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« LA LUTTE CONTRE LES CANCERS EST INTENSE ET BASÉE SUR LA CONNAISSANCE. IL FAUT DES CERVEAUX, DES BRAS ET DE L’ARGENT ! »

Arsène Burny, Président de la Commission Télévie du FNRS


Le FNRS… un acteur majeur du Télévie !

LES RECHERCHES D’AUJOURD’HUI, SONT LES TRAITEMENTS DE DEMAIN

Le FNRS, c’est quoi ?

Depuis sa création en 1928, le Fonds de la Recherche Scientifique – FNRS est la colonne vertébrale de la recherche fondamentale en Belgique. Fondation privée d’utilité publique, largement financée par des subventions publiques, il soutient des projets et des chercheurs dans tous les domaines de la science (physique, chimie, psychologie, sciences politiques, histoire, etc.). C’est ainsi que le FNRS est l’employeur de plus de 2.000 scientifiques accueillis dans les environnements académiques des différentes universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ces chercheurs sont sélectionnés selon une procédure d’évaluation appréciée pour sa transparence, sa rigueur et son impartialité. Une petite quinzaine de Commissions scientifiques, composées d’experts nationaux et internationaux, procèdent à un classement et seuls les meilleurs projets sont financés.


 

Depuis sa création, le Télévie a permis de financer plus de 2.750 projets scientifiques en cancérologie et de soutenir plus de 2.840 chercheurs… Le FNRS gère administrativement ces chercheurs et leurs projets durant toute la durée de leur mandat.

La Commission Télévie du FNRS

Chaque année, à l’issue de la soirée de clôture, un montant de récolte (fabuleux !) est arrêté. Sur cette base, la Commission Télévie du FNRS, présidée par le Pr. Arsène Burny, examine et sélectionne les dossiers les plus prometteurs introduits par les scientifiques des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du Grand-Duché du Luxembourg.

 


Les rôles du FNRS : un garant moral et financier

Outre cette rigueur scientifique, le FNRS assure également le rôle de garant moral et financier de l’opération. C’est lui qui administre les centaines de dons qui sont faits au quotidien au profit du Télévie. Le FNRS garantit que l’argent versé est consacré à la recherche fondamentale en cancérologie et délivre chaque année plus de 40.000 attestations fiscales.


Une recherche fondamentale

« LE SORT DES NATIONS QUI NÉGLIGENT LA SCIENCE ET LES SAVANTS EST MARQUÉ PAR LA DÉCADENCE »

Le Roi Albert 1er, 1927

La recherche financée par le FNRS, avec l’aide ou non du Télévie, est une recherche dite « fondamentale », c’est-à-dire une recherche en amont de la chaîne d’innovation, celle qui précède la recherche dite « appliquée » ou « clinique », qui concrétisera ses résultats.

 

L’objectif est de comprendre et d’innover. Dans le cadre de la problématique du cancer, la recherche constitue l’espoir concret de progrès thérapeutiques. Elle permet de mettre en évidence et de comprendre les voies biologiques impliquées dans la maladie et d’identifier de nouveaux traitements.


Les projets soutenus

Le terrain historique du Télévie, c’est celui de la lutte contre la leucémie des enfants. Des progrès phénoménaux ont été enregistrés depuis mais, pour atteindre les 100% de guérison, plus de 12% des chercheurs mandatés actuellement consacrent encore leurs mandats à l’approfondissement des connaissances des leucémies, des lymphomes et des myélomes.

Les terres d’investigation se sont toutefois étendues et aujourd’hui plus de 10% des chercheurs Télévie s’intéressent au métabolisme tumoral en général et d’autres, aussi nombreux, au champ de l’immunothérapie. Les cancers du cerveau, du sein, de l’appareil digestif, de la peau, du poumon et des glandes endoctrines sont désormais pris en compte tandis que l’optimisation des traitements, la préservation de la fertilité après la guérison et même la psychologie du cancer font l’objet d’une attention particulière


Le coût de la recherche

« LE FINANCEMENT DE LA RECHERCHE NE DOIT PAS ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME UNE DÉPENSE MAIS COMME UN INVESTISSEMENT »

Véronique Halloin, Secrétaire générale du FNRS

Le problème avec la recherche fondamentale, c’est qu’elle
coûte très cher. Enormément d’argent. Il faut financer :
Des cerveaux : le Télévie mise énormément sur cet aspect humain et injecte les millions d’euros des donateurs dans le salaire des scientifiques. Les doctorants sont des boursiers et coûtent 38.300 € brut par an. Les postdoctorants, avec leur expérience professionnelle, coûtent quant à eux au minimum 75.000 € par an.
Du « fonctionnement » : c’est-à-dire un budget pour permettre
la mise en œuvre des programmes de recherche au jour le jour.
Il faut compter entre 25.000 et 30.000 € par an pour chaque chercheur, entre les plastiques, les tubes, les fioles, les milieux
de culture, les produits chimiques, les réactifs, bref, tout ce
qu’on appelle les « consommables » car ils sont à usage unique.
Les chercheurs épuisent bien vite les 5.000 € ou 10.000 € que
le Télévie leur octroie en marge de leur salaire chaque année
De l’équipement : autrement dit, du matériel de laboratoire. La recherche s’appuie aujourd’hui sur une instrumentation de plus en plus complexe aux coûts astronomiques. Plus les questions sont pointues, plus les machines qui les résolvent sont onéreuses.


Documentation

Moteur de la recherche fondamentale en Belgique francophone, le FNRS tient à assurer la propagation des savoirs au-delà des cénacles académiques. Différents outils sont donc développés dans le cadre d’une communication scientifique vulgarisée. En ce qui concerne spécifiquement le Télévie et la cancérologie, le public trouvera des informations précieuses ci-contre :

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