La Belgique fait de la recherche de pointe!

L’ULB vient d’ouvrir un nouveau Centre de Recherche contre le cancer (U-CRC). Dix-neuf groupes de recherche sont réunis autour du même défi : comprendre le cancer pour mieux le combattre. Parmi ces groupes de recherche, certains sont financés par le Télévie.

Maladie du siècle, le cancer est complexe, et nécessite des compétences multiples pour tenter de le cerner : biologie cellulaire et moléculaire, génomique, épigénétique… « Ces nombreuses compétences, nous les avons ici au sein de l’université Libre de Bruxelles. Nous avons des équipes qui historiquement ont des atouts et certaines d’entre elles sont financées par le Télévie » explique Mr Fuks, le porte-parole du projet. L’équipe de Cédric Blanpain et Alexandra Van Keymeulen, qui a récemment fait une découverte tout à fait incroyable sur le cancer du sein, est un bon exemple de projet du U-CRC financé par le Télévie.

D’autres centres anti-cancer, comme le GIGA de l’ULG, existent déjà mais l’ouverture du centre de l’ULB se veut complémentaire et non pas concurrente. « Il y a une belle complémentarité  entre les différents centres.  La Belgique est petite, on se connait tous et on interagit grâce au Télévie qui met l’accent sur la recherche interdisciplinaire et interuniversitaire. Le cancer est une maladie complexe et vaste. Un centre ne peut pas être le plus compétent dans tous les domaines. On ne peut pas être bon en tout, on est donc complémentaires ».

Une complémentarité qui est le point fort de la recherche belge. Tant au niveau national qu’international, les forces de la Belgique sont reconnues. « On ne doit pas être trop modeste. La Belgique a une grande aura et une belle visibilité en recherche académique. Malgré ses modestes moyens, la Belgique fait de la recherche de pointe. On peut être fiers » explique Mr Fuks. « Les donateurs doivent savoir qu’ils participent à notre rayonnement international. On joue dans la cour des grands et on peut continuer dans cette voie ».

Merci à tous les donateurs qui, grâce à leur générosité, font progresser la recherche.

Pour devenir donateur, et participer à la lutte contre le cancer, rendez-vous la page don de notre site televie.be

Faisons gagner la vie

Chaque jour en Belgique, un enfant apprend qu’il est atteint d’un cancer

Le Saviez-vous ?

En 2012, dernière année de recensement, 373 cancers chez les enfants (0-14 ans) ont été enregistrés en Belgique. Autrement dit, 200 cancers chez les garçons et 173 cancers chez les filles.

112 de ces cancers étaient diagnostiqués comme leucémie.

Peut-on guérir les cancers des enfants?

OUI, en partie. Grâce, entre autre, au Télévie, la recherche continue de progresser.
En 1960, plus de 80% des enfants atteints de cancer mouraient. Seulement, 2 enfants atteints sur 10 pouvaient espérer une guérison. Aujourd’hui, 83% des enfants malades sont guéris. (Pour les enfants de 0 à 14 ans, survie observée à 5 ans, en Belgique, pour la période 2004-2012)
Un chiffre qui ne cesse de croitre grâce aux grands progrès de la chirurgie, de la radiothérapie, de la chimiothérapie et de la greffe de cellules souches.

Tous les 5 jours, un enfant meurt encore du cancer en Belgique.

Il faut encore progresser!

Le cancer reste, après les accidents, la cause la plus fréquente de décès chez l’enfant dans nos contrées.  La vie n’a pas de prix, mais la recherche a un coût. Les recherches d’aujourd’hui sont nos traitements de demain. Pour que la science continue d’avancer, nous avons besoin de vous.

Merci de soutenir le Télévie ! Pour faire un don: dons.televie.be.

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Ce 1er octobre, les 191 chercheurs Télévie font leur rentrée !

Ce 1er octobre marque le coup d’envoi d’une nouvelle année de recherche pour les chercheurs financés par le Télévie.

191 chercheurs, c’est 11 de plus de que l’année dernière et ça représente  au minimum 1500 heures par jour octroyées à la lutte contre le cancer !

Parmi les nouveaux projets retenus cette année, quelques thèmes importants méritent d’être soulignés :

– Les recherches sur les glioblastomes, ces redoutables cancers du cerveau, nécessitent la mobilisation de nombreux chercheurs.

