Quand je travaille… je ne travaille pas. Tellement j’aime ça »

« Branle-bas de combat. » C’est la sensation qui revient à Chloé quand elle fouille sa mémoire et remonte le fil de ses souvenirs jusqu’à ceux de ses six ans : « Le monde de ma mère qui s’écroule sous ses pieds. Ma vie qui, peu après Noël, s’apprête à basculer. » Une tension, des changements en cascade. Chloé part vivre chez ses grands-parents et doit s’inscrire dans une nouvelle école. C’est la deuxième rentrée des classes de sa première primaire. Bousculée, Chloé n’a pas peur pour autant. « Je ne réalisais absolument pas la gravité de la situation », confie-t-elle. « J’étais trop petite pour imaginer que ma sœur pouvait mourir. »
La famille vient en effet d’apprendre que la petite Manon souffre d’une leucémie myéloblastique aigüe, la forme la plus agressive de la maladie. La sœur de Chloé a trois ans quand elle rejoint l’hôpital pour les six mois à venir, soit « une éternité
». « Mes parents devaient se concentrer sur elle. Mais mes grands-parents ont été merveilleux
: ils m’emmenaient tous les jours à l’hôpital de Liège pour que je puisse les voir au moins une heure. Je jouais avec Manon derrière la vitre de sa chambre stérile, on discutait via le parlophone.
» Il n’existe pas de combinaison stérile taille enfant mais la maladie ne mettra aucune distance entre les deux sœurs. Au contraire.


Est-ce que j’ai le choix ?

Pour sauver Manon, une seule solution : la greffe de moelle osseuse. Chloé est sa meilleure chance – elles ont en commun les gênes de leurs parents. « Ma mère aime le raconter : puisque j’étais compatible à 99,99%, elle m’a demandé si j’acceptais de donner de la moelle à ma soeur ; je l’ai regardée d’un air blasé : “est-ce que j’ai le choix ?” ». La petite râleuse (c’est elle qui le dit) se soumet aux consignes : elle avale de « très mauvais » compléments en fer, elle rate un mois d’école, ne voit plus ses nouveaux amis, est placée sous anesthésie générale, ponctionnée à l’arrière des genoux, dans les avant-bras et les deux aines. « Au réveil, je ne savais plus marcher, on m’avait vidée. » Mais l’objectif est atteint : le corps de Manon, préparé par une intense chimiothérapie et une radiothérapie générale, accepte le greffon. À l’été, la petite fille est guérie. Et entre les deux soeurs, marquées à vie dans leur chair, le lien est devenu indéfectible.

La recherche médicale comme évidence 20 ans plus tard, quelques traces de cette expérience sont toujours perceptibles. Les meilleures. Manon a gardé un irrésistible penchant pour l’insouciance, qui la préserve des angoisses de la récidive et des suites des traitements (stérilité, dépistages, risques de cancers secondaires, etc.). Chloé, de son côté, a transformé son don en vocation ; la grande sœur est devenue chercheuse.

« Depuis la maladie de Manon, m’investir dans la recherche médicale est une évidence. J’ai toujours demandé des kits de chimistes ou des microscopes comme cadeaux ! ». Son doctorat de quatre ans, financé par une bourse Télévie, Chloé le consacre à l’analyse de l’obésité comme facteur de risque pour le développement de certains cancers. Attachée à l’ULiège, elle tente de comprendre comment l’obésité altère l’immunité des patients pour esquisser de nouvelles pistes thérapeutiques. « J’ai profondément envie d’aider les patients qui souffrent. La recherche peut avoir un impact sur des centaines de vies », explique Chloé, fière d’avoir revêtu le tablier Télévie. « Être passionnée est une véritable chance : quand je travaille… je ne travaille pas. Tellement j’aime ça ».
Céline Rase

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Arsène Burny, l’homme derrière le chercheur

Et ça, c’est un vrai challenge. Car Arsène et la recherche ne font qu’un. Quand on le
contacte un lundi matin d’été, il est justement occupé à travailler sur les dossiers des chercheurs Télévie. 86 ans, et toujours autant de temps consacré chaque jour à la lutte contre le cancer. Même pensionné, Arsène Burny passe plus d’heures dans son bureau, à la Faculté des sciences agronomiques de Gembloux, que chez lui.
« C’est d’ailleurs là que nous l’avons rencontré », précise Sandrine Dans. « Arsène Burny, c’est le Télévie et inversement », résume l’animatrice de RTL TVI, « c’était évident : nous
devions lui consacrer une émission pour retracer son parcours scientifique et comprendre l’homme qui se cache derrière le chercheur
». Et lui, Arsène, ça ne l’ennuie pas qu’on remonte ainsi le fil de sa vie ? « Pas du tout, c’est le jeu », répond-il. « Allons-y ! »

Des graines aux tumeurs

C’est alors lui qui raconte comment ses premières interrogations d’enfant l’ont amené vers la science. « Mes parents avaient une ferme et quatre enfants : la vie n’était pas facile. Surtout quand la rudesse de l’hiver puis le gel de mars mettaient en péril la récolte de céréales. Dès ce moment, j’ai voulu comprendre : pourquoi certaines céréales résistent au gel et d’autres pas ? »

