Guy-Bernard, du malade au médecin

Témoignage du premier témoin du Télévie

En 1988, Guy Bernard a 33 ans. On lui diagnostique une leucémie myéloïde chronique. Ce qui signifie que ses globules blancs se multiplient de manière anarchique dans son corps.
« Les médecins me disent que je ne survirai pas plus de 3 ans.Puis heureusement j’ai la chance d’être pris en charge par le professeur Bron à l’Institut Bordet qui rentre des Etats-Unis et lance les premières greffes en Belgique. C’était la possibilité de pouvoir continuer à vivre ».
La solution qui s’offre à lui, c’est la greffe de moelle, mais il faut trouver un donneur compatible. A l’époque, les banques de données possédant une liste de donneurs compatibles n’existent pas.
C’est sa sœur qui va lui redonner l’espoir.
« En 1989, je rentre dans une bulle stérile. La greffe à ce moment-là, c’était terrible. Il fallait faire une radiothérapie et une chimiothérapie de l’ensemble de la moelle pour pouvoir greffer une autre moelle ».
Comme il n’avait plus de globules blancs dans le corps durant le traitement, il était soumis à n’importe quelle infection ou septicémie qui pouvait lui être fatale.
« Dans la salle stérile à côté de moi, il y avait une jeune fille de 18 ans à qui on avait diagnostiqué la même maladie et qui partait avec ses copines en classe de neige. Elle n’a pas survécu. A l’époque quand on avait une leucémie myéloïde chronique, on mourrait une fois sur deux. »
Le cancer de Guy disparaît 100 jours après. Malgré quelques rechutes, celui-ci poursuit sa carrière en médecine et devient chirurgien gastrique.

La recherche est importante

Voici un extrait de son témoignage lors de la rentrée des chercheurs du Télévie 2017:
« En 1989, RTL TVI  s’est ému de la mortalité pour ce genre de leucémie et surtout a réalisé qu’il manquait une base de donnée pour des donneurs compatibles . Ils ont décidé d’utiliser leur visibilité pour faire une grande chaine de solidarité et financer des chercheurs.
Pour certains, ce n’est peut être pas très spectaculaire, ce n’est pas construire des bretelles d’autoroutes ni construire le plus haut building du monde. Sauf que, grâce à la recherche, on a trouvé la protéine qui codait pour cette multiplication de globules blancs. On a trouvé les protéines anormales et comment les inhiber.
Résultat depuis 2010, il suffit de prendre un médicament, il ne faut plus de greffe et on peut survivre à cette maladie.
Aujourd’hui, on prend un médicament et on peut aller travailler.
Aujourd’hui, on a besoin des chercheurs et des gens pour les  sponsoriser.
Le Télévie, c’est une des choses les plus émouvantes que j’ai rencontré dans ma vie. J’ai un message pour vous, les chercheurs : la recherche c’est passionnant, c’est passionnant de chercher.
La curiosité scientifique est formidable mais  pour moi larecette du bonheur, c’est avoir une vie passionnante pour soi et utile aux autres. »
Soutenez la recherche, faites un don.

Que sont-ils devenus ?

À 57 ans, Michel, professeur de « Viet vo dao », un art martial vietnamien, entrevoit enfin l’avenir avec optimisme. Lorsque nous l’avons contacté, il devait encore passer un bilan complet avant d’être déclaré en rémission. Il a repris son travail de gestionnaire dans une société de logements sociaux. L’épreuve traversée par sa fille Fanny, décédée de la maladie de Hodgkin il y a 10 ans, l’a aidé dans sa lutte contre le cancer des amygdales qui l’a frappé à son tour il y a deux ans. « Chimiothérapie, radiothérapie : grâce à ce qu’a vécu Fanny, je savais bien où j’allais, les traitements et les complications éventuelles que j’allais avoir. J’avais donc moins peur, je savais comment j’allais réagir ». La maladie de Michel a changé énormément de choses dans sa vie au quotidien, lui qui entretenait toujours avec son épouse Martine une forme de deuil de leur fille Fanny au sein de leur foyer. « Nous avons profité de cette nouvelle épreuve pour rénover notre maison. On a tout éclairci, changé nos meubles, éliminé les plus mauvais souvenirs. On a refait toute la chambre de Fanny, qui n’avait plus bougé depuis dix ans. Nous ne l’oublions pas pour autant, mais nous avons décidé de voir le côté positif de la vie ».

Marc est en rémission depuis trois ans et demi d’un cancer du poumon. À 50 ans, ce dynamique entrepreneur liégeois, ami proche de l’animateur de RTL Ludovic Daxhelet, suit toutes les trois semaines un traitement à base d’immunothérapie. « Je vis une vie tout à fait normale, avec encore des douleurs au dos, suite à mon opération. Seul bémol : je viens d’apprendre il y a quelques semaines que j’étais diabétique, ce qui m’oblige à me piquer deux fois par jour. Mais je ne me laisse pas abattre pour autant ». 

Quant à Emmanuel, il va très bien. Un vrai miracle. Le petit garçon de 8 ans est en rémission à la suite de sa deuxième greffe de moelle après une leucémie myéloblastique aiguë. Il va tous les 15 jours à l’hôpital pour une saignée de globules rouges, car depuis sa greffe, il en produit trop. Pour son père Jean-Yves, « son parcours scolaire se poursuit sans problème. Il va rentrer en 3ème primaire. Ses résultats sont très bons. C’est un petit garçon curieux de tout, qui pose de nombreuses questions. Côté moral, Emmanuel a toujours la pêche. Il ne se plaint jamais ». Le football demeure sa grande passion. Il s’entraîne à Heusy, près de chez sa maman, et suit des stages à Anhée, près de chez son papa. Il a évidemment suivi de près les Diables Rouges lors de l’Euro, tout en collectionnant les autocollants de l’album Panini.