– Les recherches sur les leucémies continuent pour améliorer encore les chances de guérison.

– Plusieurs projets novateurs sont consacrés à mieux comprendre pourquoi nos systèmes de défense ne sont pas assez efficaces contre les cancers avec un espoir concret d’application chez les patients dans un futur proche.

– De nombreux chercheurs vont travailler à mieux comprendre comment la faible oxygénation de certaines parties des cancers favorise leur croissance. Ici aussi, des traitements nouveaux sont espérés dans un proche avenir.

Ces travaux sont souvent rendus possibles parce que les chercheurs trouvent dans les tumorothèques des échantillons de tumeurs qu’ils peuvent alors utiliser. En acceptant la mise en tumorothèque d’un échantillon de tumeur ou de sang, les patients participent au progrès médical.

Parmi ces 191 chercheurs, 110 nouveaux viennent de rejoindre l’histoire du Télévie grâce aux 9.502.675 euros récoltés en 2015. Les autres travaillent pour le Télévie sur des projets qui ont commencé il y a une ou deux années.

Les recherches d’aujourd’hui sont nos traitements de demain !

Bonne rentrée à tous nos chercheurs !

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Anaïs reprend les cours et le basket

Elle n’est pas encore en « rémission » et pourtant, Anaïs dont nous apprécions avoir des nouvelles, se sent très bien.

Rappelons-nous qu’Anaïs avait reçu, en mai dernier, une transplantation de cellules souches pour combattre la leucémie. « J’ai encore de temps en temps de légers malaises, des maux de ventre ou de tête, mais par rapport à avant je ne peux pas me plaindre. Même si il reste une légère trace de leucémie, il ne faut pas se tracasser pour l’instant. Malgré tout, je ne suis pas en totale rémission », explique-t-elle.

Depuis une semaine, Anaïs a fait sa rentrée scolaire. Au programme : une demi-année de première bac à la Haute Ecole de Commerce de Liège. Une demi-année parce qu’avec ses traitements et sa convalescence, Anaïs ne doit pas forcer la mesure. Malgré tout le moral est au beau fixe : «   J’avais envie de faire ces études bien avant ma maladie, j’ai donc tout simplement voulu suivre ce cursus comme si rien ne s’était passé. Au final, j’ai beaucoup de travail mais c’est un plaisir de retrouver une vie plus normale, comme avant… Et surtout, je croise à nouveaux des jeunes de mon âge et ça, ça fait vraiment du bien ! »

Retrouver les bancs de classe, voilà un premier rêve accompli. L’autre, c’était de remonter sur un terrain de basket. Et maintenant, c’est chose faite ! « Je joue au basket, mais à mon rythme et bien loin de mon niveau d’avant. C’est très dur à admettre mentalement mais je suis très heureuse de revoir mon équipe plusieurs fois par semaine, car les filles m’ont énormément soutenues et continuent encore maintenant ».

Etant donné que sa greffe de cellules souches est encore très récente, Anaïs doit reprendre le basket calmement et ne pas forcer. Pas si facile que ça ! « Je fais de mon mieux et l’évolution est bonne, mais évidemment comme la plupart des jeunes de mon âge, je n’ai pas assez de patience et voudrai voir des résultats plus rapidement… »

Le cancer touche encore plus de 370 enfants par an en Belgique, la recherche doit continuer de progresser!

Courage Anaïs, on est tous avec toi !

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Adeline : « 2015 est un bon cru ! »

A 26 ans, Adeline alors jeune mariée, découvre qu’elle est atteinte d’un lymphome. En 8 jours seulement, elle ressent certains symptômes du cancer des ganglions, subit des premiers examens et un premier diagnostic tombe : elle est atteinte de la maladie d’Hodgkin, une forme de Lymphome.

Sa vie bascule. Au programme : fécondation In Vitro à cause de la chimiothérapie qui peut rendre stérile, nombreux examens pour évaluer l’étendue du cancer, plusieurs mois de chimiothérapie suivi d’un mois de radiothérapie.

Aujourd’hui, trois ans après la fin de ses traitements, Adeline a conscience que même si son état s’est amélioré, tout peut encore basculer : « Un cancer cela reste marquant physiquement et moralement, mais on profite de l’instant présent. Au final, ça a renforcé notre couple. D’ailleurs 2015 est un bon cru, puisque j’ai fêté mes 30 ans, mes 6 ans de mariage et bonne nouvelle, je suis enceinte de 8 mois de mon premier bébé ».

