Augmentation alarmante des cas de cancer de la peau en Belgique: voici pourquoi

77 000 nouveaux cas de cancer de la peau seraient détectés en 2030, selon la Fondation contre le Cancer. C’est le cancer touchant le plus de personnes au monde, mais aussi en Belgique et les chiffres ne cessent de grimper.

Avant ses 75 ans, un Belge sur cinq sera confronté à un cancer de la peau. Ces chiffres viennent de la Fondation contre le Cancer, qui alerte sur le nombre de cas de ce type de cancer, qui ne cesse de grimper.

Environ 40 % de tous les cancers détectés aujourd’hui sont des cancers de la peau, ce qui en fait le type de cancer le plus fréquent dans le monde et en Belgique. 

Selon la Fondation, le nombre de nouveaux cas en Belgique est passé de 11 000 en 2004 à 50 000 en 2024, avec une projection de 77 000 d’ici à 2030. 

Importance de la prévention contre les rayons UV

« Une grande partie des cancers de la peau peut être évitée en se protégeant correctement contre les rayons UV », explique la Fondation dans un communiqué. 

Mais de nombreuses personnes restent mal informées sur les mesures de protection efficaces. La Fondation contre le Cancer affirme que, par rapport à 2021, les Belges sont moins bien informés sur les mesures préventives.

Par exemple, 77 % des Belges savent qu’une seule application de crème solaire par jour ne suffit pas. Ils sont seulement 64 % à savoir qu’il est possible d’attraper un coup de soleil en étant à l’ombre. 

Parmi les personnes les moins bien informées, on trouve « les jeunes et les hommes » et « les plus de 44 ans sont nettement mieux informés que les moins de 35 ans ». 

Comportement face aux coups de soleil

Le taux de coups de soleil chez les adultes et les enfants reste très élevé. En 2023, 77,5 % des jeunes de 16 à 24 ans ont déclaré avoir eu des coups de soleil, dont 27 % des coups de soleil graves, entraînant des cloques, des frissons, de la fièvre et des nausées.

Et en tout, c’est 10 % de la population qui a attrapé un coup de soleil grave. Ces chiffres sont en augmentation par rapport à 2011, où seulement 2 % des Belges souffraient de coups de soleil graves. 

Selon une étude des National Institutes of Health, des instituts nationaux de santé, attraper cinq coups de soleil sévères entre 15 et 20 ans augmente de 80 % le risque de mélanome. 

Une tendance qui n’a pas l’air d’inquiéter les Belges de moins de 44 ans puisque « 1 personne interrogée sur 3 déclare préférer attraper un coup de soleil plutôt que de rentrer de vacances sans avoir bronzé ».

Risques pour les travailleurs en extérieur

Environ 25 % des Belges travaillent à l’extérieur, et parmi eux, un sur trois passe plus de cinq heures par jour au soleil. Ils sont davantage exposés aux rayons UV et ont plus de risques d’attraper un cancer de la peau.

Ils sont 27 % à être gravement brûlés par le soleil. Pourtant, les travailleurs en extérieur ont une moins bonne connaissance des dangers du soleil et des mesures de prévention que le Belge moyen. 

Pour reprendre le même exemple que tout à l’heure, 63 % savent qu’une seule application de crème solaire par jour ne suffit pas. Ils sont aussi 52 % à savoir qu’il est possible d’attraper un coup de soleil en étant à l’ombre. 

Face à l’augmentation préoccupante des cas de cancer de la peau, la Fondation contre le Cancer souligne l’importance de la prévention et du dépistage pour réduire l’incidence de cette maladie. 

Crédits : RTL Info

Formidables chercheuses et chercheurs Télévie !

L’UCLouvain, les Cliniques universitaires Saint-Luc et l’Institut Roi Albert II, le CHU UCLouvain Namur témoignent de leur soutien et de leur engagement dans la recherche contre le cancer en participant activement à l’opération Télévie. Découvrez les portraits de trois scientifiques financés par le Télévie, Natalie Kouakou, Engy Vigneron et Laurence de Villenfagne.

