On se bouge ENCORE pour l’Opération Pièces Rouges

OPR 2020

La deuxième édition de l’Opération Pièces Rouges a officiellement commencé!

Le principe est simple : on estime à quelque 1,5 millions le nombre de pièces de un et de deux centimes (soit à 24 millions d’euros !) qui trainent dans les poches, les sacs et les tiroirs des Belges. Bel RTL propose donc d’en un faire bon usage, pour un coût nul : les donner au Télévie. En 2019, la mobilisation fut exceptionnelle : 379.071,48 € ont été récoltés en petites monnaies. Des écoles entières se sont ralliées à l’évènement, des milliers de commerçants ont installé une tirelire sur leur comptoir. Et tous d’attendre impatiemment la tournée du bus de Bérénice et Léon Lebouchon qui parcoure de nouveau la Wallonie pour récolter les dons.

« Je ne m’attendais pas à un tel succès .  Je me suis inspirée de l’opération ‘Pièces jaunes’ de Bernadette Chirac en France. Sur tout l’hexagone, ils ont récolté 44 tonnes de pièces jaunes. Ici, en Wallonie et à Bruxelles, nous sommes arrivés à plus de 42 tonnes en deux mois et demi à peine. » – Bérénice

Impossible de s’arrêter en si bon chemin. Car des pièces rouges, il y en a encore plein les fonds de poche. Une enseignante de l’école Saint-Antoine à La Louvière, qui a récolté 90 kilos de pièces rouges l’année dernière, l’annonce : « notre école est très motivée à faire encore mieux cette année-ci !!! ». C’est d’ailleurs le bon moment pour se débarrasser de sa petite monnaie: depuis le 1er décembre, les commerçants sont dans l’obligation d’arrondir l’addition finale pour tous les paiements en espèces ; une décision prise par le gouvernement fédéral précisément dans le but de voir disparaitre progressivement les pièces de 1 et de 2 cents. Alors, toutes ces petites pièces, déposez-les dans les tirelires Télévie! Ces tirelires sont disponibles gratuitement dans les agences de banque Crélan en Wallonie et à Bruxelles.

Découvrez toutes les informations de la tournée du Camion-Tirelire :

Le lundi 02/03 :

  • 07:00: MONT-SAINT-GUIBERT Collège des Hayeffes
  • 11:00 : BEAURAING Rue de Bouillon 1-3 – 5570 Beauraing
  • 14:30 : PROFONDEVILLE Place de l’Eglise – 5170 Profondeville

Le mardi 03/03 :

  • 07:00: HERSEAUX Icet
  • 11:00 : TOURNAI Place Crombez – 7500 Tournai
  • 14:30 : ATH Parvis de l’Hôtel de Ville – 7800 Ath

Le mercredi 04/03 :

  • 07:00: ASSESSE Ecole Libre d’Assesse
  • 11:00 : HOUFFALIZE Place de l’Eglise – 6660 Houffalize
  • 14:30 : DURBUY Place du Marché – 6940 Barvaux-sur-Ourthe

Le jeudi 05/03 :

  • 07:00: SPY Ecole FWB Spy
  • 11:00 : WAVRE Parvis de l’Hôtel de Ville – 1300 Wavre
  • 14:30 : JODOIGNE Place de la Bruyère – 1370 Jodoigne

Le vendredi 06/03 :

  • 07:00: AMAY Ecole Communale d’Amspin
  • 11:00 : MALMEDY Place Albert I – 4960 Malemdy
  • 14:30 : SPA Place Royale – 4900 Spa

Le samedi 07/03 :

  • 13:00 : COUILLET Bellefleur Route de Philippeville 303 – 6010 Couillet

Le lundi 09/03 :

  • 07:00: MEUX Ecole Notre-Dame
  • 11:00 : RTL HOUSE Avenue Georgin 2 – 1030 Bruxelles
  • 14:30 : SERAING Esplanade de l’Avenir – 4100 Seraing

Le mardi 10/03 :

  • 07:00: BRAINE-LE-COMTE Ecole Notre-Dame de Bonne-Espérance
  • 11:00 : TUBIZE Grand’Place – 1480 Tubize
  • 14:30 : BRAINE L’ALLEUD  Avenue de l’Avenir – Parking supérieur du pont Courbe

Le mercredi 11/03 :

  • 07:00: BOUVY Ecole Fondamentale Saint-Antoine
  • 11:00 : PHILIPPEVILLE Place d’Armes – 5600 Philippeville
  • 14:30 : DINANT Avenue Churchill – 5500 Dinant

Le jeudi 12/03 :

  • 07:00: ROCHEFORT Ecole Communale du Rond-Point
  • 11:00 : BOUILLON Esplanade de l’Archéoscope – 6830 Bouillon
  • 14:30 : BASTOGNE Parking Ice-Watch – 6600 Bastogne

Le vendredi 13/03 :

  • 07:00: MONS Athénée Royal M. Bervoets
  • 11:00 : BOUSSU Place de Boussu – 7300 Boussu
  • 14:30 : BELOEIL Parking de l’Hôpital – 7970 Beloeil

Le samedi 14/03 :

  • 13:00 : ANDERLECHT Westland Shopping Boulevard Sylvain Dupuis 433 – 1070 Anderlecht

Le lundi 16/03 :

  • 07:00: ANDENNE Athénée Royal d’Andenne
  • 11:00 : BINCHE Grand-Place – 7130 Binche
  • 14:30 : CHIMAY Place Léopold – 6460 Chimay

Le mardi 17/03 :

  • 07:00: DHUY Ecole Libre de Dhuy
  • 11:00 : ARLON Place Léopold – 6700 Arlon
  • 14:30 : LIBRAMONT Place Communale – 6800 Libramont

Le mercredi 18/03 :

  • 07:00: UCCLE Crèche du Homborch
  • 11:00 : JETTE Place Reine Astrid – 1090 Bruxelles
  • 14h30 : GENVAL Papeteries de Genval – Square des Papeteries – 1332 Genval

Le jeudi 19/03 :

  • 07:00: HUY Ecole d’Outre-Meuse
  • 11:00 : HUY Grand-Place – 4500 Huy
  • 14:30 : AUVELAIS Quartier des Folies – 5060 Auvelais (N98)

Le vendredi 20/03 :

  • 07:00: VEDRIN Ecole Saint-François-Xavier
  • 11:00 : NAMUR Place de l’Ange – 5000 Namur
  • 14:30 : CINEY Place Monseu – 5590 Ciney

Le samedi 21/03 :

  • 13:00 : LIEGE Belle-Ile Quai des Vennes 1 – 4020 Liège

Le lundi 23/03 :

  • 07:00: MESLIN-L’EVEQUE Ecole Les Pensées
  • 11:00 : NIVELLES Place Lambert Schiffelers – 1400 Nivelles
  • 14:30 : OTTIGNIES Centre commercial Le Douaire – 1340 Ottignies

Le mardi 24/03 :

  • 07:00: SAINT-SERVAIS Athénée Royal
  • 11:00 : VERVIERS Place du Martyr – 4800 Verviers
  • 14:30 : CHAUDFONTAINE Place Foguenne – 4051 Vaux-sous-Chèvremont

Le mercredi 25/03 :

  • 07:00: NAAST ECOLE Saint-Josephl
  • 11:00 : LA LOUVIERE Rue de la Franco-Belge 228 – 7100 La Louvière (Cora)
  • 14:30 : SOIGNIES Place Verte – 7060 Soignies

Le jeudi 26/03 :

  • 07:00: LA HULPE / LASNE Saint-Léon / Saint-Ferdinand
  • 11:00 : GEMBLOUX Place de l’Hôtel de Ville 6 – Gembloux
  • 14:30 : ROCHEFORT Place Albert I – 5580 Rochefort

