Soigner le cancer de l’oeil grâce à une plaque en or radioactive

Il existe une forme rare et méconnue de cancer : le mélanome intraoculaire. Il s’agit d’une tumeur qui grossit dans l’œil. 130 Belges sont diagnostiqués chaque année. Les cliniques Saint-Luc à Bruxelles proposent un traitement unique en Belgique : une plaque radioactive en or qui est implantée dans l’œil durant 4 jours.

RTL info a pu suivre en exclusivité une opération impressionnante : celle du placement d’une plaque radioactive dans l’œil d’un patient atteint d’un mélanome de taille moyenne. « Elle a une forme de cœur, cette tumeur », constate Paulina Bartoszek, chirurgienne spécialisée en oncologie oculaire, après avoir ouvert l’œil du patient de 65 ans. 

L’intervention dure une trentaine de minutes. Et il faut avoir l’estomac bien accroché pour en voir les images. La chirurgienne que nos reporters ont suivi place une plaque radioactive contre la tumeur et l’enlèvera quatre jours plus tard. Un traitement qui présente plusieurs avantages. « Si on veut retirer la tumeur chirurgicalement, il faudrait retirer l’œil, explique la chirurgienne. Si on pratique ce genre d’interventions, c’est pour pouvoir conserver l’œil du patient ».

Le rayonnement radioactif va frapper la tumeur

Le patient sentira une simple gêne peu douloureuse. Les cliniques Saint-Luc possèdent une trentaine de plaques artisanales. Elles sont ré-utilisées et adaptées à chaque nouveau cas. « Elles sont différentes en taille et certaines ont des encoches pour pouvoir bien se mettre près du nerf optique », explique Jean-Marc Denis, physicien médical. 
La plaque est en or. Ce métal fonctionne comme un blindage qui protège les tissus sains. Un physicien médical y colle des grains d’iode. « Cinq grains d’iode 125 qui émettent un rayonnement », poursuit Jean-Marc Denis.

Frappée par les rayons radioactifs, la tumeur va progressivement se dégonfler. Le résultat est contrôlé tous les 6 mois.

Michèle « a fait confiance » et s’est « sentie bien »

Michèle a été opérée en janvier dernier. Sa vue s’était en partie voilée. « Apprendre que l’on a une tumeur, c’est toujours effrayant mais j’ai fait confiance. Je me suis sentie bien du début à la fin« , témoigne Michèle Friedlich, patiente. 

Le risque de mélanome intraoculaire augmente avec l’âge. « Beaucoup de gens ne savent pas qu’un cancer peut apparaître dans l’œil, explique Paulina Bartoszek, chirurgienne spécialisée en oncologie oculaire. Donc, il est important d’attirer l’attention dessus ».

L’opération est une réussite dans 98% des cas. L’œil est totalement cicatrisé au bout de deux ans. 

Les Cyclos du cœur au Col de l’Izoard

Du 18 au 21 juin 2025

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Le Télévie et RTL Belgium vous propose d’embarquer une nouvelle fois dans l’aventure des Cyclos du cœur !

L’aventure des cyclos du cœur, auprès de Jean-Michel Zecca, a commencé en 2019 au Mont Ventoux. Forte de son succès, elle s’est poursuivie au Galibier en 2022, à l’Alpe d’Huez en 2023 et à Joux-Plane en 2024.

Le Défi 2025 pour la 5ème édition sera l’ascension du magnifique col de l’Izoard. Celle-ci se fera par le versant Sud : donc descente par la vallée vers Guillestre, puis remontée par la vallée du Queyras pour ascension avec la traversée d’Arvieux.

Ce col mythique culmine à 2362 mètres d’altitude, et propose à 2 km de son sommet, la traversée de la « casse déserte » endroit hors du temps sans végétation faisant penser à un décor lunaire.

Nous vous proposons donc un séjour dans le tout nouveau Club Med Serre-Chevalier qui vient de réouvrir en format 4 🔱

L’ascension du col de l’Izoard se fera le vendredi 20 juin au départ de Briançon !

Tarifs

Participants/Accompagnants : 749 €

Conditions de remboursement :

  • 15 jours au jour J – non remboursable, possibilité de céder sa participation
  • Plus de 30 jours avant – 100% remboursement
  • 30 à 15 jours – 50% de remboursement


Alors, vous avez envie de tout donner ?

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Rejoignez Sandrine Dans pour un cours de Zumba au profit du Télévie ! 

Vous cherchez une activité à la fois fun et dynamique pour vous remettre en forme ? Ne cherchez plus ! Rejoignez Sandrine Dans aux cours de Zumba du David Lloyd Sterrebeek ces samedi 12 et dimanche 13 octobre, animés par l’incroyable Concetta. Le prix est de 15 euros par personne et tous les profits seront reversés au Télévie.