Une grossesse presque miraculeuse puisque les médecins lui donnaient très peu de chance de tomber enceinte naturellement après tous les traitements qu’elle a subis. Elle n’a donc pas eu recourt à une fécondation In-vitro, pour son plus grand bonheur !

Aujourd’hui, Adeline a repris le yoga et découvert l’acupuncture pour se remettre sur pied et la méditation pleine-conscience à « la vie-là » d’Ottignies. « J’ai toujours un suivi oncologique tous les 4 mois, cela reste quand même toujours stressant. Il faut attendre 5 ans avant d’être considérée théoriquement comme guérie », explique-t-elle.

Rappelons-nous que la maladie de Hodgkin est une forme de cancer du système lymphatique. En cas de maladie de Hodgkin, la prolifération de cellules anormales entraîne une augmentation de volume des ganglions lymphatiques. Les lymphocytes ne fonctionnent plus correctement. L’organisme perd donc une partie de son système de défense contre les virus et les bactéries et, par conséquent, des infections surviennent plus aisément. La maladie de Hodgkin est relativement rare. En Belgique on diagnostique chaque année environ 300 nouveaux cas

Continuons de soutenir le Télévie pour faire avancer la recherche !

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¹ sources : La Fondation contre le Cancer

Une découverte incroyable 100% Télévie

Une découverte… qui est aussi une première mondiale ! Une équipe de chercheurs Télévie du laboratoire de recherche sur les métastases dirigée par le professeur Vincent Castronovo, travaille depuis trois ans sur une forme de cancer du sein très agressive : le triple négatif. Si il est si problématique, c’est parce qu’aucun traitement ciblé n’existe contre lui, mais aussi parce qu’il produit plus de métastase que les autres cancers du sein. En gros, il est plus agressif et plus rapide.

En cas de « triple négatif » le corps ne produit pas d’asporine, une protéine qui joue pourtant un rôle essentiel : celui de « mur protecteur » qui empêche les cellules cancéreuses de se propager.

Avec l’asporine, les traitements fonctionnent mieux. Mais dans le cas du cancer triple négatif, il n’y a pas d’asporine et donc pas de protection. Et si il n’y a pas d’asporine, c’est parce que les cellules cancéreuse l’en empêche en produisant de l’interleukine-1 bêta.

Cette interleukine-1 bêta est produite par les cellules cancéreuses et empêche les cellules normales de produire l’asporine. Les cellules triples négatives peuvent donc avancer sans problème dans leur marche macabre, envahir le sein et se disséminer à distance pour former des métastases qui finalement, trop souvent, tueront la patiente.

La solution est donc de bloquer l’interkeuline- 1 bêta pour que l’asporine puisse créer son « mur protecteur ». Un médicament qui pourrait bloquer l’interleukine 1-Béta pourrait donc  théoriquement stopper le cancer. Coups de chance ce médicament existe déjà ! Pas contre le cancer du sein… mais contre les maladies inflammatoires rhumatismales ! Du coup, il existe, il est en vente. Sa toxicité est approuvée, de nombreux tests ne sont donc plus à faire !

Ces recherches ont pu aboutir grâce au support du TELEVIE ! Et si la recherche progresse, c’est grâce à vous !

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Stéphane… un bon bol d’air entre deux traitements !

Et oui, ce sont les vacances pour tout le monde !

Stéphane et sa maman, en accord avec les médecins, ont pris quelques jours de vacances, direction : le Portugal. « On avait besoin de respirer un peu », raconte Natalia la maman de Stéphane.

Stéphane, que nous avons rencontré lors du Télévie en avril dernier, est encore très fragile à cause de ses traitements et a dû prendre quelques précautions particulières. Malgré tout, il n’est pas à l’abri des dangers que représente l’environnement qui l’entoure. « En arrivant au Portugal, c’était un peu difficile. Stéphane a probablement attrapé  un virus, on a donc dû faire deux contrôles ici. Nous avons eu les résultats hier et tout va beaucoup mieux ! ».

Rappelons-nous que Stéphane, atteint d’une leucémie lymphoblastique aigüe, avait dû arrêter ses traitements en juin dernier parce qu’il avait trop d’effets secondaires. Après quelques semaines de trêve, il avait repris ses traitements début juillet.

