Anaïs : « La greffe a bien pris »

« Ses résultats de la ponction du 4 mars derniers sont bons. Plusieurs tests ont été réalisés. On peut dire que la greffe a bien pris », explique-t-il. Une ponction est un prélèvement de moelle osseuse dans les crêtes iliaques. On peut également prélever dans le sternum (les os plats). C’est là où se situent l’origine et la fabrication du sang.

Si la plupart des résultats sont encourageants, ils ne font pas d’Anaïs une patiente « guérie » pour autant. Pour elle, on parle encore de rémission et non pas de guérison. « Je suis confiant car les résultats sont encourageants. Cependant, nous attendons toujours les résultats de biologie moléculaire de la moelle du 4 mars. Si nous pouvons mettre de côté ce signal de maladie résiduelle, nous serons rassurés », explique Pascal. « Nous avons évité les infections et le rejet de la greffe… à présent, il reste à éviter les rechutes. C’est notre crainte! »

Depuis l’apparition de la première leucémie en 2006, Anaïs a toujours accepté de témoigner de son histoire au Télévie pour communiquer et donner son expérience aux autres enfants touchés par la maladie… Une jeune fille qui se montre forte, et qui démontre que la guérison est toujours possible même si les traitements restent très lourds.

Pour que tous les autres enfants atteints de leucémie puissent aussi espérer une guérison, continuons de faire progresser la recherche !

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Grande avancée dans la recherche sur les cancers du sein lobulaires grâce, entre autres, à des chercheurs Télévie !

Le cancer du sein lobulaire, un cancer peu étudié qui représente pourtant 10 à 15% des cancers du sein

Il existe plusieurs types de cancer du sein au niveau histologique. Ces sous-types sont définis par le pathologiste quand il examine les tumeurs au travers de son microscope. Le cancer du sein lobulaire est le deuxième sous-type histologique le plus fréquent après le cancer canalaire. On sait que les cancers lobulaires ont des comportements cliniques différents. Ils ont tendance à rechuter plus tard que les cancers canalaires et préférentiellement dans d’autres organes. Jusqu’à présent, la majorité de la recherche s’est concentrée sur les cancers canalaires. C’est pourquoi, les cancers lobulaires sont encore aujourd’hui traités de la même manière que les autres types de cancers du sein.

L’étude a permis une meilleure caractérisation moléculaire des cancers du sein lobulaires

Les chercheurs ont réalisé une étude sur le plus grand nombre de cancers lobulaires jamais étudiés à ce jour et totalisant 600 patientes. Cette étude a permis d’identifier les différentes mutations de gènes spécifiques aux cancers lobulaires grâce à l’utilisation des nouvelles technologies de séquençage de l’ADN. L’identification de ces anomalies génomiques propres au cancer lobulaire pourrait améliorer la prise en charge thérapeutique des patientes.

Bravo à nos chercheurs !

Pour que la science continue de progresser, nous avons besoin de vous ! Pour faire un don : dons.televie.be.

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Triple récompenses pour la recherche contre la leucémie financée par le Télévie !

Chaque année, l’ensemble des hématologues et chercheurs belges en hématologie se réunissent lors du congrès de la Société Belge d’Hématologie (BHS).

C’est l’occasion, pour les chercheurs de présenter leurs dernières avancées dans divers domaines. Le jury de la BHS, composé de spécialistes en hématologie issus des quatre coins de la Belgique, sélectionne et récompense les présentations de jeunes chercheurs.

Issus du laboratoire de Thérapie Cellulaire Clinique sous la direction du Dr Laurence Lagneaux, part de l’ULB Cancer Research Center/U-CRC et travaillant en étroite collaboration avec le Service d’Hématologie du Pr Dominique Bron, ces chercheurs, fiancés par le Télévie, ont ainsi démontré trois choses :

  1. Que cette leucémie était composée de plusieurs clones leucémiques qui avaient une influence sur le pronostic du patient. Découverte de Basile Stamatopoulos
  2. Emerence Crompot a découvert que les cellules leucémiques communiquent avec les cellules normales par l’intermédiaire de microvésicules qui les protègent des chimiothérapies.
  3. Michaël Van Damme a quant à lui découvert que certaines protéines responsables de l’hydroxymétylation de l’ADN influencent le pronostic du patient.