Cette question de « pression osmotique » le mène à prendre son vélo et s’inscrire à Gembloux. Et pourtant, il n’exploitera jamais ce domaine de la physiologie végétale : d’emblée, Arsène se tourne en effet vers la physiologie animale, là où fusionnent ses intérêts pour la médecine vétérinaire et la chimie. Il enchaîne avec un doctorat en sciences zoologiques à l’ULB puis, débauché par un professeur américain alors réputé, Sol Spiegelman, il s’envole pour New York et l’Institut de recherche sur le cancer de l’Université de Columbia. Là, il étudie la leucémie des animaux et c’est tout naturellement qu’à son retour en Belgique, il poursuit dans cette voie et s’attaque à la leucémie bovine. Observant des similitudes avec le virus du sida identifié en ce début des années 80, il s’impose peu à peu comme un des spécialistes mondiaux dans ce domaine également.

De la recherche au Télévie

Entre-temps, Arsène a eu deux enfants avec son épouse et c’est pour eux qu’il est revenu à Gembloux, dans son port d’attache. Un jour, il se retrouve à un déjeuner avec Jean-Charles De Keyser, nouveau Directeur général de RTL Belgium, et le comte Jean-Pierre de Launoit, président du groupe. On est en 1988 et la chaîne privée cherche à se doter d’une émission « populaire et intelligente ». Arsène, alors vice-Président de la Commission scientifique de cancérologie du FNRS, propose la leucémie des enfants comme terrain de solidarité et d’investigation. Ainsi naît le Télévie, et personne alors ne pouvait imaginer le succès fou qu’il aurait », s’émeut Arsène en se rappelant ce moment charnière, dans sa vie et dans celle, depuis, de milliers de chercheurs et de patients.


Communication scientifique et grand public

Car l’importance du Télévie n’est pas à sous-estimer, rappelle-t-il. Les millions d’euros récoltés depuis plus de 30 ans ont véritablement fait avancer la connaissance dans le domaine des leucémies puis, petit à petit, des cancers en général, et ont permis d’inverser les courbes de mortalité et de guérison. Concrètement, le Télévie a financé la recherche, c’’est certain, mais aussi « mis en réseau » les intellectuels. « Les chercheurs doivent se mettre ensemble pour arriver à bout de la maladie. Les projets de recherche sont parfois très spécifiques, terriblement pointus, et c’est en échangeant entre disciplines, en décloisonnant la recherche, que les scientifiques avancent le mieux », explique Arsène Burny en pensant, entre autres, au séminaire Télévie qui se tient annuellement.
C’est une affaire de communication donc, entre experts, mais aussi vers le grand public. Et là encore, Arsène est l’homme de la situation. « C’est un scientifique qui est sorti de son labo », analyse Sandrine Dans, « et qui a appris, au fur et à mesure des années Télévie, à traduire le jargon médical en une langue accessible. Et il ne s’agit pas seulement de faire comprendre les enjeux scientifiques, son talent est aussi de comprendre lui-même l’angoisse des familles touchées par le cancer. »
Aura-t-on découvert l’homme derrière le chercheur, à la fin de cette émission, alors qu’Arsène résume : « Ma passion, c’est la recherche ! » ? Ce qui est sûr, c’est que « quand on passe du temps avec Arsène, on apprend plein de choses… », promet Sandrine Dans.
Pour voir le reportage du Arsène Burny c’est ICI

Le 18 septembre 2021 : la date de la soirée de clôture du Télévie

Pourquoi cette décision ? Philippe Jaumain, Coordinateur Général du Télévie explique :

« Vu les évolutions de la pandémie et ses effets collatéraux sur les événements dont les bénéfices sont destinés au Télévie, cette date constitue la meilleure option pour laisser le temps aux 450 comités de bénévoles d’organiser leurs événements dans les meilleures conditions possibles. Pour la deuxième année consécutive, le Télévie aura donc lieu mi-septembre, précédant de quelques semaines Cap 48 avec qui la cohabitation s’est très bien déroulée cette année et avec qui nous entretenons des contacts étroits pour nous soutenir mutuellement.

L’expérience de cette année montre que la générosité des Belges pour le soutien à la recherche contre le cancer et pour les personnes en situation de handicap n’a pas souffert de cette proximité de date. Notre souhait est cependant de revenir le plus vite possible au printemps, période historique du Télévie, qui constitue le meilleur choix pour nous. »

Rendez-vous le samedi 18 septembre 2021 pour la soirée de clôture du Télévie.

Ensemble, faisons gagner la vie.

