Bien que fréquente l’infertilité après cancer n’est pas systématique et dépend de nombreux facteurs. Pour les hommes à risque, la procédure de préservation est relativement simple : recueillir et congeler le sperme. Pour les femmes, les procédures sont généralement plus lourdes. La technique la plus utilisée pour la préservation chez la gente féminine est la congélation d’ovocytes, mais elle n’est pas toujours réalisable. L’alternative est la cryopréservation des tissus ovariens. Grâce à la transplantation de tissu ovarien congelé, la première grossesse après un cancer a eu lieu en 2004 en Belgique. « On compte aujourd’hui entre 130 et 150 enfants nés suite à une greffedans le monde », nous raconte Isabelle Demeestere.
Le type de traitement (chimiothérapie, radiothérapie ou chirurgie) et l’âge vont déterminer le risque d’infertilité future. C’est pour cette raison qu’Isabelle Demeestere a décidé de consacrer une partie de ses recherches à la toxicité des traitements. « Une dizaine de personnes étudient les mécanismes qui induisent cette toxicité au sein du laboratoire. L’objectif est d’agir sur les processus qui abîment les ovaires », explique Isabelle Demeestere
Ses recherches se concentrent également sur des plus jeunes patients, les enfants. « Leur prise en charge est particulièrement complexe car il est difficile de proposer des procédures supplémentaires pour préserver la fertilité alors que les enfants subissent déjà des traitements invasifs. Cependant c’est grâce à la préservation du tissu ovarien avant les traitements qu’on pourra les aider en cas d’infertilité à l’âge adulte. De plus, cela nous permet d’envisager l’avenir avec eux et de garder espoir », nous confie la chercheuse.
Cette étude a pris énormément d’ampleur ces dernières années. « La philosophie a changé. On ne pense plus seulement qu’à la survie, comme avant, mais également à la qualité de vie, qui devient prioritaire en clinique et donc dans nos recherches », nous explique Isabelle Demeestere. Grâce entre autre au soutien du Télévie depuis de nombreuses années, la Belgique a acquis une reconnaissance internationale pour ses travaux sur la préservation de la fertilité.
La préservation de la fertilité chez les jeunes patientes est un sujet étudié à la fois en recherche fondamentale et en recherche clinique. « Au moment de ma thèse, dans les années 90, qui traitait de la préservation de la fertilité, il n’existait pas encore de programme clinique de préservation de la fertilité. C’est formidable de voir que maintenant la Belgique est leader dans ce domaine grâce aux recherches qui ont débuté très tôt avec le soutien du Télévie et les succès que nous avons obtenu en clinique», conclut Isabelle Demeesterer.
Isabelle Demeestere, responsable du programme de préservation de la fertilité à l’Hôpital Erasme- ULB
Appelés également cancers « tête et cou », il s’agit de cancers qui rassemblent toutes les tumeurs qui se développent dans les voies aérodigestives supérieures ou ORL (Oto-Rhino- Laryngologie). « Ce que moi j’appelle les cancers ORL, ce sont les cancers qui démarrent au début de la lèvre jusqu’à l’œsophage » nous explique J-P. Machiels. « C’est un groupe de tumeurs assez hétérogènes, car les plus fréquentes, c’est-à-dire 90% des cas, sont des cancers qui sont développés à partir des muqueuses de la cavité orale, du pharynx ou du larynx. » La sphère ORL regroupe différentes séries de cancers, comme les tumeurs des glandes salivaires ou des sinus, mais ce sont des tumeurs plus rares.
