Les chercheurs Télévie expliquent leur thèse en 180 secondes

Chercheurs

L’exercice est particulièrement compliqué. Surtout pour des scientifiques, précis, rigoureux, souvent exhaustifs, puisque chaque détail a son importance. Pourtant, ces jeunes chercheurs Télévie s’y plient avec un certain plaisir. 24 d’entre eux ont été sélectionnés pour présenter lors du « Séminaire Télévie » les résultats de leur recherche en 180 secondes ! « Ce Séminaire existe depuis plus de 15 ans, mais c’est la première fois que nous organisons ces résumés de 3 minutes », explique Luc Willems, professeur à l’Université de Liège et Directeur de recherches FNRS. « Je pense que c’est essentiel d’arriver à bien synthétiser l’objet et les résultats de ses recherches. Mieux comprendre les mécanismes du cancer ne se limite pas à un travail de laboratoire, cela comprend aussi la communication de son travail ».

Clémence Al Wardi, 28 ans, chercheuse à l’Université Libre de Bruxelles, est l’une des premières à se lancer. Très à l’aise, elle réussit brillamment à résumer sa thèse sur les « modifications chimiques de l’ADN dans le cancer du sein ». « Je m’étais préparée en récitant devant mon chat », chuchote-t-elle pour décompresser, « il était très réceptif ;-)».

Marina Digregorio, 26 ans, recherche, elle, à l’ULiège. Elle essaye de mieux comprendre les rechutes dans le cadre du glioblastome, un cancer du cerveau. « Généralement, je ne suis pas très à l’aise à l’oral. Mais c’est un très bon exercice. Je suis contente de l’avoir fait ». Au pupitre, défile aussi Victor Delprat, 26 ans, de l’UNamur. Lui s’est préparé « devant ses collègues de laboratoire » et s’intéresse « à tout ce qu’il y a autour des cellules cancéreuses, notamment les cellules de vaisseaux sanguins. Et j’essaye de voir comment elles communiquent entre elles ».

In English

Difficulté supplémentaire, toutes ces présentations se font `in English´: « Dans le domaine de la recherche, l’anglais est LA langue véhiculaire. Pouvoir bien s’exprimer dans cette langue fait aussi partie de la formation des chercheurs », explique le professeur Luc Willems.

Par ailleurs, n’oublions pas que même si la majorité des chercheurs Télévie sont francophones, certains viennent de l’étranger, d’Italie, du Liban, et même d’Inde !

« L’anglais, on l’utilise tout le temps en labo, donc pour moi ça allait. Ça ne s’est pas trop mal passé » explique, soulagée, Clémence.

Une approche multidisciplinaire

Aux côtés de ces jeunes chercheurs, des scientifiques confirmés exposent également, au pupitre, leurs recherches. Le grand auditoire bouillonne, et c’est bien l’objectif d’une telle journée. « Permettre la circulation des idées, favoriser l’échange scientifique et stimuler le développement des collaborations entre les chercheurs et entre les universités », confirme Michael Herfs, Chercheur qualifié FNRS et orateur du jour. « On n’est plus à l’époque de Louis Pasteur où les chercheurs étaient seuls dans leur laboratoire ».

Aujourd’hui, la meilleure chance de progresser dans la lutte contre le cancer, c’est en effet d’appliquer une approche multidisciplinaire, c’est-à-dire combiner plusieurs domaines de recherches. Pour que la recherche de chacun profite aux autres.

 

« Sans le Télévie, impossible de maintenir le niveau de la recherche »

Le professeur Blanpain et son équipe se penchent sur le rôle des cellules souches dans le cancer. Ces cellules souches cancéreuses seraient responsables de la croissance d’une tumeur, mais aussi de sa résistance aux traitements et pourraient expliquer pourquoi un cancer peut récidiver. Cédric Blanpain travaille aujourd’hui pour gommer ce conditionnel. La finalité est simple : mieux prévenir la maladie et améliorer le traitement du patient.

Comprendre l’origine du mal

Axées au départ sur les cellules souches, les recherches de Cédric Blanpain et son équipe s’orientent depuis 12 ans sur le cancer. « Nous cherchons des réponses à plusieurs grandes questions. Par exemple, quel est le rôle des cellules souches dans la maintenance des différents tissus ? La deuxième grande question concerne l’identification des cellules à l’origine du cancer. Nous essayons de comprendre les mécanismes précoces dans ce que l’on appelle l’initiation tumorale, c’est-à-dire quand le tissu est encore normal et s’apprête à devenir cancéreux. Enfin, nous avons dépensé beaucoup d’énergie à essayer de comprendre les mécanismes derrière l’hétérogénéité tumorale. Pourquoi les tumeurs sont-elles différentes d’un cancer à l’autre, ou bien entre patients atteints du même type de cancer, et entre les différentes cellules d’un même cancer ? »

Des résultats probants

Le chercheur publie chaque année dans les meilleures revues scientifiques. Rien qu’en 2018, le Pr Blanpain et son équipe définissent les différents états de transition survenant au cours de la progression du cancer. Une première. Ils identifient les cellules à l’origine du cœur et l’origine des cellules souches du sein. L’équipe fait également une découverte majeure dans le traitement des rechutes dans  les  carcinomes  basocellulaires,  les  cancers  de la  peau  les  plus  fréquents, tout en y proposant une nouvelle stratégie thérapeutique. Une percée qu’a permis, entre autres, le Télévie.