Sur la piste des affinités entre mélanome et obésité

Diplômée en sciences biomédicales, Natalie Kouakou étudie le mélanome, un cancer très agressif de la peau, dans le contexte de l’obésité. Elle travaille au sein du Louvain Drug Research Institute de l’UCLouvain (LDRI).

Natalie Kouakou, qui êtes-vous ?
J’ai 25 ans et j’ai fait des études en sciences biomédicales à l’UCLouvain (master en nutrition). J‘ai découvert au cours de mes études que beaucoup de choses, et de pathologies notamment, sont liées à la nutrition. Aujourd’hui, je suis doctorante, financée par le Télévie, au Louvain Drug Research Institute de l’UCLouvain (LDRI) sous la supervision des Prs Bénédicte Jordan (imagerie médicale), Patrice Cani (obésité et microbiote) et Giulio Muccioli (inflammation et lipides bioactifs).

Sur quoi porte votre recherche ?
J’étudie le mélanome, un cancer très agressif de la peau, dans le contexte de l’obésité. Mon but est de comprendre les mécanismes de progression et de résistance aux traitements dans ce cas particulier. On se demande en effet si le contexte de cette pathologie pourrait exercer une influence sur la croissance tumorale. Actuellement, l’obésité est reconnue comme étant un facteur de risque dans treize types de cancers différents. C’est un projet de recherche innovant puisque le mélanome n’est pas repris dans cette liste. Je travaille notamment à l’aide de l’imagerie médicale (IRM).

Qu’est-ce qui vous passionne dans votre travail ?
J’ai toujours été curieuse depuis que je suis toute petite, un de mes premiers mots était ‘pourquoi’. En grandissant, j’ai développé un intérêt pour les sciences. Essayer de comprendre les mécanismes d’une pathologie est passionnant ! Quand on se lance dans une expérience, on ne sait pas à quoi d’attendre : va-t-on affirmer ou infirmer l’hypothèse de départ ? Si elle est réfutée, il faut essayer de comprendre pourquoi et vérifier à nouveau. C’est très intéressant et pas du tout monotone !

Avez-vous un hobby ?
Je joue du piano depuis l’âge de 15 ans, cela m’aide à me relaxer après une longue journée de travail.

Au cœur de la communication métabolique des cellules cancéreuses

Détenteur d’un master en toxicologie de l’Université d’Angers, Engy Vigneron travaille, au sein de l’Institut de recherche expérimentale et clinique de l’UCLouvain (IREC), sur les relations entre les cellules cancéreuses et les cellules périphériques corrompues par la maladie. Ces ‘fibroblastes associés aux cancers’ contribuent-ils à rendre les cellules cancéreuses résistantes ?

Engy Vigneron, qui êtes-vous ?
J’ai obtenu un master en toxicologie à Angers et j’ai démarré ma thèse de doctorat en sciences biomédicales en octobre 2022 sous la co-supervision des Prs Cyril Corbet et Sandra Schmitz à l’institut de recherche expérimentale et clinique de l’UCLouvain à Bruxelles (IREC). Mon travail ici me permet d’entamer une nouvelle phase par rapport à ce que j’ai fait précédemment.

Sur quoi porte votre recherche ?
Je me concentre sur les cancers de la tête et du cou, soit l’ensemble des cancers qui vont du nez jusqu’au début des poumons et qui se déclarent souvent suite à un abus d’alcool ou de tabac. J’essaie de comprendre en quoi la présence de cellules non cancéreuses mais corrompues par la maladie – les fibroblastes qui, en temps normal, font partie de la structure de notre corps – peuvent impacter la réponse aux thérapies ciblées. Je m’intéresse donc aux relations entre les cellules, en particulier sur le plan du métabolisme, c’est-à-dire le cœur énergétique des cellules. Comment ces fibroblastes peuvent-ils fournir des ressources énergétiques aux cellules cancéreuses afin de les maintenir en vie ? Et comment un échange métabolique peut-il rendre des traitements moins efficaces, tout en gardant un œil sur l’identification d’une nouvelle cible thérapeutique ?

