L’infertilité chez l’enfant, une histoire d’inégalités

La radiothérapie et la chimiothérapie peuvent provoquer l’infertilité du patient, adulte comme enfant. En cause, pour la radiothérapie, l’irradiation qui peut toucher les ovaires dans un cas, les testicules dans l’autre. Concernant la chimiothérapie, c’est l’effet toxique du médicament qui est à l’origine des problèmes de fertilité.
L’effet est transitoire ou définitif, selon les doses imposées par le traitement, l’âge du patient ou encore l’agressivité du cancer.
Il est possible de prévenir ces effets secondaires dans certains cas. Les ovaires des patientes sont ainsi déplacés plus haut dans le ventre afin d’éviter la zone d’irradiation directe. « Pour les hommes, c’est plus simple : il suffit de poser des masques sur les régions sensibles », commente Anabelle Decottignies, Maître de recherches FNRS à l’UCLouvain et promotrice Télévie. « Ces méthodes ne concernent cependant que la radiothérapie car avec la chimiothérapie, on ne peut pas protéger les organes. »

Inégalité enfants-adultes
Chez l’enfant, la radiothérapie n’est pas courante. C’est plutôt la chimiothérapie qui constitue la norme. L’une des raisons est que les enfants sont davantage touchés par des cancers rares, tels les sarcomes, les rétinoblastomes, les neuroblastomes ou encore les tumeurs cérébrales. Malheureusement, qui dit cancers rares dit moins d’investissements dans les thérapies innovantes. « Le traitement de ces cancers est à la traîne. Les chimiothérapies utilisées datent des années 80, rien n’a évolué. Elles sont très lourdes et ont des effets secondaires monstrueux à court et long termes », regrette Anabelle
Decottignies. Parmi ces effets secondaires, on retrouve l’infertilité.

Quelles solutions ?
Concernant la préservation de la fertilité, tout dépend de la puberté. « Si l’enfant est pubère, il y a moyen, comme chez l’adulte, de prélever les spermatozoïdes ou un des deux ovaires et de les congeler. On sauve donc un stock que le patient peut utiliser plus tard », explique Anabelle Decottignies. « Si l’enfant est prépubère, la solution est de prélever du tissu testiculaire ou ovarien et de le congeler. »
Ici, l’inégalité se situe entre garçons et filles. Concernant les filles, la Belgique est pionnière. « Effectivement, nous sommes le premier pays, avec la Suède, à avoir ouvert des banques de congélation en 1996 », se félicite Marie-Madeleine Dolmans, gynécologue obstétricienne, Cheffe de clinique à l’UCLouvain (Saint-Luc) et promotrice Télévie.
« Nous sommes également le premier pays au monde à avoir vu naître un bébé après transplantation de tissu ovarien, justement à l’UCLouvain [en 2004, ndlr]. » Deux des trois premiers bébés issus de cette technique sont d’ailleurs nés en Belgique francophone.
Concernant les garçons, la situation est malheureusement plus compliquée. « Il n’y a pas encore eu de bébé. Nous n’avons pas la preuve que la technique fonctionne », relate Marie-Madeleine Dolmans. « Nous n’en sommes encore qu’à l’étape de congélation du tissu testiculaire immature, et pas encore à l’étape de greffe en application clinique. »


Le point sur la recherche

Heureusement, la recherche avance. Notamment sur le développement de nouvelles molécules anticancéreuses permettant d’éviter les effets secondaires des traitements. « Je travaille sur de nouvelles approches pour éviter que l’enfant traité contre un cancer ne soit atteint de surdité ou dans le cas qui nous occupe, d’infertilité », confie Anabelle Decottignies. L’objectif est simple : améliorer les thérapies ciblées.
Difficile cependant d’avancer un agenda à court et moyen termes. « Le problème, dans la recherche de nouvelles molécules, réside dans la procédure longue qu’elle sous-entend. Les essais cliniques et les autorisations nécessaires peuvent prendre une dizaine d’années. Et à l’arrivée, on n’est jamais certain de l’efficacité clinique de ces nouvelles molécules. »
La recherche est cependant mobilisée pour faire bouger les choses et des collaborations, tant nationales qu’internationales, sont mises en place. Une raison d’espérer.

L’opération en pratique
Pour prélever le tissu immature, qu’il soit ovarien ou testiculaire, il faut opérer l’enfant avant le traitement anticancéreux qui est toxique pour les gonades – les organes reproducteurs. Il s’agit d’une opération par laparoscopie (chirurgie non-invasive). Une anesthésie générale est donc nécessaire. Il ne faut évidemment pas la prendre à la légère.
Le consentement des deux parents, condition sine qua non à l’opération, est l’occasion de parler des tenants et des aboutissants de l’acte médical. « La discussion avec les parents est facile, mais la décision des parents, elle, ne l’est pas », souligne Marie-Madeleine Dolmans. « Il s’agit tout de même d’une opération supplémentaire infligée à leur enfant. » En plus, la technique n’offre pas toutes les certitudes, a fortiori si le patient est un garçon prépubère. Enfin, toute opération sous anesthésie générale comporte des risques, bien que ceux-ci soient limités. « À l’UCLouvain, il y a eu 700 cas depuis 1997. Aucun n’a posé problème », conclut la gynécologue.

Les 10.546.651 € récoltés financeront 90 chercheurs et techniciens et 6 projets de recherche contre le cancer

Ce montant va permettre au FNRS de financer, dès cette année, de nouveaux chercheurs et des Projets de Recherche interuniversitaires :

–     les chercheurs concernés sont des scientifiques de niveau doctoral et postdoctoral qui mèneront des travaux de recherche dans les différents labos des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles :

–     les Projets de Recherche (PDR) bénéficieront du financement des frais de fonctionnement, de personnel et d’équipement : ces projets sont interuniversitaires et impliquent généralement plusieurs disciplines.

Sur les 158 dossiers déposés et évalués, 83 postes de chercheurs, 7 postes de techniciens et 6 Projets de Recherche ont été sélectionnés.

En 32 ans, le Télévie a récolté plus de 200 millions d’euros et permis au FNRS de soutenir 2.500 chercheurs dans la lutte contre le cancer.

La 32ème édition du Télévie fait le plein d’émotions et de dons

Les équipes de RTL Belgium ont réussi à mettre en place une 32ème édition du Télévie exceptionnelle au vu des circonstances particulières. Un Télévie 2020 qui a finalement pris ses quartiers à RTL House mais aussi dans de nombreux lieux répartis à Bruxelles et dans toute la Wallonie, à la rencontre de milliers de bénévoles.