À 46 ans, Sandrine était atteinte voici deux ans d’un cancer du sein triple négatif. Elle continue ses suivis tous les trois mois. « Pas de récidive en vue pour l’instant. Tout va donc très bien, même si les effets secondaires sont toujours un peu compliqués à gérer. Je n’ai donc repris le travail qu’à mi-temps médical, en tant que coordinatrice extra-scolaire ». Sandrine reste en contact avec la chanteuse Fanny Leeb, qu’elle avait rencontrée l’an dernier dans le cadre du reportage diffusé lors de la soirée du Télévie. Grande nouvelle enfin : Sandrine est devenue grand-mère d’un petit Achille, le 2 avril dernier.

Quelles leçons tirent-ils de leur maladie ?

Souffrir d’un cancer ne laisse personne indemne. Mais la maladie fait aussi beaucoup réfléchir ceux qui sont amenés à l’affronter. C’est le cas pour nos quatre témoins de 2020.

« Le sport et ses valeurs m’ont fort aidé, souligne Michel : par la douleur qu’il entraîne parfois, et la résistance physique qu’il implique. À travers cette épreuve, j’ai découvert mes limites, jusqu’où mon corps pouvait aller. J’ai aussi vu les bienfaits d’avoir autour de moi un bon entourage, une famille aimante et des amis fidèles. Avec le retour aux valeurs essentielles de la vie : l’amour, l’amitié, la famille ».

« Ne pas oublier ses vraies valeurs, et prendre soin de soi et des autres, c’est aussi la leçon que tire Sandrine. Sans les autres, on n’est pas grand-chose. Voir la souffrance dans les yeux de mes proches, ça m’a donné la force de tenir debout. Je voulais être forte pour leur éviter de souffrir ».

Pour Marc aussi, les proches sont essentiels : « entourez-vous des bonnes personnes, celles qui vous tireront vers le haut. Pour moi, c’est 70 % de la guérison. Aujourd’hui, je suis toujours là, malgré mon cancer, malgré un Covid très sévère où j’ai cru vraiment que j’allais mourir, tant ma détresse respiratoire était grande. Sans mon entourage, il n’y avait aucune chance que je sois encore en vie aujourd’hui. Autres conseils de Marc : essayez de penser le moins possible à la maladie, et formulez des projets ! Rester chez soi à ne rien faire, ce n’est pas une solution ». 

Enfin, pour Jean-Yves, le papa d’Emmanuel : « il faut toujours essayer d’amener du positif au malade, c’est ce que nous avons fait avec Emmanuel, malgré le pronostic très pessimiste des médecins qui ne lui donnaient plus que six mois d’espérance de vie. Grâce à l’Union belge de Football, notre fils a pu rencontrer toutes les stars du foot belge. Il a pu accompagner Axel Witsel pendant presqu’une journée au Borussia Dortmund. Il nous en parle encore aujourd’hui. La leçon à tirer, c’est que malgré une image noire, il faut toujours chercher la lumière».

L’avenir, comment l’envisagent-ils ?

Avoir frôlé la mort, avoir survécu au cancer, cela n’empêche pas de formuler des projets pour l’avenir, que du contraire !

Ainsi, pour Michel, « nos projets, à présent, c’est de pouvoir recevoir chez nous tous ceux qui nous ont entourés pendant toutes ces années de galère ».

Marc, lui, vient de créer trois nouvelles sociétés, après avoir vendu la sienne pendant sa maladie, en pensant qu’il allait mourir. « J’ai un de mes meilleurs amis qui m’a dit : toi, tu ne mourras pas de ça. Ces nouvelles sociétés, ce sont des projets qui ont du sens, comme « Gaz Educ », qui vise à prévenir des risques liés à l’utilisation du gaz. J’ai deux enfants de 19 et 14 ans qui sont toute ma vie. Je n’ai pas le droit de baisser les bras ». 

L’avenir d’Emmanuel, son père l’espère « le plus long possible. J’espère qu’il fera des études qui lui plairont, qu’il pourra se marier. Malheureusement, les traitements qu’il a reçus ne lui permettront pas de donner la vie. C’était le prix à payer. Sa croissance et sa puberté seront fortement ralenties. Il faudra lui expliquer tout cela, mais il a une force de caractère incroyable. Personne ne lui marchera sur les pieds. Il voulait être footballeur professionnel, maintenant il souhaite plutôt être coiffeur ».

De son côté, Sandrine s’apprête à relever un nouveau défi. Elle devrait participer en novembre au prochain voyage organisé par l’Asbl « EnVie » sur l’île de La Réunion. « Une randonnée à pied jusqu’au sommet du Piton des Neiges, le point culminant de l’île, à quelque 3.000 m d’altitude. J’y accompagnerai d’autres malades du cancer qui sont en rémission ». Sandrine participera également ce 26 septembre à une course parrainée au profit de l’association « KickCancer », qui lutte contre le cancer des enfants.

L’avenir à plus long terme, elle l’envisage toujours avec crainte. « J’attends vraiment le cap des 5 ans après la guérison avec impatience. La peur de rechuter est toujours bien présente. Mais mon cancer m’a permis de mieux faire la part des choses. Désormais, une futilité reste une futilité. Je me suis retrouvée moi. Et c’est là l’essentiel ! ».   

Leur message aux patients

Nos témoins de l’an dernier tiennent aussi à donner quelques petits conseils à tous ceux qui seraient amenés à subir le même sort qu’eux, et à leur entourage.

« Premièrement, affirme Michel, c’est de se résigner à accepter d’être malade, parce que ce n’est pas évident au départ, et ensuite de se battre à fond, parce que la vie vaut la peine d’être vécue. Même dans la maladie, on peut découvrir des choses merveilleuses autour de soi, et des gens merveilleux ». 

Pour Sandrine, « malgré le sentiment d’avoir un 10 tonnes qui vous passe sur le corps, il faut toujours y croire. Le corps a des ressources qu’on ne soupçonne parfois pas ».

Jean-Yves, le père d’Emmanuel, conseille à tous les parents qui passeront par là un jour, « de toujours croire en son enfant, en sa force de caractère, et son envie de se battre. Et il faut toujours être optimiste. Ne jamais pleurer devant son enfant, toujours lui dire que c’est lui qui va gagner contre la maladie, toujours le rassurer. Ça aide déjà beaucoup dans le processus de guérison. Et en tant que couple séparé, nous avons toujours fait en sorte de laisser nos rancœurs de côté, pour faire bloc au profit d’Emmanuel. C’est bénéfique pour le malade comme pour le corps médical. Sans le Télévie, conclut le papa d’Emmanuel, notre fils ne serait plus là. Il y a 20 ans, il n’aurait eu aucune chance de s’en sortir. Il est l’exemple même que la recherche sert à quelque chose ».  

