Nouvelle découverte contre le cancer : les lipides ont un impact sur le développement des métastases

Olivier Feron, chercheur à l’Institut de recherche expérimentale et à l’UCLouvain, et son équipe étudient la manière dont se propage le cancer dans l’organisme, via les métastases. Et plus précisément, ils analysent la formation des métastases au départ d’une tumeur.  Leur dernière découverte ? Les lipides, autrement dit notre gras, jouent un rôle dans la propagation des cellules cancéreuses. Ces résultats ont été publiés dans la prestigieuse revue scientifique Nature Communications.

Le stockage des lipides favorise le caractère invasif des cancers

Il y a quelques années, ces scientifiques avaient déjà analysé que les cellules cancéreuses utilisaient les lipides comme aliment pour se multiplier. Mais récemment, c’est une autre utilité pour ces graisses qui vient d’être découverte. « On savait depuis quelques années que certaines cellules tumorales pouvaient utiliser les lipides. Aujourd’hui, on a réalisé qu’elles pouvaient non seulement les utiliser, mais aussi les stocker. Et en stockant ces lipides, elles forment des réservoirs d’énergie finalement qui vont leur permettre de métastatiser plus facilement », explique Olivier Feron dans le RTL INFO de ce jeudi 23 janvier 2020

Ces réserves d’énergie sont gardées dans de petites vésicules intracellulaires que l’on appelle “gouttelettes lipidiques”. Celles-ci offrent ainsi aux cellules invasives l’énergie nécessaire pour se déplacer et résister aux conditions hostiles leur du processus de métastatisation. Ces cellules sont alors beaucoup plus mobiles et agressives. Ce qui leur permet, ensuite, de former les métastases.

L’interrupteur responsable du stockage identifié

Lors de leur étude, un facteur dénommé TGF-beta2 a été identifié comme l’interrupteur responsable à la fois du stockage des lipides mais aussi du caractère agressif des cellules malades. Mieux encore, les chercheurs ont découvert que les deux processus se renforçaient mutuellement. En effet, lorsque les cellules cancéreuses accumulent des lipides, et plus exactement des acides gras, elles se construisent des réserves d’énergie, qu’elles peuvent ensuite utiliser au gré des besoins, tout au long de leur parcours métastatique.

Pour mieux comprendre, on pourrait comparer une cellule tumorale à un alpiniste. Il emporte avec lui des vivres et l’équipement nécessaires pour lui permettre de se nourrir et d’atteindre des sommets malgré des conditions météo compliquées.

Un nouveau médicament contre l’obésité pour lutter contre ces métastases

D’un point de vue thérapeutique, la connaissance de ces nouveaux acteurs est une réelle avancée pour mieux combattre le processus de formation des métastases. Les recherches montrent qu’il est possible de réduire l’invasivité tumorale et de prévenir les métastases à l’aide d’inhibiteurs spécifiques de l’expression du TGF-beta2 mais aussi de composés capables de bloquer le transport des acides gras.

Dans le RTL INFO, Olivier Feron précise que priver les cellules tumorales de se nourrir de nos lipides serait la solution. Mais comment ? Parmi les pistes de recherche, il y a celle d’empêcher la propagation des métastases grâce à de nouveaux traitements actuellement testés contre l’obésité. Le chercheur poursuit: « Il y a un lien évident entre obésité, inflammation et cancer. Par contre, aller jusqu’à dire que manger moins gras réduira le risque de métastases, c’est un pas que je ne je ne ferai pas. Ce que je peux certainement dire, c’est que les mêmes traitements qui permettent de lutter contre l’obésité pourraient, sur base de nos découvertes, être utilisés pour réduire le processus de métastatisation chez les patients ».

Cette idée devrait être testée prochainement et offre un bel espoir dans la lutte contre le développement de métastases, qui est la cause majeure de décès parmi les patients atteints d’un cancer. 50% de ces recherches ont été financées par le Télévie et donc, grâce à vous !

Chloé devient chercheuse après la maladie de sa sœur!

Lors du 30 ème Télévie, nous avions fait la rencontre de Manon et Chloé. Deux soeurs unies contre la maladie. (Revoir la séquence).  Il y a 19 ans, Manon tombait malade. Depuis octobre, Chloé, de trois ans son aînée, est devenue chercheuse contre le cancer. Une vocation marquée d’une histoire personnelle.

 

Moi j’avais 6 ans, ma sœur en avait 3. Ma maman a remarqué que ma sœur ne se sentait pas bien et qu’elle avait plein de petits boutons sur le corps” , raconte Chloé. Après une série d’examens et une visite chez le dermatologue, les résultats étaient bien plus graves. “Le médecin est venu frapper à notre porte pour nous dire que ma sœur avait une leucémie et qu’il fallait l’emmener aux urgences” , raconte-t-elle. C’était il y a 19 ans, lorsqu’une leucémie lymphoblastique aiguë était diagnostiquée chez sa petite sœur.