Sandrine Dans a commencé la Zumba au David Lloyd de Sterrebeek il y a plus d’un an maintenant. Elle a tout de suite accroché avec ce sport qui mélange danse et fitness tout en s’amusant. Mais elle a également eu un coup de coeur pour son instructrice : Concetta. A deux, elles ont eu l’idée de faire un week-end spécial Zumba au profit du Télévie au David Lloyd de Sterrebeek.

L’énergie contagieuse et le sourire de Concetta vous motiveront à donner le meilleur de vous-même. Toujours à l’écoute, elle adapte les mouvements pour que chacun puisse suivre à son rythme, tout en gardant le plaisir au centre de l’expérience. Que vous veniez seul, entre amis ou en famille, Concetta saura créer une ambiance chaleureuse et conviviale.

Le cadre du David Lloyd Sterrebeek est idéal pour vous offrir une expérience sportive complète. Mettez vos baskets, attrapez une bouteille d’eau et venez danser avec nous. Vous ne regretterez pas d’avoir essayé !

Le prix est de 15 euros par personne. Ces cours sont ouverts à tous, pour la Family Zumba nous accueillons vos enfants dès 3 ans. Vous n’avez pas besoin d’être membre du David Lloyd pour participer.

Pour vous inscrire, cliquez sur le nom du cours qui vous intéresse :

SAMEDI 12/10/2024

12H-13H                             AQUA ZUMBA

14H30 -16H                     FAMILY ZUMBA (à partir de 3 ans)

19H00 -20H30                    SALSA OPEN

DIMANCHE 13/10/2024

14H15 -15H45             FAMILY ZUMBA

16H15 -17H                    AQUA ZUMBA

18H-19H                          ZUMBA

19H-20H                         ZUMBA LATIN MIX

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Les différents cours de Zumba :

L’Aqua Zumba est une version de la Zumba qui se pratique dans l’eau, combinant danse et fitness aquatique. Elle offre un entraînement cardio efficace avec un faible impact sur les articulations, grâce à la résistance de l’eau qui tonifie les muscles. Idéale pour tous les niveaux, elle améliore l’équilibre et la coordination tout en offrant un environnement rafraîchissant. C’est une façon amusante de se dépenser tout en profitant des bienfaits de l’entraînement aquatique.

La Family Zumba est un cours de danse et fitness conçu pour que parents et enfants s’entraînent ensemble. Adaptée à tous les âges, elle propose des chorégraphies simples sur des musiques entraînantes, permettant à toute la famille de se dépenser tout en s’amusant. C’est une activité ludique qui renforce les liens familiaux et encourage les enfants à bouger de manière amusante et saine.

La Salsa Open est un cours de danse qui fusionne la Zumba et la salsa, accessible à tous les niveaux. Il combine des mouvements de fitness avec des pas de salsa pour un entraînement cardio amusant. Ce cours permet de se dépenser tout en améliorant sa coordination. Ouvert aux débutants comme aux expérimentés, il offre une ambiance festive sur des rythmes latins.

Le Latin Mix est un cours qui combine plusieurs danses latines comme la salsa, le merengue, la bachata et le reggaeton. Avec des chorégraphies variées et dynamiques, il offre un entraînement cardio complet et amusant. Idéal pour brûler des calories et améliorer la coordination, tout en profitant des rythmes latins. Ce cours convient à tous les niveaux et rend l’exercice ludique et motivant.

Inscrivez-vous au Stars Rallye Télévie

Le Stars Rallye Télévie revient le 12 octobre prochain. Au programme: une « parade » de véhicules électriques et hybrides haut de gamme, mais aussi la présence de voitures qui font rêver, comme des GT et supercars.

Le Stars Rallye Télévie revient pour une nouvelle édition le 12 octobre prochain et voit les choses en grand avec, au programme, une « parade » des voitures électriques et hybrides haut de gamme mais surtout la présence des voitures qui font rêver: le retour des GT et Supercars.

Parmi les voitures de luxe haut de gamme, il y a des marques comme Lotus, Genesis, Porsche, Lamborghini, Alpine, Mercedes, Jaguar, Audi, Mc Laren, Rolls Royce, Bugatti, Bentley, Ferrari… De quoi ravir les plus grands passionnés d’automobile. Et pour l’occasion, des personnalités belges, à l’instar de Sandrine Dans, Thomas de Bergeyck, Stephan Van Bellinghen, Yves Mattagne ou encore Benny B, prendront le volant de ces véhicules de luxe, accompagnées d’enfants qui luttent contre le cancer.  