Pour Marc, enfin, « les malades ont besoin d’espoir. Le Télévie, il faut y croire, ne pas avoir peur de donner. Je suis la preuve vivante que ça marche, que la recherche progresse. Aujourd’hui, c’est moi. Demain, ce sera peut-être vous… ».  

Plume : Dominique Henrotte

La tombola de Julien Doré

Pour cette 33ème édition du Télévie, vous aurez la chance de pouvoir tenter d’acquérir la tenue emblématique que notre parrain porte dans son clip « Nous ».

Pour cela, il suffit d’acheter un ou plusieurs tickets de tombola, pour avoir la chance de la remporter.
Avec cet ensemble unique (seul exemplaire du clip), c’est l’assurance d’un style parfait ainsi que d’un confort assuré 😉

Pour cela, il suffit d’acheter un ou plusieurs tickets de tombola à 5 € en vous inscrivant à cet événement. Le gagnant sera tiré au sort en direct lors de la soirée de clôture du Télévie, diffusée le samedi 18 septembre sur RTL TVI.
Les fonds récoltés par cette vente seront intégralement versés au
F.R.S-FNRS pour financer la recherche contre le cancer.

Pour participer c’est ICI

Les vinyles du Télévie

En effet,  pour cette nouvelle édition du Télévie, nous avons choisi d’articuler notre soirée autour d’un thème qui ravira petits et grands : LA MUSIQUE. Cet art qui fédère et rassemble, qui nous fait passer du rire aux larmes, qui nous endort ou nous réveille est omniprésent dans nos vies à tous aujourd’hui. Et qui dit Musique, dit vinyle ?

Plusieurs artistes ont laissé libre cours à leur imagination. Cet objet est un reflet de leur vie ou de leur univers, il est donc unique.

Cliquez sur les images pour obtenir ces objets d’exceptions.

Notre parrain, Julien Doré, à personnaliser la pochette du vinyle de son nouvel album « aimée » avec une série de motifs floraux rendant cet exemplaire unique en son genre.

L’équipe du 16-20 de Radio Contact avec David Antoine

Le canapé dédicacé par Kendji Girac

Le chanteur Amir a customisé le vinyle de son nouvel album « Ressources » en s’initiant au dessin sur cet album collector.

Le modiste de renommée internationale, Elvis Pompilio, a transformé un vinyle en une véritable œuvre d’art élégante et pleine de charme.

La chanteuse Typh Barrow, a décidé de transformer ces doubles vinyles blancs en boîtes à chapeau.

Le dessinateur Philipe Geluck, a décidé de transformer son vinyle en un véritable objet de collection avec « Le chat »

L’auteur belge Midam, a customisé son vinyle en véritable œuvre d’art.

Edouard Veurmeulen a décidé de transformer en un véritable objet de collection, représentant la délicatesse et la philosophie de la maison de couture.

L’artiste belge, Mustii a transformé ce vinyle en « patchwork pop » v

Dj et également chroniqueuse musicale Radio Contact, Mademoiselle Luna a personnalisé 2 vinyles pour le Télévie.

Frédéric François a fait appel à l’artiste Gloria Barracato pour l’aider à rendre ce vinyle unique.

Kendji Girac a personnalisé la pochette du vinyle, rendant cet album collector.

L’artiste belge, Alice On The Roof a fait preuve d’une grande créativité en transformant 3 vinyles en 3 magnifiques lampes aux couleurs de sa musique.

L’artiste Agustin Galiana au grand cœur a plusieurs cordes à son arc : la danse, le chant, la comédie et pour cette 33 ème édition de notre opération, le parrain du Télévie 2020 a débordé de créativité afin de nous offrir un vinyle d’exception.

Le Grand Jojo est une icône belge par excellence, le représentant d’une certaine belgitude : rigolard et bon vivant. Il a customisé le tout premier vinyle du Télévie et transformé en une magnifique œuvre collector.

Sabrina Jacobs est une personnalité bien connue de RTL. La journaliste a décidé de transformer un simple vinyle en une véritable coiffe de marié pleine d’élégance. Elle s’est inspirée de la duchesse de Cambridge, Kate Middleton et de ses magnifiques chapeaux.

L’équipe de David Antoine vous propose le seul et unique exemplaire du vinyle de l’album, le tout encadré et décorés par de magnifique décorations de Noël.

Antoine Délie est entré sous les feux des projecteurs lors de la première diffusion de The Voice, saison 9, avec sa magnifique reprise piano-voix du titre « La pluie » d’Orelsan. Quelques mois plus tard, il a customisé ce vinyle au profit du Télévie

C’est par sa voix qu’elle s’est fait connaître en Fleur de Lys dans « Notre-Dame de Paris » alors qu’elle n’avait que 16 ans. Julie Zenatti a customisé ce vinyle pour le Télévie

Acquérir ces vinyles d’exception, vous permet de participer à la lutte contre le cancer. Les fonds récoltés par cette vente seront intégralement versés au F.R.S-FNRS pour financer la recherche.

Ne manquez pas l’occasion de devenir le chanceux propriétaire de ce pot exceptionnel !

Vous avez jusqu’au 18 septembre pour vous offrir ces objets d’exception. Retrouvez l’entièreté des objets mis en vente ICI.

N’hésitez à faire une offre grâce à notre partenaire Vavabid. Comme chaque année, l’objectif est de récolter un maximum d’argent pour soutenir la recherche contre le cancer.

En cuistax pour le Télévie

Pour suivre son trajet c’est ici ?

En 2020, nous vous avons fait vivre le Télévie depuis notre maison : RTL House. Cette année, RTL House sera le point de départ vers… le Wex de Marche-en-Famenne !

A quelques jours de son défi « En marche pour le Télévie », Ludovic Daxhelet a eu un accident ; il s’est foulé la cheville en tournage.

