Echappée solidaire à l’Alpe d’Huez : 500 Cyclos du Cœur gravissent le col mythique au profit du Télévie !

Ce vendredi 23 juin, 500 Cyclos du Cœur ont tout donné pour gravir ensemble le col mythique de l’Alpe d’Huez et récolter des fonds au profit du Télévie afin soutenir la recherche contre le cancer.

500 participants ont été accueillis du 21 au 24 juin dans le magnifique complexe du Club Med de l’Alpe d’Huez par les équipes de RTL et un parrain exceptionnel et généreux : Philippe Gilbert.

Jean-Michel Zecca : « Grâce à l’élan formidable d’encouragement et à l’aide d’une équipe incroyable, j’ai eu l’honneur d’accompagner 500 compagnons de route au sommet de l’Alpe d’Huez. Relever ce défi exigeant et émotionnellement très prenant, et faire partie d’une telle échappée au profit du Télévie furent un véritable cadeau. Merci à tous pour l’énergie positive et l’envie de faire avance la recherche ! »

Guillaume Collard, CEO RTL Belgium : « J’ai eu le plaisir de faire partie de cette aventure exceptionnelle, en gravissant les 21 virages mythiques de l’Alpe d’Huez aux côtés de tous les Cyclos. Merci à nos partenaires Club Med, Skoda, Groupe Gobert, Bioracer, aux participants, aux donateurs, au FNRS, et à toutes les équipes de RTL impliquées dans un tel événement qui nous a permis de récolter près de 100.000 EUR. »

L’aftermovie de l’événement est à découvrir ici !

Les 11.229.081,08 euros récoltés financeront 88 projets et 95 scientifiques dans la recherche contre le cancer !

En avril dernier, l’opération Télévie s’est clôturée sur un montant exceptionnel de 11.229.081,08 euros, grâce à l’extrême générosité des Belges. L’intégralité de cette somme va servir à financer la recherche contre le cancer.

Le Conseil d’Administration du FNRS vient en effet d’officialiser ce 20 juin les décisions de financement, sur base des recommandations de la Commission scientifique qui s’est réunie fin mai : dès cette année, 88 projets (dont 6 grands projets inter-universitaires) et 95 scientifiques (85 chercheuses et chercheurs, 3 scientifiques non-doctorant(e)s et 7 technicien(ne)s) seront financés par le Télévie. Des chiffres en hausse par rapport à l’an dernier (77 projets et 85 scientifiques soutenus en 2022) grâce à des dons plus importants (près d’1,2 millions supplémentaires en 2023).

L’argent récolté est précieux et la procédure d’allocation de ces fonds est très rigoureuse. Des experts nationaux et internationaux ont évalué les projets, sur base de critères d’excellence, de réalisme, de faisabilité et d’originalité notamment.

Les nouveaux chercheuses et chercheurs et les projets de recherche démarreront dès le 1er octobre.

Depuis 1989, le Télévie a récolté plus de 240 millions d’euros et permis au FNRS de soutenir plus de 2700 chercheuses et chercheurs dans la lutte contre le cancer.

Les beaux dessins des élèves de 5ème primaire de l’Institut Notre-Dame-Jacobs

Pour parler du cancer aux enfants, nous avons créé des kits pédagogiques.

A la fin de ces kits, les enfants ont la possibilité de réaliser un dessin sur le thème du Télévie et de nous les envoyer ! Merci aux élèves de 5ème primaire de l’Institut Notre-Dame-Jacobs à Anderlecht pour leurs beaux dessins !

Vous voulez aussi sensibiliser vos élèves à la recherche contre le cancer ? Téléchargez nos kits : https://televie.be/vous-etes/enseignant/kits-pedagogiques/

Commission Scientifique du Télévie : une centaine de projets analysés à la loupe

C’est une étape importante aujourd’hui pour les chercheurs et chercheuses du télévie. La commission scientifique se réunit. Son but est répartir les 11 millions d’euros récoltés lors de la dernière édition du Télévie. Au total, 117 dossiers de candidature ont été rentrés entre le 1er février et le 1er mars 2023. Il faut à présent faire une sélection. 

11 229 081, 08 euros ont été récoltés lors de la grande soirée de cloture du Télévie le 22 avril dernier. Une immense générosité, qui va trouver aujourd’hui, sa finalité. La commission scientifique du Télévie se réunit pour répartir l’enveloppe. 117 projets de recherche en cancérologie lui ont été soumis. Environ la moitié sera retenue, en fonction de critères bien précis: « On veut faire quoi, à partir de quoi, sur quelle base, sur quelle hypothèse? Est-ce que ce projet est faisable? Et enfin, est-ce que si ce projet réussit, cela peut donner des avancées pour traiter les patients? Nous ne sommes pas dans une recherche théorique, nous sommes dans une recherche pratique. Dans le cadre du Télévie, cette recherche vise à améliorer le sort des patients cancéreux« , explique Jacques Boniver, membre de la commission scientifique du Télévie.