Bravo à eux et bravo à tous nos autres chercheurs qui se battent tous les jours contre la maladie !

 

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Le Télévie perd un ami de longue date !

Toute l’équipe du Télévie présente ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches.

« C’est lui qui a fondé le Télévie Ecaussinnes », explique Jacques Lefevre, « On était copains depuis 45 ans, c’est une grande perte pour ses proches et pour la ville ».

Cela faisait plus de 20 ans que Jean Dutrieux donnait son temps et son énergie au Télévie. C’est lui qui cuisinait d’ailleurs la fameuse « Moambe » du diner organisé chaque année fin janvier par le Comité Télévie Ecaussinnes.

« Le Comité rend hommage aussi en maintenant le diner programmé le 31 janvier », explique Jacques : « ce sont des membres de la famille de Jean qui cuisineront à sa place ».

Merci à Jean pour tout ce que qu’il a fait pour le Télévie !

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Découverte Télévie: l’alphabet de l’ARN… une révolution pour l’étude du vivant !

Tout le monde connait l’ADN et sa double hélice… Mais qu’en est-il de l’ARN, l’autre molécule de la vie. Depuis plusieurs années, les modèles changent, l’ARN prend de l’importance et n’est plus considéré comme un intermédiaire entre l’ADN et la protéine.

Dans ce contexte où l’ARN est placé au centre des préoccupations, une toute nouvelle voie de recherche émerge : l’alphabet complexe de l’ARN (ou épigénétique de l’ARN).

L’épigénétique étudie les mécanismes moléculaires qui modulent l’expression du patrimoine génétique en fonction du contexte. Ces modulations chimiques sont connues sous le nom de méthylation. Si ces gènes ne sont pas correctement méthylés, leur expression risque d’être altérée, participant ainsi à l’apparition de maladies, telles que le cancer. Des thérapies corrigeant les défauts de méthylation sont d’ores et déjà utilisées pour traiter le cancer.

Ainsi, tout comme pour l’ADN, outre les 4 lettres bien connues (A, U, G, C), des lettres additionnelles, comme hmc ou l’hydroxyméthylation, habillent chimiquement l’ARN. Toutefois, l’importance de l’épigénétique de l’ARN pour le devenir cellulaire est encore inexplorée…

En utilisant un des organismes modèles les plus courants en biologie, la mouche du vinaigre ou drosophile, l’équipe du  Pr François Fuks (Laboratoire d’Epigénétique du Cancer et ULB-Cancer Research Center, U-CRC, Université libre de Bruxelles) ont montré qu’hmC favorise la traduction des ARN en protéines. Ils ont démontré également un rôle essentiel d’hmC au cours du développement : les mouches meurent si la production d’hmC est entravée.

Un article du dailyscience aborde ce sujet plus en détail.

Cette découverte a été publiée ce 14  janvier 2016 dans la prestigieuse revue Science devrait non seulement ouvrir un nouveau chapitre des connaissances sur la compréhension du vivant, mais elles devraient également apporter des retombées considérables pour notre compréhension de maladies comme le cancer.

La recherche continue de progresser… merci au soutien de tous nos donateurs !

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Devenir donneur de cellules souches… idéalement, il faut être un homme de moins de 40 ans!

Greffe de moelle, don de cellules souches ou de sang de cordon, comment s’en sortir ?

« L’appellation greffe de moelle était valable dans les années 80. Aujourd’hui la plupart des greffes ne se font pas avec de la moelle osseuse, mais avec des cellules du sang circulant. On parle alors de greffe de cellules souches. La plupart du temps ces cellules viennent du sang périphérique, et plus rarement de la moelle osseuse ou du sang de cordon. »

Est-il vrai qu’il est difficile de trouver un donneur compatible ?

« Dans les années 80, au début de l’existence du registre des donneurs potentiels de cellules souches, il était fréquent qu’un patient ne trouve de donneur compatible ni dans sa famille ni dans le registre. Il y avait peu de donneurs inscrits au registre des donneurs à cette époque. »

Aujourd’hui les choses ont donc bien changé ?

