Je donne 1 € pour la lutte contre le cancer

Ce dimanche 4 février, c’est la journée mondiale de la lutte contre le cancer.

Nous sommes près de 12 millions de personnes en Belgique. Imaginez le résultat si chacun de nous donnait 1 euro pour soutenir le Télévie. Car oui, chaque euro compte, et donner 1 euro c’est déjà faire avancer la recherche.

Nous vous donnons rendez-vous tout ce week-end sur le site televie.be ou sur les réseaux sociaux du Télévie.

Par internet

Par virement

IBAN : BE44 0000 0001 4245
BIC : GEBABEBB

Communication :
« 1 euro 2024 »

News : Promesses de dons

Pour information, les promesses de dons effectuées par téléphone ou par sms lors du week-end de clôture (21-22-23 avril) seront débitées automatiquement des comptes des donateurs à la date du mardi 9 mai prochain.

Il s’agit d’une domiciliation européenne avec un prélèvement unique.

Merci encore à toutes et à tous pour votre générosité.

Ensemble vous avez #toutdonner

Télévie 2023 : 11.229.081,08 euros ! Les aventuriers vous disent merci ! 

Malgré des années marquées par le Covid, les inondations, la guerre en Ukraine, les tremblements de terre en Syrie et Turquie, la crise du pouvoir d’achat et de l’énergie, le formidable élan de générosité des Belges pour le Télévie a été plus que jamais au rendez-vous de cette 35ème édition.  

Cette année a été marquée par : 

  • Une augmentation spectaculaire du nombre de comités et du nombre d’activités organisées  
  • De nouveaux projets proposés par RTL (Télévie en Folie, Red Live …) et une mobilisation de toutes les marques media du groupe (en ce compris RTLplay et Radio Contact) 
  • Une mobilisation particulière des plus jeunes et des écoles (en particulier à travers OPR, les aventuriers du cuistax, Red Live etc. …) 

Guillaume Collard, CEO RTL Belgium : « Pour cette 35ème édition, nous vous avons retrouvé nombreux et pleins d’enthousiasme pour un Télévie, rempli d’espoir, de générosité et de solidarité. Au nom de RTL, je remercie tous les donateurs, bénévoles, partenaires, artistes, animateurs, toutes les équipes du FNRS, notre Parrain, Kendji Girac et toutes les équipes de RTL pour cette édition au cours de laquelle les aventuriers du Télévie ont une fois de plus tout donné pour faire avancer la recherche contre le cancer. Le Télévie fait plus que jamais partie intégrante de notre ADN, celui de RTL. Je vous donne rendez-vous pour la prochaine édition qui sera particulière puisque le Télévie fêtera ses 35 ans. » 

Véronique Halloin, « Je remercie infiniment tous ceux et toutes celles qui œuvrent et soutiennent le Télévie de quelque manière que ce soit. La générosité du public, l’implication des bénévoles, l’investissement de tous les partenaires, le travail des équipes du FNRS et de RTL, mais aussi dans les universités, toute cette énergie déployée et ces moyens apportés ont fait de cette 35ème soirée, une soirée extraordinaire. Une fois encore, c’est la confiance dans le travail de nos chercheuses et chercheurs, c’est la confiance dans la recherche scientifique qui s’exprime par cette générosité.  Le 22 mai prochain, la Commission scientifique du FNRS consacrée au Télévie examinera toutes les demandes de projets de recherche et les projets sélectionnés pourront démarrer dès le mois d’octobre, grâce à cette générosité extraordinaire »  