« La recherche contribue à mieux comprendre les cancers certes, mais également à mieux pronostiquer les récidives »

Le supplément d’âme

C’est que le Télévie joue un grand rôle dans la recherche menée par Cédric Blanpain et son équipe. « C’est un complément indispensable pour la recherche en cancérologie en Fédération Wallonie-Bruxelles », admet l’intéressé. « Sans cet argent, toutes les avancées que nos chercheurs font chaque année ne seraient qu’illusions. C’est quelque chose qui me tient tout particulièrement à cœur. Il ne s’agit pas d’un impôt sur la population mais d’une contribution individuelle et volontaire. C’est toujours très touchant. »

Grâce au Télévie, le chercheur de l’ULB est cette année promoteur de cinq projets Télévie, des bourses (appelées grants) accordées à des diplômés universitaires afin de poursuivre des travaux de recherches en vue de l’obtention d’un doctorat ou de se perfectionner après un doctorat. « Ce que j’ai reçu est exceptionnel. Sans le Télévie, je ne pourrais pas maintenir le niveau de la recherche que je mène contre le cancer. Ce serait impossible. Parce que les autres bourses sont très limitées. Nos sources de financement se sont réduites au cours du temps et ont vraiment fondu ces dernières années. Grâce au Télévie, au moins, on diminue l’impact négatif de cette baisse de budget qui touche la Wallonie et Bruxelles. »

À quoi s’attendre demain ?

Pour mieux combattre la maladie, il faut mieux la comprendre. Ce qui n’est pas une mince affaire tant le cancer est une maladie capricieuse. « Tous les ans, nous espérons faire avancer la connaissance. La recherche contribue à mieux comprendre les cancers certes, mais également à mieux pronostiquer les récidives. J’aimerais également un jour découvrir un nouveau médicament qui permettrait aux patients de guérir du cancer. »

Le cancer cache encore nombre de ses secrets aux chercheurs. « Nous aimerions mieux comprendre les cellules à l’origine des métastases, les mécanismes de résistance aux traitements. L’objectif est également de trouver des solutions innovantes pour pallier cette résistance au traitement, mais aussi les rechutes. Il faut pouvoir les identifier de manière plus précoce afin d’adapter le traitement des patients avant que le cancer n’évolue. »

Laurent Zanella

Le deuil et l’espoir

« Le progrès, dans la recherche, ce n’est pas de passer de 0 à 100 % de chances, mais de 50 à 51 % », explique le Pr Yves Beguin, hématologue au CHU de Liège et médecin de la jeune Lara, décédée l’été dernier d’une leucémie. Face à la disparition de jeunes gens devenus des incarnations du combat contre le cancer, ce sont pourtant toujours les mêmes questions qui reviennent en boucle : pourquoi cet échec après tant de victoires ? Pourquoi cette issue après mille batailles gagnées ? Trouvera-t-on un jour un moyen de venir à bout de tous les cancers ? Autant d’interrogations dont les réseaux sociaux se font aujourd’hui le relais émotionnel et qui n’appellent jamais de réponse simple.

Pronostic

Car en science, le miracle n’existe pas. Seulement peut-on miser sur le travail, l’intelligence, l’obstination. « La recherche fonctionne selon un processus d’amélioration continue. C’est une somme de petites pièces de puzzle que nous mettons bout à bout et qui finit par faire avancer les choses », rappelle le Yves Beguin, Directeur de recherches honoraire du FNRS. « Lara et Marie-Hélène, atteintes de leucémie, ne seraient pas arrivées là dans leur parcours il y a cinq ou dix ans. Le succès a été temporaire, mais s’il n’y avait pas eu de progrès dans la recherche, l’impasse aurait été là beaucoup plus tôt. » Les familles des jeunes patientes sont d’ailleurs les premières à comprendre et à accepter – malgré la douleur – que la recherche avance à pas lents et qu’il importe de continuer à la soutenir. « Elles ne sont pas du tout en réaction par rapport à ça. Elles savent que même quand l’espoir était là, cet espoir était ténu.»