Comme chaque année, le but de l’événement est de récolter l’argent nécessaire pour faire avancer les recherches contre les maladies cancéreuses des enfants. Un hommage sera d’ailleurs rendu à Delphine, plus connue sous le nom de Mademoiselle Luna, qui nous a quittés début d’année 2024. 

L’itinéraire

Le cortège prendra le départ à la ferme de Mont-Saint-Jean, à Waterloo. Les personnalités prendront ensuite la direction du domaine du Chant d’Éole à Quévy-le-Grand (région montoise), avant de reprendre la route vers le club automobile DriveCity à Nivelles. Les deux circuits, traversant tous deux la campagne montoise et marquant les mêmes pauses, dureront environ trois heures.  

Les enfants présents seront encadrés par l’ASBL Ohana, dont l’objectif est de « répandre le bonheur parmi les enfants malades ou porteurs d’un handicap en Belgique », en collaboration avec l’Hôpital universitaire des Enfants Reine Fabiola.  

Deux personnalités emblématiques

Outre les personnalités au volant de ces véhicules, les jeunes amateurs de belles voitures auront l’occasion de rencontrer l’animatrice et présentatrice météo Émilie Dupuis, qui endossera le rôle de marraine de cette édition, mais aussi le policier Bertrand Caroy, qui endossera celui de parrain.  

Les inscriptions à la parade sont possibles via le formulaire disponible sur le site internet dédié à l’événement. La somme récoltée sera entièrement reversée à la recherche contre les cancers de l’enfant.

Crédits : RTL Info

Quel est ce cancer rare dont souffre Emilie Dequenne ?

Révélée en 1999 par les frères Dardenne dans le film Rosetta, Émilie Dequenne avait révélé en octobre 2023 être atteinte d’un cancer rare : un corticosurrénalome. Malgré de bonnes nouvelles en avril 2024, elle a annoncé en septembre 2024 devoir se concentrer à nouveau sur sa santé. Mais c’est quoi un corticosurrénalome ? La Dr Oriane Génard, endocrinologue, a répondu à nos questions.

Qu’est-ce qu’un corticosurrénalome ?

Un corticosurrénalome (ou carcinome corticosurrénalien) est un cancer de la glande surrénale située au-dessus du rein et plus particulièrement de la zone externe de cette glande, appelée le cortex surrénalien, responsable de la synthèse et la sécrétion de plusieurs hormones stéroïdiennes :

  • Les glucocorticoïdes (dont le cortisol) jouant un rôle dans le métabolisme des glucides, lipides et protéines, la réponse immunitaire ou encore le rythme circadien.
  • Les minéralocorticoïdes (dont l’aldostérone) jouant un rôle sur la régulation de la pression artérielle.
  • Les androgènes convertis ensuite en hormones sexuelles (testostérone).

Il s’agit d’une tumeur maligne rare avec environ 1 à 2 cas par million d’habitants par an. Elle est plus fréquente chez l’adulte autour de 50 ans mais peut également survenir plus rarement chez l’enfant de moins de 15 ans.

Existe-t-il différents corticosurrénalomes ?

Les corticosurrénalomes diffèrent selon leur taille à la découverte et leur degré d’extension dans le corps (envahissement des organes adjacents voire métastases dans d’autres organes comme les poumons, le foie ou les os) et sont ainsi répartis en différents stades (de I à IV) avec un pronostic propre à chaque stade. Comme dit précédemment, ils se développent au sein d’une zone de sécrétion hormonale et peuvent donc également sécréter en excès différentes hormones. Ils sont alors appelés « corticosurrénalomes sécrétants ». Les traitements initiés dépendront du stade ainsi que des sécrétions hormonales si présentes.

Est-ce que cela a un rapport avec les néphroblastomes ?

Le néphroblastome est un cancer du rein survenant majoritairement chez l’enfant et exceptionnellement chez l’adulte. Il peut constituer un diagnostic différentiel du corticosurrénalome car il se présente lui aussi comme une masse tumorale abdominale située dans la zone rénale. Cependant, les néphroblastomes et les corticosurrénalomes sont deux tumeurs bien distinctes et leur traitement et prise en charge sont très différents.

Comment développe-t-on un corticosurrénalome ?

Il n’existe aucune cause ni facteur favorisant identifié à ce jour à l’origine du corticosurrénalome.

Comment détecter ce type de cancer ?

Les circonstances de découverte du corticosurrénalome sont très variées et dépendent notamment de la présence ou non d’une sécrétion hormonale par la tumeur.