Guy-Bernard, du malade au médecin

Témoignage du premier témoin du Télévie

En 1988, Guy Bernard a 33 ans. On lui diagnostique une leucémie myéloïde chronique. Ce qui signifie que ses globules blancs se multiplient de manière anarchique dans son corps.
« Les médecins me disent que je ne survirai pas plus de 3 ans.Puis heureusement j’ai la chance d’être pris en charge par le professeur Bron à l’Institut Bordet qui rentre des Etats-Unis et lance les premières greffes en Belgique. C’était la possibilité de pouvoir continuer à vivre ».
La solution qui s’offre à lui, c’est la greffe de moelle, mais il faut trouver un donneur compatible. A l’époque, les banques de données possédant une liste de donneurs compatibles n’existent pas.
C’est sa sœur qui va lui redonner l’espoir.
« En 1989, je rentre dans une bulle stérile. La greffe à ce moment-là, c’était terrible. Il fallait faire une radiothérapie et une chimiothérapie de l’ensemble de la moelle pour pouvoir greffer une autre moelle ».
Comme il n’avait plus de globules blancs dans le corps durant le traitement, il était soumis à n’importe quelle infection ou septicémie qui pouvait lui être fatale.
« Dans la salle stérile à côté de moi, il y avait une jeune fille de 18 ans à qui on avait diagnostiqué la même maladie et qui partait avec ses copines en classe de neige. Elle n’a pas survécu. A l’époque quand on avait une leucémie myéloïde chronique, on mourrait une fois sur deux. »
Le cancer de Guy disparaît 100 jours après. Malgré quelques rechutes, celui-ci poursuit sa carrière en médecine et devient chirurgien gastrique.

La recherche est importante

Voici un extrait de son témoignage lors de la rentrée des chercheurs du Télévie 2017:
« En 1989, RTL TVI  s’est ému de la mortalité pour ce genre de leucémie et surtout a réalisé qu’il manquait une base de donnée pour des donneurs compatibles . Ils ont décidé d’utiliser leur visibilité pour faire une grande chaine de solidarité et financer des chercheurs.
Pour certains, ce n’est peut être pas très spectaculaire, ce n’est pas construire des bretelles d’autoroutes ni construire le plus haut building du monde. Sauf que, grâce à la recherche, on a trouvé la protéine qui codait pour cette multiplication de globules blancs. On a trouvé les protéines anormales et comment les inhiber.
Résultat depuis 2010, il suffit de prendre un médicament, il ne faut plus de greffe et on peut survivre à cette maladie.
Aujourd’hui, on prend un médicament et on peut aller travailler.
Aujourd’hui, on a besoin des chercheurs et des gens pour les  sponsoriser.
Le Télévie, c’est une des choses les plus émouvantes que j’ai rencontré dans ma vie. J’ai un message pour vous, les chercheurs : la recherche c’est passionnant, c’est passionnant de chercher.
La curiosité scientifique est formidable mais  pour moi larecette du bonheur, c’est avoir une vie passionnante pour soi et utile aux autres. »
Soutenez la recherche, faites un don.

« Le Fusible » la nouvelle pièce du Télévie

Le Fusible”, c’est la pièce qui sera jouée cette année par les animateurs et journalistes de RTL au profit du Télévie pour cette 16ème édition. Une pièce qui promet des rires et de nombreux rebondissements.

Elle sera jouée du 17 janvier au 28 mars 2020.
23 représentations dans 9 villes belges : Wavre, Charleroi, Rouvroy, Mons, La Louvière, Bruxelles, Liège, Namur et Marche-en-Famenne.
Tous les bénéfices de la tournée seront reversés au Télévie.

Remboursement et nouvelles dates…

Un théâtre de boulevard pour faire disjoncter le public

Mais que raconte cette pièce ? Paul (Luc Gilson), un homme d’affaire, est sur le point de changer radicalement de vie… Il a tout organisé dans les moindres détails : la vente lucrative de son site internet à une compagnie russe, son divorce avec sa femme Valérie (Sophie Pendeville), et son départ sur une île paradisiaque avec sa maîtresse (Sandrine Corman). Seul confident de son stratagème et de ses projets : son ami Michel (Jacques van den Biggelaar), génie de l’informatique, naïf et gaffeur qui suit Paul comme un phare…Mais à la veille de ce jour fatidique, tout bascule : un court-circuit fait exploser le four au moment même où Paul se trouve dans la cuisine. Il en sort indemne, mais contre tout attente, a totalement perdu la mémoire. Avec l’aide d’un docteur spécialisé en amnésie (Stephan van Bellinghen), Michel va tout faire pour aider son ami car il y a urgence : on attend, d’un moment à l’autre, l’arrivée d’Ilona (Emilie Dupuis) l’émissaire de la compagnie russe pour boucler le contrat.