Avec l’actualité, beaucoup de doutes étaient permis sur les résultats de cette édition. C’était sans compter sur une journée pleine d’émotions à laquelle les Belges ont une fois de plus répondu présent pour faire avancer la recherche contre le cancer.

Cette très belle édition concoctée par les équipes de RTL a été menée cœurs battants par les énergies positives et communicatives de Kendji Girac, Adamo, Loïc Nottet, Fanny Leeb, Julien Doré, Carla Bruni, Vincent Niclo, Typh Barrow… tous emmenés par le parrain Agustin Galiana qui s’est investi sans compter pour faire monter le compteur. La Première ministre Sophie Wilmès s’est aussi impliquée en répondant aux appels du centre de promesse pendant plus d’une heure, tout comme Elio Di Rupo, Ministre-Président de la Wallonie, Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Frédéric Daerden, Vice-Président et Ministre du Budget.

Philippe Jaumain, Coordinateur Général du Télévie : « Le cœur, c’est notre force. Tellement de gens en ont fait preuve aujourd’hui. Dans cette année si compliquée pour tout le monde, je suis particulièrement touché par la générosité et le lien qui unit toutes celles et ceux qui ont donné ce qu’ils ont pu pour le Télévie. Que ce soit pour 1 euro ou pour un million d’euros, je veux remercier du fond du cœur tous les donateurs et nos partenaires. Ce Télévie n’aurait pas pu avoir lieu sans la détermination et l’enthousiasme de toutes celles et ceux qui, chez RTL, se sont mobilisés pour rendre l’impossible… possible. Ce Télévie 2020, nous l’avons voulu plus que jamais. Nous avons surmonté toutes les difficultés et soulevé des montagnes avec un seul objectif en tête : aider les chercheurs du FNRS afin de continuer à donner de l’espoir à tous les malades et leurs familles ».

Philippe Delusinne, Administrateur Délégué de RTL Belgium : « Nous avons craint que le contexte difficile nous fasse atterrir aux alentours des 6-7 millions d’euros. Nous espérions secrètement atteindre les 8-9 millions. Nous terminons au-delà des 10 millions. C’était inespéré et cela démontre de manière magistrale notre capacité à créer des rendez-vous forts et à quel point notre communauté Télévie est engagée et généreuse. C’était un pari incroyable de faire revenir le Télévie chez nous et de nous exporter aux 4 coins de notre pays pour aller à la rencontre des bénévoles. Nos équipes ont effectué un travail de titans ! ».

La Commission scientifique du FNRS se réunit dès ce lundi pour fixer les priorités et sélectionner les projets de recherche. Ceux-ci seront validés le 6 octobre. La rentrée des chercheurs se déroulera, quant à elle, le 30 novembre. Les dons récoltés aujourd’hui seront donc dès demain directement utiles à la recherche contre le cancer.

Ensemble, faisons gagner la vie !

Le Télévie s’invite chez NOUS

Jamais la santé n’a autant occupé le devant de la scène que ces derniers mois. La séquence COVID-19 nous a durement rappelé que c’est notre bien le plus précieux. Sans la santé, nous ne sommes pas en mesure de profiter pleinement de la vie et de nos proches.
Depuis le mois de mars, le COVID-19 a en effet attiré toute l’attention. A l’échelle de la planète, il a affecté directement de nombreuses familles, bousculé nos modes de vie,
restreint nos libertés, nous a isolé de ceux que nous aimons. Il a mis entre parenthèses nos vies.

Mais il n’a malheureusement pas mis entre parenthèses le cancer. Bien au contraire : il a retardé les diagnostics, compliqué les traitements et il a affaibli plus encore celles et
ceux rendus plus fragiles par la maladie. Et puis, il a aussi mis sous cloche toutes les énergies déployées pour que la recherche avance et puisse redonner de l’espoir à ceux
qui en ont le plus besoin : les victimes d’un cancer et leurs proches. Il ne doit pas faire oublier qu’en Belgique, toutes les huit minutes, une personne apprend qu’elle est
atteinte d’un cancer.
Ce Télévie 2020, nous l’avons voulu plus que jamais. Les difficultés, les contrariétés, les mauvaises nouvelles, les nombreux problèmes et obstacles, le découragement auxquels nous avons dû faire face n’ont fait que décupler notre désir de préserver cette édition 2020.

Les disques d’Or du Télévie

De 9h00 à 13h00 retrouvez Christian De Paepe en direct sur Bel RTL et sur RTL TVI pour cette vente de disques d’artistes internationaux au profit de la recherche contre le cancer. Différentes personnalités de RTL parraineront les albums les plus vendu de l’année afin de donner l’occasion aux auditeurs et téléspectateurs dans devenir les heureux propriétaires. Leur générosité permettra de faire avancer la recherche médicale.

Une seule adresse pour participer aux enchères : disques@rtl.be

De 13h00-19h45 : Bel RTL vous fait vivre les coulisses du Télévie. Dans l’après-midi, les animateurs de Bel RTL vous feront vivre les coulisses du Télévie. Interviews des artistes, témoignages, vous saurez tout sur cette 32ème édition du Télévie.

Un sommet pour la vie avec Emilie Dupuis

Le vendredi 18 septembre à 19h45
Ce n’est pas parce qu’on a un cancer que la vie s’arrête. C’est ce qu’un groupe de personnes atteintes par la maladie et en rémission ont voulu prouver. Elles se sont lancées un défi complètement fou : partir à l’ascension des plus hauts sommets de l’Ile de la Réunion, dont le Piton des Neiges. Pendant 18 mois, elles se sont entraînées avec courage et détermination. Emilie Dupuis, marraine du projet, n’a pas hésité a mettre ses chaussures de marche et a enfiler son sac à dos pour les encourager tout au long du parcours. Un défi sportif qu’elle a réalisé notamment aux côtés de Marie qui avait témoigné de son expérience face à la maladie sur le plateau du Télévie en 2018. Un Sommet pour la vie, c’est un magazine plein d’émotions qui retrace l’aventure sportive et humaine hors du
commun que ces battants ont vécue tous ensemble.