« UN PRONOSTIC TRÈS MAUVAIS, OÙ IL N’EXISTE QUE 10% DE CHANCES DE S’EN SORTIR, SIGNIFIE TOUT DE MÊME QU’UN PATIENT SUR DIX S’EN SORTIRA. »

 

L’espoir – cette notion tellement présente lorsqu’on lutte contre la maladie – n’est en effet jamais une promesse de guérison. Seulement signifie-t-il qu’il existe une possibilité d’amélioration, dépendante de maints facteurs. «Aujourd’hui, dans la leucémie, nous parvenons à identifier de plus en plus de facteurs pronostiques : l’âge, la quantité de cellules leucémiques, la dissémination ou non de ces cellules dans le cerveau, les caractéristiques génétiques des cellules leucémiques…  Cela nous permet d’orienter les premiers traitements et notamment de savoir très rapidement s’il est indiqué de faire ou non une greffe de moelle. Mais il ne faut jamais oublier que lorsqu’on décrète qu’un patient a 85% de chances de s’en sortir, il reste 15% d’échecs probables. Et qu’à l’inverse, un pronostic très mauvais, où il n’existe que 10% de chances de s’en sortir, signifie tout de même qu’un patient sur dix s’en sortira. »

Volonté et humilité

Lorsque des jeunes patients disparaissent, on entend souvent dire qu’ils ont « perdu le combat ». Mais bien sûr, il ne s’agit jamais d’un échec personnel. Si ces enfants et adolescents se distinguent par la force psychologique qu’ils ont développée face à la maladie, cette force ne peut à elle seule faire pencher la balance. « Il y a sans doute un petit effet réel de la volonté du patient, mais qui, au final, joue probablement assez peu. En revanche, un bon état psychologique va permettre de bien suivre le traitement, ce qui a une influence directe sur l’évolution de la maladie. À l’inverse, un patient qui n’a pas un bon moral risque de ne pas être réceptif, mais aussi de moins bien réagir aux complications. En cela, on peut dire que le psychologique a une influence non négligeable sur l’état de santé », analyse le Pr Yves Beguin.

Enfin, si le patient est loin d’avoir toutes les cartes en main pour « gagner le combat », il en est de même pour le chercheur. « Une recherche ne se mène jamais de manière isolée. Elle se fait toujours en lien avec d’autres recherches que mènent l’industrie pharmaceutique et les universités partout dans le monde. Jamais le Télévie seul ni même les chercheurs belges seuls ne pourront permettre de venir à bout de la leucémie. » Cette humilité, une fois encore, n’est pas synonyme de renoncement : au contraire, elle implique de stimuler les coopérations à l’échelle internationale. Celles-ci sont rendues plus nécessaires encore par les progrès eux-mêmes de la science qui vont dans le sens d’une prise en charge toujours plus ciblée du cancer, notamment en fonction de ses caractéristiques génétiques. « Ce sont des recherches qui coûtent très cher ! Heureusement, aujourd’hui, il y a un réel effort coopératif qui assure que les progrès effectués dans tel laboratoire seront très rapidement communiqués aux autres labos, de manière à pouvoir permettre à tous de faire des progrès plus rapides», conclut le Pr Yves Beguin. Un gigantesque puzzle dans lequel chaque pièce compte.

Julie Luong

Des chercheurs belges identifient 5 sous-types de cancer du pancréas

En Belgique, 1.500 nouveaux cas de cancers du pancréas sont détectés chaque année. Seule l’ablation de la tumeur par la chirurgie offre une chance de guérison au patient mais 15% seulement des malades sont jugés opérables. Dans la plupart des cas, la tumeur est mal positionnée ou métastase trop rapidement vers d’autres organes. Le cancer du pancréas tue donc aujourd’hui la grande majorité des patients concernés.

Éclaircie dans ce sombre constat, des chercheurs belges et français sont parvenus, via l’analyse moléculaire de 309 échantillons de tumeur du pancréas, à différencier 5 sous-types de cancer. Le bénéfice de cette découverte est triple: « Cela permet d’abord de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents, qui font qu’une personne développe un cancer du pancréas », explique le professeur Jean-Luc Van Laethem, chef de clinique d’oncologie digestive à Erasme et promoteur de projets Télévie. Les médecins pourront dès lors « mieux aborder le pronostic du patient et ainsi choisir des traitements plus appropriés. Aujourd’hui, l’immunothérapie fonctionne très bien pour certains cancers mais pas du tout pour celui du pancréas. Pourquoi ? », s’interroge le praticien. « Avec cette avancée, on peut espérer répondre à cette question. »

Enfin, cette nouvelle classification tient compte des deux parties qui composent la tumeur: les cellules tumorales et le micro-environnement tumoral, c’est-à-dire les différents tissus qui servent de support à la tumeur. Ces tissus peuvent en effet jouer un rôle important dans le développement de la maladie. « Suite à cette découverte, il conviendra rapidement d’établir un consensus international sur les sous-types de cancer du pancréas, comme cela a été le cas, il y a quelques années, pour le cancer du côlon. Et ce afin d’avancer sur une classification utilisable en routine et en recherche clinique », conclut le Pr Van Laethem.

 

Lien vers l’étude : https://www.gastrojournal.org/article/S0016-5085(18)34919-9/fulltext?referrer=https%3A%2F%2Fwww.ncbi.nlm.nih.gov%2F

 

Parler du cancer à l’école grâce au Télévie et à Maureen Dor

Un sujet délicat

Chaque année, 67.000 personnes en Belgique apprennent qu’elles souffrent d’un cancer. Les enfants sont rarement concernés, dans à peine 1% des cas, mais ils le sont TOUS indirectement en côtoyant la maladie d’un parent, un grand-parent, une tante, un voisin, un instituteur.