Cette comédie à succès est signée Sylvain Meyniac. Il est également l’auteur de « Hier est un autre jour », jouée en 2017 au profit du Télévie. Géraldine Gautier, la productrice de la pièce l’assure : “C’est une comédie très nerveuse où il va y avoir plein de rebondissements. Les gens vont beaucoup rire.”

“Le Fusible”, un casting 6 étoiles

Le tout sera orchestré par Olivier Leborgne qui s’occupe pour la deuxième fois de la mise en scène. Il remet le couvert cette année avec beaucoup de plaisir. « Quand je lis la pièce, je projette parfois déjà les animateurs dans un rôle. Ici, dans “Le Fusible”, il y a un rôle de docteur. Et très vite, j’ai pensé à Stephan van Bellinghen, c’était évident.”, raconte Olivier.

Du côté des acteurs, on retrouve le duo mythique de Luc et Jacques dans les rôles de Paul et Michel. Stephan Van Bellinghen revient après 3 ans d’absence dans le rôle du docteur.

Le public retrouvera aussi Sandrine Corman qui change de rôle et n’est plus, comme dans “Représailles”, la femme trompée de Luc mais sa maîtresse cette fois-ci. Elle sera accompagnée de Sophie Pendeville et Emilie Dupuis. Petite pépite confiée par l’équipe : Luc Gilson et Emilie Dupuis devront apprendre à parler russe.

 

 

« Représailles » la nouvelle pièce du Télévie

Découvrez la nouvelle pièce du Télévie

Un vaudeville des temps modernes

C’est le jour du mariage de Melissa (Anne Ruwet), ses parents Francis (Luc Gilson)  et Rosalie (Sandrine Corman) devraient être les plus heureux du monde. Pourtant, l’ambiance n’est pas à la fête. Rosalie reproche à son mari d’avoir dansé toute la soirée avec une femme (Sophie Pendeville) que personne ne connait.

Pris la main dans le sac,  Francis est bien obligé de reconnaître que cette femme n’est autre que sa maîtresse. Julien (Jacques Van den Biggelaar) aura également son mot à dire. Et surtout Rosalie n’entend pas se laisser faire… Place aux représailles !

Jouée à l’origine par Michel Sardou et Marie-Anne Chazel, cette pièce fut un succès sur les planches parisiennes. Dans ce vaudeville, les portes claquent et les rires éclatent à un rythme effréné !

Une première pour Anne Ruwet et Olivier Leborgne

Olivier Leborgne assure pour la première fois la mise en scène de la pièce Télévie. « La mise en scène c’est gérer tout le côté artistique, ça ne comprend pas uniquement le jeu des acteurs, il faut aussi penser au décor, au stylisme et aux musiques. C’est une partie du métier que j’aime beaucoup parce qu’il faut partir d’un texte puis  tout imaginer », raconte Olivier.

Du côté des acteurs, cette édition accueille une petite nouvelle, Anne Ruwet : « C’est ma première fois dans la troupe du Télévie.  Je sens déjà un super esprit d’équipe et je crois que c’est l’enthousiasme général qui va me porter. J’ai hâte », dit-elle.

Sur scène, le public retrouvera également Sophie Pendeville qui rejoint la troupe pour une 2ème année consécutive et Sandrine Corman. Elles seront accompagnées par Luc Gilson et Jacques van den Biggelaar qui signent leur grand retour.

La pièce sera jouée dans toute la Wallonie et à Bruxelles du 11 janvier au 2 avril 2019. Soyez  les témoins de ses représailles, en achetant vos places sur www.ticketmaster.be ou sur via ce lien.