Le vendredi 27/03 :

  • 07:00: ROCHEFORT Ecole Sainte-Thérèse
  • 11:00 : MARBEHAN Grand-Rue 54 – 6724 Marbehan
  • 14:30 : MESSANCY Rue d’Arlon 199 – 6780 Messancy (McArthurGlen)

Le samedi 28/03 :

  • 13:00 : MONS Grands Prés Place des Grands Prés 1 – 7000 Mons

Pour plus d’infos sur l’Opération Pièce Rouges, rendez-vous sur : https://www.rtl.be/belrtl/page/allez-on-se-bouge-pour-l-operation-pieces-rouges-595.htm

La prévention: la stratégie la plus efficace pour lutter contre le cancer

7 conseils de prévention contre le cancer
  1. Ne pas fumer, éviter le tabac sous toutes ses formes et éviter l’exposition passive au tabac

Chaque année, le tabac tue 7 millions de personnes dans le monde. En d’autres termes, une personne meurt toutes les 15 à 20 secondes d’un cancer du poumon dans le monde. Selon un rapport de l’OMS publié en 2019, 90 % de ces cancers pourraient être évités en éliminant le tabagisme. En Belgique, environ 14000 personnes par an en sont victimes. Les fumeurs ont un risque de cancer du poumon bien plus élevé, multiplié par 10 à 15 fois, que les personnes qui ne fument pas, et environ 80-90% des cancers du poumon sont causés par le tabac. Qu’il soit actif ou passif, le tabagisme est le premier facteur de risque de cancer du poumon. Il l’est non seulement pour le cancer du poumon mais également pour le cancer de la vessie. Fumer provoque également le cancer de l’œsophage, du larynx, de la bouche, de la gorge, du rein, du pancréas, de l’estomac et du col utérin. En bref, vous l’aurez compris, le tabac sous toute ses formes n’est certainement pas bon pour la santé. L’idéal est de ne pas fumer, de ne pas en consommer et d’éviter une exposition passive. Il n’est jamais trop tard pour arrêter !

Cigarette fumée

SOURCES:

http://www.euro.who.int/fr/health-topics/disease-prevention/tobacco/news/news/2019/5/90-of-lung-cancers-can-be-avoided-by-eliminating-tobacco-use,-new-who-report-reveals)

https://www.tabacstop.be/pourquoi-arr-ter/effets-sur-le-corps/tabagisme-et-cancer-quel-lien

https://www.cancer.be/prevention/les-dangers-du-tabac

  1. Éviter une exposition excessive au soleil, utiliser une protection solaire et fuir les bancs solaires.

Le soleil est un élément indispensable à notre vie et est bon pour notre moral. Ses rayonnements UV permettent la fabrication de la vitamine D qui est essentielle au bon fonctionnement de notre corps. Toutefois, il est à consommer avec modération puisque ses rayonnements peuvent engendrer beaucoup de dégâts : brûlures, coups de soleil, augmentation des rides et taches pigmentées, cancer de la peau…Selon les chiffres de la Fondation Registre du Cancer, environ 39000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en Belgique. Entre 2004 et 2016, le nombre de cas de cancer de la peau chez nous, a augmenté de 342%. Quelques conseils pour se protéger au mieux : évitez toute exposition excessive, évitez de vous exposer entre 10h et 16h lorsque le soleil est le plus intensif. Couvrez-vous de vêtements et munissez-vous d’objets protecteurs : un chapeau à large bord, des lunettes de soleil. Recherchez de l’ombre un maximum, et enduisez-vous à l’aide d’une crème solaire avec un indice de protection minimum de 15 et remettez-en toutes les deux heures, ou après avoir travaillé, nagé, joué ou fait du sport en plein air. Portez attention tout particulièrement aux enfants qui sont plus vulnérables au rayonnement. Le saviez-vous ? Les dégâts du soleil sont causés par les rayons UV, qui ne provoquent aucune sensation de chaleur. Dès lors, méfiez-vous lorsqu’il fait frais, avec un ciel nuageux ou venteux.

Les UV artificiels sont eux aussi nocifs pour la santé, il est conseillé de les fuir. Ceux-ci ne préparent pas la peau au soleil mais ils endommagent la peau et sont à la source de nombreux cancers de la peau. Selon le CIRC, le Centre International de Recherche sur le Cancer, ils sont classés comme « cancérogènes pour l’homme ». Les utilisateurs des bancs solaires ont 20% de risque en plus de développer un mélanome, le cancer de la peau le plus agressif. Le meilleur conseil est de ne jamais commencer !

https://www.who.int/phe/publications/solaruvflyer2006_fr.pdf?ua=1

https://www.who.int/uv/sun_protection/fr/

https://www.fondation-arc.org/facteurs-risque-cancer/soleil-uv

https://kankerregister.org/default.aspx?PageId=381

https://www.iarc.fr/fr/

  1. Limiter sa consommation d’alcool et s’en passer si possible

La consommation d’alcool est associée à un risque accru de cancer. Sa consommation peut causer au moins 7 types de cancers : le cancer des intestins, le cancer du sein, de l’œsophage, du larynx, du foie, de la bouche et de la gorge supérieure. En effet, plus on consomme de l’alcool, plus on risque de contracter un cancer. Par exemple, une femme augmente son risque de cancer du sein de 50% en buvant 4 verres de vin par jour, et de 130% en buvant 8 verres par jour. Aucun seuil n’existe, ce qui signifie que même de petites quantités d’alcool augmentent le risque de cancer. A l’inverse, la relation fonctionne aussi : plus on réduit sa consommation, plus on réduit le risque de développer un cancer lié à l’alcool. L’OMS recommande de limiter sa consommation et même de s’en passer si possible.

 

(http://www.euro.who.int/fr/health-topics/disease-prevention/alcohol-use/news/news/2018/02/raising-awareness-of-the-link-between-alcohol-and-cancer)

https://www.wcrf.org/dietandcancer/recommendations/limit-alcohol-consumption

https://www.wcrf.org/dietandcancer/exposures/alcoholic-drinks

  1. Eviter d’être en surpoids, pratiquer une activité physique et adopter une alimentation saine

De nombreuses études ont démontré l’existence d’un lien entre surpoids ou obésité et augmentation de risque de cancers tels que ceux de l’œsophage, du côlon et du rectum, du sein, de l’endomètre ou encore du rein. Dès lors, maintenir un poids sain à l’âge adulte est indispensable pour diminuer le risque de développer certains cancers. Le manque d’activité physique et alimentation calorique sont souvent la source du surpoids et de l’obésité. Alors quelle solution ? Commencez par être actif ! Commencez par favoriser une activité physique régulière comme du sport, de la marche à pied, du jardinage,etc. Essayez aussi de limiter le temps consacré aux activités sédentaires où l’on bouge très peu (ordinateur, télévision, etc.). Enfin, le tout couplé à une alimentation équilibrée et variée riche en fruits, légumes et fibres en évitant, bien évidemment, les boissons sucrées (https://televie.be/les-boissons-sucrees-associees-a-un-risque-accru-de-cancer/). Modifier ses habitudes alimentaires, c’est aussi un autre moyen pour lutter contre le cancer.

https://www.fondation-arc.org/facteurs-risque-cancer/surpoids-obesite

https://www.who.int/cancer/prevention/fr/

  1. Vérifier les émissions de gaz radon dans son habitation et prendre des mesures si nécessaire

Notre environnement impacte notre santé et il est important de vérifier l’impact de certains agents qui nous entourent. C’est le cas par exemple du radon. Inodore, incolore et insipide, ce gaz radioactif est naturellement présent dans les sols pierreux et rocheux. Depuis le sous-sol, il peut s’infiltrer dans tout type de bâtiment. Lorsqu’il est inhalé, il atteint les poumons et irradie les tissus, ce qui peut les endommager et provoquer un cancer. Selon l’OMS, l’exposition au radon cause, entre 3% et 14% de l’ensemble des cancers pulmonaires. Ce qui représente la deuxième cause de cancer pulmonaire après la fumée du tabac. Chaque année, ce gaz est la cause d’environ 480 cancers du poumon en Belgique. Il est conseillé d’analyser le taux de radon dans son habitation et de prendre des mesures si nécessaire. Comment ? Il existe un détecteur permettant d’analyser le taux au radon. On peut réduire également les concentrations de ce gaz en aérant son habitation.