Le sujet étant particulièrement compliqué et douloureux, ceux qui souhaitent l’aborder avec les plus jeunes sont bien souvent démunis… Actuellement, comme outils pédagogiques, il n’existe pas grand-chose.  C’est pourquoi le Télévie a décidé de développer pour les écoles maternelles et primaires des « kits enfants » complets, prêts à l’emploi permettant la discussion et la compréhension du cancer.

Une histoire de Maureen Dor

Maureen Dor a accepté de collaborer à ce projet !  La pétillante auteure pour enfant a imaginé, pour le Télévie, une histoire exclusive : « Lulu a un cancer… Et alors ? ».  Il s’agit du récit de Lucienne (dite Lulu) qui, à 10 ans, souffre d’une leucémie.

La fillette raconte, avec ses mots et beaucoup d’humour, comment elle a appris qu’elle était malade, la façon dont elle le vit, dont elle est soignée,  les changements que cela a entraînés dans son quotidien, … Mais surtout, Lulu exprime sa détermination à combattre ce foutu crabe !

« J’étais plutôt flattée et heureuse qu’on me demande d’écrire pour la Télévie ! C’est une sacrée responsabilité mais je suis du genre à aimer relever les challenges ! » confie Maureen Dor, chez qui le sujet a immédiatement résonné. « Quand j’étais enfant, mon petit frère a eu une tumeur au cerveau. Il avait 5 ans et demi et moi 8 ans. Donc, je connais assez bien, à la fois le point de vue de l’enfant et celui de l’entourage ».

Des « kits enfants » téléchargeables

Dès à présent, sur ce site internet, le Télévie propose donc à tous les enseignants des classes maternelles et primaires de télécharger gratuitement cette histoire (format papier et/ou audio) ainsi que des cahiers de jeux et d’exercices adaptés aux âges des élèves.

« Au total, nous avons élaboré 3 fiches d’exercices. Une pour chaque cycle du primaire. Il y a des jeux, des mots croisés, des questions de débat, des problèmes à résoudre, des dessins… Tout a été pensé pour aborder le cancer de façon aussi sérieuse que ludique »,  détaille Alix Battard qui, au sein de l’équipe Télévie, a participé à l’élaboration du projet. Les enseignants disposeront également d’un fascicule complet pour accompagner au mieux leurs élèves. « Avec tous ces outils, je me sens autonome. Ça veut dire que je peux décider de parler du cancer quand je le souhaite pendant l’année scolaire, en fonction des questions et du vécu des enfants. Il suffit de télécharger et puis d’imprimer ce dont j’ai besoin » réagit Gaëlle Labrique, institutrice primaire à l’école « La fermette » qui a pu tester en avant-première toutes ces ressources dans sa classe.

Grace à ces « kits enfants », le Télévie espère poursuivre, ce qui a été toujours été son ambition : « libérer la parole autour du cancer, ne plus faire de cette terrible maladie un tabou », explique Philippe Delusinne, CEO de RTL Belgium.

A cela s’ajoute l’envie d’une meilleure éducation citoyenne. « Il nous paraissait essentiel de sensibiliser les élèves, dès le plus jeune âge, tant à l’importance de la recherche scientifique qu’aux valeurs fondamentales de la solidarité et du bénévolat » ajoute Véronique Halloin, la Secrétaire générale du FNRS, le Fonds de la Recherche Scientifique.

C’est la première fois, en Belgique francophone, que le cancer pourra être « enseigné » à l’école. Et c’est grâce au Télévie !

Pour découvrir les kits enfants et l’histoire de Lulu, c’est ici

Les chercheurs Télévie font leur rentrée

Une rentrée symbolique

L’événement s’est déroulé au Palais des Académies à Bruxelles. Endroit très symbolique puisqu’il abrite depuis 1 siècle et demi l’Académie royale des sciences, des lettres, des beaux-arts mais aussi l’Académie royale de Médecine !

Au total, 202 chercheurs en cancérologie travaillent chaque jour en Belgique et au Luxembourg grâce au Télévie ! Beaucoup prolongent un mandat de recherche déjà entamé, mais des dizaines intègrent pour la toute première fois cette belle équipe de scientifiques Télévie. C’est le cas de Malik Hamaidia, il démarre un mandat de 4 ans à l’ULiège : « en tant que chercheur c’est une fierté d’être ici. On sait qu’il y a des attentes énormes de la part des patients et c’est ce qui nous motive chaque jour à effectuer une recherche de qualité, afin de trouver de nouveaux traitements ».

Comme Malik, tous ces petits nouveaux, ont bien été engagés grâce au formidable chèque de 12 millions d’euros récolté en avril dernier et ont donc pu enfin recevoir leur blouse de laboratoire estampillée du célèbre cœur rouge. Quelques sourires émus au moment de les enfiler dans la salle. « C’est vraiment une grande fierté et responsabilité », déclare Malik.