Marie-Hélène et Johanna, deux témoins-clés du Télévie, nous ont quittés

Marie-Hélène, la passion au service d’une cause

Elle avait le regard malicieux qui vous prend par la main et vous serre le cœur. Aux côtés du journaliste, présentateur RTLinfo, Michel De Maegd et du comédien José Garcia, Marie-Hélène avait illuminé les dernières soirées du Télevie. Malgré la leucémie contre laquelle elle se battait, elle tenait plus que tout à participer aux grandes soirées de clôture.
Dans un message poignant, lu en direct, elle déclarait le 21 avril dernier : « je voulais vous dire que durant les années de la maladie, j’ai appris qu’on était plus fort ensemble, qu’il faut mettre nos différents de cotés et travailler en équipe. Ainsi, on peut accomplir n’importe quoi. Alors, continuons ensemble à combattre la maladie grâce à vos dons. Et que la force soit avec vous ».
Marie-Hélène aimait Stars Wars, la vitesse et les sports de l’extrême. Son rêve, c’était de sauter en parachute. Et même, depuis sa chambre stérile, elle avait toujours des projets. « Aujourd’hui, après une ponction, je sais que je dois reprendre le combat. La leucémie est revenue. Mais elle ne sait pas à qui elle a à faire, moi la guerrière ! », écrivait-elle récemment.
A 11 ans, elle était de ces personnes qui vous donnent une leçon de vie, de courage. Elle s’est éteinte ce vendredi 27 juillet et avait exprimé le souhait qu’on n’envoie pas de fleurs mais que ceux qui le désirent fassent plutôt un don au Télévie
.

Johanna, une vie à se battre

Au même moment, vendredi matin, un autre doux visage du Télévie est parti. Merveilleuse Johanna. Exemple de combativité, d’intensité et de positivisme. « J’ai toujours gardé le sourire. Et comme je dis, souris à la vie et la vie te sourira. C’est toujours ce que j’ai fait depuis le début », racontait-elle, il y a encore quelques semaines.
Son premier cancer, elle l’a déclaré à l’âge de 4 ans. Un neuroblastome. Et depuis 15 ans, la maladie ne l’aura jamais lâchée. Johanna avait fait tellement de rechutes, qu’elle était la seule personne au monde à avoir survécu à autant de récidives. Dans le service hospitalier où elle était suivie, tout le monde la connaissait. Elle incarnait la force et l’espoir.
Les traits purs, très coquette, Johanna veillait à ce que le cancer n’envahisse jamais son visage. «Un jour, j’enlèverai mon foulard pour crever l’abcès et qu’on me voit telle que je suis, sans cheveux. Il faudra trouver le bon moment ». disait-elle. Ce jour, ça été la soirée de clôture du dernier Télévie, où elle est apparue, plus fière et que belle que jamais, le crâne chauve.
Grâce au Télévie, Johanna avait aussi pu rencontrer son idole, l’acteur de la série Clem et chanteur, Augustin Galiana. Très marqué par l’annonce de son départ, il écrit sur ses réseaux sociaux : « On se souviendra de ta force, de ton sourire, de ta lumière, de ta lutte, ta douceur et ta persévérance. Tu es un exemple à suivre et on sera amis pour toujours. Au revoir Johanna ».

Lumières éternelles

Elles étaient de telles battantes, persuadées de leur guérison, que nous aussi, nous les croyions éternelles. Et bien, elles le sont. Pour toujours dans nos cœurs.
Johanna, personne n’oubliera ton sourire !
Marie-Hélène, nous gardons en tête ta devise « toujours plus haut. Toujours plus fort. »
Vous avez donné de la lumière à la maladie. Pour vous. Pour tous les enfants qui souffrent et qui partent dans l’anonymat, continuons, à soutenir la recherche contre le cancer.

« Une étoile de plus dans le ciel »

Aux côtés de l’animatrice d’RTL et Youtubeuse Jill Vandermeulen, 3 sœurs (Emeline, Florence et Hélène) avaient accepté, pour le Télévie, de raconter l’histoire de leur frère Maxime, atteint d’une tumeur incurable au cerveau.