Les projets présentés visent à mieux comprendre le développement des cancers, ou à concevoir de nouveaux traitements. Cancers du sein, du poumon, du tube digestif, de nombreux chercheurs souhaitent aussi s’attaque aux difficiles tumeurs cérébrales: « Nous recevons beaucoup de projets s’intéressant à la biologie des gliomes et des glioblastomes, qui sont les tumeurs cérébrales primitives les plus agressives. Il faut mettre le maximum de financement sur ces projets, qui proposent différentes manières de soit mieux les comprendre, dans le but de mieux les cibler, soit de proposer de nouvelles approches thérapeutiques, qui pourraient être très prometteuses« , affirme Emanuelle Huillard, chercheuse au CNRS à l’Institut du cerveau. 

Les projets choisis seront dévoilés début juillet, pour que les recherches puissent être lancées dès cet automne.

Depuis la création du Télévie, près de 2.700 études en cancérologie ont ainsi été financées.

Source : RTL Info

Courez les 20km de Bruxelles pour le Télévie !

Coureurs et marcheurs, enfilez vos baskets et soutenez la recherche contre le cancer !

Dès aujourd’hui, les inscriptions sont ouvertes pour participer aux 20 km de Bruxelles, le dimanche 28 mai 2023, sous les couleurs du Télévie.
Au-delà de l’événement sportif, ce défi des « 20 km de Bruxelles » est aussi le rendez-vous de la solidarité ! Cette année encore, le Télévie prendra le départ de cette course mythique.

Comment s’inscrire ?
– Complétez notre formulaire d’inscription avant le 24 avril : https://survey.alchemer.eu/s3/90531086/20km-Bruxelles-2023
– Versez la somme de 40 € (frais d’inscription + t-shirt + accueil sous la tente du Télévie + vestiaire durant la course) sur le compte du FNRS/Télévie BE64 0013 6399 9852
– Mobilisez vos proches et récoltez au min. 100 euros via votre page de parrainage : https://parrainage.televie.be/…/les-20km-de-bruxelles-2023

En 2022, 96 coureurs et marcheurs ont porté haut les couleurs du Télévie. Cette mobilisation a permis de récolter la somme de 9.882 euros. Et si en 2023, on doublait l’objectif ? 200 coureurs/marcheurs et 20.000 euros récoltés. ?

Des questions ? Envoyez un email à l’adresse televie@frs-fnrs.be

Bon entrainement à toutes et à tous !

Pour la Saint-Valentin, touchez-vous !

Contre le cancer, il y aussi des préliminaires. La palpation fait partie des méthodes les plus accessibles pour une détection contre le cancer du sein et des testicules. Alors, ce soir, touchez-vous !

Les cancers du testicule touchent majoritairement les jeunes hommes entre 15 et 44 ans. N’entrainant généralement aucun symptôme, ils sont souvent diagnostiqués tardivement, ce qui amène des traitements lourds et compliqués. Pourtant, il existe un moyen simple de dépister une éventuelle tumeur à faire chez soi : l’autopalpation des testicules.

En Belgique, le cancer du sein est un des cancers les plus fréquents, touchant près d’une femme sur huit au cours de sa vie. Un diagnostic précoce de la maladie, permet non seulement des traitements moins intrusifs mais augmente aussi le taux de guérison. L’autopalpation de la poitrine est un des moyens de dépister les éventuelles anomalies à faire chez soi. 

S’autopalper les testicules :

Il est recommandé de pratiquer l’autopalpation testiculaire une fois par mois à partir de 14 ans. Le but ? Apprendre à connaitre son corps pour déceler au plus vite l’apparition d’une anomalie.

  • Etape 1 : L’observation
  • Réalisez l’examen à la sortie d’une douche chaude, afin que la peau du scrotum soit détendue ce qui permettra de faciliter la palpation.
  • Devant un miroir, commencez par examinez vos testicules, soyez attentifs aux changements d’apparence ou de volume.  Le testicule présente une forme d’œuf allongé surmonté en arrière de l’épididyme, petit organe allongé, dont la tête peut être palpée au dessus du testicule comme une sphère d’un centimètre de diamètre.
  • Etape 2 : La palpation
  • Placez 4 doigts en dessous d’un des testicules et le pouce au-dessus, palpez un testicule puis l’autre à la recherche d’une éventuelle masse. Soyez particulièrement attentifs au-devant et aux côtés des testicules.