Pour plus d’informations, rendez-vous ici : https://www.actionradon.be/ ou https://afcn.fgov.be/fr

  1. Vacciner les enfants contre l’hépatite B (nouveau-nés) et contre le virus du papillome humain (HPV) (jeunes filles et jeunes garçons).

Pour certains cancers, des agents infectieux (virus, bactéries) sont impliqués dans leur développement. La prévention est très importante lorsqu’une vaccination existe. Les vaccins ont sauvé un nombre impressionnant de vies et ont soulagé bon nombre de souffrances. Pour éviter d’être contaminé par certains virus, il faut donc se faire vacciner contre ceux-ci :

  1. L’hépatite B (à la naissance). Ce vaccin protège, par exemple, contre l’hépatite B mais prévient également d’un éventuel cancer du foie. Ce vaccin est recommandé aux nourrissons et aux adolescents s’ils n’ont pas été vaccinés auparavant contre l’hépatite B.
  2. Le papillomavirus (HPV) pour les garçons et filles de 13 ou 14 ans. Celui-ci réduit le risque du cancer du col de l’utérus pour les femmes mais également des cancers plus rares comme ceux du pénis, de la gorge, du pharynx ou encore de l’anus qui touchent aussi les hommes. En Belgique, plus de 1000 nouveaux cas de cancers sont liés à ce virus (https://kce.fgov.be/en/node/4465). Depuis septembre 2019, cette vaccination est désormais gratuite également pour les jeunes garçons chez nous (https://televie.be/le-vaccin-contre-le-papillomavirus-desormais-gratuit-pour-les-garcons/).

Plus d’informations sur la vaccination, rendez-vous ici : https://www.vaccination-info.be/

vaccination

  1. Participer aux programmes de dépistages mis en place : le cancer colorectal, le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus.

Si la prévention est importante, le dépistage l’est tout autant. Dépister, c’est vérifier par le biais d’examens si la maladie est présente chez une personne. Ces tests de dépistage permettent de trouver un cancer avant que tout symptôme ne se manifeste. Cela permet de repérer un cancer à un stade précoce et de procurer un traitement plus efficace favorisant les chances de guérison. Dès lors, il est fortement conseillé de participer aux programmes mis en place pour ces trois dépistages au minimum :

  1. Cancer colorectal (cancer du gros intestin) : les hommes et les femmes entre 50 et 74 ans sont invités, tous les deux ans, à réaliser un test de recherche de sang dans les selles à domicile. Chaque année, en Belgique, plus de 9000 nouveaux cas sont diagnostiqués. Il s’agit de la deuxième cause de décès par cancer en Belgique.
  2. Cancer du sein : les femmes entre 50 et 69 ans sont invitées à se faire dépister tous les deux ans (Mammotest). C’est dans cette tranche d’âge que le risque de cancer du sein est le plus important et que le dépistage est le plus efficace.
  3. Cancer du col de l’utérus : le dépistage par frottis, tous les trois ans, est recommandé à toutes les femmes entre 25 et 64 ans. En Belgique, en moyenne 650 nouveaux cas sont détectés par an. Ce cancer est responsable de près de 190 décès chaque année. Près de 90% d’entre eux pourraient être évités grâce à un dépistage régulier.

Plus d’informations, rendez-vous ici : https://www.ccref.org/ et ici http://www.brumammo.be/documents/home.xml?lang=fr

Margaux a la vie devant elle

enfant ganglioneuroblastome

Elle était toute petite. Margaux n’avait que trois ans quand les médecins, alertés par les parents suite à un discret problème de respiration, presque par hasard donc, ont détecté, au plus près de sa moelle épinière, une tumeur lourde de 900 grammes. La tumeur s’est enroulée autour de la colonne vertébrale et compresse tant le poumon droit que son lobe s’est collé à celui du poumon gauche. Le diagnostic – un ganglioneuroblastome – sonne alors comme une sentence de mort. « Les médecins ont dit à mes parents qu’il n’y avait rien à faire. Mais impossible, pour eux, de ne rien tenter ». Aussi se lancent-ils dans les séances de chimiothérapie, 7 mois de traitement qui donnent à Margaux l’allure de sa poupée Corolle et laissent de douloureux souvenirs à la famille. « Je criais ʺassassin, assassin, sors de ma chambreʺ à l’infirmière qui venait piquer dans mon port-à-cath. J’avais mal, j’avais peur ». Sept mois d’horreur. Sans succès. 

Les parents de Margaux remuent alors ciel et terre. Ils font envoyer des biopsies aux États-Unis. C’est qu’il y a 20 ans, la recherche n’était pas ce qu’elle est devenue, les cas comme ceux de Margaux n’étaient pas facilement diagnostiqués et les procédures à suivre n’étaient pas clairement établies. En 1999, ils se résignent à tenter le tout pour le tout et réclament une opération pour une tumeur dite « inopérable ». Le 9/09/1999 – la date ne s’oublie pas – Margaux passe sur le billard. Trois fois, son cœur s’arrête de battre. Elle est plongée dans le coma. Dans la foulée, l’enfant développe une septicémie. Elle reste 17 jours sans parler ni manger. Et pour la troisième fois, ses parents s’entendent dire que c’est fini : « il n’y a plus d’espoir ».

« Je pense que c’était plus dur pour eux que pour moi. Pour mon frère Martin et ma sœur Pauline également, c’était l’enfer. Au total, je suis restée neuf mois en permanence à l’hôpital des enfants. Nous ne pouvions nous voir qu’une heure par semaine, pour préserver mon immunité ».

Trois fois, les parents de Margaux s’entendent dire que c’est fini, qu’il n’y a plus d’espoir.

Un petit miracle

Dure comme un roc, la maman de Margaux tient la barre contre vents et marées. Jusqu’au jour où elle craque, dans cette chambre d’hôpital, face à sa fille muette de douleur. « Pourquoi tu pleures ? », lui demande Margaux. Qui, enfin, se raccroche à la vie.

Un an et demi après le diagnostic, Margaux est donc sortie d’affaire. Elle a cinq ans. Pour elle, tout s’est toujours mieux passé que les prévisions. « On avait dit que ma tumeur était inopérable, j’ai été opérée. On avait dit que je ne pourrais plus marcher, je marche absolument normalement ». L’enfant d’alors est la preuve même que de l’espoir… il y en a toujours.

Carpe Diem

Alors, bien sûr, Margaux garde quelques séquelles. De microscopiques morceaux de tumeurs, logés si près de la moelle épinière qu’ils n’ont pas pu être retirés, imposent des contrôles de routine, en moyenne tous les deux ans. La toxicité des chimiothérapies a également laissé des traces sur le système immunitaire de la jeune fille et entraîné des problèmes de peau, d’où le maintien d’un traitement résiduel sous la forme d’injections tous les 15 jours. Le mal fait au poumon engendre pour Margaux des problèmes de respiration, un essoufflement précoce lors de la pratique d’un sport. La fragilisation de sa colonne vertébrale l’empêche de s’adonner à des activités « qui secouent », comme le karting. Bien sûr aussi, il y a une peur latente. Un rhume tenace et on s’inquiète. N’est-ce pas le cancer qui revient ? « Mais malgré tout, j’ai le sentiment d’être normale. Je n’ai jamais rien connu d’autre. Toutes ces traces du cancer ne sont plus qu’un détail ».