Pour voir un extrait :ICI

Les amis du Télévie

Le samedi 19 septembre de 13h00 à 18h00 : Cette année, le Télévie s’invite chez NOUS. Chez nous, c’est d’abord chez vous, partout en Belgique francophone, où vous nous soutenez. 15 lieux répartis dans toute la Wallonie et Bruxelles seront ouverts le 19 septembre pour accueillir, en toute sécurité, les comités Télévie et recueillir les montants qu’ils auront pu récolter à travers leurs activités. On remontra également le temps en revivant les moments les plus emblématiques du Télévie depuis 1989. Nous leur adressons du fond du cœur un immense merci pour leur mobilisation qui n’a jamais faibli.Comme chaque année, les bénévoles vont remettre leur chèque au Télévie.

Le Char Télévie Radio Contact

Le samedi 19 septembre, le Char Télévie Radio Contact sillonnera la Wallonie à la rencontre des Amis du Télévie . Des appels aux dons se feront durant toute la journée sur l’antenne de radio Contact.
Deux artistes seront présents pour l’evènement : Henri PFR qui mixera à Waterloo et Marc du groupe Suarez qui se produira à Liège.

Arsène Burny, une passion pour la vie. avec Sandrine Dans

Le samedi 19 septembre à 18h00
Sandrine Dans nous propose un portrait d’Arsène Burny, le papa du Télévie. Qui est l’homme qui a mobilisé la Belgique pour la recherche contre le cancer ?
Dans ce reportage, celui qui a consacré sa vie à sauver celle des autres se confie à Sandrine. Il se livre sur son métier de chercheur, mais surtout sur le mari, le papa qu’il est, sur ses passions et ses doutes. Nous partirons également à la rencontre des bénévoles qu’Arsène Burny soutient au quotidien en les accompagnant dans les nombreuses
activités qu’ils organisent au profit du Télévie.
Si le Télévie, selon lui, a changé la recherche, Arsène Burny a sans aucun doute changé le regard du public sur la recherche médicale.

Pour voir un extrait : ICI

La soirée de clôture

Le samedi 19 septembre à 19h45

Chez nous, c’est aussi chez RTL. Nous revenons dans nos studios, sans public et avec un nombre d’intervenants très limité à qui nous offrirons toutes les conditions de sécurité
nécessaires pour vous proposer une journée exceptionnelle. Les artistes qui ont tenu à être présents, les magnifiques reportages qui ont malgré tout pu être tournés, les
témoignages, les défis proposés seront autant de créateurs d’émotions fortes que nous allons vous faire vivre en direct.

Cette année, Agustin Galiana nous fait l’honneur d’être le parrain de cette 32ème édition du Télévie.
Agustin Galiana est un acteur et chanteur espagnol. Il s’est fait connaître en France
avec son rôle d’Adrián Muñoz dans la série télévisée Clem sur TF1. A l’affiche du film,
« Boutchou » aux côtés de Carole Bouquet et de Gérard Darmon, il vient de sortir un
tout nouvel album « Plein soleil ».
C’est déjà la troisième année consécutive qu’Agustin est présent lors des grands
évènements du Télévie pour défendre cette cause qui lui est si chère.
« Je suis très fier d’être le parrain du Télévie cette année. Une année où nous avons
tous pris conscience de l’importance des médecins, mais aussi de la recherche et du
travail du personnel soignant. Ils se battent tous les jours pour combattre les maladies
dont le cancer qui reste l’une des principales causes de mortalité dans nos pays et
pour cela ils ont besoin de nous ! Ils ont besoin de nos dons ! Soutenons le Télévie !
»


La recherche contre le cancer a plus que jamais besoin de vous et de vos dons. Les malades en ont besoin. Leurs familles en ont besoin. Nous mettons tout en oeuvre cette
année encore pour que la solidarité soit au rendez-vous et que nous puissions, tous ensemble, faire gagner la vie.
Plus que jamais, faisons gagner la vie.

Les masques Télévie

Ils sont bleus et blanc avec un petit logo discret sur le côté et ils portent l’espoir : celui de pouvoir se déplacer en toute sécurité sanitaire et de soutenir la recherche contre le cancer.

Informations utiles :

  • Prix : 10 euros
  • Frais de préparation et de livraison : 2,50 euros
  • Les masques se composent d’une double couche  avec filtre en molleton : 100 % polyester (extérieur) – 100 % coton ( intérieur).
  • Ils sont réutilisables et peuvent être lavés à 60°C avec filtre.
  • Dimensions : 25 cm (longueur) x 7 cm (largeur)
  • Made in Europe

Conseil d’utilisation :

Lavez votre masque après chaque utilisation.

Où acheter les masques ?

  • Envoyez un mail à produits@televie.be ou au 02/504.93.60
  • Auprès de vos bénévoles de quartier ICI

On compte sur vous – Faisons gagner la vie <3

Je les applaudis depuis cinq ans !

L’annonce d’un cancer est une chose terrible. Foudroyante. J’étais complètement perdu, explique Gil Bréac, jamais je n’avais connu l’hosto. Et, tout d’un coup, me voici avec un diagnostic effroyable : cancer au stade 4, au bord de l’étouffement, parti pour une année de chimio et de radiothérapie qui me laisse dans un état épouvantable avec une espérance de vie révélée, un peu brutalement par un médecin, à seulement quelques semaines.

Parce qu’il est d’une nature combattive et qu’en même temps il n’a jamais cru qu’il était aussi malade, se disant en permanence il faut que je soigne ce gros rhume, avec son épouse et sa famille comme soutien, il rebondit, quitte l’hôpital où il était soigné et s’adresse au professeur Thierry Pieters qui avait soigné son père aux cliniques universitaires St-Luc. Le chef du service pneumologie lui propose un nouveau traitement, l’immunothérapie, encore expérimentale à l’époque.

Tout bascule à nouveau, mais cette fois dans le bon sens.