« On compte environ 2000 cas de carcinomes épidermoïdes (cancers développés au départ de la muqueuse) en Belgique par an. C’est une tumeur qui se présente souvent par des symptômes locaux. La sphère ORL est au carrefour de ce qu’il faut pour bien parler, bien manger etpour respirer. Ce sont là toutes des fonctions sociales importantes. Les tumeurs dans la bouche ou sur la peau peuvent se voir, il y a donc une notion esthétique importante », rajoute J-P. Machiels. « Quand on a une tumeur située au larynx, pharynx ou à la cavité orale, le taux de guérison est de plus ou moins 60%, si la tumeur est située localement (au-dessus des clavicules). Si les tumeurs sont localement avancées, c’est-à-dire qu’elles font plus de 4 centimètres, qu’elles envahissent les organes adjacents ou qu’il y a des ganglions, nous sommes plutôt à 50%.Pour les patients qui font des métastases, ou qui rechutent après le traitement, ce sont des patients qu’on ne va probablement pas guérir.»
Causes et symptômes
Il existe deux causes principales responsables de ce type de cancers en Belgique : l’alcool et le tabac. « Si vous buvez, vous avez un risque assez important de faire un cancer ORL, mais également si vous fumez. Si vous combinez les deux, alors là, c’est une vraie bombe atomique. Le risque est décuplé, » met en garde le chef du service d’oncologie médicale. « Il existe une autre cause de cancers ORL, qui est principalement située dans l’oropharynx (proche des amygdales et de la base de la langue), et qui peut être due aux virus HPV. Le traitement reste le même, mais le facteur de risque est différent. Il est lié à la fréquence des rapports sexuels, etc. Le pronostic est un petit peu meilleur quand c’est lié à l’HPV. »
Plusieurs symptômes peuvent vous alerter quant à un possible cancer ORL. Cela peut être la douleur, une masse, un saignement, un ulcère qui ne cicatrice pas, une mauvaise odeur dans la bouche ou encore une difficulté pour respirer ou déglutir.
Traitements actuels
En ce qui concerne les traitements pour la cavité orale, le larynx ou le pharynx, deux grands types de traitements peuvent guérir le patient : la chirurgie ou la radiothérapie. « On choisit en fonction du résultat fonctionnel qu’on peut obtenir. Par exemple, si vous avez une tumeur du larynx, et qu’on enlève le pharynx, le patient ne sait plus parler. Il sait vivre, mais pas parler. Par contre, si nous faisons une radiothérapie et qu’on préserve le larynx, le patient saura encore parler après l’opération. On décide donc en fonction de la position de la tumeur, du stade de celle-ci, et de l’expertise des centres, » indique J-P. Machiels. Toutefois, pour les maladies localement avancées, il arrive que les professionnels utilisent les deux modalités. Il arrive par exemple qu’on combine la radiothérapie à la chimiothérapie car celle-ci s’avère alors plus efficace.
Avancées et innovations En juin 2020, une étude australienne a étudié le 1er cas au monde de détection par un test salivaire d’un cancer du pharynx lié au papillomavirus. Les chercheurs ont recherché dans la salive de l’homme de 63 ans de l’ADN viral du HPV de type 16. L’homme s’était porté volontaire et avait accepté de se soumettre à des dosages d’ADN du HPV dans sa salive et ce durant 36 mois au total. « Si les techniques sont bonnes, on peut détecter un bon pourcentage de cas. Attention cependant, dans la salive, si la tumeur est localisée dans l’hypopharynx, le taux de réussite va être beaucoup plus faible, » précise J-P. Machiels.
« Nous étudions différents points de recherche importants. Premièrement, les chercheurs essaient de trouver une solution pour diminuer la toxicité des traitements et comment garder un bon état fonctionnel tout en la diminuant. Nous étudions également la caractérisation moléculaire de la maladie et l’immunothérapie, bien entendu » ajoute-t-il.
Financement des recherches
« Comme ce n’est pas un cancer du sein, de la prostate ou du colon, cela intéresse moins malheureusement. Le Télévie subventionne mes projets de recherche sur les cancers ORL, » nous explique J-P. Machiels. Son équipe travaille actuellement sur deux projets Télévie. Le premier étudie la médecine personnalisée. « On pratique des biopsies de la tumeur des patients, et en fonction des anomalies génétiques observées, on en déduit le type d’altération fonctionnelle qui rend les cellules cancéreuses et on choisit le médicament qui vise à remédier à cette altération. On choisit donc le traitement en fonction de l’anomalie génétique constatée. » Le deuxième projet, a pour but de caractériser la maladie en fonction de ces biopsies et de mieux comprendre les succès et échecs de l’immunothérapie.