Protonthérapie : des rayons de pointe

Environ 40 à 50 % des patients atteints d’un cancer bénéficient d’un traitement par radiothérapie (irradiation), soit seul, soit en combinaison avec d’autres traitements comme la chimiothérapie. Malgré les progrès, la radiothérapie classique (conventionnelle) ne permet pas toujours d’épargner les tissus sains qui entourent la tumeur.
La protonthérapie, qui utilise des faisceaux de protons et non des rayons X, permet de cibler de manière plus précise les cellules cancéreuses. « La particularité des protons est qu’ils parviennent à déposer la dose à une profondeur donnée : ils s’arrêtent au niveau de la tumeur et ne vont pas au-delà », détaille Xavier Geets, Chef de service de radiothérapie oncologique aux Cliniques universitaires Saint- Luc et promoteur Télévie.

Tumeurs pédiatriques et qualité de vie

Un des avantages majeurs de la protonthérapie est qu’elle diminue le risque de cancers qui se développent parfois 20 ou 30 ans après le traitement. « Les rayons X abîment les cellules sur leur passage et risquent d’occasionner des mutations.
Avec la protonthérapie, on diminue grandement la probabilité de développer ces cancers secondaires
», explique Carine Michiels, biologiste au sein de l’Unité de Recherche en Biologie cellulaire (URBC) de l’UNamur et promotrice Télévie.

La protonthérapie est ainsi particulièrement indiquée pour les tumeurs pédiatriques puisque les enfants ont par définition plus d’années d’espérance de vie devant eux et donc plus de risques de développer des cancers secondaires.

Les effets secondaires de la radiothérapie sont aussi généralement plus sévères chez les enfants car les organes qu’on irradie sont en croissance », ajoute Xavier Geets.
« Les conséquences fonctionnelles ou esthétiques peuvent alors être importantes. » Une irradiation au niveau du cerveau d’un enfant en bas âge peut par exemple entraîner un retard mental. De même, l’irradiation d’une jambe ou d’un bras peut provoquer un arrêt de la croissance de l’os et créer une asymétrie, des problèmes de marche, etc. Là encore, la protonthérapie, par sa précision, limite ces effets secondaires. « On guérit aujourd’hui énormément de cancers pédiatriques. Préserver la qualité de vie après le traitement est donc primordial », souligne Xavier Geets.
Actuellement, en Belgique, la liste d’indications standards établie par l’INAMI pour la protonthérapie inclut la plupart des tumeurs de l’enfant mais aussi certaines tumeurs de l’adulte. « La protonthérapie est indiquée pour les tumeurs qui se trouvent à proximité d’un organe très précieux, comme le nerf optique, la moelle épinière, le cerveau ou le cœur », commente Carine Michiels.

Bientôt en Belgique

Si la protonthérapie existe depuis plusieurs décennies, elle connaît depuis quelques années un véritable essor. Cet été, un premier centre de protonthérapie a ouvert ses portes en Belgique, à Louvain. « Jusqu’à aujourd’hui, pour bénéficier de la protonthérapie, les patients belges devaient se rendre en France, en Suisse ou en Allemagne », précise Xavier Geets. « Ces patients étaient alors isolés de leur environnement social et familial pendant un temps assez long puisqu’un traitement par protonthérapie s’effectue généralement sur six semaines. »
Ce nouveau centre de traitement et de recherche est issu du projet ParTICLe, une collaboration entre l’UZ Leuven/KU Leuven et les Cliniques universitaires Saint-Luc/
UCLouvain, avec le soutien de l’UZ Gent, l’UZA, l’UZ Brussel et du CHU UCLouvain Namur. « C’est un exemple assez unique de collaboration par-delà la frontière linguistique.
Elle a permis de regrouper les meilleurs experts, notamment au niveau pédiatrique
», souligne Xavier Geets. Un deuxième centre de recherche et de traitement devrait par ailleurs voir le jour dans les prochaines années à Charleroi, sur le site de l’hôpital Marie Curie, avec le soutien de la Région wallonne.
En Belgique, on estime qu’environ 180 à 200 patients pourraient bénéficier de la protonthérapie selon les indications actuelles de l’INAMI. « On peut s’attendre à ce que ces indications augmentent au cours du temps si les études cliniques démontrent l’avantage de la protonthérapie sur la radiothérapie conventionnelle », précise Xavier Geets. Côté coût, la protonthérapie coûte aujourd’hui environ six fois plus cher que la radiothérapie classique mais beaucoup moins cher que l’immunothérapie. « Un traitement par protonthérapie coûte entre 30.000 et 35.000 euros. L’immunothérapie, dont on parle beaucoup aujourd’hui, coûte 100.000 euros par an et ne fonctionne que chez un patient sur cinq. En comparaison, ce n’est finalement pas si coûteux », argumente Xavier Geets. « Si les études cliniques confirment que la protonthérapie entraîne moins d’effets secondaires que la radiothérapie conventionnelle, son coût global pourrait être relativisé », conclut Carine Michiels.
Julie Luong

« Un voyage vers une nouvelle vie »

Marie a 33 ans quand on lui diagnostique un cancer du sein. À « La Vie-là », maison de ressourcement ouverte aux patients traités pour un cancer, à Ottignies, elle rencontre
Bernard, Simon et Babette. À l’heure où la vie les malmène, ils ont un projet fou : escalader le Piton de la Fournaise sur l’île de la Réunion.

