Ne ratez pas une miette de la journée de clôture du Télévie !  

Cette année, pour la première fois depuis longtemps, toutes les activités de cette grande journée de clôture sont regroupées sur un seul et même site, celui de Louvexpo à La Louvière. Entièrement aménagé pour le Télévie, vous découvriez un décor inédit et fleuri ! Le thème de ce 31ème Télévie est en effet les fleurs. Et si le pouvoir des fleurs pouvait nous aider à faire exploser le compteur, une fois de plus ?

Les premiers gros montants devraient tomber dès 9 heures sur Bel RTL, grâce à l’émission « les Disques d’Or du Télévie » animée par Christian De Paepe et Sophie Pendeville. A leurs côtés, plusieurs animateurs se relayeront durant toute la matinée pour faire monter les enchères et finalement attribuer ces disques exclusifs aux plus généreux donateurs. Mais ce n’est pas tout ! Le Télévie, c’est toute la journée sur Bel RTL avec l’émission « Au cœur du Télévie » dès 13h et ensuite, à partir de 19h40 « la Grande Soirée du Télévie », présentée par Frédéric Bastien et Peggy Simono.

En télévision, c’est évidemment sur RTL-Tvi que vous suivrez chaque moment de cette journée.  Comme chaque année, les comités bénévoles, qui sont l’âme et la force du Télévie, viendront remettre leur chèque, en direct, lors de l’émission « Les amis du Télévie » à partir de 13h40.

A 18h, ne manquez pas « Au cœur du Télévie ». A travers plusieurs témoignages, l’émission croisera les destins de Marie-Hélène, Lara, Johanna et Max. Quatre jeunes, figures du Télévie, qui nous ont malheureusement quittés ces derniers mois. Sandrine Dans a rencontré leurs proches afin de leur rendre un dernier hommage. Une émission forte en émotions mais pleine d’espoir…

Enfin, le coup d’envoi de la Grande Soirée de Clôture du Télévie est prévu à 19h45. Toute la famille du Télévie, animateurs, journalistes, artistes, médecins, chercheurs, bénévoles, vous feront vivre une soirée intense. Grâce aux témoignages de plusieurs malades, nous tenterons de mieux comprendre certains types de cancers, celui du sein triple négatif, le lymphôme d’Hodgkin ou encore le cancer du col de l’utérus. Évidemment, il y aura des surprises, des défis à relever et sur scène, des artistes prestigieux se produiront pour la bonne cause : Typh Barrow, Emmanuel Moire, Loïc Nottet, Léa Paci, Lou, Salvatore Adamo, Frédéric François, David Hallyday ou encore Pascal Obispo. Sans oublier Matt Pokora, le parrain de cette 31ème édition du Télévie.

C’est la dernière ligne droite. Nous comptons sur vous. Votre soutien peut faire la différence !

« C’est vraiment bien ce que vous faites ! »

Par Frédéric Bastien, animateur Bel RTL

En accueillant Cécile, Nadine, Mouhad, Nicolas et David, représentants des cinq comités qu’ils gèrent, en leur montrant les coulisses, c’était une façon, pour nous, de partager notre passion de gens de la communication, mais aussi une invitation à pénétrer leur univers.

Que se cache-t-il derrière ces défis relevés avec enthousiasme, ces grandes soirées réchauffées par une cuisine qui ne demande qu’à être dégustée avec convivialité et bonheur, ces spectacles, ces choses un peu folles consistant à battre des records et à amasser un maximum d’euros ?

Au fur et à mesure de la discussion, belle et animée, il est apparu bien vite qu’ils regardent tous dans la même direction : celle qui fait un peu monter les larmes aux yeux. Celle qui se centre sur la maladie, la destruction qu’elle entraîne, la lutte qu’elle suppose, mais aussi l’espoir de la vaincre, de la ranger aux placards des cassures d’une vie, en donnant de leur personne.