Un chamboulement soudain

Tout de suite, la famille a dû réagir et faire face à la situation difficile. “Ça a été le branle-bas de combat pour tout le monde, je suis allée vivre chez mes grands-parents pour avoir un peu de stabilité”, explique Chloé. Pendant 6 mois, leurs parents ont multiplié de nombreux allers-retours à l’hôpital de Liège pour aider Manon à être soignée à l’aide de chimiothérapies et radiothérapies. Les deux sœurs ont toujours été complices: “Quand ma sœur était en chambre stérile, elle et moi, on jouait, de part et d’autre d’une vitre, comme des sœurs normales. Parce qu’à 6 ans, on ne s’imagine pas que sa petite sœur peut mourir”.

Après un certain temps, c’est la greffe de moelle osseuse qui s’est avérée être la meilleure piste pour la guérison. C’est Chloé, petite fille forte de 6 ans qui a fait le don : “ Ils ont eu énormément de chance puisque j’étais compatible à 99%”.
Aujourd’hui, Manon est en rémission et vit avec les conséquences du traitement: stérilité, risques de cancers secondaires, etc. Mais cette jeune femme de 22 ans est en route pour devenir institutrice maternelle.

Depuis toujours, les deux soeurs sont très attachées l’une envers l’autre. “Une sœur, c’est quand même une force de la nature. Il faut le dire, elle a été incroyable, à vivre à travers ça  et elle gardait toujours le sourire. Et maintenant encore, elle croque la vie à pleines dents, je suis fascinée par ça !” , confie la grande sœur.

La science dans la tête depuis toujours

Depuis que j’ai 6 ans, je sais que je veux travailler dans un laboratoire. Quand j’étais petite, à Noël, je ne demandais pas une poupée mais je demandais un microscope, un kit de chimie” , raconte-t-elle.

Entre Chloé et la science, ça a toujours été une évidence. Parallèlement à la maladie de sa soeur, elle a développé un goût certain pour ce domaine.
Très motivée, elle décide d’entamer un bachelier en sciences biomédicales à l’Université de Namur et ensuite, un master en biochimie et biologie cellulaire et moléculaire.
Depuis le début, c’est l’humain qui prime pour cette femme de 25 ans. “Je ne voulais pas faire médecine parce que le contact avec les patients, c’est quelque chose qui m’aurait rendue très triste. Je voulais travailler dans un laboratoire, pour essayer de faire progresser les choses tout en gardant une certaine distance, par rapport aux personnes qui souffraient réellement ”, précise-t-elle.

Après ses études, elle travaille pendant deux années au sein de la société en biotechnologie Bone Therapeutics. “A un moment, j’avais envie de plus, d’autres choses. Ça n’avait pas assez d’impact sur les gens”, raconte-t-elle. Et c’est ici que ce désir a rejoint son histoire familiale. “J’avais l’envie d’essayer de comprendre les mécanismes du cancer, de trouver des solutions pour aider les gens. C’est clairement conditionné par ma sœur” , s’exprime Chloé.

C’est un doctorat qui a semblé remplir tous les critères pour qu’elle trouve sa voie. En octobre dernier, elle a intégré le laboratoire du Dr. Sylvie Legrand à l’Université de Liège.
Son projet de recherche porte sur l’obésité comme facteur de risque pour certains cancers et son impact sur l’immunité. Un sujet qu’elle a d’ailleurs déjà abordé lors de son mémoire quelques années auparavant.

Une remise des tabliers symbolique

La nouvelle chercheuse, en fonction depuis octobre, fait partie des 111 chercheurs financés par le Télévie cette année. Le 23 octobre dernier, au Palais des Académies à Bruxelles, ils étaient réunis pour la “rentrée officielle des chercheurs du Télévie”. Une rentrée symbolique marquée par la traditionnelle remise des blouses blanches ornées du cœur du Télévie. Pour cette scientifique, cet événement signifiait beaucoup et surtout le début d’une nouvelle aventure. “On s’y retrouve vraiment, on retrouve cette reconnaissance face au Télévie qui soutient notre projet et face aux personnes qui donnent, les bénévoles. On va essayer de mettre sa petite pierre à l’édifice pour faire progresser la médecine” , confie-t-elle avec le sourire.

 

« Le Fusible » la nouvelle pièce du Télévie

Le Fusible”, c’est la pièce qui sera jouée cette année par les animateurs et journalistes de RTL au profit du Télévie pour cette 16ème édition. Une pièce qui promet des rires et de nombreux rebondissements.

Elle sera jouée du 17 janvier au 28 mars 2020.
23 représentations dans 9 villes belges : Wavre, Charleroi, Rouvroy, Mons, La Louvière, Bruxelles, Liège, Namur et Marche-en-Famenne.
Tous les bénéfices de la tournée seront reversés au Télévie.