En effet, s’ils peuvent tous exercer leur métier, leur passion, c’est grâce à la mobilisation des belges et à l’élan de solidarité que suscite le Télévie. Cette rentrée des chercheurs est l’un des rares moments de l’année où ces hommes et ces femmes, toutes universités confondues peuvent se rencontrer et discuter de ce lien si spécial qui les unit.

Programme de recherche

La grande nouveauté de cette rentrée, ce sont les PDR, pour Programme de Recherche. Le FRNS, le Fonds de recherche Scientifique a décidé d’en financer 8. « Avant, on avait un salaire, un chercheur. Aujourd’hui, le Télévie est devenu tellement important qu’on peut se permettre de financer des équipes de chercheurs ! », se réjouit Dominique Bron, chef du service d’hématologie à l’Institut Bordet à Bruxelles.

« Ces programmes de recherches pluridisciplinaires vont permettent à plusieurs chercheurs de différentes universités, de travailler ensemble sur un même projet de plus grosse envergure. On va aller plus vite et plus loin », poursuit Anne Van den Broeke, elle qui dirige le travail de doctorants boursiers Televie depuis une petite vingtaine d’années.

Au total, en 30 ans, 2.356 chercheurs et 2.308 projets de recherche en cancérologie ont été financés par le Télévie.

 

« Représailles » la nouvelle pièce du Télévie

Découvrez la nouvelle pièce du Télévie

Un vaudeville des temps modernes

C’est le jour du mariage de Melissa (Anne Ruwet), ses parents Francis (Luc Gilson)  et Rosalie (Sandrine Corman) devraient être les plus heureux du monde. Pourtant, l’ambiance n’est pas à la fête. Rosalie reproche à son mari d’avoir dansé toute la soirée avec une femme (Sophie Pendeville) que personne ne connait.

Pris la main dans le sac,  Francis est bien obligé de reconnaître que cette femme n’est autre que sa maîtresse. Julien (Jacques Van den Biggelaar) aura également son mot à dire. Et surtout Rosalie n’entend pas se laisser faire… Place aux représailles !

Jouée à l’origine par Michel Sardou et Marie-Anne Chazel, cette pièce fut un succès sur les planches parisiennes. Dans ce vaudeville, les portes claquent et les rires éclatent à un rythme effréné !

Une première pour Anne Ruwet et Olivier Leborgne

Olivier Leborgne assure pour la première fois la mise en scène de la pièce Télévie. « La mise en scène c’est gérer tout le côté artistique, ça ne comprend pas uniquement le jeu des acteurs, il faut aussi penser au décor, au stylisme et aux musiques. C’est une partie du métier que j’aime beaucoup parce qu’il faut partir d’un texte puis  tout imaginer », raconte Olivier.

Du côté des acteurs, cette édition accueille une petite nouvelle, Anne Ruwet : « C’est ma première fois dans la troupe du Télévie.  Je sens déjà un super esprit d’équipe et je crois que c’est l’enthousiasme général qui va me porter. J’ai hâte », dit-elle.

Sur scène, le public retrouvera également Sophie Pendeville qui rejoint la troupe pour une 2ème année consécutive et Sandrine Corman. Elles seront accompagnées par Luc Gilson et Jacques van den Biggelaar qui signent leur grand retour.

La pièce sera jouée dans toute la Wallonie et à Bruxelles du 11 janvier au 2 avril 2019. Soyez  les témoins de ses représailles, en achetant vos places sur www.ticketmaster.be ou sur via ce lien.

Marie-Hélène et Johanna, deux témoins-clés du Télévie, nous ont quittés

Marie-Hélène, la passion au service d’une cause

Elle avait le regard malicieux qui vous prend par la main et vous serre le cœur. Aux côtés du journaliste, présentateur RTLinfo, Michel De Maegd et du comédien José Garcia, Marie-Hélène avait illuminé les dernières soirées du Télevie. Malgré la leucémie contre laquelle elle se battait, elle tenait plus que tout à participer aux grandes soirées de clôture.
Dans un message poignant, lu en direct, elle déclarait le 21 avril dernier : « je voulais vous dire que durant les années de la maladie, j’ai appris qu’on était plus fort ensemble, qu’il faut mettre nos différents de cotés et travailler en équipe. Ainsi, on peut accomplir n’importe quoi. Alors, continuons ensemble à combattre la maladie grâce à vos dons. Et que la force soit avec vous ».
Marie-Hélène aimait Stars Wars, la vitesse et les sports de l’extrême. Son rêve, c’était de sauter en parachute. Et même, depuis sa chambre stérile, elle avait toujours des projets. « Aujourd’hui, après une ponction, je sais que je dois reprendre le combat. La leucémie est revenue. Mais elle ne sait pas à qui elle a à faire, moi la guerrière ! », écrivait-elle récemment.
A 11 ans, elle était de ces personnes qui vous donnent une leçon de vie, de courage. Elle s’est éteinte ce vendredi 27 juillet et avait exprimé le souhait qu’on n’envoie pas de fleurs mais que ceux qui le désirent fassent plutôt un don au Télévie
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Johanna, une vie à se battre