Le défi semblait compromis, mais Ludo et l’équipe du Télévie n’abandonnent pas aussi facilement et donnent TOUT pour la recherche contre le cancer.

Il a décidé de continuer son pari et au lieu de marcher, il va parcourir 117km en CUISTAX.

Le programme :

  • Départ le 17 septembre depuis le direct du RTL Info 13h
  • Arrivée au Wex, le 18 septembre, en direct de la soirée de clôture
  • Un parcours traversant Bruxelles, le Brabant-Wallon, la région namuroise et la luxembourgeoise

Pour ce parcours, il s’équipera d’un sac а dos vide. Sur son chemin, il fera la rencontre des comités de bénévoles, de guests avec au rendez-vous quelques belles surprises.

« Ce qui me motive dans ce défi, c’est de le rendre incroyable et de vivre une expérience hors du commun. . Par ailleurs, ce défi, je le fais pour ma mère, qui a eu 2 cancers du sein et qui est maintenant totalement guérie. Je touche du bois. Son cancer remonte à 5 ans et aujourd’hui, elle va beaucoup mieux. Un défi que je fais aussi pour mon ami Marc, touché par un cancer du poumon il y a 3 ans et qui, à l’heure où je vous parle, est en rémission. » explique Ludo.

Dans ce défi fou, il aura besoin de VOUS :

– Le Parrainer ?

– Remplir son sac à dos de billets !

– Ou simplement le soutenir et l’encourager sur le bord de la route !

-Si vous êtes un comité bénévole de la région, n’hésitez pas à contacter Florence pour marquer votre intérêt et emplacement sur le parcours : activités@televie.be

Une animation musicale, une bouteille d’eau, des inscriptions à la craie sur la route, une banderole ou juste votre voix, l’aideront à repousser ses limites !

« Je déteste cette maladie. Je le fais pour dire que tout est possible, qu’il faut toujours se battre pour arriver à ses fins et surtout aller au-delà de la maladie. Il faut croire en la science, croire en la force du FNRS et tout ira bien. » rajoute Ludovic

On compte sur vous pour le soutenir <3

Les 11 disques d’Or pour le Télévie

Rien moins que 11 disques d’Or seront une nouvelle fois attribués aux donateurs les plus généreux. L’émission se déroulera toujours en direct dès 9 heures et rien ne change : les sommes récoltées seront intégralement versées au profit de la recherche contre le cancer. 

Christian De Paepe incarnera ce rendez-vous emblématique du Télévie, une mission qu’il remplit avec brio depuis 1993. Sans relâche, avec la même énergie, mais aussi avec un brin de stress, comme il nous le confirme : « La veille, je dors très mal, je l’avoue. COVID, intémpéries, cette année n’a pas été de tout repos. Nous nous demandions si les productions musicales, plus rares ces deux dernières années, allaient manquer à l’appel. En fait non, les artistes liés au Télévie sont bien là. Je pense à Frédéric François, mais aussi à Lara Fabian, qui a carrément décroché un disque d’or exposé chez son papa pour nous l’offrir ! » 

Les disques d’Or 2021 du Télévie : la liste officielle 


L’édition 2021 brille une nouvelle fois par la qualité des albums confiés à l’opération. Chaque album sera défendu par une personnalité de Bel RTL et de RTL TVI, avec détermination : 

  • Kendji Girac « Mi Vida » présenté par Alix Battard 
  • Dua Lipa « Future Nostalgia » par Olivier Schoonejans
  • Ed Sheeran « Bad Habits » par Sandrine Dans 
  • Francis Cabrel « A l’aube revenant » par Julien Doré
  • Typh Barrow « Aloha » par Olivier Leborgne
  • Julien Doré « Aimée » par Sabrina Jacobs 

Julien Doré, parrain du Télévie 2021, participera également à cette édition exceptionnelle pour porter, avec l’humilité et l’humour qu’on lui connaît, la mise aux enchères du dernier album de Francis Cabrel « À l’aube revenant ». 

Enfin, dans le cadre des 30 ans de Bel RTL, 5 disques d’or d’exception font l’objet de toutes les convoitises : 

  • Johnny Hallyday « Rester Vivant » par Maria Del Rio
  • Frédéric François « Disque d’or exceptionnel pour 1 million d’albums vendus » par Jacques van den Biggelaar 
  • Lara Fabian « Lara Fabian (Live) » par Serge Jonckers 

  • ABBA « GOLD – Greatest Hits » par Thomas de Bergeyck

  • Queen « The Platinum Collection » par Jean-Michel Zecca

Pour le Directeur des Programmes de Bel RTL, Emmanuel Mestag : « Les artistes que la chaîne soutient ont, une fois de plus, confié au Télévie des monuments de leur répertoire, avec le même désir de participer à une opération utile et porteuse de sens ! »  

« Nous sommes extrêmement fiers – et je pèse mes mots ! – de pouvoir compter sur l’investissement personnel des animateurs de Bel RTL, mais aussi de RTL TVI. Les disques d’Or sont plus que jamais un symbole fort de la générosité qui unit les artistes et leur musique à toutes les générations d’auditeurs de Bel RTL », se réjouit Erwin Lapraille, Directeur des Radios du groupe RTL Belgium.   

infos et inscriptions aux Disques d’or du Télévie : disque@rtl.be – 02/337.64.01

Les Disques d’or du Télévie, un rendez-vous à ne pas manquer ce samedi 18 septembre 2021 en direct de 9 à 13h sur Bel RTL et RTL TVI, mais aussi sur l’appli Bel RTL, RTLplay et via le site officiel televie.be. 

Motivation 100 bornes

Du 21 au 27 août, nos « Cyclos du Cœur » se verront proposer 3 parcours STRAVA de 100 Bornes qu’ils pourront choisir de réaliser à leur guise. 3 parcours en forme de Coeurs dans les provinces du Brabant, de Namur et du Hainaut ! Ces parcours pourront se faire quand ils le veulent et à la vitesse qu’ils souhaitent du lundi au vendredi… et pourquoi ne pas faire les 3 coeurs en une semaine ! 