    Si vous remarquez une anomalie, il est important de consulter un médecin.  Un symptôme n’est pas automatiquement synonyme de cancer mais quand il est question de santé, la prudence reste toujours de mise. 

S’autopalper les seins :

Il est conseillé de réaliser l’autopalpation de la poitrine une fois par mois juste après le cycle menstruel et en dehors d’épisodes de tensions dans les seins (pour les femmes non réglées).

  • Etape 1 : L’observation
  • Commencez par observer votre poitrine dans un miroir, en étant débout, droit, les bras le long du corps. Comparez l’un à l’autre l’aspect des deux seins.  Soyez attentive à la modification de l’apparence de la poitrine que ce soit l’aspect de la peau, une déformation de sa surface, une rougeur, un œdème, une différence de volume, une déviation ou une rétraction du mamelon. Répétez l’examen en levant les bras, face au miroir. 

  • Etape 2 : La palpation
  • Palpation debout puis répétée couchée sur le dos
  • Levez le bras du côté du sein à examiner puis à l’aide de la pulpe des doigts tendus de l’autre main, effectuez des petits mouvements circulaires, les doigts à plat (ne pas pincer le sein entre les doigts) , en commençant par la partie externe.
  •  Dessinez des cercles en vous rapprochant de plus en plus du mamelon de telle sorte que toute la surface du sein soit palpée. 
  • Palpez également l’aisselle et la zone au-dessus de la clavicule.
  • La dernière étape consiste à presser légèrement les mamelons afin de vérifier qu’aucun liquide ne s’écoule.

Les éléments à surveiller durant  la palpation sont d’éventuelles grosseurs, de consistance plus dure. Il est utile de comparer la palpation des seins l’un à l’autre comme pour l’observation. Si vous remarquez une anomalie, il est important de consulter un médecin.  Un symptôme n’est pas automatiquement synonyme de cancer mais quand il est question de santé, la prudence reste toujours de mise. 

Avec l’aimable collaboration scientifique du Professeur Jacques Boniver, membre de la Commission Scientifique du Télévie, du Professeur Eric Lifrange, Chef du service sénologie au CHU de Liège , du Professeur Pierre Bonnet, urologue au CHU de Liège, le Professeur Bertrand Tombal, Chef de Département de Chirurgie aux Cliniques universitaires Saint Luc, et Orlane Paridans, médecin en voie de spécialisation en urologie. 

Et si on donnait tous 1 euro aujourd’hui ?

Ce samedi 4 février est la Journée Mondiale contre le cancer.
Pour vaincre le cancer, nous avons besoin de la recherche. Pour financer les chercheurs, nous avons besoin de dons. Nous sommes 11,58 millions de Belges.​​​​​​​
​​​​​​​Et si tous les Belges donnaient 1 euro aujourd’hui ? 

Par Internet :

Par virement

IBAN : BE44 0000 0001 4245
BIC : BPOTBEB1

Communication libre :
« Don Télévie + Année »

Roulez avec Philippe Gilbert au profit du Télévie

En 2023, grimpez l’Alpe d’Huez avec les Cyclos du cœur ! Un défit hors norme accompagné de Jean-Michel Zecca et du champion Philippe Gilbert.

Cette ascension avec ses 21 virages est une des plus connues du Tour de France. Le dénivelé est de 1 090 mètres et l’ascension présente un profil de 13,8 km à 7,9% de moyenne.

Et belle surprise, les cyclos du coeur seront accompagnés d’un parrain de choix cette année : Philippe Gilbert ! Coureur offensif, il a notamment remporté le championnat du monde sur route en 2012, le Tour de Lombardie en 2009 et 2010Paris Tours en 2008 et 2009, l’Amstel Gold Race en 201020112014 et 2017, le Tour des Flandres en 2017Paris-Roubaix en 2019 ainsi que la Flèche wallonneLiège-Bastogne-Liège et la Classique de Saint-Sébastien en 2011. Ses résultats en 2011 lui ont permis de terminer l’année à la première place de l’UCI World Tour. Outre le fait qu’il a remporté quatre des cinq classiques « Monument », il fait également partie des coureurs à avoir remporté des étapes sur les trois grands tours. Son palmarès en fait l’un des meilleurs coureurs belges et l’un des meilleurs coureurs de classiques de l’histoire.

Du 21 au 24 juin 2023, ce sont des dossards « Télévie » qui se lanceront à l’assaut de l’Alpe d’Huez !