Malheureusement, nous avons appris le décès, la semaine dernière, de Maxime, 26 ans.  « Les traitements avaient été arrêtés. On connaissait bien la fin de l’histoire mais on ne savait pas combien de pages, il y aurait à son livre… Maxime avait une telle envie de vivre, qu’on ne pouvait pas se préparer à son départ » raconte Bernadette, sa maman.Originaire de Flémalle, Maxime avait d’abord été soigné une première fois il y a 5 ans, avant de récidiver l’an dernier. Jusqu’au bout, il croyait en la vie. « Maxime voulait vivre et dire aux médecins qu’ils s’étaient trompés », poursuit Bernadette. « Il avait pu quitter l’hôpital il y a 3 semaines. La nuit précédant son départ, il nous a encore parlé. Jusqu’à la dernière minute, nous avons beaucoup échangés ».

Emeline, l’une de ses sœurs, retient avant tout le courage de Maxime et dans une lettre, elle s’adresse directement à la maladie: « cher cancer, Maxime a dû s’envoler avec toi mais je sais que le corps n’est qu’un véhicule et qu’il continuera d’exister de là-haut ! Et puis, Maxime restera et brillera au travers de sa famille et de ses amis, chaque jour, pour que tu puisses te rappeler, cher cancer, à quel point tu es faible et à quel point il est fort ! Si j’étais toi, cher cancer, je prendrais peur car aujourd’hui il y a des milliers de chercheurs qui, jour après jour, cherchent tes failles et cherchent à te faire tomber. J’ai espoir qu’un jour, nous arriverons à te faire taire à jamais et que l’on fasse de toi un souvenir enterré », écrit-elle.

Jill Vandermeulen se dit aussi très touchée par son décès: « c’est une étoile de plus dans le ciel. Un ange, parti rejoindre les siens. Toutes mes condoléances à la famille de Maxime. J’ai une pensée particulière et émue pour sa sœur jumelle, Hélène ».

Chez les scouts, Maxime comme reçu comme totem et qualificatif « Machaon pétillant ». « Le machaon c’est une sorte de papillon. », explique sa maman Bernadette. « A ses funérailles, on a demandé à Maxime qu’il se transforme en papillon et qu’il vienne souvent près de nous. Et bien, depuis son départ, je ne vois que des papillons dans le jardin.  Cela nous fait chaud au cœur. »

Les belges continuent à abuser du soleil alors qu’ils connaissent les risques…

8 belges sur 10 ont déjà été brûlés par le soleil

Les expositions répétées au soleil, mais également aux rayons ultraviolets artificiels (bancs solaires) sont la cause principale de survenue des cancers de la peau, dont le mélanome. En frappant les cellules pigmentaires, les UV peuvent en effet endommager l’ADN et engendrer des mutations néfastes. Le risque est d’autant plus élevé que l’exposition solaire débute tôt dans la vie.
Selon une étude récente de la Fondation contre le Cancer, les belges sont tout à fait conscients de ces risques mais ne font pas assez pour y échapper. Pas moins de 80% des personnes sondées ont ainsi déjà été brûlées par le soleil, contre 67% en 2015. Les enfants notamment ont eu plus de coups de soleil en 2017(39%) qu’en 2011(26%). Ce qui pousse le dermatologue Thomas Maselis, président belge d’Euromelanoma, à affirmer que « la Belgique a un problème avec le cancer de la peau. Selon le type de cancer, le nombre de patients diagnostiqués augmente chaque année de 5 à 9% ! »

Une peau saine est plus à risque.

Contrairement aux idées reçues, la grande majorité des mélanomes se développent à partir d’une peau saine, c’est-à-dire une peau ne présentant ni tache, ni  lésion. Ils apparaissent d’abord sous la forme d’une tache pigmentée qui ressemble à un grain de beauté. Dans un quart des cas environ, le point de départ du mélanome est d’ailleurs un grain de beauté préexistant.
Pour reconnaitre un grain de beauté à risque, les dermatologues ont inventé un moyen mémotechnique pour favoriser l’auto-dépistage : la règle « ABCDE », chaque lettre correspondant à un critère. Au moindre doute, une consultation médicale est le bon réflexe à adopter.
 
 
Crédit : Plaquette d’information du Syndicat national des dermatologues-vénérologues sur les mélanomes.