En quoi votre travail vous passionne-t-il ?
Déjà durant mes études en sciences, je portais un intérêt particulier à l’étude du cancer. En quoi était-ce si complexe et pourquoi en parlait-on autant en recherche ? Je me rends compte chaque jour de l’étendue des domaines de recherche liés de près ou de loin à l’oncologie et cela me fascine, parfois même m’intimide. D’autre part, c’est surtout l’impression de progression qui rend ce travail si passionnant. Enfin, le fait de pouvoir apporter sa pierre, si petite soit-elle, à un monde où le diagnostic de cancer ne sera plus une nouvelle aussi grave, cela me rend particulièrement fier.

Qu’est-ce qui vous plait à l’UCLouvain ?
La mixité des sujets et des personnes qui est à la fois intéressante et stimulante. Ici à l’IREC, beaucoup de chercheuses et chercheurs sont expert.es dans de nombreux domaines, ce qui permet d’aller plus loin, plus vite.

Décrypter l’implication d’une certaine protéine, PDGFRα, dans des tumeurs cérébrales

Diplômée en sciences biomédicales de l’UCLouvain, Laurence de Villenfagne est doctorante au sein du laboratoire du Pr Jean-Baptiste Demoulin à l’Institut de Duve. Pourquoi des mutations dans une certaine protéine contribuent-elles au développement de tumeurs cérébrales ? C’est l’objet de sa recherche.

Laurence de Villenfagne, qui êtes-vous ?
J’ai obtenu un master en sciences biomédicales, option cancérologie, à l’UCLouvain. J’ai toujours eu une curiosité particulière pour la biologie du corps humain, intérêt qui s’est développé lors de la réalisation de mon mémoire de recherche au sein du laboratoire du Pr Jean-Baptiste Demoulin. Cette expérience, suivie d’un stage de recherche de quelques mois à Montréal sur le cancer du sein, m’a profondément motivée à poursuivre par un doctorat au sein du même laboratoire.

Sur quoi porte votre recherche ?
Ma recherche vise à comprendre comment certaines mutations dans une protéine – appelée récepteur PDGFRα – peuvent contribuer au développement de tumeurs cérébrales. On a en effet constaté, chez des patients atteints d’une tumeur cérébrale, que la même mutation revenait toujours pour un certain type de tumeur. En temps normal, cette protéine PDGFRα aide les cellules à se développer et à se déplacer correctement dans le corps. Cependant, lorsqu’elle est altérée, elle est activée de façon anormale et stimule la croissance incontrôlée de cellules tumorales.

Qu’est ce qui vous passionne dans votre travail ?
Le cancer est une maladie aux facettes tellement diverses et qui touche tant de vies que la possibilité de pouvoir participer activement à la lutte contre cette pathologie me motive beaucoup. La recherche en laboratoire est un travail extrêmement enrichissant et ces dix dernières années, les avancées dans ce domaine ont été immenses. En essayant de comprendre les mécanismes sous-jacents qui conduisent une cellule saine à se transformer en cellule cancéreuse, on tente d’explorer de nouvelles pistes de traitement et d’améliorer la vie des patients.

Avez-vous un hobby ?
J’aime différents sports comme le tennis, le yoga et particulièrement la course à pied. Cela m’apporte un équilibre physique et mental ainsi que discipline, rigueur et persévérance.

La cantatrice belge Jodie Devos emportée par un cancer à 35 ans

La cantatrice belge Jodie Devos est morte emportée par un cancer dimanche, à l’âge de 35 ans, a annoncé l’agence qui la représentait.

« C’est avec une infinie tristesse que nous vous annonçons le décès de notre artiste Jodie Devos survenu à Paris ce 16 juin 2024 », a écrit sur Facebook l’agence Intermezzo, qui gérait sa carrière depuis 2016.