D’un sommet à l’autre
Babette décède de son cancer de la peau mais Simon, Marie, Catherine, Gaëtane, Geneviève, Marion, Nathalie et Sabine relèveront son défi. En octobre 2019, cette équipe
de rescapés du cancer, encadrée par des professionnels de la santé, s’est lancée dans un trek de 120 km et 7.000 mètres de dénivelé pour relier le Piton de la Fournaise
au Piton des Neiges. Huit patients, pas totalement retapés, qui ont trouvé l’énergie folle d’atteindre ces sommets en en visant un autre : « Avec ce projet, on prend évidemment notre revanche sur la vie ; on se prouve à nous-mêmes et au monde entier qu’on est encore capable de faire des choses extraordinaires. Mais ce qu’on veut vraiment, c’est transmettre un message d’espoir. À tous ceux qui sont maintenant dans le creux à cause de leur traitement, on veut qu’ils se disent en nous voyant : “un jour, ce sera moi“. La vie ne s’arrête pas avec la maladie, on veut les en convaincre », explique Marie Eggerickx.

Victoire sur toute la ligne.
Check pour le défi sportif et ses bénéfices : Marie témoigne du cercle vertueux dans lequel le sport l’a entraînée. « Je me suis réappropriée mon corps. Refaire du sport m’a musclée et a permis à mon organisme, qui était demandeur, d’accepter plus de nourriture. » Check aussi pour le second pilier sur lequel s’appuyait ce projet : développer un esprit de cordée. « J’étais le boulet du groupe. J’avais encore essuyé quelques soucis avant mon départ et mon oncologue était inquiet. Sur la fin de l’ascension, j’avais des nausées, j’étais prête à baisser les bras. Mais l’équipe a porté mes affaires, m’a remotivée. Nous sommes arrivés au sommet en retard, on a raté le lever du soleil, mais on y est arrivés. Ensemble. Nous sommes devenus une famille. On se retrouve encore une fois par semaine pour marcher ensemble ! » Objectif atteint enfin concernant l’espoir à transmettre. Marie s’émeut quand elle le raconte : « Le 4e jour de trek, on savait déjà qu’on avait gagné. Une de nos amies avait commenté une de nos publications Facebook : “J’ai décidé de me battre. Vous me boostez à mort“. Elle acceptait enfin, motivée par notre challenge, le traitement expérimental que lui conseillait son médecin dans le cadre d’une rechute de son double cancer foie et cerveau. » Des patients touchés par l’exploit, il pourrait y en avoir d’autres

Des larmes devant et derrière la caméra
Car un reportage tv fera écho au message de l’équipe EnVie. « Un sommet pour la vie », qui sera diffusé le vendredi 18 septembre à 19h45, reviendra sur l’ascension époustouflante de ces marcheurs. Émilie Dupuis, qui marraine l’asbl et présente le documentaire, l’annonce : « c’est une admirable leçon de vie ! Entre sincérité et humilité ».

La jeune femme est sportive et pourtant, elle l’assure, « j’ai galéré à monter le Piton des Neiges. Alors quelle force incroyable a eu cette équipe… On parle de personnes qui ne savaient même plus monter une volée d’escaliers quelques mois avant de se lancer dans 17 jours de trek ! » La présentatrice de RTL TVI est consciente de l’effort d’autant plus important qu’il faut faire pour se (re)mettre au sport quand le corps est affaibli par la maladie et ses traitements. « Mais chaque étape franchie est une victoire sur le cancer et est d’autant plus salvatrice que l’effort était difficile », constate-t-elle. « C’est aussi comme si, à travers ce défi, les participants se déchargeaient de tout leur passé de malade. » Une dimension cathartique qui arracha des larmes aux marcheurs. Et à ceux qui les entouraient : « Je m’étais promis de ne pas pleurer mais je n’ai pas pu faire autrement. Même le caméraman peinait à enregistrer les images, sa caméra tremblait sous le coup de l’émotion ! », raconte Emilie Dupuis. Forte de ce succès, l’équipe de EnVie en imagine d’autres. L’association devient une véritable asbl et prépare son prochain défi sportif : cap sur une traversée des Caraïbes en voilier. Tout patient qui se sent la force de s’investir physiquement, techniquement et humainement est le bienvenu à bord.

Pour revoir le magazine, c’est ICI


L’infertilité chez l’enfant, une histoire d’inégalités

La radiothérapie et la chimiothérapie peuvent provoquer l’infertilité du patient, adulte comme enfant. En cause, pour la radiothérapie, l’irradiation qui peut toucher les ovaires dans un cas, les testicules dans l’autre. Concernant la chimiothérapie, c’est l’effet toxique du médicament qui est à l’origine des problèmes de fertilité.
L’effet est transitoire ou définitif, selon les doses imposées par le traitement, l’âge du patient ou encore l’agressivité du cancer.
Il est possible de prévenir ces effets secondaires dans certains cas. Les ovaires des patientes sont ainsi déplacés plus haut dans le ventre afin d’éviter la zone d’irradiation directe. « Pour les hommes, c’est plus simple : il suffit de poser des masques sur les régions sensibles », commente Anabelle Decottignies, Maître de recherches FNRS à l’UCLouvain et promotrice Télévie. « Ces méthodes ne concernent cependant que la radiothérapie car avec la chimiothérapie, on ne peut pas protéger les organes. »