Au même moment, vendredi matin, un autre doux visage du Télévie est parti. Merveilleuse Johanna. Exemple de combativité, d’intensité et de positivisme. « J’ai toujours gardé le sourire. Et comme je dis, souris à la vie et la vie te sourira. C’est toujours ce que j’ai fait depuis le début », racontait-elle, il y a encore quelques semaines.
Son premier cancer, elle l’a déclaré à l’âge de 4 ans. Un neuroblastome. Et depuis 15 ans, la maladie ne l’aura jamais lâchée. Johanna avait fait tellement de rechutes, qu’elle était la seule personne au monde à avoir survécu à autant de récidives. Dans le service hospitalier où elle était suivie, tout le monde la connaissait. Elle incarnait la force et l’espoir.
Les traits purs, très coquette, Johanna veillait à ce que le cancer n’envahisse jamais son visage. «Un jour, j’enlèverai mon foulard pour crever l’abcès et qu’on me voit telle que je suis, sans cheveux. Il faudra trouver le bon moment ». disait-elle. Ce jour, ça été la soirée de clôture du dernier Télévie, où elle est apparue, plus fière et que belle que jamais, le crâne chauve.
Grâce au Télévie, Johanna avait aussi pu rencontrer son idole, l’acteur de la série Clem et chanteur, Augustin Galiana. Très marqué par l’annonce de son départ, il écrit sur ses réseaux sociaux : « On se souviendra de ta force, de ton sourire, de ta lumière, de ta lutte, ta douceur et ta persévérance. Tu es un exemple à suivre et on sera amis pour toujours. Au revoir Johanna ».

Lumières éternelles

Elles étaient de telles battantes, persuadées de leur guérison, que nous aussi, nous les croyions éternelles. Et bien, elles le sont. Pour toujours dans nos cœurs.
Johanna, personne n’oubliera ton sourire !
Marie-Hélène, nous gardons en tête ta devise « toujours plus haut. Toujours plus fort. »
Vous avez donné de la lumière à la maladie. Pour vous. Pour tous les enfants qui souffrent et qui partent dans l’anonymat, continuons, à soutenir la recherche contre le cancer.

« Une étoile de plus dans le ciel »

Aux côtés de l’animatrice d’RTL et Youtubeuse Jill Vandermeulen, 3 sœurs (Emeline, Florence et Hélène) avaient accepté, pour le Télévie, de raconter l’histoire de leur frère Maxime, atteint d’une tumeur incurable au cerveau.

Malheureusement, nous avons appris le décès, la semaine dernière, de Maxime, 26 ans.  « Les traitements avaient été arrêtés. On connaissait bien la fin de l’histoire mais on ne savait pas combien de pages, il y aurait à son livre… Maxime avait une telle envie de vivre, qu’on ne pouvait pas se préparer à son départ » raconte Bernadette, sa maman.Originaire de Flémalle, Maxime avait d’abord été soigné une première fois il y a 5 ans, avant de récidiver l’an dernier. Jusqu’au bout, il croyait en la vie. « Maxime voulait vivre et dire aux médecins qu’ils s’étaient trompés », poursuit Bernadette. « Il avait pu quitter l’hôpital il y a 3 semaines. La nuit précédant son départ, il nous a encore parlé. Jusqu’à la dernière minute, nous avons beaucoup échangés ».

Emeline, l’une de ses sœurs, retient avant tout le courage de Maxime et dans une lettre, elle s’adresse directement à la maladie: « cher cancer, Maxime a dû s’envoler avec toi mais je sais que le corps n’est qu’un véhicule et qu’il continuera d’exister de là-haut ! Et puis, Maxime restera et brillera au travers de sa famille et de ses amis, chaque jour, pour que tu puisses te rappeler, cher cancer, à quel point tu es faible et à quel point il est fort ! Si j’étais toi, cher cancer, je prendrais peur car aujourd’hui il y a des milliers de chercheurs qui, jour après jour, cherchent tes failles et cherchent à te faire tomber. J’ai espoir qu’un jour, nous arriverons à te faire taire à jamais et que l’on fasse de toi un souvenir enterré », écrit-elle.

Jill Vandermeulen se dit aussi très touchée par son décès: « c’est une étoile de plus dans le ciel. Un ange, parti rejoindre les siens. Toutes mes condoléances à la famille de Maxime. J’ai une pensée particulière et émue pour sa sœur jumelle, Hélène ».