« Toutes ces traces du cancer ne sont plus qu’un détail ».

Margaux est une jeune femme comme les autres, elle le revendique. À un détail près : « Je sais la chance que j’ai de vivre. C’est une force que m’a transmise la maladie : je profite d’un rien. Au point que me lever tard me met de mauvaise humeur. Je me dis que j’ai déjà perdu quelques heures de ma journée ! ».

Il y a, chez Margaux, une fraîcheur et un enthousiasme palpitants. La vie a repris ses droits disait-on. Pleine de promesses : Margaux prépare son mariage.

Céline Rase

Lire également: La maladie a renforcé leur amour

La maladie a renforcé leur couple

cancer du sein

 

Elle n’avait que 33 ans lorsqu’on lui diagnostique un cancer du sein. C’était en septembre 2016, Marie était séparée de François, déjà depuis 1 an. A l’époque, le train de vie de son conjoint l’avait poussée à le quitter même si les sentiments, eux, étaient bien présents.

Lors de l’annonce de la maladie, la jeune femme décide d’en avertir son ex-compagnon avec qui elle avait gardé contact. Un véritable bouleversement pour les deux partenaires. « Cela a chamboulé François dans sa vie. Il m’a dit: “la vie est trop courte, je ne peux pas continuer à vivre comme je vis”. François travaillait énormément avec des horaires de dingue, ça a remis en question un peu toute sa vie. Il a décidé de changer, il a décidé d’arrêter de travailler dans la boîte où il était, il a vendu la maison pour un plus petit appartement. Sa vie a complètement changé et un mois après l’annonce de la maladie, on était de nouveau ensemble. », nous confie Marie.

S’en suivent le traitements, la jeune femme enchaîne les complications, les allergies à la chimiothérapie et les effets secondaires à un tel point qu’on la surnommait “le boulet” à l’hôpital.

Une période difficile, remplie de remises en question mais heureusement avec un amoureux toujours bienveillant. Marie se rappelle d’un matin à 6h30, elle venait tout juste de rentrer d’une séjour de 10 jours à l’hôpital. Ce matin-là, la douleur l’envahit mais elle est seule. « François est en pleine réunion, je l’appelle. François a lâché sa réunion, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant. Il est venu me chercher et il m’a portée sur son dos jusqu’à la porte de l’hôpital. Il était présent matin, midi et soir. »
Cette phase de thérapies n’est jamais facile pour le ou la partenaire. Les moments intimes peuvent être perturbés et la confiance en soi également. Avec la maladie, les relations sont compliquées, il faut essayer de trouver un équilibre.

Aujourd’hui, Marie, est en rémission même si cela ne signifie pas que sa vie est paisible. Les séquelles de son cancer se ressentent au quotidien et la fatigue est omniprésente. Ce sont des moments difficiles et pour elle, il est
nécessaire de partager ses pensées. « Il faut pouvoir en parler. J’ai été plusieurs fois en larme dans les bras de François. François aussi pleurait. Et on se demandait: est-ce qu’un jour, cela va se terminer? Est-ce qu’on va s’en sortir ? Oui, On se pose encore des questions. Est-ce qu’on va reprendre une vie normale ? » , continue-t-elle.

Et puis, de nouveaux projets…

Mais la motivation est la base du moral de Marie. Pour le couple, il est temps d’entamer une nouvelle tranche de vie en trouvant de nouveaux projets à réaliser. Comme celui de réussir une randonnée ensemble il y a quelques mois. Avec la santé fragile de Marie, c’était un réel challenge pour elle.

A quelques kilomètres de la fin, elle était épuisée et voulait tout arrêter mais les mots de François l’ont poussée à continuer. « J’étais prête à tout lâcher. Et il me dit: “Allez ma chérie, regarde bien droit devant toi, un pied après l’autre. Ca va aller, on va y aller”.  Honnêtement, cette fois-là s’il n’était pas là, je faisais demi-tour et je n’arrivais pas au bout”, raconte-t-elle.

Les épreuves qu’ont rencontrées Marie et François n’ont pas été faciles mais leur a permis de forger leur amour. « Il y a beaucoup plus de bienveillance et de patience qu’avant. Le lien qu’on avait déjà fort mais je pense qu’on a eu la chance de pouvoir passer à travers cette maladie et de renforcer notre couple alors que beaucoup de couples se séparent » , confie Marie.

Elle termine en insistant sur l’importance de la communication au sein du couple « ll faut parler de ce qui va mais il faut aussi parler de ce qui ne va pas. Il ne faut pas avoir peur de parler à son conjoint. On pense protéger l’autre en ne disant rien mais au final, on fait pire que bien. Notre réussite face à la maladie; c’est la communication.»

Lire également : 70.000 euros récoltés par la BRAFA pour le Télévie

Pourquoi donner nous rend heureux ?

Vous souvenez-vous de votre première expérience gustative sucrée ? Vous avez apprécié. Aujourd’hui, vous aimez d’ailleurs les pâtes. Lorsque celles-ci cuisent dans l’eau bouillante, l’odeur vous met en joie. La raison ? Cette odeur évoque la récompense du bon plat de spaghetti que vous allez déguster, doux souvenir du goût sucré de votre enfance. Depuis notre plus jeune âge, le goût sucré est codé dans notre cerveau comme une récompense primaire,… tout comme l’altruisme. Le bien-être ressenti après avoir goûté à un aliment sucré ou après avoir fait un don pour une œuvre caritative s’explique par un concept dénommé « système de récompense ».
 

Récompensés pour notre générosité

 
Le système de récompense (ou renforcement ou système hédonique) est un système fonctionnel fondamental chez les animaux (des mouches aux mammifères), situé dans le cerveau, et indispensable à notre survie. Ce système fournit la motivation nécessaire à la réalisation d’actions ou de comportements permettant de préserver l’individu ou l’espèce. C’est lui qui nous pousse à nous reproduire, nous nourrir, boire et interagir socialement. Ce circuit est absolument nécessaire pour renforcer des comportements essentiels, qu’ils soient alimentaires, sexuels ou… généreux. En effet, le don altruiste fait partie des récompenses primaires codées dans notre cerveau, et le fait de donner de l’argent pour une œuvre a des vertus récompensantes qui, chez l’homme, peuvent se traduire par un sentiment hédonique.
 

Voyage dans notre cerveau

Pour mieux comprendre, voyageons dans notre cerveau. Il existe quatre centres principaux liés au circuit de la récompense : l’aire tegmentale ventrale, le noyau accumbens, le cortex préfrontal et l’amygdale. Lorsqu’une incitation à l’action visant à satisfaire un besoin est nécessaire, le système de la récompense est stimulé. Il est principalement situé entre l’aire tegmentale ventrale et le noyau accumbens. Cette stimulation se fait via la libération d’un neurotransmetteur, la dopamine qui, lorsqu’elle est libérée, amène à renforcer le comportement qui l’a induit. Ce renforcement peut être couplé à une valeur hédonique. Des études ont montré qu’en effet l’acte du don déclenche cette voie de la dopamine. Or, plus on stimule cette voie, plus on veut l’emprunter. Plus on donne, plus on a envie de donner, puisque cela rend heureux.
 