Inégalité enfants-adultes
Chez l’enfant, la radiothérapie n’est pas courante. C’est plutôt la chimiothérapie qui constitue la norme. L’une des raisons est que les enfants sont davantage touchés par des cancers rares, tels les sarcomes, les rétinoblastomes, les neuroblastomes ou encore les tumeurs cérébrales. Malheureusement, qui dit cancers rares dit moins d’investissements dans les thérapies innovantes. « Le traitement de ces cancers est à la traîne. Les chimiothérapies utilisées datent des années 80, rien n’a évolué. Elles sont très lourdes et ont des effets secondaires monstrueux à court et long termes », regrette Anabelle
Decottignies. Parmi ces effets secondaires, on retrouve l’infertilité.

Quelles solutions ?
Concernant la préservation de la fertilité, tout dépend de la puberté. « Si l’enfant est pubère, il y a moyen, comme chez l’adulte, de prélever les spermatozoïdes ou un des deux ovaires et de les congeler. On sauve donc un stock que le patient peut utiliser plus tard », explique Anabelle Decottignies. « Si l’enfant est prépubère, la solution est de prélever du tissu testiculaire ou ovarien et de le congeler. »
Ici, l’inégalité se situe entre garçons et filles. Concernant les filles, la Belgique est pionnière. « Effectivement, nous sommes le premier pays, avec la Suède, à avoir ouvert des banques de congélation en 1996 », se félicite Marie-Madeleine Dolmans, gynécologue obstétricienne, Cheffe de clinique à l’UCLouvain (Saint-Luc) et promotrice Télévie.
« Nous sommes également le premier pays au monde à avoir vu naître un bébé après transplantation de tissu ovarien, justement à l’UCLouvain [en 2004, ndlr]. » Deux des trois premiers bébés issus de cette technique sont d’ailleurs nés en Belgique francophone.
Concernant les garçons, la situation est malheureusement plus compliquée. « Il n’y a pas encore eu de bébé. Nous n’avons pas la preuve que la technique fonctionne », relate Marie-Madeleine Dolmans. « Nous n’en sommes encore qu’à l’étape de congélation du tissu testiculaire immature, et pas encore à l’étape de greffe en application clinique. »


Le point sur la recherche

Heureusement, la recherche avance. Notamment sur le développement de nouvelles molécules anticancéreuses permettant d’éviter les effets secondaires des traitements. « Je travaille sur de nouvelles approches pour éviter que l’enfant traité contre un cancer ne soit atteint de surdité ou dans le cas qui nous occupe, d’infertilité », confie Anabelle Decottignies. L’objectif est simple : améliorer les thérapies ciblées.
Difficile cependant d’avancer un agenda à court et moyen termes. « Le problème, dans la recherche de nouvelles molécules, réside dans la procédure longue qu’elle sous-entend. Les essais cliniques et les autorisations nécessaires peuvent prendre une dizaine d’années. Et à l’arrivée, on n’est jamais certain de l’efficacité clinique de ces nouvelles molécules. »
La recherche est cependant mobilisée pour faire bouger les choses et des collaborations, tant nationales qu’internationales, sont mises en place. Une raison d’espérer.

L’opération en pratique
Pour prélever le tissu immature, qu’il soit ovarien ou testiculaire, il faut opérer l’enfant avant le traitement anticancéreux qui est toxique pour les gonades – les organes reproducteurs. Il s’agit d’une opération par laparoscopie (chirurgie non-invasive). Une anesthésie générale est donc nécessaire. Il ne faut évidemment pas la prendre à la légère.
Le consentement des deux parents, condition sine qua non à l’opération, est l’occasion de parler des tenants et des aboutissants de l’acte médical. « La discussion avec les parents est facile, mais la décision des parents, elle, ne l’est pas », souligne Marie-Madeleine Dolmans. « Il s’agit tout de même d’une opération supplémentaire infligée à leur enfant. » En plus, la technique n’offre pas toutes les certitudes, a fortiori si le patient est un garçon prépubère. Enfin, toute opération sous anesthésie générale comporte des risques, bien que ceux-ci soient limités. « À l’UCLouvain, il y a eu 700 cas depuis 1997. Aucun n’a posé problème », conclut la gynécologue.

Les 10.546.651 € récoltés financeront 90 chercheurs et techniciens et 6 projets de recherche contre le cancer

Ce montant va permettre au FNRS de financer, dès cette année, de nouveaux chercheurs et des Projets de Recherche interuniversitaires :

–     les chercheurs concernés sont des scientifiques de niveau doctoral et postdoctoral qui mèneront des travaux de recherche dans les différents labos des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles :

–     les Projets de Recherche (PDR) bénéficieront du financement des frais de fonctionnement, de personnel et d’équipement : ces projets sont interuniversitaires et impliquent généralement plusieurs disciplines.