Tous ont décidé d’agir au départ d’une de ces cassures violentes, implacables, qui les a meurtris, détruits, mais aussi rendus forts, et qui les gonfle d’une belle énergie et d’une solide motivation, qui les fait agir après leur boulot, leur donne des idées, les amène à surmonter des obstacles plus ou moins importants, mais qu’ils ne considèrent jamais comme infranchissables.

Du coup, ils ont tous leur recette, leur manière de faire, de rebondir, de choisir ce qu’ils feront pour le Télévie. Choisir comme terrain d’action leur passion ou même leur boulot, ou profiter pour s’abandonner à un rêve, l’organisation d’une fête à laquelle ils seraient heureux d’être invités. Il y a aussi les bénévoles qui profitent d’une structure existante pour y greffer ce petit quelque chose qui fera grimper le compteur le jour J.

La recherche, le Graal

Faire grimper le compteur, ils y pensent comme leur devoir de réussite. Mais, même si leur « score » est important, ce qui l’est davantage – et cela se ressent dans la conversation où les chiffres n’ont pas leur place – c’est le résultat : la mise au travail des chercheurs. C’est, peut-être finalement, et en toute logique, leur Graal. Tous voient dans le monde de la recherche, la solution. Ce qui permet, déjà aujourd’hui de combattre la maladie, de la supprimer, de l’effacer. En même temps, comme dans un souffle un peu retenu, celles et ceux qui contribuent à faire avancer cette recherche racontent que le chemin est encore long, que, tout autour d’eux, les cas se multiplient, les mauvaises nouvelles explosent en même temps que des vies se brisent, même si des rémissions existent aussi.

Et face à cela, les petites phrases sont lâchées comme autant de slogans : « on peut bien faire ça », « on sait pourquoi on fait ce qu’on fait », « les malades se battent, nous aussi … pour eux », « on ne peut pas baisser les bras », « il faut assurer quoi qu’il advienne ». Et puis, ce « c’est vraiment bien ce que vous faites ! », lancé par un anonyme à Mouhad qui, à Forest, occupe le terrain en organisant des soirées dansantes disco et années ’80, concerts rock et spectacles. Quand il le raconte au groupe, lors de cette rencontre, il en est encore ému et heureux.

« Tous ont décidé d’agir au départ d’une de ces cassures violentes, implacables, qui les a meurtris, détruits, mais aussi rendus forts »

 

Cet engagement fait partie de leur vie depuis peu. Ils ont deux ou trois participations à ce jour, voir pour David aucune, puisque le 23 mars il se lancera dans son marathon de coiffure, à Juprelle, 24 heures durant avec son mari, Jonathan et deux amies Christina et Cassandra.

L’endurance dans l’effort motive aussi Nicolas au cœur de son école de danse à Givry, le collectif « tous-en-scène ». Il attaquera, lui, deux tours d’horloge de claquettes espérant ainsi, en plus de rapporter de l’argent au FNRS, inscrire un record au Guinness Book. Cécile est, quant à elle, une organisatrice dans l’âme avec sa partenaire, Adeline. Joyeuses, gaillardes, chargées à bloc, elles sont deux pour tout mettre au point, aidées par leurs « wagons » de maris, Laurent et Christophe, et toute une équipe. Leur terrain d’action : la danse, un souper paëlla, un vide-dressing à l’Athénée Royal de La Louvière.

Nadine centre son action sur les maisons de quartier dans lesquelles elle travaille. Seize centres d’animations répartis dans Bruxelles où sont proposés des services sociaux, soins, activités et repas. Au sein de cette structure existante, vient se greffer toute une série de gestes qui contribuent à l’opération : la pièce glissée en prenant un café, quelques euros couplés à un dîner, une sortie où se retrouvent les bénéficiaires de ces endroits de vie.