Cette soprano, « considérée comme l’une des artistes lyriques les plus talentueuses de sa génération », est morte « des suites d’un cancer du sein qui l’avait contrainte à annuler plusieurs engagements », a précisé Intermezzo dans un communiqué.

Elle devait ainsi normalement chanter dans l’opéra « L’Olimpiade » d’Antonio Vivaldi au théâtre des Champs-Elysées à Paris, à partir du 20 juin.

Formée à Namur, à Londres et à l’Académie de l’Opéra-Comique à Paris, elle s’était produite sur de nombreuses scènes en Europe, ainsi qu’à Bombay ou à Québec.

Les Cyclos du Cœur à Joux Plane (Samoëns) : « Le Soir » a pris la roue…

La quatrième édition des Cyclos du Cœur, organisée dans le cadre du Télévie, avait lieu ce vendredi. Au total, 385 cyclistes amateurs ont gravi un col mythique du Tour de France.


Ce vendredi 7 juin a eu lieu la quatrième édition des « Cyclos du Cœur », une manifestation sportive organisée dans le cadre du Télévie (RTL). Le défi était de gravir un col mythique du Tour de France. La première édition fut initiée en 2019 au mont Ventoux par l’animateur de RTL Jean Michel Zecca, toujours debout sur les pédales ce vendredi pour animer le quatrième opus. Le défi de cette année a emmené 385 cyclistes amateurs à 1.700 mètres d’altitude dans un serpentin de virages : « le col de Joux Plane », classé HC catégorie par l’UCI au Tour de France. Le bien nommé est situé en Haute-Savoie. Sur la route des Grandes Alpes, il relie les beaux villages de Morzine et de Samoëns. D’une longueur de 11,6 km, il affiche une pente moyenne monstrueuse de 8,5 %. Ce vendredi, le parcours était long de 40 km pour 1.200 D+.

En Belgique, toutes les heures, huit personnes sont diagnostiquées du cancer. Les fonds récoltés par le Télévie via ce challenge (plus de 100.00 euros en 2023) et déjà 60.000 euros en 2024 sont intégralement versés à la recherche contre le cancer. C’est Marc Duthoo de RTL qui est le chef d’orchestre de cette manifestation qui demande une organisation titanesque. Ici, point de chronomètre à l’arrivée. Seulement de belles émotions parfumées de sueur. Une façon « si possible » de comparer les difficultés ressenties par les personnes atteintes d’un cancer et la difficulté engendrée par l’exercice sportif demandé.

Le parrain de cette année s’appelle Gilles Van de Spek. Atteint d’un cancer incurable, il a 36 ans. Gilles a créé une philosophie qui s’appelle le « Profitivisme ». Un courage et un respect absolu à l’écoute des patients atteints. Pour exemple encore l’artiste Florian Caucheteux atteint de trois cancers (47 ans) a versé 12.000 euros au Télévie via la vente de ses œuvres. Le Soir et ses valeurs humanistes voulaient comme l’année dernière s’associer physiquement à ce défi. C’est fait !

Votre serviteur et 384 autres ont tout donné pour essayer d’atténuer un peu la souffrance des autres et tenter d’éradiquer cette « saloperie » en contribuant financièrement et physiquement. Rien n’est encore gagné alors on continue de pédaler avec le Télévie. Le Soir a pris la roue de l’empathie… Respect à tous et toutes !

Crédits : Le Soir, Dominique Gobert

Chimay: 3 générations de cyclistes pour le Télévie

Souvenez-vous, en juin 2023, Émile Génicot, aux côtés de son fils Olivier, réussissait l’ascension du col mythique de l’Alpe d’Huez pour fêter à sa manière ses 80 printemps, et ce, au profit du Télévie.

Cette année, il remet ça, mais avec cette fois son petit-fils Léo en plus, pour gravir le 7 juin prochain, le col de Joux-Plane, le plus beau col de France d’après les cyclistes professionnels.