Inscrivez-vous en cliquant ici

LE SEJOUR :

· 4 jours, 3 nuits du mercredi 21 juin 14 heures au samedi 24 juin 14 heures

· Club Med de l’ALPE D’HUEZ : 4 tridents ( Serre-Chevalier était un 3 tridents )

· Club Med qui sera cette année privatisé pour les CYCLOS DU CŒUR !

· Formule all-in ( repas + boissons )

· Maillot BIORACER collector ( valeur 79€ )

· Privatisation de l’ascension de l’ALPE D’HUEZ , le vendredi 23 juin

· Avec assistance de motards, assistance technique ( les 3 jours ), et service médical !

· Propositions de balades accompagnées ou via fichier gpx, les jeudi et samedi matin

· Spectacle d’Olivier Laurent avec ses musiciens, le jeudi 22 juin en soirée

· Soirée Jeux animée par Jean-Michel Zecca, le vendredi 23 juin en soirée

· Photographe « gratuit » sur place les 4 jours !

+ UNE AMBIANCE INDESCRIPTIBLE ! ??

Prix : 649€ ttc pour les Cyclos participants au défi et 589€ ttc pour les accompagnant(e)s

Source : Wikipédia

Philippe Delusinne : « Le Télévie fait partie de ma vie »

Philippe Delusinne, qui fut durant 20 ans à la tête de RTL Belgium, dont Guillaume Collard a repris les rênes
depuis le 13 juin dernier, prendra sa retraite en avril prochain, à la fin de son mandat d’administrateur. Il
deviendra Président du Télévie.

Quel est votre état d’esprit à l’approche de ce nouveau départ ?


Très serein, parce que je crois avoir fait du bon boulot. L’entreprise a augmenté ses effectifs, ses chiffres, ses performances… De plus, grâce au Covid, j’ai bénéficié d’une sorte
de préparation à la retraite : moi qui arrivais au bureau à 7 heures chaque matin, j’ai découvert les vertus du foyer. Et, comme je l’ai dit à mes collaborateurs, je conserve suffisamment d’activités – je reste notamment Président du Conseil d’Administration de la Monnaie – pour continuer à porter ma cravate deux ou trois jours par semaine. Depuis mon premier jour de travail, je ne l’ai jamais quittée. C’est la fable de RTL !

Quand vous avez pris les rênes de RTL, le Télévie existait déjà depuis 1989. Comment le considériez-vous de l’extérieur ?

C’est pour moi une question très sensible. Mon épouse, que je connais depuis 43 ans, a perdu sa petite soeur, Martine, d’une leucémie foudroyante. Un jour de juin, elle est rentrée de l’école malade. Le médecin a cru à une angine blanche, mais c’était une leucémie. Elle a
subi une des premières greffes de moelle de l’époque, greffe qui n’a pas fonctionné, et elle est décédée au mois de novembre, il y a 42 ans. La leucémie de l’enfant nous touche donc personnellement, mon épouse et moi, et nous avons toujours soutenu le Télévie. Sur les 34 éditions, j’en ai fait 22, et j’en suis très fier !

En quoi consiste le rôle de Président du Télévie, titre que personne n’a porté depuis la mort de Jean-Pierre de Launoit, un des fondateurs du Télévie, en 2014 ?

C’est Jean-Pierre de Launoit qui m’a fait entrer chez RTL – auparavant, j’étais dans la publicité – et, quand j’ai signé mon contrat, il m’a dit : « Ce n’est pas dans le contrat, mais
vous devez me promettre de soutenir le Télévie de toutes vos forces ». Je le lui ai promis, et j’ai tenu parole : de 3 millions de recettes, nous sommes passés à 13 millions. Alors, je suis
très honoré que le FNRS m’ait demandé de succéder à Jean-Pierre de Launoit comme Président du Télévie. Pour moi, c’est un acte de foi, un engagement personnel et moral de mettre toute mon énergie et mes relations au service du Télévie.

Qu’est-ce qui explique le formidable succès populaire du Télévie ?

Tout le monde est concerné par le cancer. Tout le monde connaît dans sa famille, son voisinage, au boulot, à l’école, quelqu’un qui en est atteint. C’est pourquoi le Télévie a
un tel succès. En plus d’apporter de l’argent à la recherche, c’est un fabuleux liant social : chaque initiative locale pour récolter des fonds – une balade à vélo, un repas de quartier,
une brocante… – crée du lien entre les gens. De plus, le Télévie a sorti le mot cancer de son ghetto. Il y a 40 ans, quand on avait un cancer, on s’en cachait. Aujourd’hui, on en parle et, de plus en plus souvent, on s’en sort. La leucémie de l’enfant guérit dans 92% des cas, alors qu’à l’époque de Martine, on comptait 65% de décès.