On identifie trois grands types de présentation clinique pouvant faire suspecter un corticosurrénalome. La plus fréquente correspond à des symptômes en rapport avec une hypersécrétion hormonale. Le plus souvent, les signes cliniques traduisent une sécrétion importante de cortisol, appelée également syndrome de Cushing, caractérisé par un changement d’aspect physique avec un visage rond et rouge, une prise de poids au niveau du tronc, des ecchymoses à cause d’une fragilité vasculaire, des vergetures pourpres sur l’abdomen, les cuisses et les bras, une faiblesse musculaire, des troubles du sommeil, des troubles de la concentration ou une perte de mémoire, un diabète et une hypertension artérielle. Cependant, le syndrome de Cushing peut avoir d’autres causes et seuls 5 à 10 % d’entre eux sont dus à un corticosurrénalome.

On peut également détecter un corticosurrénalome devant des symptômes traduisant l’existence d’une volumineuse tumeur comme la perception d’une masse lors de la palpation abdominale, l’existence de nausées et de vomissements, de douleurs abdominales ou lombaires. Plus rarement, des signes plus généraux de cancer comme une altération de l’état général, une fièvre, une perte de poids ou un manque d’appétit peuvent conduire au diagnostic.

Une imagerie (scanner, IRM,…) et un bilan hormonal permettront alors d’orienter le diagnostic, mais seuls la chirurgie et l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire permettront de poser le diagnostic.

Le corticosurrénalome peut également être découvert fortuitement à l’occasion d’un examen d’imagerie (scanner, échographie) effectué pour un autre motif de consultation.

Existe-t-il une prédisposition génétique ?

Comme dit précédemment, il n’existe aucune cause ni facteur favorisant identifié à l’origine du corticosurrénalome chez la très grande majorité des patients. Dans de très rares cas, il peut être associé à une maladie génétique héréditaire rare comme le syndrome de Li-Fraumeni, le syndrome de Wiedemann-Beckwith ou encore la néoplasie endocrinienne multiple de type 1.  

Est-il possible de prévenir l’apparition de ce cancer ?

Le corticosurrénalome n’ayant pas de cause connue ni facteur favorisant, il est impossible de prévenir l’apparition de ce cancer qui survient de manière aléatoire, en dehors d’un contexte génétique héréditaire. En revanche, la prise en charge précoce permet d’améliorer le pronostic grâce notamment à la chirurgie.

Quels sont les traitements habituels mis en place pour combattre le corticosurrénalome ?

Les différents traitements ont pour objectif de limiter la prolifération et détruire les cellules cancéreuses. Ils peuvent être associés entre eux et sont prescrits selon les facteurs pronostiques présents (stade de la tumeur, caractéristiques anatomopathologiques, possibilité d’exérèse chirurgicale, âge et état général du patient, existence d’une hypersécrétion).

La chirurgie est le traitement de premier choix lorsque celle-ci est possible et a pour objectif de retirer la totalité de la tumeur.

Le traitement médical est envisagé en cas de chirurgie incomplète ou impossible, ou en traitement adjuvant après chirurgie. Il s’articule principalement autour du Mitotane qui a un effet antitumoral et diminue ou bloque les sécrétions hormonales. La chimiothérapie (par voie orale ou par voie intraveineuse) peut également être utilisée et permet avant tout de ralentir la croissance tumorale.

Enfin, des traitements dits loco-régionaux comme la radiothérapie externe, la chimio-embolisation hépatique ou la radiofréquence, peuvent être utilisés seuls ou associés au traitement médical, essentiellement pour traiter les métastases à distance.

Monique Fleres « De belles choses à vivre… » 

Après lui avoir pris son mari, le cancer s’en est pris à elle. Selon son oncologue, elle n’en avait plus que pour quelques mois. Un an et demi après, elle est toujours là. Et elle profite de chaque journée. « La peur me rattrape parfois, mais ça fait partie de mon chemin… » 

Juste avant de mourir d’un cancer de stade 4 diagnostiqué tardivement, en 2020, son mari lui a dit :  « Je veux que tu continues à vivre. À aimer. À voyager. De là où je serai, rien ne me fera plus plaisir que de te voir heureuse… » Et, aujourd’hui encore, dans les moments difficiles, elle sent sa présence : « Il me répète de m’accrocher, parce que ma vie, ce n’est pas seulement le cancer… » 

Mon tour était venu 

Le cancer, Monique, qui adorait son métier d’aide-soignante en milieu psychiatrique, était loin d’y penser quand elle a contracté la covid, en décembre 2022. « Comme j’étais vaccinée, je ne me suis pas inquiétée. Jusqu’à ce que je me rende compte que je ne me remettais pas : j’étais terriblement fatiguée, certaines odeurs et certains aliments me dégoûtaient, et même au travail, je n’étais plus moi-même ! Pour en avoir le cœur net, j’ai demandé à mon médecin de me faire un examen complet. Et là, j’ai appris que mon tour était venu… » 

À quoi bon ? 