Joux-Plane, ce doux nom mélodieux cache en réalité une montée corsée, en témoignent ses 11,6 km à 8,5%. Situé entre Samoëns et Morzine dans le massif du Chablais en Haute Savoie, Joux-Plane jouit d’une belle réputation pour plusieurs raisons: son histoire, sa beauté et sa dureté. Son sommet culmine à 1691 mètres d’altitude et son dénivelé positif est de 1000 mètres

Au-delà de l’exigence de la montée, c’est un véritable distributeur de panoramas sur ses hauteurs. Les points de vue sur le Mont-Blanc sont sublimes. Pour parrainer Émile: https ://parrainage.televie.be/fundraisers/sebastien-genicot

Crédits : L’Avenir

Le Télévie va recevoir un chèque grâce à une téléréalité française

Nikola Lozina, le gagnant de ce programme, et ambassadeur digital du Télévie nous a choisi pour reverser ses gains.

Vendredi soir, « The Power » a élu son grand gagnant. Cette téléréalité française diffusée sur RTL Plug en Belgique avait deux candidats belges embarqués dans l’aventure.

Nikola Lozina et Shauna Dewit ont représenté la Belgique dans ce loup-garou géant. Tous les deux jouaient pour le Télévie. La jeune femme a été éliminée en demi-finale alors que Nikola Lozina a remporté la victoire.

Il remporte donc un chèque de 20.000 euros pour le Télévie. Il a déclaré : « Je me suis battu pour mon association et pour la Belgique. » Sur Instagram, il a ajouté qu’il s’était battu pour son oncle qui « était devant sa télé, là-haut, ce soir. Elle était pour toi celle-là. » Il s’agit de Marc Giambrone, qui était atteint d’un cancer du poumon et qui avait témoigné lors en 2018.

Une matinée à Huy pour parler du cancer 

Anabelle Decottignies, directrice de recherche FNRS et cheffe d’une équipe de recherche en génétique du cancer à l’Institut de Duve (UCLouvain), a été contactée par le collège de Huy. Le but ? Passer la matinée avec les élèves de secondaire et leur parler du cancer.  

Des professeurs et des élèves conquis 

Garder l’attention de 250 élèves, de deuxième et troisième année secondaire, pendant deux heures, est un sacré défi ! L’intervention d’Anabelle Decottignies était divisée en deux parties. La première, expliquer le jargon du cancer en mots simples : qu’est-ce qu’une cellule, qu’est-ce qu’un cancer, quels sont les facteurs qui augmentent les risques d’en avoir un, comment les traite-t-on, pourquoi les cancers pédiatriques sont moins bien soignés que les autres ? etc.  

Pour la deuxième partie de son intervention, Anabelle a formé une vingtaine de groupes, de 15 à 20 élèves. Le but était d’interroger les enfants sur des informations évoquées dans la présentation. La professeure du jour était ravie : « Globalement, les résultats étaient très bons ! Je leur ai également demandé de trouver un nouveau slogan pour le Télévie, qui serait percutant et qui inciterait à donner des fonds pour la recherche scientifique ». 

Une participation active  

En favorisant la participation, Anabelle a senti un réel engagement des élèves lorsqu’il fallait répondre aux questions : « C’était un sujet connu de presque toutes et tous, une dizaine d’entre elles et eux connaissaient un enfant ayant eu un cancer pédiatrique. Lorsque j’ai demandé combien connaissaient un adulte ayant eu un cancer, bien plus d’enfants ont levé la main ».  

Pour les faire se rendre compte de la réalité, place à un jeu de rôle. Quatre élèves ont été désignés pour se mettre dans la peau d’un chercheur ou d’une chercheuse et avaient le choix entre, d’un côté, trouver un remède pour soigner une jeune fille, ou d’un autre côté, trouver le remède qui soignerait la masse des élèves restants. Un débat intéressant en a découlé. 