Manque de visibilité
Encore aujourd’hui, les cancers ORL sont mal connus dans la population, et J-P. Machiels déplore ce manque de visibilité : « Selon moi, il y a toute une prévention à faire, notamment vis-à-vis de l’alcool et du tabac. Je crois que la maladie étant mal connue, il y a peu d’intérêt de la part des médecins, et les gens ne consultent pas spontanément. Il faut absolument une meilleure conscientisation sur les méfaits de l’alcool, du tabac et des maladies sexuellement transmissibles. C’est crucial. »
Depuis 13 ans déjà, les cyclistes se mobilisent avec passion pour venir en aide au Télévie. Cette année encore, ils sont toujours présents et plus que jamais déterminés à apporter leur soutien, malgré la situation actuelle, ils ne lâchent rien et ne cessent de se réinventer.
En 2019, Jean-Michel Zecca et 256 cyclistes s’étaient engagés dans l’ascension du Mont Ventoux avec pour objectif de récolter des fonds pour le FNRS. Ce fut vraiment un moment fort pour les cyclos où bon nombre de personnes étaient venues y participer, avec pour la plupart des histoires très touchantes. « Pour certains, cette ascension du Ventoux était vraiment une espèce de pèlerinage durant lequel ils ont pu sortir leurs émotions, il y a eu pas mal de larmes au sommet du Ventoux et cela a été très émouvant. » nous raconte Marc Duthoo, Responsable des partenariats chez RTL Belgium.
D’ailleurs, cet évènement marquant a donné naissance aux Cyclos du Cœur ,«L’idée était de réunir en une communauté unique tous les cyclistes qui se mobilisaient pour une seule et même cause, le Télévie » poursuit Marc.
Cette année encore, ils prouvent leur engagement et investissement sans faille en trouvant des alternatives pour soutenir le Télévie malgré l’interdiction de tous grands rassemblements. Il ne leur a malheureusement pas été possible d’organiser la montée du Galibier qu’ils ont d’ailleurs décidé de reporter à l’année prochaine. Pour les intéressé(e)s, elle aura lieu du 17 au 20 juin 2022 au Club Med de Serre-Chevalier. Notez bien la date dans votre agenda, cet évènement est à ne pas manquer! D’autres initiatives ont été lancées dans le même esprit cyclo, parmi celles-ci, ils ont notamment décidé de mettre en vente 500 maillots exclusifs aux couleurs des Cyclos du Cœur.
En le portant, vous montrerez fièrement que vous faites partie de cette extraordinaire communauté composée actuellement de près de 1000 membres. Bon à savoir, la communauté des Cyclos est informée en priorité des activités organisées via la newsletter des Cyclos du Cœur (ou la page Facebook des Cyclos du Cœur) et bénéficie de certaines réductions sur les différentes organisations des Cyclos du Cœur.
Ce qui fait avant tout la force de ce mouvement, ce sont tous les cyclos qui décident d’y participer. N’hésitez donc pas à rejoindre cette belle communauté de personnes passionnées et engagées au service du Télévie. N’hésitez pas non plus à rejoindre le groupe Facebook des cyclos du Cœur.
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En Belgique, rien que cette année, plus de 68 000 personnes apprendront qu’elles souffrent d’un cancer. Ce sont donc 186 personnes qui voient leur vie basculer chaque jour.