Quelques recommandations

La fédération qui chapeaute les associations, ligues et fondations contre le cancer en Europe (Association of European Cancer Leagues) a publié au mois d’avril dernier de nouvelles recommandations en matière de protection contre les rayons UV. Parmi celles-ci, il est conseillé de réduire le plus possible son exposition à la mi-journée, de chercher l’ombre, de se protéger avec des vêtements et des lunettes de soleil et de, bien sûr, utiliser de la crème solaire.  Il faut également protéger adéquatement ses enfants, ne pas recourir aux bancs solaires et, enfin, examiner régulièrement sa peau.
Dans tous les cas, méfiez-vous du soleil où que vous soyez: à la maison, en promenade, à l’école, au travail,…. et pas uniquement lorsque l’on est en vacances. Plus vous respecterez ces recommandations, plus vous réduirez votre risque de développer un mélanome.

Les mélanomes résistants finiront par rendre les armes

À l’Université de Liège, c’est l’effervescence. « Nous vivons un grand moment », souffle Pierre Close. « Cela fait quatre ans qu’on travaille sur ce projet. Qu’on sent qu’on tient quelque chose… ». Et voilà que l’équipe, composée notamment de Francesca Rapino, Chargée de recherches FNRS, vient d’aboutir : elle a identifié les mécanismes induisant une résistance des cellules de mélanomes malins aux thérapies ciblées.

3.000 patients par an

Le mélanome malin est un cancer de la peau multi-résistant extrêmement difficile à traiter qui touche quelque 3.000 personnes chaque année en Belgique. Dernièrement, les thérapies ciblées ont révolutionné la prise en charge des patients en visant directement la mutation génétique responsable de la tumeur. Immense pas en avant. Mais le bénéfice clinique reste toutefois limité : les cellules cancéreuses s’adaptent, pour survivre. Les patients développent alors une résistance à leur traitement.
Tout l’enjeu de la recherche était donc de comprendre pourquoi et comment s’exerçait cette résistance.

Un effet anti-tumoral

Défi relevé. Le laboratoire de Pierre Close a découvert que, au cours du traitement par thérapies ciblées, les cellules de mélanomes modifient la manière avec laquelle elles synthétisent les protéines. Elles optimisent la traduction protéique en faisant appel à des molécules qui assurent une fidélité parfaite afin de survivre au traitement qui leur est appliqué. Ce mécanisme d’adaptation cellulaire, qui est inactif dans des cellules saines, repose sur une nouvelle famille d’enzymes qui régulent les ARNs de transfert : ce sont ces enzymes qu’il s’agit de bloquer.
Les chercheurs l’ont démontré : en inhibant ces molécules, les cellules du mélanome résistant sont re-sensibilisées aux thérapies ciblées et meurent par apoptose (mort cellulaire programmée). Un effet anti-tumoral a donc lieu ; il est de taille. « Nous-même avons été surpris par l’importance de cette découverte », confie Pierre Close.

Encore un peu de patience

Pour ce Chercheur qualifié FNRS, cette découverte est une double victoire scientifique. C’est d’abord et surtout une avancée pour les patients. Qui devront se montrer… patients. Il faudra encore attendre entre 5 et 7 ans – « et c’est une estimation », précise Pierre Close – avant que des inhibiteurs pharmacologiques ciblant spécifiquement ce mécanisme soient mis sur le marché.
C’est aussi une reconnaissance par ses pairs avec la publication des résultats dans la très prestigieuse revue Nature. « Il est terriblement difficile d’accéder à ces revues internationales : il faut mener une importante bataille intellectuelle pour faire passer ses résultats ».

Le cancer de la peau. Et les autres ?