La réalité, c’est que la recherche a besoin de beaucoup de patients atteints d’un certain cancer pour avancer, comme le dit Chris Verslype, hépatologue et oncologue digestif : « L’intérêt de l’industrie est majoritairement tourné vers la recherche scientifique pour les cancers les plus répandus et non vers les plus rares ».  

Parler du cancer 

Le troisième pilier du Télévie étant la communication, il était important de parler de ce sujet, faire comprendre aux élèves que ce n’est pas un tabou et que ce n’est pas non plus honteux d’avoir un cancer. Il faut en parler un maximum autour d’elles et eux pour sensibiliser leur entourage. Des moyens de prévention ont été abordés tels que la vaccination contre le cancer de l’utérus ou les visites de contrôles pour le cancer du sein.  

Le Collège Saint-Quirin de Huy a déjà demandé à Annabelle Decottignies de revenir l’année prochaine au vu du succès de cette première intervention ! 

Valentine Jonet

À quoi vont servir les 12 millions d’euros récoltés pour le Télévie ?

L’Opération Télévie 2024, qui s’est clôturée ce week-end, a permis de récolter plus de 12 millions d’euros. Grace aux généraux dons, un chercheur sur deux en cancérologie peut poursuivre ou entamer une recherche pour essayer de trouver des solutions, soigner et guérir les cancers. C’est au FNRS de déterminer les projets prioritaires.

« On a reçu 170 demandes de financement, de projets de recherche, qui vont être déposés, et qui sont en train d’être examinés par la communauté scientifique. Cette commission va se réunir le 27 mai et va classer ces projets en fonction de l’originalité, l’intérêt, la qualité », explique Véronique Halloin, secrétaire générale FNRS.

Tous les jours, de nouveaux défis que les chercheurs tentent de relever. C’est à eux que va une partie des dons. 

« D’abord, il va payer de jeunes chercheurs, qui vont faire des doctorats et à qui on va confier une question. Et on compte sur leurs forces vives et leur énergie, leur motivation pour mener à bien cette recherche », ajoute Akeila Bellahcène, directrice de recherche FNRS. 

Chaque année, la recherche progresse et on améliore la compréhension de certains mécanismes : « C’est très très important d’essayer de comprendre les mécanismes par lesquels les patients vont récidiver et donc vont développer des tumeurs qui résistent à notre arsenal thérapeutique », explique encore Akeila Bellahcène.

Crédits : RTL Info

Le Télévie en folie, c’était la folie !

La troupe du Télévie en folie a sillonné la Wallonie pendant trois semaines à votre rencontre ! De Charleroi, en passant par Marche-en-Famenne, pour finir à Malmedy, vous avez été presque 9 000 à assister au spectacle et à les soutenir pour la recherche contre le cancer.

Ce n’était pas un exercice facile, mais ils et elles l’ont fait ! Les animateurs, animatrices et journalistes de RTL sont montés sur les planches de trois grandes salles wallonnes pour amuser et faire rire le public venu en nombre pour les supporter.

L’origine du Télévie en folie

L’idée du Télévie en folie prend sa source lors d’une discussion entre Géraldine Gautier, responsable des évènements à RTL Belgium, et Olivier Leborgne, metteur en scène et humoriste, afin de renouveler la pièce de théâtre, ancien spectacle au profit du Télévie.

Cette année, pour la deuxième saison, l’équipe de RTL a vu les choses en grand. Après le succès de la première édition, la troupe est repartie pour une tournée qui mélange humour, émotions et musique. Ce n’est plus une date qui était prévue mais trois, à Charleroi, Marche-en-Famenne et Malmedy, avec 4 représentations, de quoi satisfaire le plus grand nombre.

Un sentiment de joie

L’émotion qui ressort le plus lorsque l’on pose la question aux animateurs, animatrices et journalistes à la sortie de la scène est la joie. À chaque date, peu importe le lieu, le public les soutenait et riait avec elles et eux.