Remboursement et nouvelles dates…

Un théâtre de boulevard pour faire disjoncter le public

Mais que raconte cette pièce ? Paul (Luc Gilson), un homme d’affaire, est sur le point de changer radicalement de vie… Il a tout organisé dans les moindres détails : la vente lucrative de son site internet à une compagnie russe, son divorce avec sa femme Valérie (Sophie Pendeville), et son départ sur une île paradisiaque avec sa maîtresse (Sandrine Corman). Seul confident de son stratagème et de ses projets : son ami Michel (Jacques van den Biggelaar), génie de l’informatique, naïf et gaffeur qui suit Paul comme un phare…Mais à la veille de ce jour fatidique, tout bascule : un court-circuit fait exploser le four au moment même où Paul se trouve dans la cuisine. Il en sort indemne, mais contre tout attente, a totalement perdu la mémoire. Avec l’aide d’un docteur spécialisé en amnésie (Stephan van Bellinghen), Michel va tout faire pour aider son ami car il y a urgence : on attend, d’un moment à l’autre, l’arrivée d’Ilona (Emilie Dupuis) l’émissaire de la compagnie russe pour boucler le contrat.

Cette comédie à succès est signée Sylvain Meyniac. Il est également l’auteur de « Hier est un autre jour », jouée en 2017 au profit du Télévie. Géraldine Gautier, la productrice de la pièce l’assure : “C’est une comédie très nerveuse où il va y avoir plein de rebondissements. Les gens vont beaucoup rire.”

“Le Fusible”, un casting 6 étoiles

Le tout sera orchestré par Olivier Leborgne qui s’occupe pour la deuxième fois de la mise en scène. Il remet le couvert cette année avec beaucoup de plaisir. « Quand je lis la pièce, je projette parfois déjà les animateurs dans un rôle. Ici, dans “Le Fusible”, il y a un rôle de docteur. Et très vite, j’ai pensé à Stephan van Bellinghen, c’était évident.”, raconte Olivier.

Du côté des acteurs, on retrouve le duo mythique de Luc et Jacques dans les rôles de Paul et Michel. Stephan Van Bellinghen revient après 3 ans d’absence dans le rôle du docteur.

Le public retrouvera aussi Sandrine Corman qui change de rôle et n’est plus, comme dans “Représailles”, la femme trompée de Luc mais sa maîtresse cette fois-ci. Elle sera accompagnée de Sophie Pendeville et Emilie Dupuis. Petite pépite confiée par l’équipe : Luc Gilson et Emilie Dupuis devront apprendre à parler russe.

 

 

Faites-vous livrer un sapin avec ListMinut au profit du Télévie

Simplifiez-vous la vie, faites-vous livrer votre sapin de Noël à domicile grâce à ListMinut. Pendant les fêtes, ces sapins vous seront livrés à domicile par des prestataires de services de la plateforme d’économie collaborative. A partir de 50 euros, un sapin de type Nordmann sera déposé dans votre salon et monté sur une jolie bûche. Et encore mieux, pour la troisième année, ListMinut s’associe au Télévie. Pour chaque sapin commandé, ListMinut fait un don de 5 € pour la recherche contre le cancer !

Comment passer commande ?

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Où et quand ?

Les livraisons ont lieu entre le 30/11 et le 15/12 dans la région de Bruxelles et les provinces suivantes : Brabant-Wallon, Brabant-Flamand, Anvers et Flandre-Orientale.

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Les produits Télévie 2019-2020 sont disponibles

Acheter ou vendre des produits Télévie, c’est aussi s’impliquer dans la lutte contre le cancer et encourager la recherche scientifique. Alors, pas encore convaincus ? Découvrez ici la gamme 2019-2020, elle devrait vous plaire !

Nos nouveautés

Cette année, le Télévie veut aussi s’engager pour la planète et les mots d’ordre sont “utile et éco-responsable”. “Eco-responsable” avec, par exemple, le set composé d’un stylo à bille et d’un porte-mine fabriqués avec des bouteilles en plastique recyclées et dont le contenant est, lui aussi, en carton recyclé. “Utile” avec des objets qui vous servent au quotidien comme le sac shopping ou encore le bol.

  • Pour prendre note de vos rendez-vous sur le calendrier, le set composé d’un stylo à bille et d’un porte-mine vous permettra de ne rien oublier.
  • Cuisiner en toute tranquillité et sans faire de tache, c’est possible grâce à notre long tablier réglable et sa grande poche pour y déposer des ustensiles.
  • Savourez une délicieuse soupe et réchauffez-vous grâce au bol Télévie.
  • Pour les anniversaires ou les fêtes de fin d’année, emballez vos cadeaux avec le papier cadeau rouge brillant pour émerveiller les yeux de vos proches.
  • Partagez un moment en famille et une belle tranche de rire devant la pièce “Représailles” jouée en 2019 par la troupe RTL en achetant le DVD.
  • Enfin, pour vous aider lors de vos courses et remplir le frigo, le sac shopping en toile de jute et ses deux anses vous permettront de tout transporter facilement.

Nos incontournables

On les connaît depuis longtemps mais on ne s’en lasse pas.

  • Les lavettes en microfibres attraperont toutes vos poussières.
  • Voyez le verre à moitié plein grâce à nos mugs tout doux et assortis à nos bols.
  • Divertissez et en même temps sensibilisez vos enfants grâce à nos pochettes autocollantes sur le thème du Télévie.
  • Enfin, emportez le tout dans notre sac XXL.