Comme le cancer du duodénum de son mari, le sien – un cancer du pancréas – avait été diagnostiqué trop tard. « J’avais déjà des métastases dans le foie, le thorax et les ganglions ! Tout ce que mon oncologue a pu me proposer, c’étaient des chimiothérapies palliatives. J’avoue que ma première réaction a été : ‘À quoi bon ?’ Mon fils et ma fille m’ont dit que c’était à moi de choisir. Mais, quand j’ai vu leur tristesse – la leur et celle de mes quatre petits-enfants – je me suis dit : ‘Je les aime tellement ! Je n’imagine pas de ne plus les voir…’ Et j’ai décidé de faire le nécessaire. » 

Petits plats 

Le nécessaire, c’est une chimiothérapie à l’hôpital, tous les quinze jours. « Les premières séances ont été terribles. Je ne parvenais pas à gérer les effets secondaires, je ne mangeais plus rien, je ne pesais plus que 49 kilos. Mon oncologue m’a même proposé de me placer une sonde gastrique, mais j’ai refusé. Je lui ai dit : « Je veux bien mourir de mon cancer, mais pas de ma chimio ! » Alors, elle a accepté de diminuer les doses, « et tout le monde s’est donné le mot pour me pousser à manger : mon fils, qui aime bien cuisiner, m’apportait des petits plats, une amie du village me faisait du potage, une autre des petites crèmes… Résultat : aujourd’hui, après ma 35e chimio, je pèse 66 kilos. » 

Que du bonheur… 

Entre-temps, elle a découvert des alternatives aux antalgiques pour soulager les douleurs et les malaises dus aux chimios. « En octobre dernier, j’ai fait ma première séance d’acupuncture à la Bulle d’Être, l’espace de ressourcement du CHU de Dinant, et ça marche ! La réflexologie plantaire m’aide beaucoup aussi. Et puis, entre deux chimios, je profite des plaisirs de la vie. Je vais à la Côte d’Opale, à la Mer du Nord. En mai, j’ai passé dix jours en Espagne, chez mon frère. Manger dehors matin, midi et soir, profiter de la piscine, rencontrer d’autres gens, partager… que du bonheur ! Et j’adore aller au resto avec mes amies, en particulier avec Caro, qui sait me remonter le moral ! » 

Itinéraire d’un crabe 

Si Monique ne laisse pas son cancer envahir sa vie, en effet, elle ne le nie pas non plus. « J’écoute mon corps, je prends soin de lui. Je suis plus vite fatiguée qu’avant, je ne peux plus nettoyer toute ma maison en un jour, je ne fais plus qu’une pièce à la fois, mais j’ai arrêté de culpabiliser. Quand le temps le permet, je préfère aller faire une promenade dans la campagne. Et puis, depuis le début de mon cancer, je tiens un cahier, que j’ai intitulé ‘Itinéraire d’un crabe qui s’est invité dans mon corps’. Ça m’aide beaucoup au quotidien. J’écris tout : ce qui m’arrive, ce que je pense, ce dont j’ai peur… Ma colère aussi, parce que, parfois, elle remonte ! Mais je ne la laisse prendre le dessus. Parce que je ne veux pas que la lutte contre le cancer accapare toute mon existence. Je veux rester moi-même. » 

J’ai de la chance ! 

Monique étant avant tout une femme réaliste, cette fan de Johnny Hallyday a déjà choisi la chanson – Ma religion dans son regard – qu’elle veut entendre à ses funérailles. Elle a même préparé un texte pour « les petites cartes du funérarium » : « Continuez à rire, chanter, danser, profiter de la vie. Pourquoi serais-je hors de vos pensées, parce que je suis hors de votre vue ? »  Mais, malgré son cancer, elle estime qu’elle a beaucoup de chance, et elle n’hésite pas à le dire. « J’ai des enfants et des petits-enfants merveilleux, qui me font confiance : même quand ils sont inquiets pour moi, ils n’essaient pas de m’imposer quoi que ce soit. Je n’ai pas beaucoup d’amies, mais elles sont omniprésentes : elles ne me lâchent jamais ! Il y a aussi l’équipe de l’hôpital de jour du CHU de Dinant, mon médecin traitant, Timothée Leroy, et Florie, mon infirmière à domicile… tous ces gens qui sont là pour moi ! Et ma chatte Maya, que j’ai recueillie, et dont je me sens responsable. » 

La force est en moi 

Son témoignage, Monique espère qu’il pourra aider d’autres personnes. « Mon mari a raison : ma vie, ce n’est pas seulement la maladie. Et je ne veux pas mourir – pas tout de suite, du moins – parce que je sais que j’ai encore de belles choses à vivre. Il m’arrive de me décourager, mais je rebondis toujours. Comme je le dis parfois en riant à mes petits-enfants, la force est en moi… »  

Journaliste : Marie-Françoise Dispa 

Émilie Dequenne: après une rémission en avril, l’actrice annonce devoir se concentrer de nouveau sur sa santé

L’actrice belge Émilie Dequenne fait face à un cancer rare. Malgré une rémission en avril dernier, l’actrice belge a annoncé sur Instagram devoir à nouveau prioriser sa santé, impactant certaines de ses obligations professionnelles.