Le 28 août, Jean-Michel Zecca sera aussi en selle pour un nouveau défi : Motivation 100 bornes. Une balade fléchée de 100kms avec départ et arrivée de Soumagne et qui nous emmènera vers Stavelot sur les routes de Liège-Bastogne-Liège ! Village départ et arrivée avec de nombreuses animations : histoire de nous retrouver dans le même esprit qu’au Ventoux, il y a 2 ans !

Vous êtes CYCLO DU CŒUR : 15€

Vous n’êtes pas CYCLO DU CŒUR : 20€

Je souhaite participer à la balade en présentiel du 28/08

Je choisis ma tranche horaire pour la Balade à vélo

25 personnes par tranche horaire

Inscription ici

Attention, en vous inscrivant aujourd’hui, vous recevrez le parcours seulement quelques jours avant le 21 aout.

Après votre inscription, n’oubliez pas de créer une page de parrainage ICI, et de motiver votre entourage à vous parrainer.

Le Cancer du poumon : au cœur de la recherche.

Principal facteur de risque : le tabagisme, dans 85 % des cas chez l’homme, et 70 % des cas chez la femme, mais aussi des facteurs environnementaux, comme une exposition à l’amiante ou au radon.

15 à 20 % des fumeurs vont développer un tel type de cancer au cours de leur vie. Une proportion qui augmente ces dernières années chez la femme, les femmes belges fumant de plus en plus.

UN ENNEMI REDOUTABLEMENT DISCRET

Plus de 8000 nouveaux cas de cancers du poumon sont diagnostiqués chaque année dans notre pays, dont 3000 chez les femmes. La dangerosité de ce type de cancer tient essentiellement à son caractère silencieux. Quand les premiers symptômes apparaissent (toux répétées, difficultés à respirer, crachats de sang), la maladie est déjà à un stade avancé, souvent métastatique. « Dans seulement 15 % des cas, la prise en charge se fait à un stade précoce, précise Pierre Close, Maître de recherches au FNRS. A ce moment-là, les chances de survie à 5 ans sont encore de plus de 50 %. A un stade plus avancé, en revanche, les chiffres tombent à 18 % chez l’homme et 26 % chez la femme ». Ce qui est assez alarmant…

DES RECHERCHES TOUS AZIMUTS

Pierre Close dirige le laboratoire de signalisation du cancer au Giga, l’institut de recherche en sciences biomédicales de l’Université de Liège. Trois des 12 chercheurs qui travaillent dans son équipe sont aujourd’hui financés par le Télévie. Deux projets menés portent sur le cancer du poumon. « Dans notre laboratoire, spécialisé dans la recherche fondamentale, nous essayons d’identifier des vulnérabilités dans le cancer, des points faibles. Quel est le moyen d’adaptation utilisé par la cellule cancéreuse pour croître dont nous pourrions la priver ? On s’intéresse en particulier à l’ensemble des protéines que la cellule cancéreuse doit exprimer pour pouvoir se développer, et on les compare ensuite à ce qu’une cellule saine exprime. On essaie de voir quel est l’outillage que la cellule cancéreuse doit mettre en place pour pouvoir exprimer ces protéines. De quelle machinerie est-elle dépendante ? Une fois cela établi, on pourra voir comment la priver de ces moyens de grandir ».

LE CANCER DU POUMON PLUS VULNERABLE QUE LES AUTRES ?

Cette recherche fondamentale est nécessaire pour comprendre les mécanismes moléculaires qui servent au développement de la tumeur et qui lui permettent de résister aux thérapies. « Ces mécanismes de développement d’une cellule cancéreuse sont universels. On les a découverts chez la levure, un organisme très simple. Dans le cas du cancer du poumon, ce mécanisme de développement est particulièrement important, et donc ce type de cancer pourrait être particulièrement vulnérable aux phénomènes que nous étudions en laboratoire. On s’intéresse non seulement à la tumeur elle-même, mais aussi au système immunitaire et à son impact sur la tumeur.

Sur base de biopsies, on peut recréer dans nos laboratoires des tumeurs de patients en trois dimensions, des organoïdes. Cela nous sert à faire des screenings génétiques des tumeurs des patients. Nous les couplons avec d’autres types d’essais pour pouvoir suggérer de nouvelles thérapies

VERS DE NOUVELLES THERAPIES

Pour Pierre Close, on manque encore de thérapies spécifiques efficaces contre le cancer du poumon. D’où le pronostic encore très défavorable pour ce type de cancer. Il faut donc absolument combler ce trou dans le paysage thérapeutique. Les solutions peuvent venir de nouvelles thérapies, mais cela prend du temps. « On est toujours dans des combinaisons de chimiothérapie, radiothérapie et immunothérapie qui ne sont pas encore personnalisées.

Et pourtant la recherche en matière de cancer du poumon est très active. Beaucoup d’idées sont sur la table. Il faut pouvoir les concrétiser, les évaluer sur les patients pour avoir dans un futur très proche des solutions plus efficaces pour lutter contre ce cancer. De nombreux essais cliniques sont en cours. On espère arriver prochainement à de nouvelles solutions thérapeutiques. Peut-être dans les 5 ans ».

Pierre Close insiste enfin sur l’importance du Télévie : «Le Télévie soutient la recherche scientifique de haut niveau. Grâce à lui, on peut se montrer ambitieux en Belgique. En tant que chercheurs dans les laboratoires, on se sent investis d’une mission. On a tous quelqu’un dans notre entourage qui est touché par la maladie ».

Télévie en rire

Le Fridge, lieu incontournable du rire à Paris, est un véritable Comedy Club aux allures américaines et à la vanne bien française.

À la tête de ce collectif, l’artiste Kev Adams donc. Avec une belle carrière dans le cinéma et le spectacle, tant en France qu’à l’étranger, l’humoriste français a souhaité apporter toute son expérience et son amour du stand-up américain au cœur de la capitale parisienne, là où tout a commencé. Le Fridge offre aux spectateurs et aux artistes une authentique et intimiste expérience du stand-up en proposant une atmosphère à la hauteur des Theater et comedy club New-Yorkais !