 À emmener partout avec vous

  • Décorez vos clés de notre magnifique porte-clés pompon coeur qui sera rose cette année.
  • Pour les journées plus froides, le sweat-shirt rouge et confortable est prêt à vous accompagner.
  • Enfin, pour les petits creux et pour les gourmands, il y a toujours les bonbons en forme de coeur au goût pêche.
  • Discret et très léger, le pin’s en forme de coeur à l’effigie du Télévie 2020 se porte très facilement.

Découvrez-les, achetez-les, ou vendez-les ! Grâce à vous, le compteur 2020 est enclenché…On compte sur vous !

Astrid et son combat contre le cancer du sein

« Il est important d’allier le corps et l’esprit »

C’est au retour d’un voyage en Thaïlande en décembre 2018, juste avant Noël, qu’ Astrid a senti une masse présente sous un sein. Comme sa grand-mère avait eu un cancer, elle n’a pas réfléchi deux fois et s’est rendue directement chez un médecin. Quelques semaines plus tard, la mauvaise nouvelle tombe juste avant son entrainement de volley: elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer triple négatif. Un cancer pour lequel il n’existe pas encore de traitement ciblé. C’est en février que démarrent les traitements pour la jeune femme. Il y a quelques mois, elle nous confiait « qu’il était important d’allier le corps et l’esprit » et « qu’il faut toujours y croire ». Venue témoigner lors de notre soirée de clôture du Télévie en avril 2019, Astrid nous avait marqué par son moral d’acier. Nous l’avions rencontrée avec sa maman dans sa salle de volley. (https://www.facebook.com/watch/?v=325016444850492). Elle était également présente lors de la visite de la reine Mathilde au CHU de Liège en avril dernier

C’est suite à son opération en juillet qu’elle reçoit la bonne nouvelle: elle est en rémission. Aujourd’hui, elle reprend tout doucement des forces pour se remettre de ces derniers mois qui n’ont pas été faciles. Elle prend du temps pour elle et pour se reposer. « C’est important pour moi de revenir à l’essentiel. Mon corps est fatigué pour le moment et je me reconstruis. Il faut être patient et il faut l’accepter. C’est indirectement une chance d’avoir du temps devant moi pour redéfinir mes priorités et ce qui m’importe réellement. », nous confie Astrid. Ambitieuse et d’un positivisme inégalable, elle essaye de valoriser chaque moment. Sa devise ? Avoir des projets et aller de l’avant petit pas par petit pas. « Je me suis lancée dans la couture et je lis beaucoup. Ce sont des projets tous petits, tous simples mais pour moi, c’est important de le faire. Je fais au jour le jour en fonction de ce que mon corps me dit. », précise-t-elle. Son rêve ? Voyager ! Lorsqu’elle ira mieux, elle rêve de découvrir le monde avec son sac à dos.

À 29 ans, cette jeune femme s’inscrit dans la tranche des femmes de moins de 40 ans atteintes d’un cancer du sein. Elles représentent 5 % des nouveaux cas de cancers du sein chaque année dans notre pays. Au total, en Belgique, 10735 nouveaux cas sont enregistrés chaque année selon les chiffres de la Fondation Registre du cancer 

Environ une femme sur neuf sera atteinte d’un cancer du sein avant l’âge de 75 ans. Les femmes entre 50 et 69 ans sont les plus touchées par cette maladie. Il s’agit du cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde selon l’OMS 

Le dépistage précoce: le Mammotest

Tous stades et grades confondus, les femmes guérissent dans environ 75 % des cas. Détecté tôt, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10. C’est grâce, entre autres, au dépistage précoce qui permet de repérer un cancer à un stade précoce en l’absence de tout symptôme et qui augmente les chances de guérison. En Belgique, le Mammotest est un examen radiographique des seins aussi appelé mammographie. Il est proposé gratuitement tous les deux ans aux femmes entre 50 et 69 ans qui ne sont pas en traitement, qui n’ont pas de risque particulier ou ne présentent aucune anomalie des seins. Comme le précise le Dr. Thérèse de Foy, coordinatrice au Centre Communautaire de référence pour le dépistage des cancers, « On n’est pas dans du diagnostic, on est dans un dépistage. On s’adresse aux femmes qui n’ont pas de symptôme. Si les femmes ont un symptôme, il faut qu’elles consultent un médecin qui va les orienter vers un radiologue-sénologue ». Cette méthode s’inscrit dans le cadre du Programme de dépistage du cancer du sein mis en place en Belgique conformément aux recommandations européennes. Aujourd’hui, malheureusement, trop peu de femmes se font dépister via le Mammotest. « En Wallonie, on est seulement aux alentours de 6-7% de dames de la population cible qui utilisent le Mammotest pour se faire dépister. », précise le Dr. de Foy . Pour les autres personnes, un dépistage génétique peut être proposé lorsque l’on suspecte un risque héréditaire. Avant 50 ans ou à partir de 70 ans, c’est au cas par cas, cela dépend de votre profil à risque. Le mieux est d’en discuter avec votre médecin.