A son retour de vacances, Stéphane va à nouveau être hospitalisé quatre jours pour recommencer une chimiothérapie. « Ces jours-là me font très peur. Mais Stéphane est courageux » explique sa maman.

A 14 ans, Stéphane a traversé des épreuves que peu de personnes peuvent imaginer. On est tous avec toi, Stéphane!

Pour vaincre définitivement cette maladie, il faut faire progresser la recherche. Le Télévie compte sur vous.

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Une victoire pour le Télévie !

La semaine dernière, une équipe de chercheurs de l’université libre de Bruxelles (ULB), en partie financée par le Télévie, a identifié la « clé » du cancer du sein très agressif. Cette découverte est incroyable à plusieurs niveaux. Premièrement, elle pourrait permettre des traitements adaptés en fonction du type de tumeur. Ensuite, elle ouvre la voie à une détection plus précoce de la tumeur par une simple prise de sang…

Cette découverte a fait l’objet d’une publication dans la très connue revue scientifique « Nature».  Alors, bravo à nos chercheurs !

N’oublions pas que le cancer du sein est le premier cancer chez les femmes. Il touche une femme sur sept.

Encore merci pour votre soutien et votre générosité… Si la recherche avance, c’est grâce à vous !

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Jérémy : « Je profite de la vie »

« On sort du tunnel, c’est le point final d’un long combat » explique Emmanuela la maman de Jérémy. Aujourd’hui, après six ans de lutte contre son cancer des os, Jérémy voit enfin le bout du tunnel. Jérémy, que nous avons rencontré lors du Télévie en 2014 a aujourd’hui 19 ans et son histoire a de quoi surprendre.

A 13 ans, Jérémy se fracture le fémur suite à une chute tout à fait banale. Les médecins lui font une radio de la jambe et lui détectent une tumeur sortie de l’os du fémur. C’est un cancer des os, un ostéosarcome. Plusieurs chimiothérapies et une allogreffe suivie d’une longue revalidation seront nécessaires pour tenter de vaincre la maladie. Un an et demi plus tard, les médecins constatent une récidive de son ostéosarcome. Une seule chance de s’en sortir, Jérémy doit subir une amputation de sa jambe.

Aujourd’hui après 4 ans de rémission, Jérémy peut enlever son port-à-cath : une étape très symbolique ! Le port-à-cath est un dispositif qui permet une voie veineuse centrale pour faciliter l’acheminement des traitements longue durée, comme la chimiothérapie. Quand on l’enlève, c’est comme être à nouveau libre ! « C’est chouette de l’enlever, mais c’était aussi une partie de moi durant toutes ces années de combat » explique Jérémy. « Aujourd’hui, je sais que je n’oublierai jamais ce qui m’est arrivé, mais je réalise surtout que la vie peut basculer à tout instant. On ne sait jamais de quoi demain est fait, donc je profite de la vie ! »

Jérémy a fêté ses quatre ans de rémission en compagnie de Georges Huercano avait qui il s’était lié d’amitié lors du Télévie. Ensemble, ils ont profité du soleil autours d’un bon diner !

Pour que Jérémy et tous les autres qui sont confrontés à la maladie continuent d’y croire… une voie pour progresser, c’est comprendre. Et pour comprendre, un seul moyen : la recherche !

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Anais rencontre Grégoire en personne!

Grégoire le célèbre auteur-compositeur français qui avait rencontré Anaïs lors d’un concert organisé par un comité Télévie en 2011 a décidé de lui rendre une petite visite à son domicile. Anaïs, qui sort de quatre semaines en chambre stérile après avoir reçu une greffe de moelle le 20 mai dernier, est tombée à la renverse en voyant le chanteur entrer chez elle !

Cette petite visite lui remonte le moral après de nombreux combats contre sa leucémie. Irène et Pascal, les parents d’Anaïs, ne cachent pas leur joie : « C’est vraiment super que Grégoire soit venu. Ça donne du courage à Anaïs, il n’y a que ça qui compte ! ».

Anaïs doit recevoir lundi les résultats d’une nouvelle analyse sanguine. Elle saura alors si la greffe a bien pris et si son état de santé s’améliore ! On est tous avec toi, Anaïs…

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