C’est cette même expérience inédite que Kev Adams et la troupe du Fridge souhaitent donner aux spectateurs du Théâtre de Verdure !

Rendez-vous le 25 Août 2021 à Namur :
1représentations, à 20h15. Évènement 100% au profit du Télévie.
(Food & Drinks sur place, 100% au profit du Télévie aussi)
Prix du ticket : 30€ TTC
Réservation sur ICI ou sur TICKETMASTER
Emplacement libre et à l’extérieur

Le COVID SAFE TICKET sera demandé à votre entrée pour le Télévie en Rire.

Suite à la décision du CODECO du 19 juillet 2021, le COVID SAFE TICKET sera demandé (à partir de 12 ans) à l’entrée du site du Télévie en Rire, ainsi que la carte d’identité.

COVID SAFE TICKET =
VACCIN (2 DOSES + 2 SEMAINES)
ou
TEST PCR NÉGATIF (MOINS DE 48 H)
ou
CERTIFICAT DE GUÉRISON (+ DE 10 JOURS ET – DE 6 MOIS)
ou
TEST ANTIGENIQUE NEGATIF DATANT DE MOINS DE 24H (date et heure de prélèvement)

Cela permettra un confort sanitaire le plus optimal possible pour tous les participants et les équipes de l’organisation sans distanciation et sans masque obligatoires.

On compte sur vous <3

Les Omega 3 à la rescousse pour lutter contre le cancer

Cela fait trois ans et demi qu’Emeline Dierge, chercheuse Télévie FNRS travaille sur le sujet pour sa thèse de doctorat, qu’elle achèvera avant la fin de cette année. Au centre de ses recherches, le DHA, un oméga-3 bien connu, que l’on trouve notamment dans les poissons gras comme le saumon ou les sardines. Cet acide gras qui peut prévenir différents types de cancers peut donc aussi jouer un rôle central pour ralentir la propagation des tumeurs malignes. « Quand les tumeurs grandissent, elles s’acidifient, explique la jeune chercheuse.  Pour survivre à cet environnement, elles vont modifier leur métabolisme et préférer les acides gras aux sucres. On a découvert que les acides gras à longue chaîne, de type omega-3 (comme le DHA) et omega-6 étaient toxiques pour les cellules cancéreuses présentes dans les zones acides de ces tumeurs. Or ce sont ces cellules-là qui migrent dans l’organisme pour former des métastases. Grâce aux acides gras en question, on peut donc les éliminer et ralentir ainsi le développement du cancer de plusieurs mois, voire sans doute de plusieurs années ».

Des essais cliniques concluants

Dans le cadre de sa thèse, Emeline Dierge a réalisé avec succès des essais cliniques sur des souris. Conclusion : en présence d’une quantité trop importante de DHA, la cellule tumorale de la souris n’arrive plus à stocker cet acide gras qui s’oxyde alors, entrainant la mort par implosion de la cellule cancéreuse. Une molécule utilisée dans des études cliniques contre l’obésité permet même d’augmenter les effets toxiques du DHA pour les cellules cancéreuses. L’action du DHA se montre efficace sur des tumeurs de type solide, où on détecte une masse tumorale importante, comme dans les cancers du sein ou du côlon. Des essais cliniques doivent encore être menés pour valider son efficacité sur tous les types de tumeurs solides. Une mini-étude clinique est à présent en cours sur des êtres humains.

Plus de DHA dans l’alimentation

Alors faut-il consommer davantage de DHA ?  « Notre consommation journalière devrait être de 250 mg. Elle n’est que de 50 à 100 mg », précise le professeur Yvan Larondelle, bio-ingénieur à l’UCLouvain, qui œuvre actuellement à la création d’une spin-off proposant des aliments riches en DHA, produits à base de quinoa cultivé en Wallonie. « Il faut en consommer plus, mais pas à n’importe quel prix, précise Emeline Dierge : « de nombreux poissons gras sont contaminés par la pollution. Il faut bien contrôler leur origine ».

Outre les poissons gras, on trouve aussi le DHA dans les crustacés, l’huile de lin et les aliments enrichis en omega-3, comme les œufs Columbus, ou certaines margarines enrichies. Mais on le trouve aussi en vente en gélules dans les pharmacies. Faut-il dès lors le prescrire dans le traitement des cancers ? « D’une manière générale, les aspects nutritionnels peuvent être davantage pris en compte dans la prise en charge des patients, estime Emeline Dierge. Les oncologues pourraient donc prescrire davantage de gélules d’omega-3, déjà utilisées pour réduire les effets secondaires des chimiothérapies ».

Emeline Dierge

La reprise du travail : un moteur puissant, des freins importants

L’ASBL Travail et Cancer a pour mission de sensibiliser l’opinion publique aux questions de retour au travail après un cancer. Aujourd’hui, elle livre les résultats d’un sondage réalisé auprès de plus de 400 patients, principalement des femmes, tous professionnellement actifs et dont la moitié n’est plus en phase de traitement. Outre le fait que le cancer ait fondamentalement bouleversé leur vie, il a aussi profondément transformé leur rapport au travail.

Vie d’après et nouvelles ressources intérieures
90% des patients interrogés ne retrouvent pas leur vie d’avant après les traitements. Paradoxalement, 88% de ceux-ci se sont découvert de nouvelles ressources intérieures jusqu’alors insoupçonnées. « Forcément, un cancer, ça change tout ! Je ne suis plus le même », réagit Marc Giambrone.
Lorsque ce quadra dynamique apprend qu’il est atteint d’un cancer du poumon fin 2017, il vient de signer un contrat avec d’importants enjeux. « Ce projet représentait l’aboutissement d’un travail de plusieurs années auquel j’avais consacré toute mon énergie et mes finances. Quand ils ont su que je souffrais d’un cancer, les investisseurs m’ont lâché et j’ai dû revendre mes parts de l’entreprise. J’ai été littéralement abattu. Pour eux, j’étais déjà mort. Je suis heureux d’avoir pu leur prouver qu’ils avaient tort. Et aujourd’hui, je me sens encore plus fort. Je n’ai plus peur de rien. »