Jusque-là, les relations avec les médecins, les oncologues étaient opaques, quasi inexistantes et, en tous cas, peu apaisantes par rapport à l’état du patient. Tout s’éclaircit, s’explique, devient transparent et sans promesse redonne l’espoir à Gil. Durant trois longues années, toutes les deux semaines, il se rend de son domicile de la région de Gerpinnes à St-Luc (Woluwé St-Lambert) pour y recevoir ce traitement. Fini le côté chimique des choses, une manière plus naturelle de combattre cette saloperie et de pouvoir m’en débarrasser. Durant, en particulier cette période à l’unité 42, où des gens malades comme moi se présentent à intervalles réguliers dans leur lutte contre le mal, j’ai pu apprécier à quel point le service qui nous était porté était louable. Quand on est malade et que l’on suit un traitement, c’est avec les infirmières que l’on passe le plus de temps. Le professeur, je le voyais tous les trimestres pour faire le point, mais tous les 15 jours, ce contact proche et régulier m’a particulièrement marqué. Ce qui est vrai dans tous les services, parce que j’ai eu l’occasion de « voyager » en cinq ans. Leurs gestes, leurs attentions, leurs sourires, leur écoute incroyable, leur disponibilité extraordinaire, leur calme parfois face au désespoir ou à l’exaspération de certains patients sont autant de leçons et de preuve du bien-être qu’ils et elles apportent et procurent. Sans tout cela, le patient s’effondre.

La période de confinement que nous venons de traverser et qui se poursuit par les mesures strictes de notre nouvelle vie a amené beaucoup de gens à les applaudir le soir à 20h00, chez nous et dans de nombreux pays, pour ne pas dire dans le monde entier. Moi, cela fait cinq ans que j’applaudis !

Mission accomplie

L’histoire de Gil qui a commencé par une toux qui paraissait banale se referme presque miraculeusement. Le professeur Pieters, lui-même, m’a dit un jour son étonnement. Cette belle surprise, peu courante, confirmée par un pet scan : tout avait disparu, plus aucune trace du cancer. L’immunothérapie avait rempli sa mission à 100%.

Aujourd’hui, ça va, dans l’attente du cap des cinq ans qui confirme, effectivement que la tumeur a disparu, que ce cauchemar est fini. J’ai voulu, immédiatement, rendre hommage et soutenir ceux que l’on appelle « les blouses blanches », en composant le « blues of remission », moi qui ne chantais jamais ce style de musique. Un titre offert à la générosité du public, disponible sur toutes les plateformes de téléchargement, dont les bénéfices sont versés en faveur de la fondation St-Luc pour l’institut Roi Albert II qui prend en charge tous les types de cancer par une approche globale et humaine.

Outre cette reconnaissance infinie en regard du personnel hospitalier, Gil se veut aussi porteur d’un message : ne jamais abandonner, toujours se battre, ne jamais croire que c’est terminé en essayant d’autres traitements pratiqués par d’autres médecins dans d’autres hôpitaux. Il faut tout tenter.              Il en est aujourd’hui une preuve (très) vivante que cela en vaut la peine !

Frédéric Bastien

Les dernières représentations de la pièce de théâtre « Le Fusible  » sont annulées

C’est avec beaucoup de regrets, que nous vous informons de l’annulation des dernières représentations de la pièce de théâtre « Le Fusible », initialement prévues au mois de mars et reportées en juin. Suite aux mesures prises par le Conseil National de Sécurité du 15 avril pour enrayer la propagation du virus COVID-19, il nous était en effet impossible d’assurer les dates prévues et d’en fixer de nouvelles. Nous avons dès lors préféré, dans le souci de préserver la santé de tous, annuler l’ensemble des représentations.

Vous souhaitez un remboursement ?

Votre commande sera automatiquement remboursée sur la carte avec laquelle vous avez effectué votre paiement. Vous ne devez donc faire aucune démarche.

Pour toute question n’hésitez pas à contacter notre centre d’aide.

Nous vous remercions pour votre fidélité, votre confiance et votre contribution à nos projets Télévie. Nous vous fixons rendez-vous le 19 septembre pour la soirée de clôture et en 2021 pour nouvelle pièce de théâtre du Télévie sur laquelle nous travaillons déjà d’arrache-pied pour qu’elle soit mémorable!

Prenez bien soin de vous !

Le Télévie reporté le 19 septembre

Afin de permettre à tous de se joindre à nous dans la lutte contre le cancer, RTL Belgium et le FNRS ont décidé de reporter la soirée de clôture du Télévie au samedi 19 septembre..

Philippe Jaumain, Coordinateur Général du Télévie chez RTL assure que « toutes nos équipes se mobiliseront, malgré ce contexte difficile, pour faire de ce Télévie 2020 une édition qui marquera les cœurs et les esprits. La lutte contre le cancer ne connait pas de parenthèse COVID-19, que du contraire. Les malades immunodéprimés sont en effet parmi les premiers à être en danger face au virus. Raison pour laquelle nous mettrons tout en œuvre, plus que jamais, pour faire gagner la vie. »

Comme l’explique Véronique Halloin, Secrétaire Générale du FNRS, le Fonds de la Recherche Scientifique : « Reporter le Télévie en septembre nous permet de préserver la santé de tous et de contribuer aux efforts consentis pour ne pas propager le Covid-19. Mais la recherche n’attend pas. À notre niveau, les chercheurs et projets de recherches financés par les Télévie précédents se poursuivent bien sûr normalement. Les nouveaux, qui seront financés par cette édition 2020, démarreront encore cette année. Le Conseil d’Administration du FNRS en précisera le calendrier prochainement. »

Toutes les informations relatives aux émissions diffusées sur RTL TVI dans le cadre du Télévie ainsi que toutes les autres activités liées à la soirée de clôture du 19 septembre seront communiquées ultérieurement.

Nouveau calendrier Télévie

  • Grande journée du Télévie et soirée de clôture : samedi 19 septembre 2020
  • Télévie en Fête (initialement prévu le 13 avril à la Citadelle de Namur) : date et lieu à confirmer
  • Représentations « Le fusible ». Les dernières représentations de la pièce de théâtre du Télévie annulées

Les représentations suivantes sont concernées:

  • Rox Rouvroy du vendredi 12 juin à 20h
  • Rox Rouvroy du dimanche 14 juin à 15h
  • Rox Rouvroy du dimanche 14 juin à 19h
  • Wex de Marche-en-Famenne du mardi 16 juin à 20h
  • Wex de Marche-en-Famenne du mercredi 17 juin à 20h
  • Opéra Royal de Wallonie Liège du dimanche 7 juin à 20h
  • Opéra Royal de Wallonie Liège du lundi 8 juin à 20h
  • Théâtre Royal Mons du lundi 1er juin à 20h
  • Théâtre Royal Mons du lundi 1er juin à 16h
  • Théâtre Royal Mons du mardi 2 juin à 20h

Les détenteurs de tickets seront très rapidement recontactés pour les modalités.