« La venue de chercheurs lors des manifestations, de l’avis général, est, très motivant. C’est pour qu’ils puissent travailler que l’opération existe, pour qu’ils cherchent et trouvent »

 

C’est dans une de ces maisons que l’infatigable Arsène Burny s’est rendu pour expliquer, parler, commenter et répondre aux questions. La venue de chercheurs lors des manifestations, de l’avis général, est, très motivant. C’est pour qu’ils puissent travailler que l’opération existe, pour qu’ils cherchent et trouvent. Ce sont eux qui, grâce à la mobilisation de Cécile, Mouhad, Nicolas, Nadine, David et tous les autres peuvent, comme le dit souvent Arsène, mettre toute leur énergie et leur savoir au service de notre santé.

 

Jean-Michel Zecca à la conquête du Mont Ventoux

Un évènement sold-out après 15 jours !

240 inscrits en seulement 15 jours, cette première édition est un véritable succès ! Le « Télévie à Ventoux  » permettra à plus de 200 cyclistes de tout âge de se joindre à Jean-Michel Zecca pour escalader le mont Ventoux du 7 au 9 juin 2019. A ses côtés notamment, Denis Masquelier (Directeur Général IP) ou encore Laurent Haulotte (Directeur de l’information).

Afin de réussir ce challenge, Jean-Pierre Dubois, ex-coach de l’équipe nationale belge, accompagnera Jean-Michel Zecca tout au long de son entraînement.

L’intégralité des bénéfices de ce beau projet soutenu par le groupe Gobert, Ladbrokes, Partena ainsi que Bioracer sera versée au FNRS, et donc à la recherche contre le cancer.

Dites-le avec des fleurs ! Tous les secrets du Télévie 2019

Le Télévie en fleurs

Une fleur, c’est un symbole de vie. Un symbole d’amour. On offre un bouquet pour dire je t’aime, pour dire merci, bravo ou pour se faire pardonner…On choisit les plus beaux pétales pour donner du courage et égayer un visage. Sans aucun doute, les fleurs ont un pouvoir immédiat ! Cette année, le Télévie a donc décidé d’utiliser ce super pouvoir…. Ensemble, réalisons un « grand bouquet » pour faire avancer la recherche !

Le principe est simple : prenez-vous en photo avec n’importe quelle fleur (une fleur du jardin, une fleur en papier, un tatouage fleuri, un gâteau, un collier, un dessin,…), postez le cliché sur ses réseaux sociaux et surtout n’oubliez pas de taguer le Télévie. Pour chaque photo fleur, la Loterie Nationale verse 1 euro au Télévie.

Par ailleurs, les enchères du Télévie aussi, seront fleuries ! Nous avons demandé à plusieurs personnalités de customiser des grands pots de fleurs. Le magicien Donovan, l’animatrice Maria Del Rio, le chocolatier Pierre Marcolini, les couturiers Edouard Vermeulen et Bernard Depoorter, la modiste Fabienne Delvigne, ont accepté le défi et ont transformé ces pots en terre cuite, en véritables œuvres d’art. Ces pièces seront à acquérir aux enchères au profit du Télévie. Espérons que la récolte de dons sera belle !

Le Télévie en fête

Si le Télévie est « en fleurs », il est aussi « en fête ». C’est ainsi qu’a été rebaptisée notre traditionnelle journée sportive et familiale qui a lieu une semaine avant le décompte final. L’évènement se déroulera le lundi 22 avril, de 10h à 18h, sur l’esplanade de la Citadelle de Namur. Vous y retrouverez les incontournables activités proposées aux enfants et aux plus grands: animations, food trucks, le bar des animateurs, séances de dédicaces, exposition du FNRS spécialement consacrée à la recherche contre le cancer. Par ailleurs, plusieurs artistes ont confirmé leur présence et se relayeront durant toute l’après-midi pour enflammer le podium de variétés.

Pour les plus sportifs d’entre vous, trois rallyes sont également prévus. Un rallye moto comprenant deux itinéraires (85 et 180 km), un jogging à l’assaut de la Citadelle de Namur et un parcours vélo de 120 km en peloton de 200 cyclistes. Il est encore possible de s’inscrire ICI. Venez nombreux !