Sur les 158 dossiers déposés et évalués, 83 postes de chercheurs, 7 postes de techniciens et 6 Projets de Recherche ont été sélectionnés.

En 32 ans, le Télévie a récolté plus de 200 millions d’euros et permis au FNRS de soutenir 2.500 chercheurs dans la lutte contre le cancer.

La 32ème édition du Télévie fait le plein d’émotions et de dons

Les équipes de RTL Belgium ont réussi à mettre en place une 32ème édition du Télévie exceptionnelle au vu des circonstances particulières. Un Télévie 2020 qui a finalement pris ses quartiers à RTL House mais aussi dans de nombreux lieux répartis à Bruxelles et dans toute la Wallonie, à la rencontre de milliers de bénévoles.

Avec l’actualité, beaucoup de doutes étaient permis sur les résultats de cette édition. C’était sans compter sur une journée pleine d’émotions à laquelle les Belges ont une fois de plus répondu présent pour faire avancer la recherche contre le cancer.

Cette très belle édition concoctée par les équipes de RTL a été menée cœurs battants par les énergies positives et communicatives de Kendji Girac, Adamo, Loïc Nottet, Fanny Leeb, Julien Doré, Carla Bruni, Vincent Niclo, Typh Barrow… tous emmenés par le parrain Agustin Galiana qui s’est investi sans compter pour faire monter le compteur. La Première ministre Sophie Wilmès s’est aussi impliquée en répondant aux appels du centre de promesse pendant plus d’une heure, tout comme Elio Di Rupo, Ministre-Président de la Wallonie, Pierre-Yves Jeholet, Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Frédéric Daerden, Vice-Président et Ministre du Budget.

Philippe Jaumain, Coordinateur Général du Télévie : « Le cœur, c’est notre force. Tellement de gens en ont fait preuve aujourd’hui. Dans cette année si compliquée pour tout le monde, je suis particulièrement touché par la générosité et le lien qui unit toutes celles et ceux qui ont donné ce qu’ils ont pu pour le Télévie. Que ce soit pour 1 euro ou pour un million d’euros, je veux remercier du fond du cœur tous les donateurs et nos partenaires. Ce Télévie n’aurait pas pu avoir lieu sans la détermination et l’enthousiasme de toutes celles et ceux qui, chez RTL, se sont mobilisés pour rendre l’impossible… possible. Ce Télévie 2020, nous l’avons voulu plus que jamais. Nous avons surmonté toutes les difficultés et soulevé des montagnes avec un seul objectif en tête : aider les chercheurs du FNRS afin de continuer à donner de l’espoir à tous les malades et leurs familles ».

Philippe Delusinne, Administrateur Délégué de RTL Belgium : « Nous avons craint que le contexte difficile nous fasse atterrir aux alentours des 6-7 millions d’euros. Nous espérions secrètement atteindre les 8-9 millions. Nous terminons au-delà des 10 millions. C’était inespéré et cela démontre de manière magistrale notre capacité à créer des rendez-vous forts et à quel point notre communauté Télévie est engagée et généreuse. C’était un pari incroyable de faire revenir le Télévie chez nous et de nous exporter aux 4 coins de notre pays pour aller à la rencontre des bénévoles. Nos équipes ont effectué un travail de titans ! ».

La Commission scientifique du FNRS se réunit dès ce lundi pour fixer les priorités et sélectionner les projets de recherche. Ceux-ci seront validés le 6 octobre. La rentrée des chercheurs se déroulera, quant à elle, le 30 novembre. Les dons récoltés aujourd’hui seront donc dès demain directement utiles à la recherche contre le cancer.

Ensemble, faisons gagner la vie !

Le Télévie s’invite chez NOUS

Jamais la santé n’a autant occupé le devant de la scène que ces derniers mois. La séquence COVID-19 nous a durement rappelé que c’est notre bien le plus précieux. Sans la santé, nous ne sommes pas en mesure de profiter pleinement de la vie et de nos proches.
Depuis le mois de mars, le COVID-19 a en effet attiré toute l’attention. A l’échelle de la planète, il a affecté directement de nombreuses familles, bousculé nos modes de vie,
restreint nos libertés, nous a isolé de ceux que nous aimons. Il a mis entre parenthèses nos vies.

Mais il n’a malheureusement pas mis entre parenthèses le cancer. Bien au contraire : il a retardé les diagnostics, compliqué les traitements et il a affaibli plus encore celles et
ceux rendus plus fragiles par la maladie. Et puis, il a aussi mis sous cloche toutes les énergies déployées pour que la recherche avance et puisse redonner de l’espoir à ceux
qui en ont le plus besoin : les victimes d’un cancer et leurs proches. Il ne doit pas faire oublier qu’en Belgique, toutes les huit minutes, une personne apprend qu’elle est
atteinte d’un cancer.
Ce Télévie 2020, nous l’avons voulu plus que jamais. Les difficultés, les contrariétés, les mauvaises nouvelles, les nombreux problèmes et obstacles, le découragement auxquels nous avons dû faire face n’ont fait que décupler notre désir de préserver cette édition 2020.