L’équipe du Télévie travaille déjà d’arrache-pied pour vous concocter une tournée en 2021 de la pièce de théâtre du Télévie qui s’annonce mémorable!

On se bouge ENCORE pour l’Opération Pièces Rouges

OPR 2020

La deuxième édition de l’Opération Pièces Rouges a officiellement commencé!

Le principe est simple : on estime à quelque 1,5 millions le nombre de pièces de un et de deux centimes (soit à 24 millions d’euros !) qui trainent dans les poches, les sacs et les tiroirs des Belges. Bel RTL propose donc d’en un faire bon usage, pour un coût nul : les donner au Télévie. En 2019, la mobilisation fut exceptionnelle : 379.071,48 € ont été récoltés en petites monnaies. Des écoles entières se sont ralliées à l’évènement, des milliers de commerçants ont installé une tirelire sur leur comptoir. Et tous d’attendre impatiemment la tournée du bus de Bérénice et Léon Lebouchon qui parcoure de nouveau la Wallonie pour récolter les dons.

« Je ne m’attendais pas à un tel succès .  Je me suis inspirée de l’opération ‘Pièces jaunes’ de Bernadette Chirac en France. Sur tout l’hexagone, ils ont récolté 44 tonnes de pièces jaunes. Ici, en Wallonie et à Bruxelles, nous sommes arrivés à plus de 42 tonnes en deux mois et demi à peine. » – Bérénice

Impossible de s’arrêter en si bon chemin. Car des pièces rouges, il y en a encore plein les fonds de poche. Une enseignante de l’école Saint-Antoine à La Louvière, qui a récolté 90 kilos de pièces rouges l’année dernière, l’annonce : « notre école est très motivée à faire encore mieux cette année-ci !!! ». C’est d’ailleurs le bon moment pour se débarrasser de sa petite monnaie: depuis le 1er décembre, les commerçants sont dans l’obligation d’arrondir l’addition finale pour tous les paiements en espèces ; une décision prise par le gouvernement fédéral précisément dans le but de voir disparaitre progressivement les pièces de 1 et de 2 cents. Alors, toutes ces petites pièces, déposez-les dans les tirelires Télévie! Ces tirelires sont disponibles gratuitement dans les agences de banque Crélan en Wallonie et à Bruxelles.

Découvrez toutes les informations de la tournée du Camion-Tirelire :

Le lundi 02/03 :

  • 07:00: MONT-SAINT-GUIBERT Collège des Hayeffes
  • 11:00 : BEAURAING Rue de Bouillon 1-3 – 5570 Beauraing
  • 14:30 : PROFONDEVILLE Place de l’Eglise – 5170 Profondeville

Le mardi 03/03 :

  • 07:00: HERSEAUX Icet
  • 11:00 : TOURNAI Place Crombez – 7500 Tournai
  • 14:30 : ATH Parvis de l’Hôtel de Ville – 7800 Ath

Le mercredi 04/03 :

  • 07:00: ASSESSE Ecole Libre d’Assesse
  • 11:00 : HOUFFALIZE Place de l’Eglise – 6660 Houffalize
  • 14:30 : DURBUY Place du Marché – 6940 Barvaux-sur-Ourthe

Le jeudi 05/03 :

  • 07:00: SPY Ecole FWB Spy
  • 11:00 : WAVRE Parvis de l’Hôtel de Ville – 1300 Wavre
  • 14:30 : JODOIGNE Place de la Bruyère – 1370 Jodoigne

Le vendredi 06/03 :

  • 07:00: AMAY Ecole Communale d’Amspin
  • 11:00 : MALMEDY Place Albert I – 4960 Malemdy
  • 14:30 : SPA Place Royale – 4900 Spa

Le samedi 07/03 :

  • 13:00 : COUILLET Bellefleur Route de Philippeville 303 – 6010 Couillet

Le lundi 09/03 :

  • 07:00: MEUX Ecole Notre-Dame
  • 11:00 : RTL HOUSE Avenue Georgin 2 – 1030 Bruxelles
  • 14:30 : SERAING Esplanade de l’Avenir – 4100 Seraing

Le mardi 10/03 :

  • 07:00: BRAINE-LE-COMTE Ecole Notre-Dame de Bonne-Espérance
  • 11:00 : TUBIZE Grand’Place – 1480 Tubize
  • 14:30 : BRAINE L’ALLEUD  Avenue de l’Avenir – Parking supérieur du pont Courbe

Le mercredi 11/03 :

  • 07:00: BOUVY Ecole Fondamentale Saint-Antoine
  • 11:00 : PHILIPPEVILLE Place d’Armes – 5600 Philippeville
  • 14:30 : DINANT Avenue Churchill – 5500 Dinant

Le jeudi 12/03 :

  • 07:00: ROCHEFORT Ecole Communale du Rond-Point
  • 11:00 : BOUILLON Esplanade de l’Archéoscope – 6830 Bouillon
  • 14:30 : BASTOGNE Parking Ice-Watch – 6600 Bastogne

Le vendredi 13/03 :

  • 07:00: MONS Athénée Royal M. Bervoets
  • 11:00 : BOUSSU Place de Boussu – 7300 Boussu
  • 14:30 : BELOEIL Parking de l’Hôpital – 7970 Beloeil

Le samedi 14/03 :

  • 13:00 : ANDERLECHT Westland Shopping Boulevard Sylvain Dupuis 433 – 1070 Anderlecht

Le lundi 16/03 :

  • 07:00: ANDENNE Athénée Royal d’Andenne
  • 11:00 : BINCHE Grand-Place – 7130 Binche
  • 14:30 : CHIMAY Place Léopold – 6460 Chimay

Le mardi 17/03 :

  • 07:00: DHUY Ecole Libre de Dhuy
  • 11:00 : ARLON Place Léopold – 6700 Arlon
  • 14:30 : LIBRAMONT Place Communale – 6800 Libramont

Le mercredi 18/03 :

  • 07:00: UCCLE Crèche du Homborch
  • 11:00 : JETTE Place Reine Astrid – 1090 Bruxelles
  • 14h30 : GENVAL Papeteries de Genval – Square des Papeteries – 1332 Genval

Le jeudi 19/03 :

  • 07:00: HUY Ecole d’Outre-Meuse
  • 11:00 : HUY Grand-Place – 4500 Huy
  • 14:30 : AUVELAIS Quartier des Folies – 5060 Auvelais (N98)