Le premier message de prévention: s’observer

Un nombre de symptômes peuvent suggérer l’existence d’un cancer du sein. Et la première règle est de s’écouter. « Le message de prévention de base, c’est d’être attentive à ses seins à n’importe quel âge. C’est primordial d’être attentive à son corps et à tout changement qui paraît suspect. Si il y a quelque chose de changé, c’est évident qu’il ne faut pas trainer et consulter son médecin. », insiste le Dr. Thérèse de Foy. C’est d’ailleurs grâce à son intuition qu’Astrid a découvert une anomalie dans sa poitrine, une boule suspecte sous son sein. Elle le rappelle, il faut être attentive, s’observer et s’écouter. « Je ne suis pas du genre à me précipiter chez le médecin. Mais c’est vraiment avec cette petite voix qui m’a dit ‘Va quand même vérifier’ que j’y suis allée. Et j’ai bien fait d’écouter cette petite voix », nous raconte Astrid.

L’apparition d’un creux, la présence d’une boule dans le sein, une douleur ou un écoulement par le mamelon sont des éléments souvent constatés par les femmes. Ils ne sont pas automatiquement synonymes de cancer du sein mais nécessitent une attention particulière.

Pour tout renseignement complémentaire sur le dépistage du cancer du sein, rendez-vous sur le site du Centre Communautaire de Référence pour le dépistage des cancers

 

111 chercheurs engagés grâce aux dons du Télévie

Une rentrée symbolique

C’est au Palais des Académies, à Bruxelles, que se sont rassemblés chercheurs, bénévoles, personnalités d’RTL, témoins et acteurs du FNRS, ce mercredi 23 octobre pour célébrer la rentrée officielle des chercheurs du Télévie. En avril dernier, l’opération s’est clôturée par un montant exceptionnel: 13.315.462,48 euros. Un record de dons qui permet de financer 111 nouveaux chercheurs. Lors de cette cérémonie, ils ont reçu leur tablier de laboratoire orné du coeur rouge du Télévie pour la traditionnelle remise des blouses blanches.

Cet événement symbolique est l’occasion de montrer au grand public, mobilisé toute l’année, la destination de leur contribution mais aussi l’importance de soutenir la recherche. Comme l’a rappelé Michaël Herfs, chercheur qualifié du FNRS et ancien chercheur du Télévie, lors de son discours: « La recherche fondamentale est la source de tout (…). Grâce au Télévie et par l’argent qu’il met en oeuvre, nous avons des résultats, nous faisons de nouvelles découvertes, nous trouvons de nouvelles cibles thérapeutiques et in fine, des médicaments pour mieux guérir. »

La motivation au cœur de la recherche

Au total, cette année, ce sont 192 scientifiques qui sont soutenus par le Télévie. Du cancer du sein, au cancer de la peau, à la leucémie ou encore l’immunité, des thématiques diverses ont été sélectionnées pour les différents projets. Certains entament la suite de leur mandat comme Florian Draguet, doctorant à l’ULB, qui commence sa deuxième année de recherche sur le cancer du pancréas. Pour lui, le Télévie est une motivation incroyable. Il ne manque pas de souligner la place que prennent les rencontres avec les bénévoles lors d’événements comme celui de la rentrée des chercheurs: « C’est très important pour maintenir cette recherche, ça apporte également tout l’aspect humain. On repart hyper boosté, c’est super motivant de comprendre pourquoi les gens se battent mais aussi de comprendre toute l’attente qu’ils ont derrière nous.»

Pour d’autres, c’est le départ d’une nouvelle aventure. C’est le cas de Nathan Dubois, qui va étudier la leucémie lymphoïde chronique et les modes de communication entre les cellules cancéreuses. Il aspire à de beaux résultats: « Mon espoir est d’avoir un projet qui fonctionne jusqu’au bout. J’aimerais trouver de nouveaux biomarqueurs ou une nouvelle cible thérapeutique. Mon but est de mieux comprendre la maladie et trouver, plus tard, de meilleures thérapies. »

En Fédération Wallonie-Bruxelles, près de 50% des chercheurs dans le domaine de la cancérologie dépendent du Télévie. S’ils peuvent exercer leur métier mais aussi trouver de nouveaux traitements, c’est grâce à cet élan de solidarité des bénévoles issus de tous horizons. Mais aussi et surtout, grâce à cette motivation commune pour vaincre la maladie. Car, ne l’oublions pas, c’est ensemble que l’on peut y arriver !

Le coup d’envoi du Télévie 2020 est désormais lancé…Vous pouvez déjà noter dans votre calendrier “Le Télévie en fête” qui aura lieu le 13 avril 2020 et “La grande soirée de clôture du Télévie”, le 25 avril prochain !

 

 

 

Francis Cabrel et sa fille Aurélie, parrains du Stars Rallye Télévie ce dimanche 20 octobre

Lors de cette journée, des vedettes de tous horizons seront présentes: du show business, du sport ou encore de la cuisine gastronomique. Ces personnalités participeront au rallye, au volant de voitures de prestige mises à leur disposition. Cette année, le dessinateur de BD Dany, la famille Borlée, le DJ Kid Noize, les chefs étoilés Yves Mattagne et Lionel Rigolet, le joueur de hockey Simon Gougnard mais également des animateurs d’RTL se prêtent au jeu.