Matt Pokora, le parrain

Après Namur, ce 31ième Télévie, vous emmènera aussi cette année à La Louvière. Pour la première fois, toutes les activités de la grande journée de clôture du samedi 27 avril seront en effet, regroupées sur le site de Louvexpo. Vente aux enchères des Disques d’Or en direct du studio Bel RTL, centre de promesse et soirée live sur RTL-Tvi, c’est là que tout se déroulera !

Dès 18h00, retrouvez le magazine « Au cœur du Télévie », présenté cette année, par Sandrine Dans.  Une émission qui retracera les parcours de Marie-Hélène, Lara, Johanna et Max, 4 jeunes guerriers du Télévie qui sont malheureusement décédés l’an passés. Des témoignages émouvants qui soulignent, encore une fois, l’importance de soutenir recherche.

Dès 19h45, place à la grande soirée en direct lors de laquelle, plusieurs témoins nous parlerons de leur combat contre le cancer du sein, du col de l’utérus ou le lymphome de Hodgkin.

Cette année, nous avons la grande chance de pouvoir compter sur le soutien du chanteur Matt Pokora. La star française a accepté d’être le parrain de ce 31ième Télévie. Il se produira sur scène au profit de l’opération, tout comme de nombreux autres artistes tels que Pascal Obispo, David Halliday, Emmanuel Moire, Typh Barrow, Loïc Nottet et les indéboulonnables Salvatore Adamo et Frédéric François !

 

Croquez ce pain, il rapporte des sous au Télévie !

Le slogan est bien connu : « le pain, c’est la vie » ! Or, faire gagner la vie, c’est le combat du Télévie et le pain, c’est la spécialité de la boulangerie artisanale bruxelloise, « La Wetterenoise ». Il y avait donc comme une évidence de se rencontrer… L’idée de créer un « pain Télévie » est née, il y a quelques mois chez La Wetterenoise. « Nous voulions vraiment soutenir une association caritative. Quand nous avons proposé le projet au Télévie, l’enthousiasme a été immédiat » raconte Sébastien Delvaux, Directeur Général de la Wetterenoise.

Pour ce produit inédit, un pain artisanal, entièrement réalisé à Bruxelles, a été sélectionné. « C’est un pain gris traditionnel, cuit sur pierre, sans aucun améliorant, ni conservateur. Il a également un taux de sel très bas, 25% en moins », détaille Sébastien Delvaux. Mais ce qui le distingue surtout des autres pains, c’est son look. Vous ne pouvez pas le rater, ce pain porte le logo du Télévie ! Techniquement, le cœur Télévie a été découpé dans un pochoir. Chaque jour, de la farine est tamisée manuellement sur ce pochoir au-dessus des pains. Ces derniers seront ensuite cuits en magasin, prêts à être dégustés…

Une dégustation d’autant plus savoureuse qu’elle contribue au financement de la recherche contre le cancer. Pour chaque pain vendu, 30 cents sont rétrocédés au Télévie. « Un tiers de la part du producteur, un tiers du distributeur et le dernier du consommateur. C’est aussi pour ça que ce pain est un peu plus cher (2,09 €) », explique le Directeur Général de la Wetterenoise. D’ici la grande soirée de clôture du 27 avril, « on espère en vendre 50.000 ». 😉

Une nouvelle campagne à l’occasion de la Journée Mondiale contre le Cancer

Journée mondiale contre la cancer

En Belgique, rien que cette année, plus de 68.000 personnes apprendront qu’elles souffrent d’un cancer. Cela fait 186 personnes chaque jour. 27.000 personnes en mourront en 2019, dans notre pays, dont 270 enfants et adolescents. A l’échelle du monde, les cancers tueront 9,6 millions de personnes d’ici décembre*. Un jour peut-être, les médecins pourront totalement guérir cette maladie ; c’est ce qu’espère le Télévie notamment grâce à l’importance des dons en faveur de la recherche.