La pandémie actuelle nous confronte de plus en plus à la solitude et à l’isolement. Or, nous avons tous et, plus que jamais, besoin d’être entourés et certainement ceux qui se battent contre le cancer, soutenus dans leur lutte contre la maladie
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Pourquoi cette décision ? Philippe Jaumain, Coordinateur Général du Télévie explique :
« Vu les évolutions de la pandémie et ses effets collatéraux sur les événements dont les bénéfices sont destinés au Télévie, cette date constitue la meilleure option pour laisser le temps aux 450 comités de bénévoles d’organiser leurs événements dans les meilleures conditions possibles. Pour la deuxième année consécutive, le Télévie aura donc lieu mi-septembre, précédant de quelques semaines Cap 48 avec qui la cohabitation s’est très bien déroulée cette année et avec qui nous entretenons des contacts étroits pour nous soutenir mutuellement.
L’expérience de cette année montre que la générosité des Belges pour le soutien à la recherche contre le cancer et pour les personnes en situation de handicap n’a pas souffert de cette proximité de date. Notre souhait est cependant de revenir le plus vite possible au printemps, période historique du Télévie, qui constitue le meilleur choix pour nous. »
Rendez-vous le samedi 18 septembre 2021 pour la soirée de clôture du Télévie.
Marie a 33 ans quand on lui diagnostique un cancer du sein. À « La Vie-là », maison de ressourcement ouverte aux patients traités pour un cancer, à Ottignies, elle rencontre Bernard, Simon et Babette. À l’heure où la vie les malmène, ils ont un projet fou : escalader le Piton de la Fournaise sur l’île de la Réunion.
D’un sommet à l’autre Babette décède de son cancer de la peau mais Simon, Marie, Catherine, Gaëtane, Geneviève, Marion, Nathalie et Sabine relèveront son défi. En octobre 2019, cette équipe de rescapés du cancer, encadrée par des professionnels de la santé, s’est lancée dans un trek de 120 km et 7.000 mètres de dénivelé pour relier le Piton de la Fournaise au Piton des Neiges. Huit patients, pas totalement retapés, qui ont trouvé l’énergie folle d’atteindre ces sommets en en visant un autre : « Avec ce projet, on prend évidemment notre revanche sur la vie ; on se prouve à nous-mêmes et au monde entier qu’on est encore capable de faire des choses extraordinaires. Mais ce qu’on veut vraiment, c’est transmettre un message d’espoir. À tous ceux qui sont maintenant dans le creux à cause de leur traitement, on veut qu’ils se disent en nous voyant : “un jour, ce sera moi“. La vie ne s’arrête pas avec la maladie, on veut les en convaincre », explique Marie Eggerickx.
Victoire sur toute la ligne. Check pour le défi sportif et ses bénéfices : Marie témoigne du cercle vertueux dans lequel le sport l’a entraînée. « Je me suis réappropriée mon corps. Refaire du sport m’a musclée et a permis à mon organisme, qui était demandeur, d’accepter plus de nourriture. » Check aussi pour le second pilier sur lequel s’appuyait ce projet : développer un esprit de cordée. « J’étais le boulet du groupe. J’avais encore essuyé quelques soucis avant mon départ et mon oncologue était inquiet. Sur la fin de l’ascension, j’avais des nausées, j’étais prête à baisser les bras. Mais l’équipe a porté mes affaires, m’a remotivée. Nous sommes arrivés au sommet en retard, on a raté le lever du soleil, mais on y est arrivés. Ensemble. Nous sommes devenus une famille. On se retrouve encore une fois par semaine pour marcher ensemble ! » Objectif atteint enfin concernant l’espoir à transmettre. Marie s’émeut quand elle le raconte : « Le 4e jour de trek, on savait déjà qu’on avait gagné. Une de nos amies avait commenté une de nos publications Facebook : “J’ai décidé de me battre. Vous me boostez à mort“. Elle acceptait enfin, motivée par notre challenge, le traitement expérimental que lui conseillait son médecin dans le cadre d’une rechute de son double cancer foie et cerveau. » Des patients touchés par l’exploit, il pourrait y en avoir d’autres
Des larmes devant et derrière la caméra Car un reportage tv fera écho au message de l’équipe EnVie. « Un sommet pour la vie», qui sera diffusé le vendredi 18 septembre à 19h45, reviendra sur l’ascension époustouflante de ces marcheurs. Émilie Dupuis, qui marraine l’asbl et présente le documentaire, l’annonce : « c’est une admirable leçon de vie ! Entre sincérité et humilité ».