Le vendredi 20/03 :

  • 07:00: VEDRIN Ecole Saint-François-Xavier
  • 11:00 : NAMUR Place de l’Ange – 5000 Namur
  • 14:30 : CINEY Place Monseu – 5590 Ciney

Le samedi 21/03 :

  • 13:00 : LIEGE Belle-Ile Quai des Vennes 1 – 4020 Liège

Le lundi 23/03 :

  • 07:00: MESLIN-L’EVEQUE Ecole Les Pensées
  • 11:00 : NIVELLES Place Lambert Schiffelers – 1400 Nivelles
  • 14:30 : OTTIGNIES Centre commercial Le Douaire – 1340 Ottignies

Le mardi 24/03 :

  • 07:00: SAINT-SERVAIS Athénée Royal
  • 11:00 : VERVIERS Place du Martyr – 4800 Verviers
  • 14:30 : CHAUDFONTAINE Place Foguenne – 4051 Vaux-sous-Chèvremont

Le mercredi 25/03 :

  • 07:00: NAAST ECOLE Saint-Josephl
  • 11:00 : LA LOUVIERE Rue de la Franco-Belge 228 – 7100 La Louvière (Cora)
  • 14:30 : SOIGNIES Place Verte – 7060 Soignies

Le jeudi 26/03 :

  • 07:00: LA HULPE / LASNE Saint-Léon / Saint-Ferdinand
  • 11:00 : GEMBLOUX Place de l’Hôtel de Ville 6 – Gembloux
  • 14:30 : ROCHEFORT Place Albert I – 5580 Rochefort

Le vendredi 27/03 :

  • 07:00: ROCHEFORT Ecole Sainte-Thérèse
  • 11:00 : MARBEHAN Grand-Rue 54 – 6724 Marbehan
  • 14:30 : MESSANCY Rue d’Arlon 199 – 6780 Messancy (McArthurGlen)

Le samedi 28/03 :

  • 13:00 : MONS Grands Prés Place des Grands Prés 1 – 7000 Mons

Pour plus d’infos sur l’Opération Pièce Rouges, rendez-vous sur : https://www.rtl.be/belrtl/page/allez-on-se-bouge-pour-l-operation-pieces-rouges-595.htm

La prévention: la stratégie la plus efficace pour lutter contre le cancer

7 conseils de prévention contre le cancer
  1. Ne pas fumer, éviter le tabac sous toutes ses formes et éviter l’exposition passive au tabac

Chaque année, le tabac tue 7 millions de personnes dans le monde. En d’autres termes, une personne meurt toutes les 15 à 20 secondes d’un cancer du poumon dans le monde. Selon un rapport de l’OMS publié en 2019, 90 % de ces cancers pourraient être évités en éliminant le tabagisme. En Belgique, environ 14000 personnes par an en sont victimes. Les fumeurs ont un risque de cancer du poumon bien plus élevé, multiplié par 10 à 15 fois, que les personnes qui ne fument pas, et environ 80-90% des cancers du poumon sont causés par le tabac. Qu’il soit actif ou passif, le tabagisme est le premier facteur de risque de cancer du poumon. Il l’est non seulement pour le cancer du poumon mais également pour le cancer de la vessie. Fumer provoque également le cancer de l’œsophage, du larynx, de la bouche, de la gorge, du rein, du pancréas, de l’estomac et du col utérin. En bref, vous l’aurez compris, le tabac sous toute ses formes n’est certainement pas bon pour la santé. L’idéal est de ne pas fumer, de ne pas en consommer et d’éviter une exposition passive. Il n’est jamais trop tard pour arrêter !

Cigarette fumée

SOURCES:

http://www.euro.who.int/fr/health-topics/disease-prevention/tobacco/news/news/2019/5/90-of-lung-cancers-can-be-avoided-by-eliminating-tobacco-use,-new-who-report-reveals)

https://www.tabacstop.be/pourquoi-arr-ter/effets-sur-le-corps/tabagisme-et-cancer-quel-lien

https://www.cancer.be/prevention/les-dangers-du-tabac

  1. Éviter une exposition excessive au soleil, utiliser une protection solaire et fuir les bancs solaires.

Le soleil est un élément indispensable à notre vie et est bon pour notre moral. Ses rayonnements UV permettent la fabrication de la vitamine D qui est essentielle au bon fonctionnement de notre corps. Toutefois, il est à consommer avec modération puisque ses rayonnements peuvent engendrer beaucoup de dégâts : brûlures, coups de soleil, augmentation des rides et taches pigmentées, cancer de la peau…Selon les chiffres de la Fondation Registre du Cancer, environ 39000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en Belgique. Entre 2004 et 2016, le nombre de cas de cancer de la peau chez nous, a augmenté de 342%. Quelques conseils pour se protéger au mieux : évitez toute exposition excessive, évitez de vous exposer entre 10h et 16h lorsque le soleil est le plus intensif. Couvrez-vous de vêtements et munissez-vous d’objets protecteurs : un chapeau à large bord, des lunettes de soleil. Recherchez de l’ombre un maximum, et enduisez-vous à l’aide d’une crème solaire avec un indice de protection minimum de 15 et remettez-en toutes les deux heures, ou après avoir travaillé, nagé, joué ou fait du sport en plein air. Portez attention tout particulièrement aux enfants qui sont plus vulnérables au rayonnement. Le saviez-vous ? Les dégâts du soleil sont causés par les rayons UV, qui ne provoquent aucune sensation de chaleur. Dès lors, méfiez-vous lorsqu’il fait frais, avec un ciel nuageux ou venteux.