Le public pourra également assister au rallye en tant que copilote d’une des stars. Ces places de passagers sont mises aux enchères dès ce lundi 7 octobre jusqu’au 14 octobre via ce lien.  Pour les accompagnants, c’est donc l’occasion de passer la journée en compagnie d’une vedette ou de leur voiture préférée.

Le départ s’effectuera devant Autoworld, le musée de l’automobile, sur l’esplanade du Cinquantenaire à Bruxelles à 9h30. Ensuite, il y aura une première étape à l’aérodrome de Namur (Temploux) pour une pause déjeuner entre 11h30 et 15h. Sur place, de nombreuses activités terrestres et aériennes auront lieu: baptêmes en hélicoptère, vol-catapulte en planeur, tests de supercars, foodtrucks, espace enfants, etc. De quoi ravir les participants mais aussi les visiteurs puisque le site sera ouvert au public contre une petite participation. Les célébrités du jour, les stars “pilotes” seront ravis d’aller à la rencontre de chacun. Le tout, dans un esprit plus convivial que jamais. Enfin, pour terminer, les véhicules retourneront au point de départ au musée Autoworld vers 16h30.

Tous les bénéfices de cette opération sont intégralement versés au Télévie. Petits et grands, entre amis ou en famille, il y en a pour tous les goûts. On y sera, et vous ? Venez nombreux, on vous y attend !

Pour toutes les informations, rendez-vous ici 

Vincent Lagaf’ dans le film « Marguerite » au profit du Télévie

Faire un film en 6 mois sans budget dont la majeure partie des bénéfices serait reversée au profit du Télévie. Cette idée complètement folle, Mik Collignon l’a eue et a tout mis en œuvre pour la mener à bien. Entouré d’une équipe sans pareille qui n’a jamais ménagé ses efforts, Mik a carburé à l’énergie du cœur pour boucler son long métrage.

 « Marguerite » conte ainsi l’histoire de Vincent qui, à l’hôpital, fait la rencontre de Nyl, une petite fille atteinte d’une maladie orpheline. Pour « sauver » Nyl, Vincent et ses acolytes vont mettre à exécution un plan insolite qui va les amener à vivre une série d’aventures plus cocasses les unes que les autres.

Pour jouer Vincent, quoi de mieux qu’un… Vincent, Lagaf’ en l’occurrence ? « Quand on m’a demandé de participer au tournage du film « Marguerite », je ne me doutais absolument pas de ce qui m’attendait », explique Vincent Lagaf’. « La seule chose que je savais était que ça se passait en Belgique et que c’était bénévole. C’était pour le Télévie et, comme je vis une histoire d’amour depuis 30 ans avec la Belgique, j’ai dit “oui“. Le défi était immense mais il y avait une véritable envie d’y arriver. Un engouement terrible de chacun. On a tous donné le meilleur de nous-mêmes. Il y avait l’ingrédient principal du Télévie : la solidarité ! »

Amitié, entraide, humour et surpassement de soi, « Marguerite » réunit tous les ingrédients que Mik Collignon et ses acteurs se sont attelés à mêler pour, au final, vous faire passer un bon moment, au profit du Télévie.

 Dans le courant du mois d’octobre, le film sera projeté partout en Wallonie et à Bruxelles au travers d’avant-premières. Pour réserver vos places, c’est ici.

Le vaccin contre le papillomavirus désormais gratuit pour les garçons

La date du 1er septembre 2019 symbolise la rentrée scolaire mais aussi de nouveaux changements. Et du côté de la santé, c’est une nouveauté pour le vaccin contre le virus HPV, plus connu sous le nom de “papillomavirus”: depuis cette date, il est devenu gratuit pour les garçons. Dès lors, tout enfant, qu’il soit fille ou garçon, inscrit en première différenciée, en deuxième secondaire ou âgé de 13 à 14 ans et inscrit dans l’enseignement spécialisé, a droit au vaccin gratuitement. Une gratuité dont les filles bénéficient déjà depuis 2011 dans le cadre du Programme de vaccination de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette recommandation est désormais appliquée en Belgique, aussi bien en Flandre que dans le sud du pays.

 Le papillomavirus à la source de cancers qui touchent aussi les hommes

Il existe plus de 100 types de virus du papillome humain. Beaucoup d’entre eux ne posent pas de problème et passent inaperçus. Généralement, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS),  environ 90% des infections liées à ce virus disparaissent dans les deux ans qui suivent la date à laquelle elles ont été contractées. Dans d’autres cas, les infections HPV peuvent persister et être à l’origine de certains cancers. Chaque année, dans notre pays, on compte plus de 1000 nouveaux cas de cancers liés au papillomavirus selon les chiffres du KCE, le Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé. Le plus connu est celui du cancer du col de l’utérus mais également  des cancers plus rares comme ceux du vagin, du pénis, de la gorge, du pharynx ou encore de l’anus qui touchent aussi les hommes. Aujourd’hui, précise l’OMS, “l’augmentation des cancers liés au HPV chez les hommes est une réalité puisqu’un quart des cancers liés au papillomavirus touchent les hommes”.