« Et si un jour, le cancer ne faisait plus peur…», « Et si un jour, le cancer ne tuait plus…» et « Et si un jour, le cancer se soignait facilement… ». Ce sont les trois scénarios de spots de sensibilisation que vous retrouverez dès ce lundi sur votre petit écran et à la radio. Certes, aujourd’hui, cela relève de la pure fiction… mais peut-être qu’un jour, grâce à la recherche, cela deviendra réalité !

De ces 3 scénarios découle aussi toute une série de questions sur l’évolution de cette maladie dans quelques années. Des questions auxquelles les experts ne répondent pas souvent. Le Professeur Cédric Blanpain est Docteur en médecine, Professeur à l’ULB, Directeur de recherches Télévie et considéré comme l’un des chercheurs les plus influents au monde. Il a accepté, pour le Télévie, d’y répondre.

1. A l’avenir, devra-t-on toujours passer par la case « hôpital » pour soigner un cancer ?

Pour certains cancers, on ne doit pas nécessairement passer par l’hôpital. Certains cancers de la peau peuvent se soigner au cabinet de votre dermatologue. Il est probable que, dans le futur, plus de cancers pourront être aussi soignés en dehors de l’hôpital, dès lors que l’on peut prendre des pilules et que les effets secondaires ne sont pas importants. En revanche, si la chirurgie se révèle nécessaire, on devra toujours passer par l’hôpital. Les progrès dans ces domaines induiront évidemment que les séjours à l’hôpital seront de plus courte durée, avec moins d’effets secondaires.

2. Tous les cancers seront-ils, un jour, curables et non mortels ?

C’est en théorie possible. Les hommes ont toujours fait preuve d’inventivité et d’adaptation dans la difficulté. Il faudra découvrir précisément la cause de l’ensemble des différents cancers, ce qui est encore loin d’être le cas. Mais il sera aussi nécessaire d’inventer de nouveaux médicaments car aujourd’hui, les armes dont nous disposons ne nous permettent pas de tous les guérir. Beaucoup de recherches devront encore être menées pour atteindre cet objectif ultime.

3. Cela fait des siècles que le cancer existe. Pourquoi est-ce si lent à vaincre ?

Même si le cancer existe sans doute depuis que l’homme existe, cela fait moins de 50 ans que l’on a compris que le cancer était une maladie génétique. Cela fait moins de 5 ans que l’on a découvert les mutations génétiques qui constituent la cause des cancers. Cela fait moins de 30 ans que l’on sait que le système immunitaire permet de contrôler certains cancers. Cela fait encore moins de temps que l’on a compris que certains cancers comme le cancer du col de l’utérus ou de la gorge étaient dus à des virus et que grâce à un vaccin, on pouvait prévenir bon nombre d’entre eux… Je peux continuer comme cela encore longtemps pour dire que finalement, il existe encore énormément de questions sur le cancer qui demeurent aujourd’hui sans réponse et qui empêchent donc le développement futur de nouveaux médicaments contre certains cancers.

4. Est-ce que certains cancers se soignent déjà, aujourd’hui, comme une maladie « banale » ?

Aucun cancer n’est banal, même s’ils sont aujourd’hui très fréquents. Il existe bien sûr des cancers qui se traitent très facilement s’ils sont détectés à temps et dont le taux de guérison est extrêmement élevé, comme certains cancers de la peau.  Pour d’autres cancers au taux de guérison très élevé comme certains cancers de la prostate, on peut également se contenter de prendre seulement des médicaments afin de garder la maladie sous contrôle.

5. Pourquoi tous les cancers ne se traitent pas encore par gélules ?

Il existe déjà, aujourd’hui, dans certains cas, des modes d’administration de traitements différents, tels que les gélules pour le traitement adjuvant de certains cancers du sein. La formulation dépend des propriétés chimiques des médicaments. Lorsqu’on découvre des médicaments ingérables par voie orale qui résistent à l’estomac et au passage dans le foie et qui sont bien absorbés par l’intestin, on privilégiera toujours cette approche ! Néanmoins, quand on trouve une molécule qui est efficace mais pas absorbable par l’intestin, on doit faire appel à des solutions qui s’administrent dans les Baxter ou les piqûres.