Chez les scouts, Maxime comme reçu comme totem et qualificatif « Machaon pétillant ». « Le machaon c’est une sorte de papillon. », explique sa maman Bernadette. « A ses funérailles, on a demandé à Maxime qu’il se transforme en papillon et qu’il vienne souvent près de nous. Et bien, depuis son départ, je ne vois que des papillons dans le jardin.  Cela nous fait chaud au cœur. »

Les belges continuent à abuser du soleil alors qu’ils connaissent les risques…

8 belges sur 10 ont déjà été brûlés par le soleil

Les expositions répétées au soleil, mais également aux rayons ultraviolets artificiels (bancs solaires) sont la cause principale de survenue des cancers de la peau, dont le mélanome. En frappant les cellules pigmentaires, les UV peuvent en effet endommager l’ADN et engendrer des mutations néfastes. Le risque est d’autant plus élevé que l’exposition solaire débute tôt dans la vie.
Selon une étude récente de la Fondation contre le Cancer, les belges sont tout à fait conscients de ces risques mais ne font pas assez pour y échapper. Pas moins de 80% des personnes sondées ont ainsi déjà été brûlées par le soleil, contre 67% en 2015. Les enfants notamment ont eu plus de coups de soleil en 2017(39%) qu’en 2011(26%). Ce qui pousse le dermatologue Thomas Maselis, président belge d’Euromelanoma, à affirmer que « la Belgique a un problème avec le cancer de la peau. Selon le type de cancer, le nombre de patients diagnostiqués augmente chaque année de 5 à 9% ! »

Une peau saine est plus à risque.

Contrairement aux idées reçues, la grande majorité des mélanomes se développent à partir d’une peau saine, c’est-à-dire une peau ne présentant ni tache, ni  lésion. Ils apparaissent d’abord sous la forme d’une tache pigmentée qui ressemble à un grain de beauté. Dans un quart des cas environ, le point de départ du mélanome est d’ailleurs un grain de beauté préexistant.
Pour reconnaitre un grain de beauté à risque, les dermatologues ont inventé un moyen mémotechnique pour favoriser l’auto-dépistage : la règle « ABCDE », chaque lettre correspondant à un critère. Au moindre doute, une consultation médicale est le bon réflexe à adopter.
 
 
Crédit : Plaquette d’information du Syndicat national des dermatologues-vénérologues sur les mélanomes.

Quelques recommandations

La fédération qui chapeaute les associations, ligues et fondations contre le cancer en Europe (Association of European Cancer Leagues) a publié au mois d’avril dernier de nouvelles recommandations en matière de protection contre les rayons UV. Parmi celles-ci, il est conseillé de réduire le plus possible son exposition à la mi-journée, de chercher l’ombre, de se protéger avec des vêtements et des lunettes de soleil et de, bien sûr, utiliser de la crème solaire.  Il faut également protéger adéquatement ses enfants, ne pas recourir aux bancs solaires et, enfin, examiner régulièrement sa peau.
Dans tous les cas, méfiez-vous du soleil où que vous soyez: à la maison, en promenade, à l’école, au travail,…. et pas uniquement lorsque l’on est en vacances. Plus vous respecterez ces recommandations, plus vous réduirez votre risque de développer un mélanome.

Les mélanomes résistants finiront par rendre les armes

À l’Université de Liège, c’est l’effervescence. « Nous vivons un grand moment », souffle Pierre Close. « Cela fait quatre ans qu’on travaille sur ce projet. Qu’on sent qu’on tient quelque chose… ». Et voilà que l’équipe, composée notamment de Francesca Rapino, Chargée de recherches FNRS, vient d’aboutir : elle a identifié les mécanismes induisant une résistance des cellules de mélanomes malins aux thérapies ciblées.

3.000 patients par an

Le mélanome malin est un cancer de la peau multi-résistant extrêmement difficile à traiter qui touche quelque 3.000 personnes chaque année en Belgique. Dernièrement, les thérapies ciblées ont révolutionné la prise en charge des patients en visant directement la mutation génétique responsable de la tumeur. Immense pas en avant. Mais le bénéfice clinique reste toutefois limité : les cellules cancéreuses s’adaptent, pour survivre. Les patients développent alors une résistance à leur traitement.
Tout l’enjeu de la recherche était donc de comprendre pourquoi et comment s’exerçait cette résistance.

Un effet anti-tumoral

Défi relevé. Le laboratoire de Pierre Close a découvert que, au cours du traitement par thérapies ciblées, les cellules de mélanomes modifient la manière avec laquelle elles synthétisent les protéines. Elles optimisent la traduction protéique en faisant appel à des molécules qui assurent une fidélité parfaite afin de survivre au traitement qui leur est appliqué. Ce mécanisme d’adaptation cellulaire, qui est inactif dans des cellules saines, repose sur une nouvelle famille d’enzymes qui régulent les ARNs de transfert : ce sont ces enzymes qu’il s’agit de bloquer.
Les chercheurs l’ont démontré : en inhibant ces molécules, les cellules du mélanome résistant sont re-sensibilisées aux thérapies ciblées et meurent par apoptose (mort cellulaire programmée). Un effet anti-tumoral a donc lieu ; il est de taille. « Nous-même avons été surpris par l’importance de cette découverte », confie Pierre Close.