Révélée en 1999 par les frères Dardenne dans le film Rosetta, Émilie Dequenne avait révélé en octobre 2023 être atteinte d’un cancer rare. « Depuis la mi-août, où j’ai subi une lourde opération en urgence, je continue à me soigner. Ce n’est pas tous les jours facile, mais je suis déterminée à vaincre ce cancer rare qui a décidé de venir bouleverser ma vie. Je ne me laisserai pas faire, croyez-moi », écrivait-elle sur Instagram. 

Ce mardi 27 août, l’actrice belge, qui avait annoncé être en rémission en avril dernier, a donné de ses nouvelles sur Instagram : « Malheureusement, je suis obligée de me concentrer à nouveau sur ma santé. Pour cette raison, je ne pourrai honorer certaines de mes obligations à venir… Je vous tiens évidemment au courant, et j’espère à très vite ! ».

Le 12 août dernier, Émilie Dequenne confiait que tout n’était pas si rose : « Le corticosurrénalome, en plus de sa rareté, m’a complètement transformée. Moi, ma vie, mon état général, mon moral, mes capacités, ma liberté, mon insouciance… Parfois, je la pleure cette vie d’avant. Souvent en ce moment. Je suis en colère parfois aussi. Souvent en ce moment. J’ai peur parfois. Souvent en ce moment… ».

44.000 € récoltés en pédalant

Eric Nicaise a perdu sa femme en 2012 à cause d’un cancer. Depuis, chaque année, Eric récolte des fonds pour le Télévie, une cause qui lui tient particulièrement à coeur.

Il organise un voyage à vélo en solitaire, un voyage parrainé par le Télévie. Et depuis le début de son combat, il a déjà récolté 44.000 euros au total. 

Eric vient d’ailleurs tout juste de rentrer d’un voyage d’un mois en solitaire. Mais où trouve-t-il la motivation pour continuer année après année? C’est ce que nous lui avons demandé.

« C’est un voyage qui me dépasse quelque part, puisqu’ayant perdu mon épouse il y a une dizaine d’années, et puis pensant aussi aux personnes souffrantes, ce voyage est non-seulement un voyage de découverte, géographie, nature, rencontre de personnes, mais aussi aller au-delà de soi-même et penser à toutes ces personnes qui souffrent », explique-t-il.

« Et en aidant la recherche de cette façon-là, on finira par y arriver et trouver une solution à cette maladie. C’est ça qui me donne la force de pédaler, de me remettre sur le vélo tous les jours », ajoute Eric. 

Il marche 700 km à pieds nus pour le Télévie

En douze jours, Olivier Simon aura marché 700 km à pieds nus. Un défi qu’il s’est lancé pour récolter des fonds pour Télévie. Son périple a commencé à Bouillon le 17 juillet et finira au même endroit ce dimanche 28 juillet.

Ni chaussure, ni tente, ni nourriture… C’est ce qu’on appelle voyager léger. Olivier Simon a 37 ans. Il est maçon et a décidé de passer des vacances moins reposantes que d’habitude. S’il est si déterminé, c’est parce que la lutte contre le cancer a toujours été centrale dans sa vie. « Mon grand frère est décédé du cancer. Ma mère et mon petit-frère l’ont vaincu. J’ai moi-même eu une tumeur au cerveau. » Sous son chapeau se cache en effet une cicatrice qui lui rappelle pourquoi il se bat. Chaque jour, il veut marcher 70 km, peu importe la difficulté. « Si j’ai mal, c’est que je suis bien vivant« , lance-t-il.

Des difficultés physiques

Après deux jours de marche, Olivier Simon avait déjà des brûlures aux pieds à cause de la chaleur du bitume. Il soigne ses blessures et piqûres grâce aux plantes et des pommades naturelles. En milieu d’aventure, il a aussi dû faire un détour par l’hôpital pour un blocage du genou. Mais le maçon n’est pas du genre à jeter l’éponge si rapidement.

« Tout est dans le mental »

« Quand on pense être à bout de force, on est qu’à 40%, explique Olivier Simon, ce que j’aime faire, c’est aller puiser dans mes réserves. » Un pas après l’autre, il se dépasse et ne dort pas beaucoup : environ trois heures par nuit et quelques siestes en journées.