Les UV artificiels sont eux aussi nocifs pour la santé, il est conseillé de les fuir. Ceux-ci ne préparent pas la peau au soleil mais ils endommagent la peau et sont à la source de nombreux cancers de la peau. Selon le CIRC, le Centre International de Recherche sur le Cancer, ils sont classés comme « cancérogènes pour l’homme ». Les utilisateurs des bancs solaires ont 20% de risque en plus de développer un mélanome, le cancer de la peau le plus agressif. Le meilleur conseil est de ne jamais commencer !

https://www.who.int/phe/publications/solaruvflyer2006_fr.pdf?ua=1

https://www.who.int/uv/sun_protection/fr/

https://www.fondation-arc.org/facteurs-risque-cancer/soleil-uv

https://kankerregister.org/default.aspx?PageId=381

https://www.iarc.fr/fr/

  1. Limiter sa consommation d’alcool et s’en passer si possible

La consommation d’alcool est associée à un risque accru de cancer. Sa consommation peut causer au moins 7 types de cancers : le cancer des intestins, le cancer du sein, de l’œsophage, du larynx, du foie, de la bouche et de la gorge supérieure. En effet, plus on consomme de l’alcool, plus on risque de contracter un cancer. Par exemple, une femme augmente son risque de cancer du sein de 50% en buvant 4 verres de vin par jour, et de 130% en buvant 8 verres par jour. Aucun seuil n’existe, ce qui signifie que même de petites quantités d’alcool augmentent le risque de cancer. A l’inverse, la relation fonctionne aussi : plus on réduit sa consommation, plus on réduit le risque de développer un cancer lié à l’alcool. L’OMS recommande de limiter sa consommation et même de s’en passer si possible.

 

(http://www.euro.who.int/fr/health-topics/disease-prevention/alcohol-use/news/news/2018/02/raising-awareness-of-the-link-between-alcohol-and-cancer)

https://www.wcrf.org/dietandcancer/recommendations/limit-alcohol-consumption

https://www.wcrf.org/dietandcancer/exposures/alcoholic-drinks

  1. Eviter d’être en surpoids, pratiquer une activité physique et adopter une alimentation saine

De nombreuses études ont démontré l’existence d’un lien entre surpoids ou obésité et augmentation de risque de cancers tels que ceux de l’œsophage, du côlon et du rectum, du sein, de l’endomètre ou encore du rein. Dès lors, maintenir un poids sain à l’âge adulte est indispensable pour diminuer le risque de développer certains cancers. Le manque d’activité physique et alimentation calorique sont souvent la source du surpoids et de l’obésité. Alors quelle solution ? Commencez par être actif ! Commencez par favoriser une activité physique régulière comme du sport, de la marche à pied, du jardinage,etc. Essayez aussi de limiter le temps consacré aux activités sédentaires où l’on bouge très peu (ordinateur, télévision, etc.). Enfin, le tout couplé à une alimentation équilibrée et variée riche en fruits, légumes et fibres en évitant, bien évidemment, les boissons sucrées (https://televie.be/les-boissons-sucrees-associees-a-un-risque-accru-de-cancer/). Modifier ses habitudes alimentaires, c’est aussi un autre moyen pour lutter contre le cancer.

https://www.fondation-arc.org/facteurs-risque-cancer/surpoids-obesite

https://www.who.int/cancer/prevention/fr/

  1. Vérifier les émissions de gaz radon dans son habitation et prendre des mesures si nécessaire

Notre environnement impacte notre santé et il est important de vérifier l’impact de certains agents qui nous entourent. C’est le cas par exemple du radon. Inodore, incolore et insipide, ce gaz radioactif est naturellement présent dans les sols pierreux et rocheux. Depuis le sous-sol, il peut s’infiltrer dans tout type de bâtiment. Lorsqu’il est inhalé, il atteint les poumons et irradie les tissus, ce qui peut les endommager et provoquer un cancer. Selon l’OMS, l’exposition au radon cause, entre 3% et 14% de l’ensemble des cancers pulmonaires. Ce qui représente la deuxième cause de cancer pulmonaire après la fumée du tabac. Chaque année, ce gaz est la cause d’environ 480 cancers du poumon en Belgique. Il est conseillé d’analyser le taux de radon dans son habitation et de prendre des mesures si nécessaire. Comment ? Il existe un détecteur permettant d’analyser le taux au radon. On peut réduire également les concentrations de ce gaz en aérant son habitation.

Pour plus d’informations, rendez-vous ici : https://www.actionradon.be/ ou https://afcn.fgov.be/fr

  1. Vacciner les enfants contre l’hépatite B (nouveau-nés) et contre le virus du papillome humain (HPV) (jeunes filles et jeunes garçons).

Pour certains cancers, des agents infectieux (virus, bactéries) sont impliqués dans leur développement. La prévention est très importante lorsqu’une vaccination existe. Les vaccins ont sauvé un nombre impressionnant de vies et ont soulagé bon nombre de souffrances. Pour éviter d’être contaminé par certains virus, il faut donc se faire vacciner contre ceux-ci :

  1. L’hépatite B (à la naissance). Ce vaccin protège, par exemple, contre l’hépatite B mais prévient également d’un éventuel cancer du foie. Ce vaccin est recommandé aux nourrissons et aux adolescents s’ils n’ont pas été vaccinés auparavant contre l’hépatite B.
  2. Le papillomavirus (HPV) pour les garçons et filles de 13 ou 14 ans. Celui-ci réduit le risque du cancer du col de l’utérus pour les femmes mais également des cancers plus rares comme ceux du pénis, de la gorge, du pharynx ou encore de l’anus qui touchent aussi les hommes. En Belgique, plus de 1000 nouveaux cas de cancers sont liés à ce virus (https://kce.fgov.be/en/node/4465). Depuis septembre 2019, cette vaccination est désormais gratuite également pour les jeunes garçons chez nous (https://televie.be/le-vaccin-contre-le-papillomavirus-desormais-gratuit-pour-les-garcons/).

Plus d’informations sur la vaccination, rendez-vous ici : https://www.vaccination-info.be/

vaccination

  1. Participer aux programmes de dépistages mis en place : le cancer colorectal, le cancer du sein, le cancer du col de l’utérus.

Si la prévention est importante, le dépistage l’est tout autant. Dépister, c’est vérifier par le biais d’examens si la maladie est présente chez une personne. Ces tests de dépistage permettent de trouver un cancer avant que tout symptôme ne se manifeste. Cela permet de repérer un cancer à un stade précoce et de procurer un traitement plus efficace favorisant les chances de guérison. Dès lors, il est fortement conseillé de participer aux programmes mis en place pour ces trois dépistages au minimum :

  1. Cancer colorectal (cancer du gros intestin) : les hommes et les femmes entre 50 et 74 ans sont invités, tous les deux ans, à réaliser un test de recherche de sang dans les selles à domicile. Chaque année, en Belgique, plus de 9000 nouveaux cas sont diagnostiqués. Il s’agit de la deuxième cause de décès par cancer en Belgique.
  2. Cancer du sein : les femmes entre 50 et 69 ans sont invitées à se faire dépister tous les deux ans (Mammotest). C’est dans cette tranche d’âge que le risque de cancer du sein est le plus important et que le dépistage est le plus efficace.
  3. Cancer du col de l’utérus : le dépistage par frottis, tous les trois ans, est recommandé à toutes les femmes entre 25 et 64 ans. En Belgique, en moyenne 650 nouveaux cas sont détectés par an. Ce cancer est responsable de près de 190 décès chaque année. Près de 90% d’entre eux pourraient être évités grâce à un dépistage régulier.