La jeune femme est sportive et pourtant, elle l’assure, « j’ai galéré à monter le Piton des Neiges. Alors quelle force incroyable a eu cette équipe… On parle de personnes qui ne savaient même plus monter une volée d’escaliers quelques mois avant de se lancer dans 17 jours de trek ! » La présentatrice de RTL TVI est consciente de l’effort d’autant plus important qu’il faut faire pour se (re)mettre au sport quand le corps est affaibli par la maladie et ses traitements. « Mais chaque étape franchie est une victoire sur le cancer et est d’autant plus salvatrice que l’effort était difficile », constate-t-elle. « C’est aussi comme si, à travers ce défi, les participants se déchargeaient de tout leur passé de malade. » Une dimension cathartique qui arracha des larmes aux marcheurs. Et à ceux qui les entouraient : « Je m’étais promis de ne pas pleurer mais je n’ai pas pu faire autrement. Même le caméraman peinait à enregistrer les images, sa caméra tremblait sous le coup de l’émotion ! », raconte Emilie Dupuis. Forte de ce succès, l’équipe de EnVie en imagine d’autres. L’association devient une véritable asbl et prépare son prochain défi sportif : cap sur une traversée des Caraïbes en voilier. Tout patient qui se sent la force de s’investir physiquement, techniquement et humainement est le bienvenu à bord.
Les équipes de RTL Belgium ont réussi à mettre en place une 32ème édition du Télévie exceptionnelle au vu des circonstances particulières. Un Télévie 2020 qui a finalement pris ses quartiers à RTL House mais aussi dans de nombreux lieux répartis à Bruxelles et dans toute la Wallonie, à la rencontre de milliers de bénévoles.
Avec l’actualité, beaucoup de doutes étaient permis sur les résultats de cette édition. C’était sans compter sur une journée pleine d’émotions à laquelle les Belges ont une fois de plus répondu présent pour faire avancer la recherche contre le cancer.
Cette très belle édition concoctée par les équipes de RTL a été menée cœurs battants par les énergies positives et communicatives de Kendji Girac, Adamo, Loïc Nottet, Fanny Leeb, Julien Doré, Carla Bruni, Vincent Niclo, Typh Barrow… tous emmenés par le parrain Agustin Galiana qui s’est investi sans compter pour faire monter le compteur. La Première ministre Sophie Wilmès s’est aussi impliquée en répondant aux appels du centre de promesse pendant plus d’une heure, tout comme Elio Di Rupo, Ministre-Président de la Wallonie, Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Frédéric Daerden, Vice-Président et Ministre du Budget.
Philippe Jaumain, Coordinateur Général du Télévie : « Le cœur, c’est notre force. Tellement de gens en ont fait preuve aujourd’hui. Dans cette année si compliquée pour tout le monde, je suis particulièrement touché par la générosité et le lien qui unit toutes celles et ceux qui ont donné ce qu’ils ont pu pour le Télévie. Que ce soit pour 1 euro ou pour un million d’euros, je veux remercier du fond du cœur tous les donateurs et nos partenaires. Ce Télévie n’aurait pas pu avoir lieu sans la détermination et l’enthousiasme de toutes celles et ceux qui, chez RTL, se sont mobilisés pour rendre l’impossible… possible. Ce Télévie 2020, nous l’avons voulu plus que jamais. Nous avons surmonté toutes les difficultés et soulevé des montagnes avec un seul objectif en tête : aider les chercheurs du FNRS afin de continuer à donner de l’espoir à tous les malades et leurs familles ».