Pour Marc, comme pour 8 patients sur 10, l’expérience de leur cancer les aide au quotidien dans leur vie professionnelle car ils ont acquis une meilleure connaissance d’eux mêmes.
« Dans mon cas, ce cancer m’a permis de relativiser beaucoup de choses. Je me pose moins de questions, je vis l’instant présent et j’agis en conséquence. Pour mon épouse, c’est plus difficile. Non seulement, elle m’a accompagné tout au long du traitement, dans les moments de faiblesse, et elle doit aujourd’hui faire face à mon trop-plein d’énergie, à ma boulimie de projets. »
En effet, au niveau émotionnel, la plupart des patients (88%) réalisent qu’ils ont aujourd’hui des besoins différents. « En tant qu’indépendant, le boulot et le privé se rejoignent immanquablement. Du coup, la famille encaisse sur les deux plans, concède Marc. Je me sens parfois coupable d’infliger cette pression à ma femme et à mes enfants, Inès (18 ans) et Mathis (13 ans). »

Après la maladie, 87% des personnes interrogées expriment leur souhait de changer de job. Marc n’échappe pas à cette règle. « Plus qu’avant, je ressens le besoin de laisser une trace, d’assurer l’avenir de mes enfants et qu’ils soient fiers de moi. Je me suis notamment lancé dans un projet dont le but est de sauver des vies en aidant les enfants à détecter les odeurs dangereuses de certains gaz, ce qui constitue un nouvel objectif que je n’avais pas nécessairement avant de vivre ce cancer. »

Un levier vers une nouvelle vie
« Malgré toutes les difficultés auxquelles ils ont été confrontés à travers la maladie, on remarque que la plupart des patients mettent finalement en avant les enseignements
positifs que cette expérience du cancer leur a appris
», explique Magali Mertens, ancienne patiente elle-même et fondatrice et secrétaire générale de l’ASBL Travail et Cancer. Pour la plupart des personnes interrogées, le travail reste un pilier important pour cette transition vers leur nouvelle vie.

L’enquête révèle également que la plupart des patients (82%) n’étaient pas au courant des effets secondaires, comme la fatigue et les problèmes de mémoire. « Je ne peux pas le nier, j’ai parfois des coups de barre, avoue Marc. Je n’ai absolument pas peur de le dire et mon entourage se montre compréhensif. S’il y a bien une chose que ce cancer m’a apprise, c’est de ne pas me poser trop de questions. Cela rend anxieux et c’est une émotion dont je me passe bien ! »

Un message à transmettre ? « Forcément, quand un cancer vous tombe dessus, vous basculez dans l’univers médical, avec une montagne de données scientifiques à appréhender. Au-delà des informations sur la maladie qui me touchait, j’aurais sans doute apprécié être soutenu davantage, ainsi que ma famille, sur les plans professionnel et émotionnel. En plus du médical, l’entourage et le travail comptent énormément dans le processus de guérison. Il faut aussi en prendre soin»
Une situation difficile à vivre, particulièrement en ces temps de pandémie.
Catherine Frennet

Le Télévie en musique

La musique sera le thème de cette année. Quels que soient nos goûts en matière de musique, cette dernière est dans la vie de tout un chacun. En cas, de souffrance, elle peut être d’un réel soutien jusqu’à devenir une véritable thérapie pour certains malades.
Les comités de bénévoles, les chercheurs du FNRS, les talents mobilisés pour le Télévie, RTL et ses personnalités, tous seront présents pour fêter le succès de cette 33ème édition du Télévie.

Julien Doré sera le parrain de cette 33ème édition du Télévie. Né le 7 juillet 1982, il est auteur-compositeur- interprète, musicien, producteur et acteur. En 2015, le Français remporte la Victoire de l’artiste interprète masculin aux Victoires de la musique.
Depuis, il a sorti pas moins de 5 albums studios dont « Aimée », son dernier datant de 2020. Il nous fait l’immense plaisir d’être le parrain de cette nouvelle édition du Télévie.

Le Télévie en télévision

Cette année, le compteur sera exceptionnellement lancé quelques jours avant la grande soirée de clôture du Télévie.

Tout s’explique
Le jeudi 16 septembre, un Tout s’explique spécial sera consacré à la fertilité et au cancer.
Faisons gagner la vie
A partir du 23 août et jusqu’au 17 septembre, Sophie Pendeville mettra en avant des activités Télévie menées, tout au long de l’année, par de nombreux bénévoles prêts à tout pour récolter un maximum de dons au profit du Télévie.
Des bénévoles qui, vous le verrez, n’ont rien lâché et se sont réinventés durant cette crise du Coronavirus.
Les amis du Télévie
Comme chaque année, les bénévoles remettront leur chèque, fruit des dons faits au Télévie. En raison de la situation sanitaire, toujours d’actualité, ce sont les animateurs qui partiront à leur rencontre, un peu partout à Bruxelles et en Wallonie

La grande soirée de clôture du Télévie
Cette édition 2021 du Télévie se clôturera en direct sur RTL TVI le samedi 18 septembre. Aux côtés des personnalités de la chaîne, des comités bénévoles et de notre parrain Julien Doré, plusieurs témoins partageront avec nous leur vécu de la maladie, un vécu qui incarne toute l’importance de soutenir la recherche contre le cancer et marque un véritable espoir en l’avenir.
Julien Doré, Amir et Sheila sont allés à leur rencontre il y a quelques semaines. Tout comme Daniel Lévi qui a fait la connaissance d’un jeune couple en rémission et qui s’est confié sur son courageux combat.
La musique sera évidemment le fil conducteur de cette soirée. Au programme, des artistes qui ont immédiatement répondu présent ainsi que de belles surprises. Cette année, le covid a sérieusement perturbé les activités de nos bénévoles. Le 18 septembre sera donc le rendezvous incontournable de la générosité, les malades et les chercheurs ont besoin de chacun de nous !
RTL c’est culte, spécial Télévie
Le 21 août, RTL TVI vous proposera une émission RTL, c’est culte consacrée au Télévie. Revivez les moments forts au travers des différents artistes ou témoins qui ont marqué l’histoire du Télévie.
Au
cœur du Télévie

La chanteuse Typh Barrow est partie à la rencontre de quatre personnes issues du corps médical, qui ont chacune été des patients le temps de leur maladie. Sophie, victime d’un Lymphome d’Hodgkin. Laurie, atteinte d’un cancer du sein triple négatif alors qu’elle était enceinte. Jean-Marie, touché par un Lymphome au début de sa carrière. Véronica, qui a dû faire face à un cancer du sein. Cette expérience les a d’une certaine manière réunis : s’être retrouvés du côté des patients atteints d’un cancer a totalement changé leur vision de la maladie. Désormais, ils traitent les choses différemment. Pour exemple, Jean-Marie Nogaret s’est battu pour obtenir un accompagnement psychologique des patients. Leur histoire, Typh Barrow vous la raconte durant ce reportage poignant.