Dons et interactions sociales

Souvenez-vous : parmi les actions réalisées grâce au système de récompense, il y a les interactions sociales qui sont vitales chez l’homme. Or, comme l’explique Alban de Kerchove d’Exaerde, « le don favorise les interactions sociales. C’est le cas, par exemple, si vous participez à un défi sportif parrainé en groupe. Le fait d’être ensemble est une récompense primaire et procure du plaisir. Si vous faites un don individuel aussi : être altruiste, en participant à un élan de générosité collectif, a des vertus récompensantes et participe donc à votre bien-être. » Nous avons tous déjà fait l’expérience du plaisir d’offrir un cadeau à un proche. Ce plaisir, vous le ressentez aussi à la vue des porteurs de projet du Télévie, émus et heureux face au montant des dons récoltés… grâce à vous.

Plume : Lauranne Garitte

Nouvelle découverte contre le cancer : les lipides ont un impact sur le développement des métastases

Olivier Feron, chercheur à l’Institut de recherche expérimentale et à l’UCLouvain, et son équipe étudient la manière dont se propage le cancer dans l’organisme, via les métastases. Et plus précisément, ils analysent la formation des métastases au départ d’une tumeur.  Leur dernière découverte ? Les lipides, autrement dit notre gras, jouent un rôle dans la propagation des cellules cancéreuses. Ces résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue scientifique Nature Communications.

Le stockage des lipides favorise le caractère invasif des cancers

Il y a quelques années, ces scientifiques avaient déjà analysé que les cellules cancéreuses utilisaient les lipides comme aliment pour se multiplier. Mais récemment, c’est une autre utilité pour ces graisses qui vient d’être découverte. « On savait depuis quelques années que certaines cellules tumorales pouvaient utiliser les lipides. Aujourd’hui, on a réalisé qu’elles pouvaient non seulement les utiliser, mais aussi les stocker. Et en stockant ces lipides, elles forment des réservoirs d’énergie finalement qui vont leur permettre de métastatiser plus facilement », explique Olivier Feron dans le RTL INFO de ce jeudi 23 janvier 2020

Ces réserves d’énergie sont gardées dans de petites vésicules intracellulaires que l’on appelle “gouttelettes lipidiques”. Celles-ci offrent ainsi aux cellules invasives l’énergie nécessaire pour se déplacer et résister aux conditions hostiles leur du processus de métastatisation. Ces cellules sont alors beaucoup plus mobiles et agressives. Ce qui leur permet, ensuite, de former les métastases.

L’interrupteur responsable du stockage identifié

Lors de leur étude, un facteur dénommé TGF-beta2 a été identifié comme l’interrupteur responsable à la fois du stockage des lipides mais aussi du caractère agressif des cellules malades. Mieux encore, les chercheurs ont découvert que les deux processus se renforçaient mutuellement. En effet, lorsque les cellules cancéreuses accumulent des lipides, et plus exactement des acides gras, elles se construisent des réserves d’énergie, qu’elles peuvent ensuite utiliser au gré des besoins, tout au long de leur parcours métastatique.

Pour mieux comprendre, on pourrait comparer une cellule tumorale à un alpiniste. Il emporte avec lui des vivres et l’équipement nécessaires pour lui permettre de se nourrir et d’atteindre des sommets malgré des conditions météo compliquées.

Un nouveau médicament contre l’obésité pour lutter contre ces métastases

D’un point de vue thérapeutique, la connaissance de ces nouveaux acteurs est une réelle avancée pour mieux combattre le processus de formation des métastases. Les recherches montrent qu’il est possible de réduire l’invasivité tumorale et de prévenir les métastases à l’aide d’inhibiteurs spécifiques de l’expression du TGF-beta2 mais aussi de composés capables de bloquer le transport des acides gras.

Dans le RTL INFO, Olivier Feron précise que priver les cellules tumorales de se nourrir de nos lipides serait la solution. Mais comment ? Parmi les pistes de recherche, il y a celle d’empêcher la propagation des métastases grâce à de nouveaux traitements actuellement testés contre l’obésité. Le chercheur poursuit: « Il y a un lien évident entre obésité, inflammation et cancer. Par contre, aller jusqu’à dire que manger moins gras réduira le risque de métastases, c’est un pas que je ne je ne ferai pas. Ce que je peux certainement dire, c’est que les mêmes traitements qui permettent de lutter contre l’obésité pourraient, sur base de nos découvertes, être utilisés pour réduire le processus de métastatisation chez les patients ».

Cette idée devrait être testée prochainement et offre un bel espoir dans la lutte contre le développement de métastases, qui est la cause majeure de décès parmi les patients atteints d’un cancer. 50% de ces recherches ont été financées par le Télévie et donc, grâce à vous !

Chloé devient chercheuse après la maladie de sa sœur!

Lors du 30 ème Télévie, nous avions fait la rencontre de Manon et Chloé. Deux soeurs unies contre la maladie. (Revoir la séquence).  Il y a 19 ans, Manon tombait malade. Depuis octobre, Chloé, de trois ans son aînée, est devenue chercheuse contre le cancer. Une vocation marquée d’une histoire personnelle.

 

Moi j’avais 6 ans, ma sœur en avait 3. Ma maman a remarqué que ma sœur ne se sentait pas bien et qu’elle avait plein de petits boutons sur le corps” , raconte Chloé. Après une série d’examens et une visite chez le dermatologue, les résultats étaient bien plus graves. “Le médecin est venu frapper à notre porte pour nous dire que ma sœur avait une leucémie et qu’il fallait l’emmener aux urgences” , raconte-t-elle. C’était il y a 19 ans, lorsqu’une leucémie lymphoblastique aiguë était diagnostiquée chez sa petite sœur.

Un chamboulement soudain

Tout de suite, la famille a dû réagir et faire face à la situation difficile. “Ça a été le branle-bas de combat pour tout le monde, je suis allée vivre chez mes grands-parents pour avoir un peu de stabilité”, explique Chloé. Pendant 6 mois, leurs parents ont multiplié de nombreux allers-retours à l’hôpital de Liège pour aider Manon à être soignée à l’aide de chimiothérapies et radiothérapies. Les deux sœurs ont toujours été complices: “Quand ma sœur était en chambre stérile, elle et moi, on jouait, de part et d’autre d’une vitre, comme des sœurs normales. Parce qu’à 6 ans, on ne s’imagine pas que sa petite sœur peut mourir”.

Après un certain temps, c’est la greffe de moelle osseuse qui s’est avérée être la meilleure piste pour la guérison. C’est Chloé, petite fille forte de 6 ans qui a fait le don : “ Ils ont eu énormément de chance puisque j’étais compatible à 99%”.
Aujourd’hui, Manon est en rémission et vit avec les conséquences du traitement: stérilité, risques de cancers secondaires, etc. Mais cette jeune femme de 22 ans est en route pour devenir institutrice maternelle.

Depuis toujours, les deux soeurs sont très attachées l’une envers l’autre. “Une sœur, c’est quand même une force de la nature. Il faut le dire, elle a été incroyable, à vivre à travers ça  et elle gardait toujours le sourire. Et maintenant encore, elle croque la vie à pleines dents, je suis fascinée par ça !” , confie la grande sœur.

La science dans la tête depuis toujours

Depuis que j’ai 6 ans, je sais que je veux travailler dans un laboratoire. Quand j’étais petite, à Noël, je ne demandais pas une poupée mais je demandais un microscope, un kit de chimie” , raconte-t-elle.

Entre Chloé et la science, ça a toujours été une évidence. Parallèlement à la maladie de sa soeur, elle a développé un goût certain pour ce domaine.
Très motivée, elle décide d’entamer un bachelier en sciences biomédicales à l’Université de Namur et ensuite, un master en biochimie et biologie cellulaire et moléculaire.
Depuis le début, c’est l’humain qui prime pour cette femme de 25 ans. “Je ne voulais pas faire médecine parce que le contact avec les patients, c’est quelque chose qui m’aurait rendue très triste. Je voulais travailler dans un laboratoire, pour essayer de faire progresser les choses tout en gardant une certaine distance, par rapport aux personnes qui souffraient réellement ”, précise-t-elle.