Plus il y aura de recherches sur ces questions d’absorption, de résistance aux sucs digestifs, d’absorption par les cellules de l’intestin ou de dégradation par le foie, plus fréquemment nous pourrons découvrir des médicaments à prendre en gélule plutôt qu’en piqûre.

6. Combien de temps cela prend-il pour mettre au point un nouveau médicament ?

La première étape est de déterminer une nouvelle cible. Pour cela, une dizaine d’années de recherche fondamentale est souvent nécessaire.  Ensuite il faut encore compter une dizaine d’années supplémentaires pour mettre au point un médicament et montrer son efficacité sur les patients.  Au total, il faut donc attendre vingt ans pour que le médicament soit commercialisé et que le patient puisse en bénéficier.

7. Pourquoi les chercheurs et les médecins sont-ils parvenus à maîtriser le sida et par encore le cancer ?

Le SIDA constitue un bel exemple d’une maladie inconnue jusque dans les années 1980 et pour laquelle des médicaments ont pu être développés en une quarantaine d’années afin de la faire passer d’une maladie mortelle à une maladie chronique. C’est aussi un bel exemple du fait que, grâce à la recherche, on a pu découvrir tout de A à Z du virus du SIDA : son mode d’entrée, la manière dont il se réplique, comment il se cache, comment il échappe au système immunitaire. Le succès de son traitement émane du fait qu’il est possible de l’attaquer de partout où l’on peut et sur tous les fronts possibles grâce à de nombreux médicaments, qui peuvent parfois être combinés dans une seule pilule. J’espère que cet exemple du SIDA sera suivi par celui du cancer. La différence est que le cancer n’est pas une maladie mais un ensemble de maladies, qui sont très différentes en fonction de l’organe duquel il provient et de la spécificité unique du patient.  La recherche sera donc beaucoup plus compliquée pour identifier toutes les causes et les mécanismes mis en jeu dans la grande diversité des cancers.

8. Quand, selon vous, guérira-ton facilement, rapidement et définitivement les cancers ?

Je n’ai malheureusement pas une boule de cristal. Je suis optimiste. J’aimerais penser que cela sera dans 30 à 50 ans mais il est fort probable que cela prenne encore beaucoup plus de temps avant que l’on ne guérisse la majorité des patients. Plus on investit dans la recherche, plus court sera ce délai.

 

* Sources

Fondation Registre du Cancer – Organisation Mondiale de la Santé

 

Participez à l’opération « Pièces Rouges » de Bel RTL au profit du Télévie !

Pour récolter vos « pièces rouges », des tirelires sont disponibles gratuitement dans les 138 agences de la banque Crélan en Wallonie et à Bruxelles mais aussi lors des représentations de la pièce de Théâtre du Télévie. Par ailleurs, sur Bel RTL, Bérénice en distribuera aussi dans son émission « On pousse le bouchon » dès 8h chaque matin. Léon Lebouchon, quant à lui, ira, comme à son habitude, à la rencontre des gens, avec des tirelires sous le bras. Evidemment, il est aussi possible de collecter vos pièces sans tirelire 😉

Pour cette première édition de #opérationpiècesrouges, l’acteur Christian Clavier nous fait le plaisir d’apporter son soutien. « Ces pièces aideront directement la recherche, qui a déjà énormément progressé. C’est encore plus motivant de voir que les résultats sont là, qu’il n’y a pas une impression de gaspiller ses efforts ou son argent. C’est ça qui va inciter le plus les gens à participer encore », explique Christian Clavier.

Mais d’où est venue cette idée ? « Quand j’ai entendu qu’il était question de supprimer, chez nous, les petites pièces qu’on sème tous un peu partout, je me suis demandé ce qu’ils pourraient bien en faire. Les collecter, comme ils le font en France, pour soutenir le Télévie m’a tout de suite paru la solution idéale ! », explique Bérénice.