Le Télévie en radio

Cette année encore, Bel RTL répondra présent et couvrira cet évènement tout au long de la journée du 18 septembre.
Dès le matin, vous pourrez suivre la traditionnelle vente des Disques d’Or de Bel RTL qui sera également diffusée en direct sur RTL TVI. À la mi-journée et durant l’après-midi, les coulisses du Wex seront à découvrir en compagnie des animateurs et des invités du jour.
Enfin, le soir venu, Bel RTL vous fera vivre la soirée de clôture du Télévie comme si vous y étiez.

Les enchères

Le marathon de piano

La thématique de cette 33ème édition du Télévie est la musique. À cette occasion, Michaël Miraglia et Jill Vandermeulen, les animateurs de RTL TVI, ont décidé de lancer un défi exceptionnel : un marathon au piano de 30 heures ! Ce défi s’adresse à tout le monde, que vous soyez pianiste confirmé, premier prix de conservatoire, ou membre d’un groupe de pop, de rock ou d’un orchestre philarmonique ou artiste amateur.
Pour réussir le défi, chacun devra, à tour de rôle, interpréter sa mélodie préférée et ce pour une durée totale de 30 heures sans interruption.
« Cette année, je vais lancer le défi « Marathon Piano » avec Michaël Miraglia. Comme j’ai encore beaucoup d’amour pour le chant, je suis heureuse de pouvoir lancer ce défi. Pour moi c’est très important de pouvoir être de la partie cette année encore pour le Télévie, qui est le cœur d’RTL TVI. J’ai moi-même eu dans mes connaissances des gens touchés par le cancer et ce sont des situations extrêmement dures à vivre et pour toutes ces raisons, il faut à tout prix qu’on puisse continuer la recherche contre le cancer. » explique Jill Vandermeulen.

Le coup d’envoi sera donné par Michaël et Jill le vendredi 17 septembre en direct dans le RTL info 19h depuis Bruxelles. Le samedi 18 septembre vers 17h, le défi se déplacera au WEX de Marche-en-Famenne où se déroulera la soirée de clôture. Le plus grand concert jamais organisé au profit du Télévie, un concert en plein air, auquel pourra assister la foule présente à ce moment-là. « Le marathon piano » sera évidemment couvert de façon transversale avec des duplex en télévision et radio et des lives sur les réseaux sociaux.

« Comme pour la recherche, il ne faut pas que ce piano s’arrête. Pas besoin d’être un joueur professionnel, deux trois notes suffisent pour maintenir ce piano en vie. Le Télévie, c’est la vie, la musique en est la célébration. Je suis heureux d’apporter ma touche cette année pour continuer ce combat contre le cancer. » explique Michael Miraglia

En marche pour le wex

Pour ce trek, il s’équipera d’un sac а dos vide. Sur son chemin, il fera la rencontre des comités de bénévoles, de guests avec au rendez-vous quelques belles surprises. Son but ? Remplir son sac au fur et а mesure avec le plus de dons possible et arriver avant minuit а la soirée de clôture du Télévie. On the road again avec Ludo pour le Télévie ! Pour parrainer cette marche et pour avoir les infos du parcours, rendez-vous ICI.

« Ce qui me motive dans ce défi, c’est de le rendre incroyable et de vivre une expérience hors du commun. C’est une première pour moi de parcourir autant de kilomètres en marchant. Par ailleurs, ce défi, je le fais pour ma mère, qui a eu 2 cancers du sein et qui est maintenant totalement guérie. Je touche du bois. Son cancer remonte à 5 ans et aujourd’hui, elle va beaucoup mieux. Un défi que je fais aussi pour mon ami Marc, touché par un cancer du poumon il y a 3 ans et qui, à l’heure où je vous parle, est en rémission. » explique Ludo

Son but ? Ramener le plus de dons possible à destination et arriver avant minuit à la soirée de clôture du Télévie.
On the road again avec Ludo pour le Télévie !
« Je déteste cette maladie. Je le fais pour dire que tout est possible, qu’il faut toujours se battre pour arriver à ses fins et surtout aller au-delà de la maladie. Il faut croire en la science, croire en la force du FNRS et tout ira bien. »

Les cœurs du Télévie + motivation sans bornes

Cette année, il a fallu réinventer la formule du traditionnel parcours du Télévie en fête pour lequel les cyclistes du Télévie se donnaient rendez-vous. Nos « Cyclos du coeur » se verront proposer différents parcours à effectuer.
Différents parcours qu’ils pourront choisir à leur guise, avec cependant une condition, que leur trajet forme un cœur. Ils partageront ensuite leur exploit sur les réseaux sociaux. Les cœurs du Télévie prendront place du 21 au 27 août 2021.
Le 28 août, Jean-Michel Zecca sera aussi de la partie pour un nouveau défi sur son deux-roues. Il partira de Soumagne à Liège pour arriver au Wex de Marche-en Famenne. Un parcours de 160 bornes pour la bonne cause. « Le Galibier étant reporté pour la seconde fois, les Cycles du cœur ont décidé de prouver que leur motivation de soutenir le Télévie est intacte. D’où cette randonnée de 100km en Belgique et intitulée « motivation 100 (sans) bornes ! »

Enormément de projet pour cette nouvelle édition du Télévie et encore plein de surprises.

Rendez vous le 18 septembre

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