Un régime particulier

Olivier Simon a une connaissance très pointue des plantes. Il en mange tout au long de son parcours. « Dans chaque plante, il y a un peu de protéines. Elles me procurent l’énergie suffisante« , affirme-t-il. Le marcheur a également trouvé un poisson en bord de Meuse. « Une aubaine pour moi », a-t-il déclaré en vidéo sur sa page Facebook « Sauvage et sans chaussure ».

Qu’y a-t-il dans son sac ?

Lampe de poche, couverture de survie, une pommade, un couteau et des plantes trouvées sur le chemin : c’est à peu près tout ce dont Olivier Simon a besoin. Sans compter son capteur GPS qui permet à ses deux amis de le suivre. Maxime Lallemand a organisé le périple en amont. Il a tracé le parcours en veillant à ce qu’il soit composé de segments de 70 km pour chaque jour. Il a pris des rendez-vous avec les kinésithérapeutes volontaires dans les différentes régions. Finalement, il a également dû organiser certaines arrivées en présence de public, avec la possibilité de boire un verre et de manger un pain saucisse pour soutenir Olivier Simon et Televie. L’arrivée finale aura lieu à Bouillon, à quelques pas du village français d’Olivier, Escombres-et-le-Chesnois.

Cendric Everarts

Crédits : TV Lux

Michaël Herfs : une piste audacieuse pour mieux traiter le cancer du col de l’utérus

Comprendre pour avancer. Financer la recherche fondamentale est essentiel pour permettre aux chercheuses et chercheurs de mener leurs travaux, engranger de nouvelles connaissances, faire des découvertes, ouvrir la voie à des pistes thérapeutiques inédites.
Exemple avec Michaël Herfs, Chercheur qualifié FNRS à l’ULiège et bénéficiaire d’un Audacious Medical Grant : il tente de percer les derniers mystères des origines du cancer du col de l’utérus afin de mieux le traiter.

TOUTES ET TOUS CONCERNÉS
Chaque année en Belgique, 650 femmes apprennent qu’elles sont atteintes d’un cancer du col de l’utérus et 270 femmes décèdent encore de cette maladie. Un chiffre qui reste trop élevé. A l’échelle mondiale, ce sont plus de 570.000 nouveaux cas qui sont diagnostiqués annuellement. 9 fois sur 10, ce cancer est la conséquence d’une infection aux papillomavirus(HPV), de petits virus auxquels 80% d’entre nous seront confrontés au cours de leur vie. 3 à 10% des femmes infectées courent ainsi le risque de développer un cancer de l’utérus et plus d’un homme sur 5 dans le monde serait porteur d’un HPV à haut risque.

Ces infections aux papillomavirus ne concernent pas que les cancers du col de l’utérus, elles sont également responsables d’autres cancers comme ceux se développant dans la gorge ou le canal anal. Le constant est limpide : peu importe leur âge ou leur sexe, tous les Belges sont concernés par les cancers liés aux HPV, dont les origines restent encore en partie inexpliquées. Plusieurs questions sont encore sans réponse : pourquoi certaines parties du corps (plus particulièrement le col de l’utérus) sont-elles particulièrement sensibles aux HPV ? Quel est ce terrain propice ? Pourquoi, aujourd’hui, meurt-on encore d’un cancer du col de l’utérus ? La recherche peut apporter la solution et la réponse à ces questions.

PERCER LE MYSTÈRE POUR MIEUX SOIGNER
« On ne guérira jamais une maladie qu’on ne comprends pas« , estime Michaël Herfs, Chercheur qualifié FNRS en cancérologie à l’Institut de recherches GIGA de l’ULiège. Il consacre précisément ses recherches au HPV et tente de comprendre comment ce dernier échappe au système immunitaire. Et il est persuadé de tenir une réponse : « Je suis convaincu que les deux sous-types de cancer de l’utérus viennent de la même cellule d’origine alors que depuis 40 ans, il est communément admis qu’ils ont forcément des origines différentes. » S’il parvient à prouver ce qui n’est encore actuellement qu’une intuition, si le rôle de cette cellule est clairement établie, cela ouvrirait la voie à de nouvelles pistes diagnostiques et thérapeutiques plus ciblées, plus spécifiques, plus efficaces. Une avancée scientifique majeure qui pourrait changer la donne.