Plus d’informations, rendez-vous ici : https://www.ccref.org/ et ici http://www.brumammo.be/documents/home.xml?lang=fr

Pourquoi donner nous rend heureux ?

Vous souvenez-vous de votre première expérience gustative sucrée ? Vous avez apprécié. Aujourd’hui, vous aimez d’ailleurs les pâtes. Lorsque celles-ci cuisent dans l’eau bouillante, l’odeur vous met en joie. La raison ? Cette odeur évoque la récompense du bon plat de spaghetti que vous allez déguster, doux souvenir du goût sucré de votre enfance. Depuis notre plus jeune âge, le goût sucré est codé dans notre cerveau comme une récompense primaire,… tout comme l’altruisme. Le bien-être ressenti après avoir goûté à un aliment sucré ou après avoir fait un don pour une œuvre caritative s’explique par un concept dénommé « système de récompense ».
 

Récompensés pour notre générosité

 
Le système de récompense (ou renforcement ou système hédonique) est un système fonctionnel fondamental chez les animaux (des mouches aux mammifères), situé dans le cerveau, et indispensable à notre survie. Ce système fournit la motivation nécessaire à la réalisation d’actions ou de comportements permettant de préserver l’individu ou l’espèce. C’est lui qui nous pousse à nous reproduire, nous nourrir, boire et interagir socialement. Ce circuit est absolument nécessaire pour renforcer des comportements essentiels, qu’ils soient alimentaires, sexuels ou… généreux. En effet, le don altruiste fait partie des récompenses primaires codées dans notre cerveau, et le fait de donner de l’argent pour une œuvre a des vertus récompensantes qui, chez l’homme, peuvent se traduire par un sentiment hédonique.
 

Voyage dans notre cerveau

Pour mieux comprendre, voyageons dans notre cerveau. Il existe quatre centres principaux liés au circuit de la récompense : l’aire tegmentale ventrale, le noyau accumbens, le cortex préfrontal et l’amygdale. Lorsqu’une incitation à l’action visant à satisfaire un besoin est nécessaire, le système de la récompense est stimulé. Il est principalement situé entre l’aire tegmentale ventrale et le noyau accumbens. Cette stimulation se fait via la libération d’un neurotransmetteur, la dopamine qui, lorsqu’elle est libérée, amène à renforcer le comportement qui l’a induit. Ce renforcement peut être couplé à une valeur hédonique. Des études ont montré qu’en effet l’acte du don déclenche cette voie de la dopamine. Or, plus on stimule cette voie, plus on veut l’emprunter. Plus on donne, plus on a envie de donner, puisque cela rend heureux.
 

Dons et interactions sociales

Souvenez-vous : parmi les actions réalisées grâce au système de récompense, il y a les interactions sociales qui sont vitales chez l’homme. Or, comme l’explique Alban de Kerchove d’Exaerde, « le don favorise les interactions sociales. C’est le cas, par exemple, si vous participez à un défi sportif parrainé en groupe. Le fait d’être ensemble est une récompense primaire et procure du plaisir. Si vous faites un don individuel aussi : être altruiste, en participant à un élan de générosité collectif, a des vertus récompensantes et participe donc à votre bien-être. » Nous avons tous déjà fait l’expérience du plaisir d’offrir un cadeau à un proche. Ce plaisir, vous le ressentez aussi à la vue des porteurs de projet du Télévie, émus et heureux face au montant des dons récoltés… grâce à vous.

Plume : Lauranne Garitte

70.000 euros récoltés par la BRAFA pour le Télévie

Morceaux du mur de Berlin mis aux enchère par la Brafa

En clôture de l’édition 2020 de la Brafa, la vente aux enchères caritative de cinq segments originaux du Mur de Berlin a connu un beau succès.

Du 26 janvier au 2 février dernier, la BRAFA a lancé  une initiative solidaire inédite : elle a présenté 5 morceaux exclusifs du Mur de Berlin acquis en 2018, en prévision du 30ème anniversaire de la chute du Mur de Berlin ce 9 novembre 2019. Ils sont originaires de l’Hinterlandmauer, soit de la partie qui formait la première enceinte du Mur côté Est, sur une longueur totale de 68 km. Ils ont été démantelés par les forces armées de l’ex-République démocratique allemande (RDA) durant les travaux de démolition qui ont suivi la chute du Mur et ont ensuite été acquis et réutilisés par une entreprise de travaux publics située en périphérie berlinoise. D’une hauteur de 3,8 m et d’une largeur de 1,2 m pour un poids d’environ 4t chacun, ils sont porteurs de graffitis sur les deux faces, ajoutés par des anonymes à différentes époques.

Avec 326.000 € recueillis, les attentes des organisateurs sont complètement dépassées: « Nous espérions atteindre 25.000 pour chacun des segments et nous sommes bien au-delà pour chacun d’eux. Les enchères furent serrées jusqu’à leur conclusion finale. Nous avons reçu des offres d’enchérisseurs de Belgique mais aussi d’Allemagne, du Luxembourg, des Pays-Bas  et même d’une université aux Etats-Unis », déclare Harold t’Kint de Roodenbeke, Président de la manifestation.

Les cinq bénéficiaires de cette opération (actifs dans les domaines de la recherche contre le cancer, de l’intégration des personnes handicapées et du patrimoine culturel) recevront respectivement: Hart voor Handicap (60.000 €), CAP48 (62.000 €), Musée Art & Histoire (64.000 €), Télévie – FNRS (70.000 €), Kom op tegen Kanker (70.000 €). Ces cinq segments vont dès lors prendre le chemin de leurs nouveaux propriétaires domiciliés en Belgique mais également hors de nos frontières.

Le Télévie est très fière de cette belle collaboration et remercie le donateur <3

La prochaine édition de la Brafa aura lieu du 24 au 31 janvier 2021.

Lire également : « A table  » le livre de recettes de cuisine du Télévie

 

 

 

 

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