Philippe Delusinne, Administrateur Délégué de RTL Belgium : « Nous avons craint que le contexte difficile nous fasse atterrir aux alentours des 6-7 millions d’euros. Nous espérions secrètement atteindre les 8-9 millions. Nous terminons au-delà des 10 millions. C’était inespéré et cela démontre de manière magistrale notre capacité à créer des rendez-vous forts et à quel point notre communauté Télévie est engagée et généreuse. C’était un pari incroyable de faire revenir le Télévie chez nous et de nous exporter aux 4 coins de notre pays pour aller à la rencontre des bénévoles. Nos équipes ont effectué un travail de titans ! ».
La Commission scientifique du FNRS se réunit dès ce lundi pour fixer les priorités et sélectionner les projets de recherche. Ceux-ci seront validés le 6 octobre. La rentrée des chercheurs se déroulera, quant à elle, le 30 novembre. Les dons récoltés aujourd’hui seront donc dès demain directement utiles à la recherche contre le cancer.
Jamais la santé n’a autant occupé le devant de la scène que ces derniers mois. La séquence COVID-19 nous a durement rappelé que c’est notre bien le plus précieux. Sans la santé, nous ne sommes pas en mesure de profiter pleinement de la vie et de nos proches. Depuis le mois de mars, le COVID-19 a en effet attiré toute l’attention. A l’échelle de la planète, il a affecté directement de nombreuses familles, bousculé nos modes de vie, restreint nos libertés, nous a isolé de ceux que nous aimons. Il a mis entre parenthèses nos vies.
Mais il n’a malheureusement pas mis entre parenthèses le cancer. Bien au contraire : il a retardé les diagnostics, compliqué les traitements et il a affaibli plus encore celles et ceux rendus plus fragiles par la maladie. Et puis, il a aussi mis sous cloche toutes les énergies déployées pour que la recherche avance et puisse redonner de l’espoir à ceux qui en ont le plus besoin : les victimes d’un cancer et leurs proches. Il ne doit pas faire oublier qu’en Belgique, toutes les huit minutes, une personne apprend qu’elle est atteinte d’un cancer. Ce Télévie 2020, nous l’avons voulu plus que jamais. Les difficultés, les contrariétés, les mauvaises nouvelles, les nombreux problèmes et obstacles, le découragement auxquels nous avons dû faire face n’ont fait que décupler notre désir de préserver cette édition 2020.
Les disques d’Or du Télévie
De 9h00 à 13h00retrouvez Christian De Paepe en direct sur Bel RTL et sur RTL TVI pour cette vente de disques d’artistes internationaux au profit de la recherche contre le cancer. Différentes personnalités de RTL parraineront les albums les plus vendu de l’année afin de donner l’occasion aux auditeurs et téléspectateurs dans devenir les heureux propriétaires. Leur générosité permettra de faire avancer la recherche médicale.
Une seule adresse pour participer aux enchères : disques@rtl.be
De 13h00-19h45 : Bel RTL vous fait vivre les coulisses du Télévie. Dans l’après-midi, les animateurs de Bel RTL vous feront vivre les coulisses du Télévie. Interviews des artistes, témoignages, vous saurez tout sur cette 32ème édition du Télévie.
Un sommet pour la vie avec Emilie Dupuis
Le vendredi 18 septembre à 19h45 Ce n’est pas parce qu’on a un cancer que la vie s’arrête. C’est ce qu’un groupe de personnes atteintes par la maladie et en rémission ont voulu prouver. Elles se sont lancées un défi complètement fou : partir à l’ascension des plus hauts sommets de l’Ile de la Réunion, dont le Piton des Neiges. Pendant 18 mois, elles se sont entraînées avec courage et détermination. Emilie Dupuis, marraine du projet, n’a pas hésité a mettre ses chaussures de marche et a enfiler son sac à dos pour les encourager tout au long du parcours. Un défi sportif qu’elle a réalisé notamment aux côtés de Marie qui avait témoigné de son expérience face à la maladie sur le plateau du Télévie en 2018. Un Sommet pour la vie, c’est un magazine plein d’émotions qui retrace l’aventure sportive et humaine hors du commun que ces battants ont vécue tous ensemble.