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Pour en être certain, et peut-être aboutir à une découverte déterminante, le chercheur liégeois ne manque pas d’audace et de créativité. La recherche scientifique est d’ailleurs par nature incertaine, audacieuse et créative, mais dans le cas présent, Michaël Herfs explore une piste de recherche totalement nouvelle et comme tous les chercheurs, peu importe le domaine, il a besoin de temps et de moyens. Les moyens, il vient tout juste de les trouver avec un financement privé venant du FNRS, le Fonds de la Recherche Scientifique : un Audacious Medical Grant (voir plus bas) qui lui permet actuellement d’orienter une partie de ses recherches dans cette direction audacieuse. « Sans ce financement supplémentaire, ce serait quasiment mission impossible, affirme-t-il. Ma curiosité m’aurait poussé à le faire, mais la réalité financière de la recherche m’en aurait dissuadé. » Sans ce soutien, l’intuition de Michaël Herfs s’arrêterait là, la recherche perdrait l’exploration d’une piste prometteuse et avec elle l’espoir de mieux soigner les patients. Preuve que chaque apport financier peut être déterminant pour les chercheuses et chercheurs.

ON NE SAURA JAMAIS SI ON N’ESSAIE PAS
Pour en avoir le cœur net et optimiser les chances d’engranger des avancées scientifiques, il faut donner à ces idées disruptives la chance d’être étudiées. Le taux de réussite n’est jamais garanti, mais on ne le saura jamais si on n’essaie pas : « On n’est jamais sûr de trouver, mais j’estime que mon taux de réussite est de l’ordre de 50%, pas de 10% ! » lance le chercheur. Par ailleurs, même si le projet proposé par Michaël Herfs sort des sentiers battus, il n’en reste pas moins le fruit d’un long processus : « C’est le résultat d’une dizaine d’années de travaux et d’une accumulation de petites preuves qui me laissent dire que j’espère avoir raison« , précise-t-il encore.

La recherche fondamentale, pour aboutir à des découvertes innovantes et répondre à des défis tels que la lutte contre le cancer, se finance à long terme. Un travail de longue haleine qui demande des moyens, parfois conséquents. Le FNRS a besoin de soutien pour permettre aux chercheuses et chercheurs, comme l’illustre l’exemple de Michaël Herfs, de développer des projets audacieux, porteurs d’avancées thérapeutiques qui nous concernent toutes et tous et susceptibles de sauver des vies. Chacun et chacune d’entre nous peuvent avoir un rôle à jouer. Chaque contribution compte et peut faire la différence.

AUDACIOUS MEDICAL GRANT
L’Audacious Medical Grant du FNRS est actuellement financé par du mécénat ainsi que des dons et des legs de particuliers. Il permet de soutenir une recherche médicale ou biomédicale ayant un caractère particulièrement original, audacieux et créatif, mais qui ne trouve pas de soutien dans les circuits traditionnels de finan cement en raison d’un manque de données préliminaires, de l’absence de travaux antérieurs ou d’une méthodologie inhabituelle.

Crédits : Le Soir

12 millions d’euros récoltés : voici les projets que votre générosité permet de financer

Lors du dernier Télévie, plus de 12 millions d’euros ont été récoltés pour la recherche contre le cancer, c’est un million de plus que l’année précédente. 170 projets ont été déposés auprès du FNRS. Charlotte Simonart nous donne des détails sur le financement des projets de recherche.

Lors du dernier Télévie, une somme record de plus de 12 millions d’euros a été collectée pour soutenir la recherche contre le cancer. Cette collecte permettra de financer divers projets de recherche, comme l’explique notre journaliste Charlotte Simonart : « 90 projets seront financés par le Télévie cette année, ainsi que 99 scientifiques, tous mobilisés dans la recherche contre le cancer ». Elle souligne que les projets sont sélectionnés à travers un processus rigoureux encadré par des experts nationaux et internationaux.

La secrétaire générale du FNRS, Véronique Halloin, souligne l’importance de ces fonds pour la lutte contre le cancer : « Il s’agit de certainement mieux comprendre le cancer pour pouvoir développer des traitements. Il s’agit de mieux détecter, de mieux diagnostiquer et de mieux traiter« .

Elle a également précisé que les fonds aideront à la compréhension du cancer et au développement de traitements, notamment pour des cancers spécifiques tels que le cancer du sein triple négatif, du poumon, de la leucémie, de la peau, ou du gros intestin.

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Vous avez envie de revivre les mêmes moments d’émotion qu’à Joux-Plane mais en Belgique ?

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Pédalez le dimanche 25 août 2024 au profit du Télévie en suivant un parcours de 120 kms « à travers le Pays de Liege » +\- 1000 D+ concocté par nos amis du CCGM ( Cyclo-club Geer Meuse ) !

Nous partirons de Bassenge.

Découvrez ou redécouvrez les sensations de rouler en peloton sur des routes ouvertes par une voiture de direction et soutenus par des motards qui ferment les croisements !

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2 allures imposées : 25 et 22 de moyenne !

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Attention : la loi nous impose des pelotons de 150 coureurs maximum !

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Après la balade, nous aurons l’occasion de tous boire un verre ensemble pour nous remémorer nos meilleurs moments de partage.

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