Après ses études, elle travaille pendant deux années au sein de la société en biotechnologie Bone Therapeutics. “A un moment, j’avais envie de plus, d’autres choses. Ça n’avait pas assez d’impact sur les gens”, raconte-t-elle. Et c’est ici que ce désir a rejoint son histoire familiale. “J’avais l’envie d’essayer de comprendre les mécanismes du cancer, de trouver des solutions pour aider les gens. C’est clairement conditionné par ma sœur” , s’exprime Chloé.

C’est un doctorat qui a semblé remplir tous les critères pour qu’elle trouve sa voie. En octobre dernier, elle a intégré le laboratoire du Dr. Sylvie Legrand à l’Université de Liège.
Son projet de recherche porte sur l’obésité comme facteur de risque pour certains cancers et son impact sur l’immunité. Un sujet qu’elle a d’ailleurs déjà abordé lors de son mémoire quelques années auparavant.

Une remise des tabliers symbolique

La nouvelle chercheuse, en fonction depuis octobre, fait partie des 111 chercheurs financés par le Télévie cette année. Le 23 octobre dernier, au Palais des Académies à Bruxelles, ils étaient réunis pour la “rentrée officielle des chercheurs du Télévie”. Une rentrée symbolique marquée par la traditionnelle remise des blouses blanches ornées du cœur du Télévie. Pour cette scientifique, cet événement signifiait beaucoup et surtout le début d’une nouvelle aventure. “On s’y retrouve vraiment, on retrouve cette reconnaissance face au Télévie qui soutient notre projet et face aux personnes qui donnent, les bénévoles. On va essayer de mettre sa petite pierre à l’édifice pour faire progresser la médecine” , confie-t-elle avec le sourire.

 

Astrid et son combat contre le cancer du sein

« Il est important d’allier le corps et l’esprit »

C’est au retour d’un voyage en Thaïlande en décembre 2018, juste avant Noël, qu’ Astrid a senti une masse présente sous un sein. Comme sa grand-mère avait eu un cancer, elle n’a pas réfléchi deux fois et s’est rendue directement chez un médecin. Quelques semaines plus tard, la mauvaise nouvelle tombe juste avant son entrainement de volley: elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer triple négatif. Un cancer pour lequel il n’existe pas encore de traitement ciblé. C’est en février que démarrent les traitements pour la jeune femme. Il y a quelques mois, elle nous confiait « qu’il était important d’allier le corps et l’esprit » et « qu’il faut toujours y croire ». Venue témoigner lors de notre soirée de clôture du Télévie en avril 2019, Astrid nous avait marqué par son moral d’acier. Nous l’avions rencontrée avec sa maman dans sa salle de volley. (https://www.facebook.com/watch/?v=325016444850492). Elle était également présente lors de la visite de la reine Mathilde au CHU de Liège en avril dernier

C’est suite à son opération en juillet qu’elle reçoit la bonne nouvelle: elle est en rémission. Aujourd’hui, elle reprend tout doucement des forces pour se remettre de ces derniers mois qui n’ont pas été faciles. Elle prend du temps pour elle et pour se reposer. « C’est important pour moi de revenir à l’essentiel. Mon corps est fatigué pour le moment et je me reconstruis. Il faut être patient et il faut l’accepter. C’est indirectement une chance d’avoir du temps devant moi pour redéfinir mes priorités et ce qui m’importe réellement. », nous confie Astrid. Ambitieuse et d’un positivisme inégalable, elle essaye de valoriser chaque moment. Sa devise ? Avoir des projets et aller de l’avant petit pas par petit pas. « Je me suis lancée dans la couture et je lis beaucoup. Ce sont des projets tous petits, tous simples mais pour moi, c’est important de le faire. Je fais au jour le jour en fonction de ce que mon corps me dit. », précise-t-elle. Son rêve ? Voyager ! Lorsqu’elle ira mieux, elle rêve de découvrir le monde avec son sac à dos.

À 29 ans, cette jeune femme s’inscrit dans la tranche des femmes de moins de 40 ans atteintes d’un cancer du sein. Elles représentent 5 % des nouveaux cas de cancers du sein chaque année dans notre pays. Au total, en Belgique, 10735 nouveaux cas sont enregistrés chaque année selon les chiffres de la Fondation Registre du cancer 

Environ une femme sur neuf sera atteinte d’un cancer du sein avant l’âge de 75 ans. Les femmes entre 50 et 69 ans sont les plus touchées par cette maladie. Il s’agit du cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde selon l’OMS 

Le dépistage précoce: le Mammotest

Tous stades et grades confondus, les femmes guérissent dans environ 75 % des cas. Détecté tôt, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10. C’est grâce, entre autres, au dépistage précoce qui permet de repérer un cancer à un stade précoce en l’absence de tout symptôme et qui augmente les chances de guérison. En Belgique, le Mammotest est un examen radiographique des seins aussi appelé mammographie. Il est proposé gratuitement tous les deux ans aux femmes entre 50 et 69 ans qui ne sont pas en traitement, qui n’ont pas de risque particulier ou ne présentent aucune anomalie des seins. Comme le précise le Dr. Thérèse de Foy, coordinatrice au Centre Communautaire de référence pour le dépistage des cancers, « On n’est pas dans du diagnostic, on est dans un dépistage. On s’adresse aux femmes qui n’ont pas de symptôme. Si les femmes ont un symptôme, il faut qu’elles consultent un médecin qui va les orienter vers un radiologue-sénologue ». Cette méthode s’inscrit dans le cadre du Programme de dépistage du cancer du sein mis en place en Belgique conformément aux recommandations européennes. Aujourd’hui, malheureusement, trop peu de femmes se font dépister via le Mammotest. « En Wallonie, on est seulement aux alentours de 6-7% de dames de la population cible qui utilisent le Mammotest pour se faire dépister. », précise le Dr. de Foy . Pour les autres personnes, un dépistage génétique peut être proposé lorsque l’on suspecte un risque héréditaire. Avant 50 ans ou à partir de 70 ans, c’est au cas par cas, cela dépend de votre profil à risque. Le mieux est d’en discuter avec votre médecin.

Le premier message de prévention: s’observer

Un nombre de symptômes peuvent suggérer l’existence d’un cancer du sein. Et la première règle est de s’écouter. « Le message de prévention de base, c’est d’être attentive à ses seins à n’importe quel âge. C’est primordial d’être attentive à son corps et à tout changement qui paraît suspect. Si il y a quelque chose de changé, c’est évident qu’il ne faut pas trainer et consulter son médecin. », insiste le Dr. Thérèse de Foy. C’est d’ailleurs grâce à son intuition qu’Astrid a découvert une anomalie dans sa poitrine, une boule suspecte sous son sein. Elle le rappelle, il faut être attentive, s’observer et s’écouter. « Je ne suis pas du genre à me précipiter chez le médecin. Mais c’est vraiment avec cette petite voix qui m’a dit ‘Va quand même vérifier’ que j’y suis allée. Et j’ai bien fait d’écouter cette petite voix », nous raconte Astrid.

L’apparition d’un creux, la présence d’une boule dans le sein, une douleur ou un écoulement par le mamelon sont des éléments souvent constatés par les femmes. Ils ne sont pas automatiquement synonymes de cancer du sein mais nécessitent une attention particulière.

Pour tout renseignement complémentaire sur le dépistage du cancer du sein, rendez-vous sur le site du Centre Communautaire de Référence pour le dépistage des cancers

 

111 chercheurs engagés grâce aux dons du Télévie

Une rentrée symbolique

C’est au Palais des Académies, à Bruxelles, que se sont rassemblés chercheurs, bénévoles, personnalités d’RTL, témoins et acteurs du FNRS, ce mercredi 23 octobre pour célébrer la rentrée officielle des chercheurs du Télévie. En avril dernier, l’opération s’est clôturée par un montant exceptionnel: 13.315.462,48 euros. Un record de dons qui permet de financer 111 nouveaux chercheurs. Lors de cette cérémonie, ils ont reçu leur tablier de laboratoire orné du coeur rouge du Télévie pour la traditionnelle remise des blouses blanches.