« En 20 ans, on est passé d’une situation, où le premier donneur venu était sélectionné, quelles que soient les conditions de compatibilité, à une situation où le choix du  meilleur donneur pour le patient est la règle… Aujourd’hui, on sait que huit patients sur dix seront greffés dans l’année, et ce dans des conditions idéales. »

Quelle est la procédure à suivre pour trouver un donneur compatible ?

La première question à  poser est : « avez-vous des frères et sœur ? ». Dans le cas d’une réponse positive, la piste de la fratrie est investiguée. En effet, chaque frère ou sœur a 25 % de chance d’être compatible. Dans le cas de cousins, le pourcentage diminue drastiquement. Lorsque l’on est en présence d’un donneur familial qui n’a que la moitié des caractères génétiques en commun, par exemple, un des deux parents ou un enfant du patient, des résultats quasi similaires à une greffe 100 % compatible sont observés. Grâce entre autres aux traitements immunosuppresseurs. Le médecin déterminera la meilleure solution au sein de l’éventail de possibilités.»

Que penser des « appels au secours » lancés par certaines familles de patients pour trouver un donneur compatible?

« Il faut se mettre à la place des familles. Apprendre qu’un membre de la famille est atteint d’un cancer provoque des réactions fortes et compréhensibles. Les proches veulent faire tout ce qui est possible pour venir en aide à la personne malade. Jusqu’à utiliser toutes les voies de communication pour trouver un donneur potentiel. Mais il faut savoir que cela perturbe considérablement les stratégies de planification mises en place pour recruter des donneurs  dans notre pays. »

Quelle est cette stratégie ?

« Le but n’est pas d’augmenter le nombre de donneurs à l’infini, mais d’avoir un nombre de donneurs proportionnel à la population. Aujourd’hui, 70.000 donneurs potentiels sont inscrits. Par conséquent, nous sommes un des pays qui a le mieux recruté, même à l’échelle internationale. L’objectif est de maintenir l’effectif et focaliser l’effort de recrutement sur des donneurs qui ont la meilleure probabilité d’être un jour appelé. Le profil type : un homme, jeune, idéalement de moins de 40 ans. Nous devons élaborer des stratégies de recrutement intelligentes. »

Quel est donc le problème avec les « appels au secours » ?

« Quand une campagne d’appel au don est lancée par un patient ou sa famille, les donneurs se présentent en masse. En quelques semaines, on remplit l’ensemble du plan de l’année. Or, nous ne voulons pas augmenter le volume de donneurs. Ce que nous  voulons,  ce sont des donneurs qui aient les caractéristiques d’âge et de sexe adaptés aux besoins. Quand bien même le nombre de donneurs doublerait, il n’est pas certain que nous  sauverions plus de gens. Il faut améliorer la diversité et non le nombre. »

Peut-on tout de même s’inscrire volontairement ?

« Bien sûr. On prend les inscriptions, mais les gens sont recontactés  au fur et à mesure de nos besoins. Les donneurs potentiels doivent continuer à s’inscrire, mais ils doivent aussi accepter de ne pas recevoir tout de suite une demande de prélèvement. Il faut aussi comprendre qu’il n’est pas possible de devenir donneur pour le patient de son choix. Les critères de compatibilité sont très stricts et la chance de tomber juste est quasi nulle. »

Il est donc probable de recevoir un don de cellules souches qui provient d’un donneur étranger ?

«  La Belgique n’est pas une île. La grande majorité des patients belges reçoivent un don de cellules d’un donneur étranger et inversement. De nos jours, nous avons des moyens simples et fiables de faire voyager les greffons. Les méthodes de prélèvement sont standardisées. Par, exemple nous identifions un donneur aux Etats-Unis, on y envoie un coursier qui ramène les cellules souches dans une enceinte frigorifique. »

Les greffons sont donc de sacrés voyageurs ?

« Chaque jour dans le monde, 20 greffons traversent une frontière. Dans la banque de sang de cordon de Liège, on a déjà envoyé des greffons sur tous les continents. Si aujourd’hui nous devions envoyer un greffon de sang de cordon à New York  endéans  les trois jours, nous serions tout à fait capables de le faire. »

Et le Télévie dans tout ça ?