Des résultats prometteurs, indéniablement, dans lesquels le Télévie a aussi joué un rôle important (plusieurs bourses Télévie ont en effet été attribuées dans ce cadre). Pour les patients de mélanomes malins multi-résistants, maladie dont le pronostic reste très défavorable. Pour les patients souffrant d’autres formes de cancer aussi. « Notre travail permet d’identifier un mécanisme de résistance aux thérapies ciblées, des thérapies qui sont aussi utilisées pour soigner d’autres cancers. Nos recherches futures vont permettre de voir si la résistance aux traitements peut se combattre de la même façon que dans ce cas-ci », conclut Pierre Close, plein d’enthousiasme.
Les explications en images

SAIVE, ROCHUS et BOON : les sportifs belges qui s’engagent pour le Télévie

INTERVIEWS

JEAN-MICHEL SAIVE, pongiste

On vous découvre golfeur. Comment jouez-vous ? Pour le moment, plutôt pas mal. C’est un bon début de partie  Mais le golf, c’est un marathon, il faut bien jouer jusqu’au bout…
Ça motive de savoir que vous tapez la balle au profit du Télévie ? Oui clairement. J’essaye chaque année de répondre présent. D’abord pour le Télévie. Mais aussi parce que j’adore le golf. Je joins donc l’utile à l’agréable (rires). C’est chaque fois un bonheur d’être sur ce parcours.
En quoi vous sentez-vous personnellement touché par le combat que mène le Télévie ?
C’est une opération incroyable qui mobilise toute la Belgique depuis 30 ans. J’ai eu l’honneur d’être le parrain du Télévie en 1994 donc forcément, depuis, je me sens encore plus investi. On peut tous, un jour ou l’autre, être concerné par le cancer. Il me semble normal, moi aussi, par ma présence, d’apporter ma pierre à l’édifice.

OLIVIER ROCHUS, tennisman

On vous sent très à l’aise sur le terrain… Oui, le golf ça a toujours été ma passion, avec le tennis, depuis que je suis tout petit. Donc, quand on peut faire les deux, être là pour une bonne cause et en même temps faire un super sport avec des gens très sympas, c’est parfait !
Vous êtes un fidèle du Télévie. Ce n’est pas la première fois que vous participez à des actions. En quoi vous vous sentez touché par cette cause particulièrement ? Il y a tellement de gens qui sont malades du cancer qu’on est presque obligé de se bouger. 1 personne sur 3 ou sur 4 sera touchée au cours de sa vie; donc c’est important de se mobiliser. J’achète aussi régulièrement les produits Télévie. Ici ce sont des balles de golf avec le logo Télévie dessus.
Considérez-vous que cela fait partie de votre travail de mettre votre notoriété au service d’une cause ? Oui complétement. Je pense que c’est vraiment notre rôle. Jouer, en quelque sorte, l’ambassadeur d’une cause juste. Moi j’ai beaucoup de chance. Je suis en bonne santé. J’ai pas mal réussi. Il y en a qui ont moins de chance. Nous devons être là pour les soutenir.

TOM BOON, Hockeyeur, attaquant des Red lions.

Vous avez un œil au beurre noir impressionnant. Que vous est-il arrivé ? J’ai pris une balle lors d’un match de préparation contre l’Angleterre. Mais ça va bien, merci.
Le golf est une bonne alternative au hockey ? Oui, surtout ça me relaxe bien. Avec l’intensité qu’il y a dans le hockey, le golf c’est un peu une échappatoire pour se relaxer tout en continuant à faire du sport.
Mais c’est en priorité pour le golf ou pour le Télévie que vous êtes ici ? Pour le Télévie évidemment !
Qu’est-ce que vous connaissez du Televie ? Je sais que les fonds récoltés vont à la recherche contre le cancer. Que cela fait des années que vous êtes actifs là-dedans. Et que chaque année, le montant récolté grâce à toutes ces activités grandi. C’est magnifique.
De quelle manière vous sentez-vous concerné par la lutte contre le cancer ? J’ai perdu un grand père et un oncle du cancer donc c’est quand même la famille toute proche. Du coup, cela me tient encore plus à cœur de me bouger pour le Télévie.
Quand on est un grand sportif comme vous, on doit être très souvent sollicité pour soutenir différentes causes. Comment arrivez à vous organiser ? J’essaye de donner le maximum de temps que je peux en fonction de mon agenda. Cela fait aussi, partie de notre job de soutenir ces activités. Je sais que beaucoup de personnes donnent énormément de temps et d’énergie pour soutenir la bonne cause, donc à notre manière, on essaye aussi d’aider.
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