Cet événement symbolique est l’occasion de montrer au grand public, mobilisé toute l’année, la destination de leur contribution mais aussi l’importance de soutenir la recherche. Comme l’a rappelé Michaël Herfs, chercheur qualifié du FNRS et ancien chercheur du Télévie, lors de son discours: « La recherche fondamentale est la source de tout (…). Grâce au Télévie et par l’argent qu’il met en oeuvre, nous avons des résultats, nous faisons de nouvelles découvertes, nous trouvons de nouvelles cibles thérapeutiques et in fine, des médicaments pour mieux guérir. »

La motivation au cœur de la recherche

Au total, cette année, ce sont 192 scientifiques qui sont soutenus par le Télévie. Du cancer du sein, au cancer de la peau, à la leucémie ou encore l’immunité, des thématiques diverses ont été sélectionnées pour les différents projets. Certains entament la suite de leur mandat comme Florian Draguet, doctorant à l’ULB, qui commence sa deuxième année de recherche sur le cancer du pancréas. Pour lui, le Télévie est une motivation incroyable. Il ne manque pas de souligner la place que prennent les rencontres avec les bénévoles lors d’événements comme celui de la rentrée des chercheurs: « C’est très important pour maintenir cette recherche, ça apporte également tout l’aspect humain. On repart hyper boosté, c’est super motivant de comprendre pourquoi les gens se battent mais aussi de comprendre toute l’attente qu’ils ont derrière nous.»

Pour d’autres, c’est le départ d’une nouvelle aventure. C’est le cas de Nathan Dubois, qui va étudier la leucémie lymphoïde chronique et les modes de communication entre les cellules cancéreuses. Il aspire à de beaux résultats: « Mon espoir est d’avoir un projet qui fonctionne jusqu’au bout. J’aimerais trouver de nouveaux biomarqueurs ou une nouvelle cible thérapeutique. Mon but est de mieux comprendre la maladie et trouver, plus tard, de meilleures thérapies. »

En Fédération Wallonie-Bruxelles, près de 50% des chercheurs dans le domaine de la cancérologie dépendent du Télévie. S’ils peuvent exercer leur métier mais aussi trouver de nouveaux traitements, c’est grâce à cet élan de solidarité des bénévoles issus de tous horizons. Mais aussi et surtout, grâce à cette motivation commune pour vaincre la maladie. Car, ne l’oublions pas, c’est ensemble que l’on peut y arriver !

Le coup d’envoi du Télévie 2020 est désormais lancé…Vous pouvez déjà noter dans votre calendrier “Le Télévie en fête” qui aura lieu le 13 avril 2020 et “La grande soirée de clôture du Télévie”, le 25 avril prochain !

 

 

 

Le vaccin contre le papillomavirus désormais gratuit pour les garçons

La date du 1er septembre 2019 symbolise la rentrée scolaire mais aussi de nouveaux changements. Et du côté de la santé, c’est une nouveauté pour le vaccin contre le virus HPV, plus connu sous le nom de “papillomavirus”: depuis cette date, il est devenu gratuit pour les garçons. Dès lors, tout enfant, qu’il soit fille ou garçon, inscrit en première différenciée, en deuxième secondaire ou âgé de 13 à 14 ans et inscrit dans l’enseignement spécialisé, a droit au vaccin gratuitement. Une gratuité dont les filles bénéficient déjà depuis 2011 dans le cadre du Programme de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette recommandation est désormais appliquée en Belgique, aussi bien en Flandre que dans le sud du pays.

 Le papillomavirus à la source de cancers qui touchent aussi les hommes

Il existe plus de 100 types de virus du papillome humain. Beaucoup d’entre eux ne posent pas de problème et passent inaperçus. Généralement, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS),  environ 90% des infections liées à ce virus disparaissent dans les deux ans qui suivent la date à laquelle elles ont été contractées. Dans d’autres cas, les infections HPV peuvent persister et être à l’origine de certains cancers. Chaque année, dans notre pays, on compte plus de 1000 nouveaux cas de cancers liés au papillomavirus selon les chiffres du KCE, le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé. Le plus connu est celui du cancer du col de l’utérus mais également  des cancers plus rares comme ceux du vagin, du pénis, de la gorge, du pharynx ou encore de l’anus qui touchent aussi les hommes. Aujourd’hui, précise l’OMS, “l’augmentation des cancers liés au HPV chez les hommes est une réalité puisqu’un quart des cancers liés au papillomavirus touchent les hommes”.

Ce virus se transmet sexuellement mais aussi par voie cutanée (frottements, caresses). C’est la raison pour laquelle, malheureusement, le préservatif ne protège que partiellement des risques de contaminations. En se faisant vacciner, les garçons sont mieux protégés du cancer et diminuent leur risque d’être porteur du virus mais aussi celui de le transmettre lors de rapports sexuels. “Si le garçon n’est pas porteur, il n’est pas non plus transmetteur. Et donc en évitant qu’il ne porte le virus HPV, grâce à la vaccination, on l’empêche aussi de le transmettre à des femmes. Et il y a un effet de population et de transmission qui n’existe plus”, explique Frédéric Kridelka, chef de service gynéco-obstétrique au CHU de Liège dans le RTL Info diffusé le 1er septembre 2019.

Une réussite déjà prouvée à l’étranger

Si cet élargissement de la vaccination vient d’être mis en place chez nous, il l’était déjà dans d’autres pays comme le Royaume-Uni, l’Australie, ou encore certaines provinces du Canada. Cette démarche a permis de faire ses preuves à l’étranger. En Australie, le pays a presque éradiqué le virus grâce à une couverture vaccinale élevée. Il est l’un des premiers pays à avoir financé publiquement un programme national de vaccination, lancé en 2007. La vaccination des garçons ayant été incluse par la suite en 2013. En dix ans, le taux de femmes âgées de 18 à 24 ans infectées par le papillomavirus est passé de 23% à 1%. Et selon une étude publiée en octobre 2018 dans la revue scientifique The Lancet, l’Australie serait en voie d’éliminer le cancer du col de l’utérus d’ici 2028.

 

Un courrier reçu dans chaque école

En Belgique, aussi bien en Flandre qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles, les parents et enfants ont été informés de cette option à l’aide d’un courrier explicatif reçu à l’école et leur demandant leur accord. Tout y est détaillé: le virus, la vaccin, les réactions qu’il peut engendrer ou encore où se rendre pour se faire vacciner. L’enfant peut être vacciné par son médecin traitant, en centre de planning familial ou via les services en charge de la santé à l’école (PSE). “Le plus simple (pour les parents) est de réagir positivement au courrier qu’ils reçoivent de l’école, demandant s’ils autorisent la vaccination. À ce moment-là, leur enfant recevra deux doses de vaccin. S’ils veulent le faire hors contexte scolaire, ils peuvent le faire. Ça leur coûtera 11 euros par vaccination. Dans le cadre scolaire, c’est gratuit”, précise également Frédéric Kridelka dans le RTL Info du 1er septembre 2019.

 

Si cette vaccination n’est pas obligatoire, elle est vivement recommandée par le Conseil Supérieur de la Santé. Plus nombreux seront les personnes vaccinées, filles et garçons, plus les chances de voir le virus disparaître augmentera. Elle permettra, c’est certain, de réduire le risque de cancer.