Le samedi 19 septembre de 13h00 à 18h00 : Cette année, le Télévie s’invite chez NOUS. Chez nous, c’est d’abord chez vous, partout en Belgique francophone, où vous nous soutenez. 15 lieux répartis dans toute la Wallonie et Bruxelles seront ouverts le 19 septembre pour accueillir, en toute sécurité, les comités Télévie et recueillir les montants qu’ils auront pu récolter à travers leurs activités. On remontra également le temps en revivant les moments les plus emblématiques du Télévie depuis 1989. Nous leur adressons du fond du cœur un immense merci pour leur mobilisation qui n’a jamais faibli.Comme chaque année, les bénévoles vont remettre leur chèque au Télévie.
Le Char Télévie Radio Contact
Le samedi 19 septembre, le Char Télévie Radio Contact sillonnera la Wallonie à la rencontre des Amis du Télévie . Des appels aux dons se feront durant toute la journée sur l’antenne de radio Contact. Deux artistes seront présents pour l’evènement : Henri PFR qui mixera à Waterloo et Marc du groupe Suarez qui se produira à Liège.
Arsène Burny, une passion pour la vie. avec Sandrine Dans
Le samedi 19 septembre à 18h00 Sandrine Dans nous propose un portrait d’Arsène Burny, le papa du Télévie. Qui est l’homme qui a mobilisé la Belgique pour la recherche contre le cancer ? Dans ce reportage, celui qui a consacré sa vie à sauver celle des autres se confie à Sandrine. Il se livre sur son métier de chercheur, mais surtout sur le mari, le papa qu’il est, sur ses passions et ses doutes. Nous partirons également à la rencontre des bénévoles qu’Arsène Burny soutient au quotidien en les accompagnant dans les nombreuses activités qu’ils organisent au profit du Télévie. Si le Télévie, selon lui, a changé la recherche, Arsène Burny a sans aucun doute changé le regard du public sur la recherche médicale.
Chez nous, c’est aussi chez RTL. Nous revenons dans nos studios, sans public et avec un nombre d’intervenants très limité à qui nous offrirons toutes les conditions de sécurité nécessaires pour vous proposer une journée exceptionnelle. Les artistes qui ont tenu à être présents, les magnifiques reportages qui ont malgré tout pu être tournés, les témoignages, les défis proposés seront autant de créateurs d’émotions fortes que nous allons vous faire vivre en direct.
Cette année, Agustin Galiana nous fait l’honneur d’être le parrain de cette 32ème édition du Télévie. Agustin Galiana est un acteur et chanteur espagnol. Il s’est fait connaître en France avec son rôle d’Adrián Muñoz dans la série télévisée Clem sur TF1. A l’affiche du film, « Boutchou » aux côtés de Carole Bouquet et de Gérard Darmon, il vient de sortir un tout nouvel album « Plein soleil ». C’est déjà la troisième année consécutive qu’Agustin est présent lors des grands évènements du Télévie pour défendre cette cause qui lui est si chère. « Je suis très fier d’être le parrain du Télévie cette année. Une année où nous avons tous pris conscience de l’importance des médecins, mais aussi de la recherche et du travail du personnel soignant. Ils se battent tous les jours pour combattre les maladies dont le cancer qui reste l’une des principales causes de mortalité dans nos pays et pour cela ils ont besoin de nous ! Ils ont besoin de nos dons ! Soutenons le Télévie ! »
La recherche contre le cancer a plus que jamais besoin de vous et de vos dons. Les malades en ont besoin. Leurs familles en ont besoin. Nous mettons tout en oeuvre cette année encore pour que la solidarité soit au rendez-vous et que nous puissions, tous ensemble, faire gagner la vie. Plus que jamais, faisons gagner la vie.