Ce virus se transmet sexuellement mais aussi par voie cutanée (frottements, caresses). C’est la raison pour laquelle, malheureusement, le préservatif ne protège que partiellement des risques de contaminations. En se faisant vacciner, les garçons sont mieux protégés du cancer et diminuent leur risque d’être porteur du virus mais aussi celui de le transmettre lors de rapports sexuels. “Si le garçon n’est pas porteur, il n’est pas non plus transmetteur. Et donc en évitant qu’il ne porte le virus HPV, grâce à la vaccination, on l’empêche aussi de le transmettre à des femmes. Et il y a un effet de population et de transmission qui n’existe plus”, explique Frédéric Kridelka, chef de service gynéco-obstétrique au CHU de Liège dans le RTL Info diffusé le 1er septembre 2019.

Une réussite déjà prouvée à l’étranger

Si cet élargissement de la vaccination vient d’être mis en place chez nous, il l’était déjà dans d’autres pays comme le Royaume-Uni, l’Australie, ou encore certaines provinces du Canada. Cette démarche a permis de faire ses preuves à l’étranger. En Australie, le pays a presque éradiqué le virus grâce à une couverture vaccinale élevée. Il est l’un des premiers pays à avoir financé publiquement un programme national de vaccination, lancé en 2007. La vaccination des garçons ayant été incluse par la suite en 2013. En dix ans, le taux de femmes âgées de 18 à 24 ans infectées par le papillomavirus est passé de 23% à 1%. Et selon une étude publiée en octobre 2018 dans la revue scientifique The Lancet, l’Australie serait en voie d’éliminer le cancer du col de l’utérus d’ici 2028.

 

Un courrier reçu dans chaque école

En Belgique, aussi bien en Flandre qu’en Fédération Wallonie-Bruxelles, les parents et enfants ont été informés de cette option à l’aide d’un courrier explicatif reçu à l’école et leur demandant leur accord. Tout y est détaillé: le virus, la vaccin, les réactions qu’il peut engendrer ou encore où se rendre pour se faire vacciner. L’enfant peut être vacciné par son médecin traitant, en centre de planning familial ou via les services en charge de la santé à l’école (PSE). “Le plus simple (pour les parents) est de réagir positivement au courrier qu’ils reçoivent de l’école, demandant s’ils autorisent la vaccination. À ce moment-là, leur enfant recevra deux doses de vaccin. S’ils veulent le faire hors contexte scolaire, ils peuvent le faire. Ça leur coûtera 11 euros par vaccination. Dans le cadre scolaire, c’est gratuit”, précise également Frédéric Kridelka dans le RTL Info du 1er septembre 2019.

 

Si cette vaccination n’est pas obligatoire, elle est vivement recommandée par le Conseil Supérieur de la Santé. Plus nombreux seront les personnes vaccinées, filles et garçons, plus les chances de voir le virus disparaître augmentera. Elle permettra, c’est certain, de réduire le risque de cancer.

Pour plus plus d’informations, rendez-vous ici:

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Les boissons sucrées associées à un risque accru de cancer

Un risque de cancer accru de 18%

Au cours des dernières décennies, la consommation de boissons sucrées a augmenté dans le monde. Si celles-ci sont déjà connues pour leur impact sur la santé dans les maladies cardiométaboliques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires, leur lien avec les cancers a été moins étudié.

C’est précisément l’objet d’une étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ), ce 10 juillet 2019. Les auteurs de ce travail rapportent que la consommation quotidienne de 100 ml, à savoir l’équivalent d’un petit verre ou un tiers de canettes (33cl), de boisson sucrée, augmenterait d’environ 18% les risques de cancer. Un taux qui, pour le cancer du sein, grimpe même jusqu’à 22%.

Et les jus de fruits naturels sans sucre ajouté ne sont pas épargnés. Qu’il s’agisse de purs jus ou de sodas: le risque est similaire !

 

Plus de 100 000 personnes interrogées

Pour mener à bien leur travail, les scientifiques de l’Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (EREN/Inserm/Inra/Cnam/Université Paris 13) ont étudié les consommateurs de la cohorte française NutriNet-Santé à l’aide de questionnaires en ligne ouverts à tous. Au total, 101 257 participants dont 78,7% de femmes ont été suivis entre 2009 et 2019. Au cours de l’analyse, 2193 ont développé un cancer à environ 59 ans et pour le cancer du sein, en particulier, 693 cas ont été relevés. Leur consommation alimentaire habituelle a été évaluée grâce à des enregistrements nutritionnels de 24h répétés portant sur plus de 3300 aliments différents dont 109 types de boissons sucrées et édulcorées.

 

Une association, mais pas de lien de causalité démontré

Cette étude étant fondée sur l’observation, il est impossible d’établir un lien de cause à effet. Le développement de la maladie ne peut être directement lié à la consommation unique du sucre. Cependant, les résultats relèvent une association significative qu’il ne faut pas négliger. En effet, tout facteur sociodémographique ou lié au mode de vie (âge, mode de vie, activité physique, tabagisme, antécédents familiaux, etc.) qui aurait pu influer les analyses a été pris en compte.