Pour plus plus d’informations, rendez-vous ici:

> https://www.vaccination-info.be

Les boissons sucrées associées à un risque accru de cancer

Un risque de cancer accru de 18%

Au cours des dernières décennies, la consommation de boissons sucrées a augmenté dans le monde. Si celles-ci sont déjà connues pour leur impact sur la santé dans les maladies cardiométaboliques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires, leur lien avec les cancers a été moins étudié.

C’est précisément l’objet d’une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ), ce 10 juillet 2019. Les auteurs de ce travail rapportent que la consommation quotidienne de 100 ml, à savoir l’équivalent d’un petit verre ou un tiers de canettes (33cl), de boisson sucrée, augmenterait d’environ 18% les risques de cancer. Un taux qui, pour le cancer du sein, grimpe même jusqu’à 22%.

Et les jus de fruits naturels sans sucre ajouté ne sont pas épargnés. Qu’il s’agisse de purs jus ou de sodas: le risque est similaire !

 

Plus de 100 000 personnes interrogées

Pour mener à bien leur travail, les scientifiques de l’Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN/Inserm/Inra/Cnam/Université Paris 13) ont étudié les consommateurs de la cohorte française NutriNet-Santé à l’aide de questionnaires en ligne ouverts à tous. Au total, 101 257 participants dont 78,7% de femmes ont été suivis entre 2009 et 2019. Au cours de l’analyse, 2193 ont développé un cancer à environ 59 ans et pour le cancer du sein, en particulier, 693 cas ont été relevés. Leur consommation alimentaire habituelle a été évaluée grâce à des enregistrements nutritionnels de 24h répétés portant sur plus de 3300 aliments différents dont 109 types de boissons sucrées et édulcorées.

 

Une association, mais pas de lien de causalité démontré

Cette étude étant fondée sur l’observation, il est impossible d’établir un lien de cause à effet. Le développement de la maladie ne peut être directement lié à la consommation unique du sucre. Cependant, les résultats relèvent une association significative qu’il ne faut pas négliger. En effet, tout facteur sociodémographique ou lié au mode de vie (âge, mode de vie, activité physique, tabagisme, antécédents familiaux, etc.) qui aurait pu influer les analyses a été pris en compte.

En revanche, les auteurs notent qu’aucune corrélation n’a été détectée entre la consommation de boissons artificiellement sucrées et l’apparition de cancer. Néanmoins, ils précisent que ces édulcorants ne représentent en aucun cas une alternative et ne sont pas recommandés sur le long terme. La règle est donc: mieux vaut réduire le sucre au maximum !

 

Sources:

British Medical Journal “Sugary drink consumption and risk of cancer: results from NutriNet-Santé prospective cohort”, parution le 10 juillet 2019.

NutriNet-Santé “Consommation de boissons sucrées et risque de cancer”, parution le 11 juillet 2019.

 

C’était il y a un an: Marie-Hélène et Johanna, deux jeunes filles atteintes du cancer, nous quittaient

Deux enfants du Télévie s’envolaient il y a un an

Il y a tout juste un an, le 27 juillet 2018, deux lumineux visages du Télévie s’envolaient après un long combat contre la maladie. (https://televie.be/marie-helene-et-johanna-deux-temoins-cles-du-televie-nous-ont-quittes/.)

Marie-Hélène et Johanna, deux guerrières aux sourires éclatants, étaient des témoins-clés du Télévie, et des exemples d’une force et d’un positivisme inégalables. Avec leurs devises, « Toujours plus haut, toujours plus fort. » pour Marie-Hélène et « Souris à la vie et la vie te sourira. » pour Johanna, elles ont laissé derrière elles une trace pour toujours dans nos cœurs.

Atteinte d’un neuroblastome depuis l’âge de 4 ans, Johanna s’était battue jusqu’à ses 19 ans. 15 ans de maladie et énormément de rechutes: elle était la seule personne au monde à avoir survécu à autant de récidives. C’est en 2014, à l’âge de 8 ans, que Marie-Hélène avait été diagnostiquée d’une forme grave de cancer: une leucémie myéloblastique aiguë.

Des hommages émouvants

Ce samedi, leurs proches leur rendaient hommage. C’est autour de Johanna, là où elle se repose, que se sont rassemblés famille, amis, voisins, pour laisser s’envoler des ballons dans les airs. Des ballons aux couleurs vives, à l’image de la jeune fille. « Du rose car c’était sa couleur préférée, parce qu’elle a toujours été très colorée et du blanc pour représenter la pureté », raconte Véronique, sa maman. En fond sonore, la chanson « Smile » de Michaël Jackson les accompagnait « parce que “smile”, ça signifie “souris” et c’était elle », continue sa maman.

Pour Marie-Hélène, une marche de 5 et 13 km était organisée afin de récolter des fonds pour leur ASBL MHM, créée suite à son décès. Une ASBL qui a pour but d’offrir des jeux et du matériel aux enfants soignés en chambre stérile afin d’aider les parents qui n’ont pas toujours les moyens. « Le fait de marcher, c’était très agréable. On commémorait les bons souvenirs, tout le monde avait le sourire. On s’est sentis entourés, c’était paisible. », raconte Aurélie, la maman de Marie-Hélène.

Pour chacun des parents, il était important de se recueillir, de se rassembler. C’était comme une évidence. « On ne voulait pas rester à la maison, pleurer et s’apitoyer. On voulait faire quelque chose d’autre, quelque chose de constructif. Il y avait l’idée d’organiser quelque chose en souvenir de Marie-Hélène mais aussi l’idée de récolter des fonds car c’était son souhait: elle voulait aider les autres enfants. », raconte Aurélie. Pour Véronique, la maman de Johanna, se réunir tous ensemble au même moment signifiait beaucoup: « Parce que tous ces enfants, comme Johanna, ont combattu des années et je ne veux pas qu’on les oublie. J’espère que là-haut, elle sent notre présence. »

Ces parents, ces super-héros

Après la perte d’un être si cher, il y a le manque, l’absence à gérer pour les proches. Ces proches qui, pourtant, gardent encore aujourd’hui, un moral d’acier comme ils l’ont toujours fait en accompagnant leur enfant tout au long de leur bataille, à travers chaque épreuve. « Il y a “l’avant-maladie”, pendant la maladie mais il y a aussi “l’après-maladie”. Il ne faut pas oublier tous ceux qui restent et qui doivent continuer. », confiait Aurélie dans le magazine “Au coeur du Télévie”  diffusé en avril dernier.

Dans cette émission, les familles de Johanna, Lara, Marie-Hélène et Max se confiaient à Sandrine Dans en retraçant l’histoire de ces 4 jeunes qui se sont battus contre le cancer. En pleine reconstruction, elles ont montré leur force et leur courage sans limite en livrant des témoignages bouleversants, plein d’espoir, de sensibilité et de force. « Ce sont des parents incroyables, ils ont encore du courage pour porter un message aux autres parents dans la même situation en leur disant “Allez, accrochez-vous, on sait ce que vous traversez.” Ils continuent à  porter les autres parce qu’ils ont une force incroyable. Mais aussi parce qu’ils doivent continuer à avoir leur rôle de parents pour le reste de la famille. Ils ne peuvent pas se laisser aller. Ils sont exceptionnels. », nous raconte l’animatrice Sandrine Dans.

Des parents aussi extraordinaires que les messages que portaient Johanna « Moi, au mot cancer, je mets le mot combat, guerrier-guerrière. C’est un combat de tous les jours à mener. » et Marie-Hélène, « Durant les années de maladie, j’ai appris qu’on était plus forts ensemble, qu’il faut mettre nos différends de côté et travailler en équipe. Alors, continuons ensemble à combattre la maladie grâce à vos dons. Et que la force soit avec vous ! ».

Credit Photo : Mustapha MyopicEyes Mezmizi

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