Ils sont bleus et blanc avec un petit logo discret sur le côté et ils portent l’espoir : celui de pouvoir se déplacer en toute sécurité sanitaire et de soutenir la recherche contre le cancer.
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Prix : 10 euros
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Les masques se composent d’une double couche avec filtre en molleton : 100 % polyester (extérieur) – 100 % coton ( intérieur).
Ils sont réutilisables et peuvent être lavés à 60°C avec filtre.
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Conseil d’utilisation :
Lavez votre masque après chaque utilisation.
Où acheter les masques ?
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Le yoga signifie « union » en sanscrit, c’est une discipline née en Inde il y a des centaines d’années. Il s’agit avant tout d’unifier le corps et l’esprit à travers des mouvements plus ou moins physiques et d’une méditation basée sur une réelle réflexion sur soi.
Un allié pour le physique et le moral
De nombreuses études scientifiques ont permis de prouver l’efficacité de cette pratique dans le cadre du cancer. Grâce à une pratique combinée d’exercices de respiration, d’enchaînements de postures de yoga et de la méditation, le yoga vous permet de traverser l’épreuve de la maladie avec d’autant plus de force.
Ce sport tout en douceur permet de retrouver une stabilité dans son corps, tant physique que psychologique, et de trouver une certaine paix intérieure à travers la détente et la concentration.
Il permet également de récupérer une certaine souplesse et de se sentir plus léger en procurant une véritable sensation de bien-être interne. C’est également un moyen pendant votre chimiothérapie de faire de l’exercice tout en douceur.
Diverses publications font états de nombreux bénéfices pour les patients atteints du cancer quand il est proposé en soin de support : diminution des troubles anxieux, de la douleur, de la fatigue, des symptômes du stress, amélioration de l’humeur, lutte contre l’insomnie, augmentation des défenses du système immunitaire, réduction des tensions, réponse à des questions d’ordre spirituel et meilleure compliance/tolérance aux traitements. Le yoga a des effets mécaniques, assouplissant les muscles, agissant également sur le système nerveux. Une pratique régulière favorise la sécrétion d’endorphines qui calment la souffrance et diminue la production des substances inflammatoires.
Les différentes postures
En yoga, il n’y a pas de posture interdite ou contre-indiquée lorsqu’on est sous traitement. Il s’agit avant tout de rester à l’écoute de votre corps qui saura vous dire de lui-même à quel moment s’arrêter !
Ainsi, ne vous forcez pas si des positions vous paraissent trop compliquées, si vous êtes essoufflée ou tout simplement, si vous n’avez pas envie. Votre séance doit rester un moment de plaisir ! Et bien sûr, si vous décidez de vous inscrire dans un cours de yoga, n’oubliez pas d’informer discrètement votre professeur de votre état de santé. Il saura prendre soin de vous pendant vos séances.
Retrouvez ICI, 4 exercices de yoga particulièrement adaptés en cas de cancer
Du yoga en LIVE
A l’occasion de la journée internationale du yoga, le 21 juin, le Brussels Yoga Day invite le plus grand nombre et de manière inédite à participer à la plus grande séance de yoga de Belgique non pas comme les éditions précédentes sur les pelouses d’un grand parc comme le Bois de la Cambre ou le Cinquantenaire mais de la manière suivante : une séance d’une heure de postures et d’exercices de respiration géante, gratuite, accessible à tous, au même moment, dans un même élan et une même énergie, lors d’une séance Live en ligne accessible de chez soi, depuis son salon, son jardin, sa maison de repos, …
La séance de yoga sera conduite par SREEMATI sous l’Atomium avec en invité d’honneur Sandrine DANS. La séance ne sera pas ouverte au public sur place mais sera diffusée en direct sur toutes les plateformes de RTL Belgium et sur la page Facebook du Télévie : ICI.