Encore un peu de patience

Pour ce Chercheur qualifié FNRS, cette découverte est une double victoire scientifique. C’est d’abord et surtout une avancée pour les patients. Qui devront se montrer… patients. Il faudra encore attendre entre 5 et 7 ans – « et c’est une estimation », précise Pierre Close – avant que des inhibiteurs pharmacologiques ciblant spécifiquement ce mécanisme soient mis sur le marché.
C’est aussi une reconnaissance par ses pairs avec la publication des résultats dans la très prestigieuse revue Nature. « Il est terriblement difficile d’accéder à ces revues internationales : il faut mener une importante bataille intellectuelle pour faire passer ses résultats ».

Le cancer de la peau. Et les autres ?

Des résultats prometteurs, indéniablement, dans lesquels le Télévie a aussi joué un rôle important (plusieurs bourses Télévie ont en effet été attribuées dans ce cadre). Pour les patients de mélanomes malins multi-résistants, maladie dont le pronostic reste très défavorable. Pour les patients souffrant d’autres formes de cancer aussi. « Notre travail permet d’identifier un mécanisme de résistance aux thérapies ciblées, des thérapies qui sont aussi utilisées pour soigner d’autres cancers. Nos recherches futures vont permettre de voir si la résistance aux traitements peut se combattre de la même façon que dans ce cas-ci », conclut Pierre Close, plein d’enthousiasme.
Les explications en images

SAIVE, ROCHUS et BOON : les sportifs belges qui s’engagent pour le Télévie

INTERVIEWS

JEAN-MICHEL SAIVE, pongiste

On vous découvre golfeur. Comment jouez-vous ? Pour le moment, plutôt pas mal. C’est un bon début de partie  Mais le golf, c’est un marathon, il faut bien jouer jusqu’au bout…
Ça motive de savoir que vous tapez la balle au profit du Télévie ? Oui clairement. J’essaye chaque année de répondre présent. D’abord pour le Télévie. Mais aussi parce que j’adore le golf. Je joins donc l’utile à l’agréable (rires). C’est chaque fois un bonheur d’être sur ce parcours.
En quoi vous sentez-vous personnellement touché par le combat que mène le Télévie ?
C’est une opération incroyable qui mobilise toute la Belgique depuis 30 ans. J’ai eu l’honneur d’être le parrain du Télévie en 1994 donc forcément, depuis, je me sens encore plus investi. On peut tous, un jour ou l’autre, être concerné par le cancer. Il me semble normal, moi aussi, par ma présence, d’apporter ma pierre à l’édifice.

OLIVIER ROCHUS, tennisman

On vous sent très à l’aise sur le terrain… Oui, le golf ça a toujours été ma passion, avec le tennis, depuis que je suis tout petit. Donc, quand on peut faire les deux, être là pour une bonne cause et en même temps faire un super sport avec des gens très sympas, c’est parfait !
Vous êtes un fidèle du Télévie. Ce n’est pas la première fois que vous participez à des actions. En quoi vous vous sentez touché par cette cause particulièrement ? Il y a tellement de gens qui sont malades du cancer qu’on est presque obligé de se bouger. 1 personne sur 3 ou sur 4 sera touchée au cours de sa vie; donc c’est important de se mobiliser. J’achète aussi régulièrement les produits Télévie. Ici ce sont des balles de golf avec le logo Télévie dessus.
Considérez-vous que cela fait partie de votre travail de mettre votre notoriété au service d’une cause ? Oui complétement. Je pense que c’est vraiment notre rôle. Jouer, en quelque sorte, l’ambassadeur d’une cause juste. Moi j’ai beaucoup de chance. Je suis en bonne santé. J’ai pas mal réussi. Il y en a qui ont moins de chance. Nous devons être là pour les soutenir.

TOM BOON, Hockeyeur, attaquant des Red lions.

Vous avez un œil au beurre noir impressionnant. Que vous est-il arrivé ? J’ai pris une balle lors d’un match de préparation contre l’Angleterre. Mais ça va bien, merci.
Le golf est une bonne alternative au hockey ? Oui, surtout ça me relaxe bien. Avec l’intensité qu’il y a dans le hockey, le golf c’est un peu une échappatoire pour se relaxer tout en continuant à faire du sport.
Mais c’est en priorité pour le golf ou pour le Télévie que vous êtes ici ? Pour le Télévie évidemment !
Qu’est-ce que vous connaissez du Televie ? Je sais que les fonds récoltés vont à la recherche contre le cancer. Que cela fait des années que vous êtes actifs là-dedans. Et que chaque année, le montant récolté grâce à toutes ces activités grandi. C’est magnifique.
De quelle manière vous sentez-vous concerné par la lutte contre le cancer ? J’ai perdu un grand père et un oncle du cancer donc c’est quand même la famille toute proche. Du coup, cela me tient encore plus à cœur de me bouger pour le Télévie.
Quand on est un grand sportif comme vous, on doit être très souvent sollicité pour soutenir différentes causes. Comment arrivez à vous organiser ? J’essaye de donner le maximum de temps que je peux en fonction de mon agenda. Cela fait aussi, partie de notre job de soutenir ces activités. Je sais que beaucoup de personnes donnent énormément de temps et d’énergie pour soutenir la bonne cause, donc à notre manière, on essaye aussi d’aider.
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