Les disques d’Or du Télévie

De 9h00 à 13h00 retrouvez Christian De Paepe en direct sur Bel RTL et sur RTL TVI pour cette vente de disques d’artistes internationaux au profit de la recherche contre le cancer. Différentes personnalités de RTL parraineront les albums les plus vendu de l’année afin de donner l’occasion aux auditeurs et téléspectateurs dans devenir les heureux propriétaires. Leur générosité permettra de faire avancer la recherche médicale.

Une seule adresse pour participer aux enchères : disques@rtl.be

De 13h00-19h45 : Bel RTL vous fait vivre les coulisses du Télévie. Dans l’après-midi, les animateurs de Bel RTL vous feront vivre les coulisses du Télévie. Interviews des artistes, témoignages, vous saurez tout sur cette 32ème édition du Télévie.

Un sommet pour la vie avec Emilie Dupuis

Le vendredi 18 septembre à 19h45
Ce n’est pas parce qu’on a un cancer que la vie s’arrête. C’est ce qu’un groupe de personnes atteintes par la maladie et en rémission ont voulu prouver. Elles se sont lancées un défi complètement fou : partir à l’ascension des plus hauts sommets de l’Ile de la Réunion, dont le Piton des Neiges. Pendant 18 mois, elles se sont entraînées avec courage et détermination. Emilie Dupuis, marraine du projet, n’a pas hésité a mettre ses chaussures de marche et a enfiler son sac à dos pour les encourager tout au long du parcours. Un défi sportif qu’elle a réalisé notamment aux côtés de Marie qui avait témoigné de son expérience face à la maladie sur le plateau du Télévie en 2018. Un Sommet pour la vie, c’est un magazine plein d’émotions qui retrace l’aventure sportive et humaine hors du
commun que ces battants ont vécue tous ensemble.

Pour voir un extrait :ICI

Les amis du Télévie

Le samedi 19 septembre de 13h00 à 18h00 : Cette année, le Télévie s’invite chez NOUS. Chez nous, c’est d’abord chez vous, partout en Belgique francophone, où vous nous soutenez. 15 lieux répartis dans toute la Wallonie et Bruxelles seront ouverts le 19 septembre pour accueillir, en toute sécurité, les comités Télévie et recueillir les montants qu’ils auront pu récolter à travers leurs activités. On remontra également le temps en revivant les moments les plus emblématiques du Télévie depuis 1989. Nous leur adressons du fond du cœur un immense merci pour leur mobilisation qui n’a jamais faibli.Comme chaque année, les bénévoles vont remettre leur chèque au Télévie.

Le Char Télévie Radio Contact

Le samedi 19 septembre, le Char Télévie Radio Contact sillonnera la Wallonie à la rencontre des Amis du Télévie . Des appels aux dons se feront durant toute la journée sur l’antenne de radio Contact.
Deux artistes seront présents pour l’evènement : Henri PFR qui mixera à Waterloo et Marc du groupe Suarez qui se produira à Liège.

Arsène Burny, une passion pour la vie. avec Sandrine Dans

Le samedi 19 septembre à 18h00
Sandrine Dans nous propose un portrait d’Arsène Burny, le papa du Télévie. Qui est l’homme qui a mobilisé la Belgique pour la recherche contre le cancer ?
Dans ce reportage, celui qui a consacré sa vie à sauver celle des autres se confie à Sandrine. Il se livre sur son métier de chercheur, mais surtout sur le mari, le papa qu’il est, sur ses passions et ses doutes. Nous partirons également à la rencontre des bénévoles qu’Arsène Burny soutient au quotidien en les accompagnant dans les nombreuses
activités qu’ils organisent au profit du Télévie.
Si le Télévie, selon lui, a changé la recherche, Arsène Burny a sans aucun doute changé le regard du public sur la recherche médicale.

Pour voir un extrait : ICI

La soirée de clôture

Le samedi 19 septembre à 19h45

Chez nous, c’est aussi chez RTL. Nous revenons dans nos studios, sans public et avec un nombre d’intervenants très limité à qui nous offrirons toutes les conditions de sécurité
nécessaires pour vous proposer une journée exceptionnelle. Les artistes qui ont tenu à être présents, les magnifiques reportages qui ont malgré tout pu être tournés, les
témoignages, les défis proposés seront autant de créateurs d’émotions fortes que nous allons vous faire vivre en direct.