« Faire rire un public, c’est l’une des sensations les plus folles qui existe » Caroline Fontenoy

Ils étaient onze à s’essayer à l’humour et à faire face au public : Sandrine Dans, Olivier Schoonejans, Sophie Pendeville, Sandrine Corman, Olivier Leborgne, Anne Ruwet, Thomas de Bergeyck, Emilie Dupuis, Luc Gilson, Caroline Fontenoy et Jacques van den Biggelaar.

Les premiers pas sur scène à Charleroi étaient stressants pour certains et certaines comme Emilie et Thomas qui appréhendaient ce premier passage. Un sentiment dominait à la sortie : le soulagement. « On se demandait si on était comiques, si ça allait bien se passer, mais avec les rires et l’énergie du public, ça nous a portés. Ce qui est génial, et on ne s’y attendait pas du tout, c’est que le public a ri des mimiques de visage et des silences », conclut le duo.

Le public ravi

À Charleroi, le Dôme était rempli et les spectatrices et spectateurs ravis. « C’est une belle soirée, un beau spectacle. J’ai aimé tous les sketchs. Avant, c’étaient des pièces de théâtre, mais c’est bien comme ça aussi, c’est chouette », « Je suis très contente d’être là, je trouve le début de soirée très sympa », « Une soirée super sympa, c’est vraiment très gai et en plus, c’est pour la bonne cause » peut-on entendre à l’entracte.

Un public qui a comblé Sandrine Corman et Sophie Pendeville : « C’était trop bien cette première, le public était en feu. C’était génial de partager un moment tous ensemble, comme ça, avec un public de folie ! ».

« Je suis mort, mais la récompense, ce sont les rires du public et ça, c’était extraordinaire ! » Olivier Schoonejans

Deuxième date, sold out à Marche-en-Famenne. Les artistes ont senti l’ambiance de folie qui régnait. « On commence vraiment à s’approprier les personnages donc c’est génial, en plus le public est très, très bien » confie Luc Gilson. Son homologue du journal télévisé ne tarit pas d’éloges non plus : « Le sketch devait durer quatre minutes, mais le public était tellement réactif, que ça en a duré dix. On s’est éclatés, on s’est bien amusés ! ».

Côté public, le sourire est sur les lèvres : « J’ai trouvé ce spectacle génial, c’est la première fois et, à mon avis, je reviendrai ! Je donne 10/10 ».

Le public de Malmedy était tout aussi participatif, les deux représentations du jour ont épuisé nos artistes qui se sont reposés après avoir fait la fête pour célébrer la fin de tournée !

Une organisation millimétrée

Le Télévie en folie est une véritable fourmilière, chaque week-end, des dizaines de personnes ainsi que leur matériel est à acheminer à bon port. Géraldine nous a partagé une anecdote : le néon du logo du Télévie en folie, qui est suspendu au fond de la scène, a cassé deux fois en trois week-ends ! Elle nous confie qu’il faut une organisation à toute épreuve pour le déplacer. La veille de la dernière représentation, au soir, les équipes étaient encore occupées à le réparer…

Au fur et à mesure des représentations, la confiance est montée et les pas sur scène étaient plus assurés. La tournée a pris fin, mais n’aurait pas eu ce succès sans toutes les personnes de l’ombre qui travaillent dessus : les techniciens, les coiffeuses et maquilleurs, la régisseuse, les bénévoles, etc.

Et alors, c’est quoi la suite ?

Olivier Leborgne revient sur ces trois dates en tant que metteur en scène et interprète et tient à féliciter toutes les personnes présentes. « C’était une formidable équipe, avec les animateurs, Mister Cover, Manon, les chanteurs, les danseurs de 2MAD, toute l’équipe technique, il y a vraiment beaucoup de monde qui met son énergie positive à faire que ce soit une grande fête, un grand partage avec le public. En plus, le public a réagi magnifiquement bien, tout ça pour le Télévie. On est partis pour une troisième édition ? » conclut-il en laissant planer un doute.

Valentine Jonet

Participez aux enchères des Champions !