« Dans les années 90, le Télévie a financé des projets qui ont développé le registre de donneur. Celui-ci  a atteint aujourd’hui le nombre incroyable de 70.000 donneurs potentiels. Le Télévie a contribué massivement à la création et au développement de la banque de sang de cordon francophone. Sans le Télévie, on aurait 5 ans de retard. »

Hélène, guérie d’un ostéosarcome est maman !

Ostéosarcome ou tumeur osseuse.

« Vous avez un ostéosarcome », voici les mots presqu’incompréhensibles qu’Hélène a entendus à l’âge de 15 ans. Un ostéosarcome est une tumeur cancéreuse (maligne) qui prend forme dans les os. Les ostéosarcomes apparaissent souvent à la période de la croissance. En 2012, sur 128 nouveaux cas enregistrés, 35 étaient des jeunes de moins de 24 ans. Grâce au progrès de la recherche, des traitements efficaces existent. « Mon traitement était simple : chimiothérapie et opération où on enlève l’os pour le remplacer par une prothèse dont la taille dépend de l’ampleur de la tumeur. Dans mon cas, elle va du milieu du fémur, jusqu’au milieu du tibia gauche », explique Hélène.

Être maman après un cancer

Après 18 ans, Hélène commence à se poser des questions sur ses chances d’être maman après un cancer : «  J’ai eu des non, peu de chances, ou oui peut être mais avec beaucoup de fausses couches,… jusqu’au jour où je suis tombée sur un gynécologue qui m’a dit qu’il ne savait pas répondre à ma question pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait pas d’étude sur mon cas de maladie. Il m’a dit qu’on allait laisser faire la nature comme tout le monde et que si après un an, il ne se passait rien, on irait plus loin. Après douze mois d’essais… je suis tombée enceinte ».

Aujourd’hui, maman de deux enfants

Hélène vient d’accoucher de son deuxième enfant et tout le monde se porte bien ! « Je sais que dans mon cas, j’ai eu beaucoup de chance, que tout le monde ne peut malheureusement pas avoir la chance de donner la vie après un cancer. Mais je crois en la recherche (la preuve avec mes 15 années de Télévie) et au fait que l’on trouvera le moyen de préserver la fertilité des personnes atteintes d’un cancer », ajoute Hélène.

Félicitation aux jeunes parents pour la naissance de Jade !

Pour soutenir le Télévie aux côté d’Hélène : www.lapromessedhelene.be ou trouvez dans l’agenda Télévie une activité qui se déroule près de chez vous!

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Deux chercheurs Télévie dans les « Nobels belges »

Le FNRS a distribué ce lundi, ses prix quinquennaux. Cédric Blanpain et Christos Sotiriou, deux chercheurs financés par le Télévie,  en font partie ! Au-delà du prestigieux titre, chacun a reçu la somme de 75.000 euros pour poursuivre ses recherches.

Deux chercheurs, deux domaines de recherches

Considéré comme l’une des références internationales dans le domaine des cellules souches, Cédric Blanpain fait partie des chercheurs les plus primés de sa génération. Son leitmotiv ? Toujours aller plus loin !

Chercheurs et médecin, Christos Sotiriou rêve de permettre aux femmes atteintes d’un cancer du sein de bénéficier d’un traitement personnalisé. Un objectif qu’il poursuit, dans son laboratoire en caractérisant les tumeurs du sein au niveau moléculaire.

Tous les deux travaillent actuellement, avec leurs équipes, sur des projets financés par le Télévie ! Les résultats de leurs recherches sont impressionnants, comme par exemple, cette découverte sur le cancer du sein que l’équipe de Cédric Blanpain a faite durant l’été dernier.

Les prix quinquennaux : parmi les plus prestigieux de Belgique

Les prix quinquennaux du FNRS récompensent des chercheurs exceptionnels de la Fédération Wallonie Bruxelles, à la renommée internationale et ayant chacun apporté des contributions remarquables dans leur domaine scientifique. Ces Prix sont attribués tous les cinq ans, et sont financés par des legs et donations.

Au nombre de cinq depuis 2000, ces Prix, parmi les plus prestigieux de Belgique, couvrent les grands domaines scientifiques :

  • Sciences exactes (fondamentales et appliquées)
  • Sciences humaines et sociales
  • Sciences biomédicales (fondamentales et cliniques)

Pour que la science progresse, le Télévie a besoin de vous! Pour aider à financer la recherche: www.televie.be

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Grâce au Télévie, un nouvel espoir dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus !

Une découverte thérapeutique majeure dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus vient de voir le jour. Elle permettrait aux femmes qui n’ont pas pu se faire vacciner contre le virus de diminuer leur chances de développer un cancer. Une découverte rendue possible grâce à vos dons au Télévie dont a bénéficié Michaël Herfs, jeune chercheur FNRS de 31 ans seulement!

Le papillomavirus à l’origine de certains cancer

Pour rappel, le cancer du col de l’utérus est causé par un virus : le papilloma virus. Un sujet abordé par Julie Taton lors du Télévie en avril dernier. Aujourd’hui, les jeunes filles peuvent se faire vacciner très tôt, vers 11 ou 12 ans. Mais pour les autres, celles qui ont déjà eu des rapports sexuels, c’est trop tard. Celles qui sont porteuses du virus peuvent développer un cancer et elles doivent vivre avec ça.

Une solution: la cryogénisation

Le jeune chercheur Michael Herfs, explique au micro de Samuel Ledoux: « La cryogénisation des cellules suspectes ou porteuses du virus consisterait tout simplement à mettre un gaz réfrigérant durant une dizaine de secondes dans un endroit bien particulier du col de l’utérus. On tue les cellules, c’est exactement le même procédé quand vous faites une cryoablation pour une verrue plantaire par exemple. Sauf que c’est dans un endroit bien particulier du col utérin. »

Cette technique se ferait chez le gynécologue ou après un accouchement et cela n’empêchera absolument pas la patiente d’avoir des enfants.

Une solution pour les femmes qui n’ont pas été vaccinées

« Toute personne n’ayant pas eu droit au vaccin, de 30-40 ou 50 ans,  pourraient effectivement recevoir ce type de procédé de manière à réduire leur risque de cancérisation », explique Michael Herfs.

A ce jour, 500 patientes ont déjà bénéficié de cette cryogénisation avec des résultats très encourageants. Rappelons que 800 femmes déclarent chaque année un cancer du col de l’utérus. Grâce à cette découverte, on peut espérer diviser ce nombre par 2.

Une découverte rendue possible par les dons versés au Télévie !

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Face au cancer du sein, Lou ne voit pas la vie en rose

A l’occasion du mois d’octobre rose, Lou qui a témoigné lors du Télévie 2015, revient sur son cancer du sein.

Une découverte inattendue

Lou, a découvert qu’elle était atteinte d’une tumeur au sein en février 2015. En mars, elle est opérée par le docteur Nogaret qui lui enlève cette petite zone précancéreuse. Même si l’intervention s’est bien passée, elle va devoir subir une mastectomie du sein gauche. La nouvelle est dure à encaisser, et pourtant Lou n’est pas au bout de ses surprises.

Son sein gauche va devoir lui être retiré mais c’est son sein droit qui à présent l’inquiète. « Rien d’anormal n’est perçu à mon sein droit mais j’ai pourtant une suspicion qui me met en garde » explique Lou. « Après plusieurs entretiens avec les médecins, je prends la décision de faire une mastectomie bilatérale ». Autrement dit, Lou décide de se faire enlever les deux seins. Une décision qu’elle ne regrette pas aujourd’hui puisqu’une fois l’opération faite et après biopsie, les médecins découvrent que le sein droit était effectivement touché.

Un enchainement de complications

Suite à cette double opération, Lou traverse encore des moments difficiles. Des suites d’une infection au sein gauche et d’un staphylocoque doré, elle doit prendre des antibiotiques très puissants et séjourner deux semaines à l’hôpital. Aujourd’hui, Lou doit attendre mi-décembre pour discuter de ses options de reconstruction mammaire aves les médecins. « Mon état est stable mais tout ce combat me rappelle à quel point il est important d’être à l’écoute de son corps », explique-t-elle. « J’ai encore un long chemin à franchir mais je veux y arriver ! »

Le cancer du sein a touché 10.531 femmes en 2012 (dernière année de recensement).  Si le cancer du sein est le plus fréquent chez les femmes, il est aussi le plus meurtrier. En 2012, 2388 femmes sont décédées d’un cancer du sein.