En revanche, les auteurs notent qu’aucune corrélation n’a été détectée entre la consommation de boissons artificiellement sucrées et l’apparition de cancer. Néanmoins, ils précisent que ces édulcorants ne représentent en aucun cas une alternative et ne sont pas recommandés sur le long terme. La règle est donc: mieux vaut réduire le sucre au maximum !

 

Sources:

British Medical Journal “Sugary drink consumption and risk of cancer: results from NutriNet-Santé prospective cohort”, parution le 10 juillet 2019.

NutriNet-Santé “Consommation de boissons sucrées et risque de cancer”, parution le 11 juillet 2019.

 

Nolwenn rencontre Soprano grâce au Télévie

Lors de la grande soirée du Télévie, ce 27 avril dernier, Nolwenn, une jeune fille de 15 ans atteinte d’un lymphome d’Hodgkin, est venue sur notre plateau raconter son histoire. Un témoignage bouleversant, exemple d’un beau combat !

C’est en septembre 2018 qu’elle découvre des boules présentes dans son cou durant un cours de gymnastique à l’école. Au début, tout porte à croire que c’est le résultat d’une blessure au cours de sport.

Mais les examens médicaux se succèdent et quelques semaines plus tard, le verdict tombe: c’est un lymphome d’Hodgkin, un cancer du système lymphatique. Une nouvelle difficile à comprendre pour cette adolescente.

« Je me suis toujours dit que ça arriverait aux autres, aux personnes plus grandes. Je n’ai jamais vu un enfant de mon âge avoir une telle maladie », a-t-elle confié à l’animateur David Antoine et à Matt Pokora, le parrain du Télévie 2019, lors de leur rencontre dans son école en avril.

Pour revoir les images de cette rencontre ;  https://www.facebook.com/watch/?v=801374813553319

Durant six mois, des traitements, de la chimiothérapie, des opérations se sont succédé et de nombreuses complications sont venues envenimer le quotidien de Nolwenn.

Au milieu de ces difficultés, personne n’a jamais baissé les bras. Aujourd’hui, grâce à sa force et son courage, elle se porte mieux. Elle est d’ailleurs retournée à l’école auprès de ses camarades.

Sur les coulisses d’un tournage, elle nous confiait l’importance de la musique pour s’apaiser. « La musique m’a permis de me relaxer, de réfléchir. », nous expliquait-elle.

Grande fan du rappeur Soprano, les équipes du Télévie lui ont réservé une petite surprise lors de la soirée de clôture, le 27 avril dernier. Soprano lui laissait un message en l’invitant à son prochain concert en Belgique, le 4 mai 2019 au Palais 12.

Nos caméras se sont faufilées dans les coulisses de ce moment unique. Quelques heures avant le grand show, Nolwenn et toute sa famille arrivent au Palais 12. A leur arrivée, c’est l’équipe de Soprano qui les accueille et leur présente chaque personne entourant le chanteur.

Il faudra patienter quelques minutes dans le couloir avant de pouvoir rencontrer la star. En attendant, Nolwenn et sa soeur, s’improvisent journalistes et s’interrogent l’une et l’autre. Nolwenn explique qu’elle s’attend à un grand show et qu’elle aime la musique de Soprano parce qu’il chante différents styles de chansons avec des paroles qui touchent et font réagir. C’est la première fois qu’elle le voit en concert.

Les minutes défilent et c’est parti: le moment tant attendu arrive. Nolwenn, accompagnée de sa famille, rentre dans sa loge.

L’artiste l’accueille en toute simplicité, habillé en sweatshirt. Sur le visage de Nolwenn, assise à sa gauche, un grand sourire se dessine. Elle le regarde un peu timide et impressionnée. Le juré de The Voice détend l’atmosphère dès les premières secondes: « Ah j’aime bien, vous avez le sourire. C’est cool ». D’humeur taquine, il en profite pour embêter le caméraman en train de le filmer: « Hier, on était ici avec lui, ils étaient en train de nous filmer. Et à chaque fois, ils essayaient de me mettre dans des positions. Ils me disaient que la lumière n’était pas bien. Là, pour la première fois, on s’est assis. Tellement tu es lumineuse, il n’a même pas eu besoin de dire quelque chose ».

 

Le caméraman répond: « C’est vrai, c’est exact ». Tout le monde éclate de rire ! Le téléphone en main pour capter le moindre souvenir, le papa regarde Soprano et Nolwenn avec tendresse. « Nous, on fait des photos, parce que c’est émouvant, c’est beau », dit-il.

Il est bientôt l’heure du concert. Le rendez-vous se termine par une photo de famille. En pleine capture, la lumière s’éteint et déclenche un fou rire pour tous. Le chanteur s’en va en leur souhaitant de passer un très bon concert « Vous allez vous régaler j’espère. D’accord ? ».

Il imite quelqu’un marchant avec une canne et plaisante à nouveau: « Vous allez me donner la force parce que je suis fatigué ». Il est temps pour lui de se préparer pour son concert et de régler les derniers détails.

Un dernier bisou échangé, des étoiles plein les yeux pour Nolwenn, il est désormais temps d’aller s’installer dans la salle pour se laisser porter par la mélodie du rappeur français.

 

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