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N’hésitez pas, c’est une opportunité unique d’acquérir des objets exclusifs ayant appartenus à des athlètes belges de renom. En plus, tous les bénéfices issus de la mise aux enchères de ces objets rejoindront la cagnotte du Télévie. Il vous reste 11 jours pour participer à cette belle et importante cause qu’est la recherche contre le cancer ! On compte sur vous !

Rendez-vous dès aujourd’hui sur www.clicpublic.be !

Ce Pollinois va grimper le col de Joux Plane à vélo pour le Télévie

Florian Caucheteux, de Polleur, se lance un nouveau défi pour la bonne cause. Il participera en juin aux Cyclos du Cœur du Télévie qui se dérouleront à Joux Plane en France.

Opéré de plusieurs tumeurs au cerveau entre 2019 et 2021, Florian Caucheteux, connu aussi sous le nom d’artiste Florkey, a à cœur de soutenir la recherche contre le cancer. En 2022 et 2023, celui-ci avait déjà organisé Résili’art, une expo-vente d’œuvres d’art réalisées par lui-même et d’autres amis artistes qui a permis de récolter quelque 19 400 € pour le Télévie.

Stable depuis 2023, le Pollinois a décidé cette fois de s’investir différemment. De manière plus sportive. “J’ai toujours fait beaucoup de vélo, depuis gamin, raconte Florian Caucheteux. J’ai commencé le VTT il y a 20 ans et il y a une dizaine d’années, je m’étais inscrit au club Spa VTT.” À l’époque, il avait également pris part à des compétitions amateurs telles l’Ardennes Trophy. Pas étonnant donc qu’à chaque fois qu’il va mieux l’une des premières choses qu’il fait est d’enfourcher son deux-roues, électrique désormais. “Au mois de septembre, je suis parti trois jours avec un ami faire le Ride The Track, pour le fun, dans la Drôme. C’était très dur, très technique mais très chouette.”

Le nouvel objectif qu’il s’est fixé n’est pas anodin non plus. Il s’apprête à prendre le départ, le 7 juin prochain, des Cyclos du Cœur, mené par l’animateur de RTL-tvi Jean-Michel Zecca. Cette année, après l’Alpe d’Huez en 2023, l’initiative solidaire prévoit l’ascension du col de Joux Plane, où le Tour de France est déjà passé onze fois. Situé entre Samoëns et Morzine, dans le massif du Chablais, en Haute-Savoie, il s’étire sur 11,6 km et présente 8,5 % de pente moyenne. “Je savais que mon ami Jean-Thomas Coumont, de Theux, dont la fille, Célia, s’est battue contre la leucémie, a participé aux Cyclos du Cœur à plusieurs reprises, explique Florian Caucheteux. Quand j’ai vu qu’il le refaisait, j’ai trouvé que ce serait sympa de le tenter aussi.”

En vue de ce challenge, le Pollinois s’entraîne de façon sérieuse au minimum trois fois par semaine (en alternant avec des moments de récupération). Une rigueur bien nécessaire. D’autant qu’ici, il roulera sur un gravel musculaire, c’est-à-dire sans assistance. “Le col de Joux Plane est quand même mythique. L’idée est que cela se passe bien et que j’éprouve du plaisir”, confie-t-il. C’est tout ce qu’on lui souhaite !

À la recherche de parrainage

Le but de cet exercice sportif est également de récolter des fonds pour la recherche. De ce fait, il est d’ores et déjà possible de parrainer la performance de Florian Caucheteux. « J’ai déjà recueilli 270 €, c’est super », se réjouit-il. Les dons peuvent se faire en ligne et à partir de 1 €. Il espère pouvoir atteindre 1000 €.

Florkey recherche aussi des personnes, propriétaire de VTT ou de gravel, pour venir rouler avec lui en semaine ou le week-end, au départ de Polleur (parcours d’une durée de 2h30 à 3 heures).

Infos : www.florkey.be ou https ://bit.ly/3TWRd45

Crédits : L’avenir

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