En Belgique, une femme sur deux ne se fait pas dépister. Et pourtant le dépistage est la meilleure arme contre le cancer. Le dépistage systématique – le mammotest – est recommandé, tous les deux ans, à toutes les femmes qui ont entre 50 et 69 ans. Toutes les femmes devraient toutefois surveiller régulièrement l’état de leurs seins, puisque 30% des cancers surviennent avant 50 ans et 20 % après 70 ans !

Pour soutenir Lou et toutes les autres femmes victimes du cancer du sein, continuons de faire avancer la recherche scientifique.

Pour soutenir la recherche, faites un don !

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La Belgique fait de la recherche de pointe!

L’ULB vient d’ouvrir un nouveau Centre de Recherche contre le cancer (U-CRC). Dix-neuf groupes de recherche sont réunis autour du même défi : comprendre le cancer pour mieux le combattre. Parmi ces groupes de recherche, certains sont financés par le Télévie.

Maladie du siècle, le cancer est complexe, et nécessite des compétences multiples pour tenter de le cerner : biologie cellulaire et moléculaire, génomique, épigénétique… « Ces nombreuses compétences, nous les avons ici au sein de l’université Libre de Bruxelles. Nous avons des équipes qui historiquement ont des atouts et certaines d’entre elles sont financées par le Télévie » explique Mr Fuks, le porte-parole du projet. L’équipe de Cédric Blanpain et Alexandra Van Keymeulen, qui a récemment fait une découverte tout à fait incroyable sur le cancer du sein, est un bon exemple de projet du U-CRC financé par le Télévie.

D’autres centres anti-cancer, comme le GIGA de l’ULG, existent déjà mais l’ouverture du centre de l’ULB se veut complémentaire et non pas concurrente. « Il y a une belle complémentarité  entre les différents centres.  La Belgique est petite, on se connait tous et on interagit grâce au Télévie qui met l’accent sur la recherche interdisciplinaire et interuniversitaire. Le cancer est une maladie complexe et vaste. Un centre ne peut pas être le plus compétent dans tous les domaines. On ne peut pas être bon en tout, on est donc complémentaires ».

Une complémentarité qui est le point fort de la recherche belge. Tant au niveau national qu’international, les forces de la Belgique sont reconnues. « On ne doit pas être trop modeste. La Belgique a une grande aura et une belle visibilité en recherche académique. Malgré ses modestes moyens, la Belgique fait de la recherche de pointe. On peut être fiers » explique Mr Fuks. « Les donateurs doivent savoir qu’ils participent à notre rayonnement international. On joue dans la cour des grands et on peut continuer dans cette voie ».

Merci à tous les donateurs qui, grâce à leur générosité, font progresser la recherche.

Pour devenir donateur, et participer à la lutte contre le cancer, rendez-vous la page don de notre site televie.be

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Chaque jour en Belgique, un enfant apprend qu’il est atteint d’un cancer

Le Saviez-vous ?

En 2012, dernière année de recensement, 373 cancers chez les enfants (0-14 ans) ont été enregistrés en Belgique. Autrement dit, 200 cancers chez les garçons et 173 cancers chez les filles.

112 de ces cancers étaient diagnostiqués comme leucémie.

Peut-on guérir les cancers des enfants?

OUI, en partie. Grâce, entre autre, au Télévie, la recherche continue de progresser.
En 1960, plus de 80% des enfants atteints de cancer mouraient. Seulement, 2 enfants atteints sur 10 pouvaient espérer une guérison. Aujourd’hui, 83% des enfants malades sont guéris. (Pour les enfants de 0 à 14 ans, survie observée à 5 ans, en Belgique, pour la période 2004-2012)
Un chiffre qui ne cesse de croitre grâce aux grands progrès de la chirurgie, de la radiothérapie, de la chimiothérapie et de la greffe de cellules souches.

Tous les 5 jours, un enfant meurt encore du cancer en Belgique.

Il faut encore progresser!

Le cancer reste, après les accidents, la cause la plus fréquente de décès chez l’enfant dans nos contrées.  La vie n’a pas de prix, mais la recherche a un coût. Les recherches d’aujourd’hui sont nos traitements de demain. Pour que la science continue d’avancer, nous avons besoin de vous.

Merci de soutenir le Télévie ! Pour faire un don: dons.televie.be.

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