Cette année, Agustin Galiana nous fait l’honneur d’être le parrain de cette 32ème édition du Télévie.
Agustin Galiana est un acteur et chanteur espagnol. Il s’est fait connaître en France
avec son rôle d’Adrián Muñoz dans la série télévisée Clem sur TF1. A l’affiche du film,
« Boutchou » aux côtés de Carole Bouquet et de Gérard Darmon, il vient de sortir un
tout nouvel album « Plein soleil ».
C’est déjà la troisième année consécutive qu’Agustin est présent lors des grands
évènements du Télévie pour défendre cette cause qui lui est si chère.
« Je suis très fier d’être le parrain du Télévie cette année. Une année où nous avons
tous pris conscience de l’importance des médecins, mais aussi de la recherche et du
travail du personnel soignant. Ils se battent tous les jours pour combattre les maladies
dont le cancer qui reste l’une des principales causes de mortalité dans nos pays et
pour cela ils ont besoin de nous ! Ils ont besoin de nos dons ! Soutenons le Télévie !
»


La recherche contre le cancer a plus que jamais besoin de vous et de vos dons. Les malades en ont besoin. Leurs familles en ont besoin. Nous mettons tout en oeuvre cette
année encore pour que la solidarité soit au rendez-vous et que nous puissions, tous ensemble, faire gagner la vie.
Plus que jamais, faisons gagner la vie.

Les masques Télévie

Ils sont bleus et blanc avec un petit logo discret sur le côté et ils portent l’espoir : celui de pouvoir se déplacer en toute sécurité sanitaire et de soutenir la recherche contre le cancer.

Informations utiles :

  • Prix : 10 euros
  • Frais de préparation et de livraison : 2,50 euros
  • Les masques se composent d’une double couche  avec filtre en molleton : 100 % polyester (extérieur) – 100 % coton ( intérieur).
  • Ils sont réutilisables et peuvent être lavés à 60°C avec filtre.
  • Dimensions : 25 cm (longueur) x 7 cm (largeur)
  • Made in Europe

Conseil d’utilisation :

Lavez votre masque après chaque utilisation.

Où acheter les masques ?

  • Envoyez un mail à produits@televie.be ou au 02/504.93.60
  • Auprès de vos bénévoles de quartier ICI

On compte sur vous – Faisons gagner la vie <3

Yoga, allié contre le cancer

Le yoga signifie « union » en sanscrit, c’est une discipline née en Inde il y a des centaines d’années. Il s’agit avant tout d’unifier le corps et l’esprit à travers des mouvements plus ou moins physiques et d’une méditation basée sur une réelle réflexion sur soi.

Un allié pour le physique et le moral

De nombreuses études scientifiques ont permis de prouver l’efficacité de cette pratique dans le cadre du cancer. Grâce à une pratique combinée d’exercices de respiration, d’enchaînements de postures de yoga et de la méditation, le yoga vous permet de traverser l’épreuve de la maladie avec d’autant plus de force.

Ce sport tout en douceur permet de retrouver une stabilité dans son corps, tant physique que psychologique, et de trouver une certaine paix intérieure à travers la détente et la concentration.

Il permet également de récupérer une certaine souplesse et de se sentir plus léger en procurant une véritable sensation de bien-être interne. C’est également un moyen pendant votre chimiothérapie de faire de l’exercice tout en douceur.

Diverses publications font états de nombreux bénéfices pour les patients atteints du cancer quand il est proposé en soin de support : diminution des troubles anxieux, de la douleur, de la fatigue, des symptômes du stress, amélioration de l’humeur, lutte contre l’insomnie, augmentation des défenses du système immunitaire, réduction des tensions, réponse à des questions d’ordre spirituel et meilleure compliance/tolérance aux traitements. Le yoga a des effets mécaniques, assouplissant les muscles, agissant également sur le système nerveux. Une pratique régulière favorise la sécrétion d’endorphines qui calment la souffrance et diminue la production des substances inflammatoires.

Les différentes postures

En yoga, il n’y a pas de posture interdite ou contre-indiquée lorsqu’on est sous traitement. Il s’agit avant tout de rester à l’écoute de votre corps qui saura vous dire de lui-même à quel moment s’arrêter ! 

Ainsi, ne vous forcez pas si des positions vous paraissent trop compliquées, si vous êtes essoufflée ou tout simplement, si vous n’avez pas envie. Votre séance doit rester un moment de plaisir ! Et bien sûr, si vous décidez de vous inscrire dans un cours de yoga, n’oubliez pas d’informer discrètement votre professeur de votre état de santé. Il saura prendre soin de vous pendant vos séances.

Retrouvez ICI,  4 exercices de yoga particulièrement adaptés en cas de cancer 

Du yoga en LIVE

A l’occasion de la journée internationale du yoga, le 21 juin, le Brussels Yoga Day invite le plus grand nombre et de manière inédite à participer à la plus grande séance de yoga de Belgique non pas comme les éditions précédentes sur les pelouses d’un grand parc comme le Bois de la Cambre ou le Cinquantenaire mais de la manière suivante : une séance d’une heure de postures et d’exercices de respiration géante, gratuite, accessible à tous, au même moment, dans un même élan et une même énergie, lors d’une séance Live en ligne accessible de chez soi, depuis son salon, son jardin, sa maison de repos, …

La séance de yoga sera conduite par SREEMATI sous l’Atomium avec en invité d’honneur Sandrine DANS. La séance ne sera pas ouverte au public sur place mais sera diffusée en direct sur toutes les plateformes de RTL Belgium et sur la page Facebook du Télévie : ICI.

Rendez-vous dimanche !

Sources:

https://www.cairn.info/revue-cancers-et-psys-2017-1-page-143.htm#

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