Comme la solidarité n’a pas de limite : demandez à vos proches de vous aider… Famille, collègues, copains, commerçants du coin, mobilisons-nous tous pour récolter le plus de pièces rouges possible pour faire avancer encore un peu plus la recherche contre le cancer et la leucémie. Venez vider vos tirelires dans le camion tirelire de l’opération « Pièces Rouges » qui passera prochainement près de chez vous…

Allez, on s’bouge … pour l’opération « Pièces Rouges »

Voici le lien pour les agences participatives!

Les chercheurs Télévie expliquent leur thèse en 180 secondes

Chercheurs

L’exercice est particulièrement compliqué. Surtout pour des scientifiques, précis, rigoureux, souvent exhaustifs, puisque chaque détail a son importance. Pourtant, ces jeunes chercheurs Télévie s’y plient avec un certain plaisir. 24 d’entre eux ont été sélectionnés pour présenter lors du « Séminaire Télévie » les résultats de leur recherche en 180 secondes ! « Ce Séminaire existe depuis plus de 15 ans, mais c’est la première fois que nous organisons ces résumés de 3 minutes », explique Luc Willems, professeur à l’Université de Liège et Directeur de recherches FNRS. « Je pense que c’est essentiel d’arriver à bien synthétiser l’objet et les résultats de ses recherches. Mieux comprendre les mécanismes du cancer ne se limite pas à un travail de laboratoire, cela comprend aussi la communication de son travail ».

Clémence Al Wardi, 28 ans, chercheuse à l’Université Libre de Bruxelles, est l’une des premières à se lancer. Très à l’aise, elle réussit brillamment à résumer sa thèse sur les « modifications chimiques de l’ADN dans le cancer du sein ». « Je m’étais préparée en récitant devant mon chat », chuchote-t-elle pour décompresser, « il était très réceptif ;-)».

Marina Digregorio, 26 ans, recherche, elle, à l’ULiège. Elle essaye de mieux comprendre les rechutes dans le cadre du glioblastome, un cancer du cerveau. « Généralement, je ne suis pas très à l’aise à l’oral. Mais c’est un très bon exercice. Je suis contente de l’avoir fait ». Au pupitre, défile aussi Victor Delprat, 26 ans, de l’UNamur. Lui s’est préparé « devant ses collègues de laboratoire » et s’intéresse « à tout ce qu’il y a autour des cellules cancéreuses, notamment les cellules de vaisseaux sanguins. Et j’essaye de voir comment elles communiquent entre elles ».

In English

Difficulté supplémentaire, toutes ces présentations se font `in English´: « Dans le domaine de la recherche, l’anglais est LA langue véhiculaire. Pouvoir bien s’exprimer dans cette langue fait aussi partie de la formation des chercheurs », explique le professeur Luc Willems.

Par ailleurs, n’oublions pas que même si la majorité des chercheurs Télévie sont francophones, certains viennent de l’étranger, d’Italie, du Liban, et même d’Inde !

« L’anglais, on l’utilise tout le temps en labo, donc pour moi ça allait. Ça ne s’est pas trop mal passé » explique, soulagée, Clémence.

Une approche multidisciplinaire

Aux côtés de ces jeunes chercheurs, des scientifiques confirmés exposent également, au pupitre, leurs recherches. Le grand auditoire bouillonne, et c’est bien l’objectif d’une telle journée. « Permettre la circulation des idées, favoriser l’échange scientifique et stimuler le développement des collaborations entre les chercheurs et entre les universités », confirme Michael Herfs, Chercheur qualifié FNRS et orateur du jour. « On n’est plus à l’époque de Louis Pasteur où les chercheurs étaient seuls dans leur laboratoire ».

Aujourd’hui, la meilleure chance de progresser dans la lutte contre le cancer, c’est en effet d’appliquer une approche multidisciplinaire, c’est-à-dire combiner plusieurs domaines de recherches. Pour que la recherche de chacun profite aux autres.

 

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