Au cours de vos 21 ans comme CEO, y a-t-il un moment Télévie dont vous vous souvenez particulièrement ?

L’an dernier, à 89 ans, ma maman s’est découvert un cancer du poumon, alors qu’elle n’avait jamais fumé. La maladie étant déjà très avancée, elle a décidé de ne subir ni intervention chirurgicale ni chimiothérapie, mais de mourir dignement chez elle. Quelques semaines plus tard, le 19 septembre, à la soirée de clôture du Télévie, j’ai dit au micro : « Je pense à ma mère qui me regarde ». Le lendemain, j’ai été la voir, comme chaque jour, et elle m’a dit combien elle était fière de moi. Elle avait regardé jusqu’au bout : l’infirmière qui passait la nuit auprès d’elle me l’a confirmé. Mais, à midi, elle est tombée dans le coma, et elle est morte le soir même, dans mes bras. Alors oui, le Télévie fait vraiment partie de ma vie…

Comment fonctionne la collaboration RTL-FNRS ?

C’est plus qu’une collaboration : une symbiose. Au sein de la maison RTL, Philippe Jaumain, notre Brand Communication Director, fourmille d’idées pour donner un nouveau souffle au Télévie, qui a quand même été mis à mal par le Covid. Et au FNRS, l’équipe Télévie est sur tous les fronts pour gérer l’opération au quotidien avec les équipes de RTL. Et puis, il y a aussi, Arsène Burny, le Président de la Commission scientifique Télévie, une figure emblématique : les gens l’adorent. À cause du Covid, le record de 13,3 millions d’euros,
atteint en avril 2019, n’a évidemment pas été battu, mais tout l’argent récolté, jusqu’au moindre euro, va à la recherche. C’est-à-dire aux chercheurs, qui sont là avec nous, à la soirée de clôture, avec leur tablier et leur logo du Télévie… Nous avons mis la recherche en
phase avec les gens qui donnent.

Qu’avez-vous envie de dire aux bénévoles que le Covid a démobilisés ?

Je voudrais leur dire que nous avons plus que jamais besoin d’eux. Ils ont été les premiers frustrés de ne pas pouvoir vendre des bonbons à l’hôpital, organiser une kermesse de quartier ou programmer une activité sportive. Mais c’est à nouveau possible ! Alors, reprenez vos contacts, reformez vos comités, refaites-le ! Parce que le Télévie, c’est vous !

Journaliste : Marie-Françoise Dispa

Pourquoi est-ce qu’un vaccin contre le cancer n’aboutit pas ?

La pandémie a montré aux yeux du monde que la recherche et l’industrie pouvaient aller très vite pour élaborer un vaccin contre une maladie virale : le coronavirus. Mais qu’en est-il d’un vaccin contre le cancer ? Si l’on a pu réaliser un vaccin en quelques mois contre une maladie jusqu’alors inconnue, pourquoi ne pourrait-on pas le faire contre le cancer ? Explications…

En réalité, ce n’est pas aussi simple que cela… D’abord, parce que le coronavirus n’était pas, en vérité, une maladie inconnue. Ensuite, parce que prévenir d’une maladie virale est une chose, et prévenir un cancer en est une autre. Car le cancer revêt une grande variété de formes différentes selon l’organe qu’il touche, selon le type cellulaire affecté dans
cet organe, selon l’individu touché et son histoire…

Il existe des vaccins

Le Télévie s’est donc tourné vers la Pre Anne Van den Broeke pour trouver réponse à ces questions. Elle dirige l’équipe de recherche sur la cancérogenèse virale à l’Institut Bordet et est promotrice de projets Télévie. « Il y a plusieurs choses à dire. D’abord, il y a des vaccins anticancers qui ont abouti et qui sont utilisés : les vaccins contre les virus HPV qui causent plus de 90% des cancers du col de l’utérus », explique Anne Van den Broeke. Les jeunes filles ne sont pas les seules concernées. « Ce même vaccin est utile contre les cancers qu’on appelle ‘tête et cou’ dont une proportion de plus en plus importante est liée au même virus. » Un autre vaccin préventif qui existe : celui contre le virus de l’hépatite B. « Ce virus contribue à l’apparition de cancers du foie », détaille la chercheuse. Ainsi, il existe donc des cancers pour lesquels un vaccin préventif existe. « Il ne s’agit pas du plus grand nombre des cancers – 20% des cancers sont liés à des virus –, mais il y a tout de même des vaccins qui aboutissent », conclut Anne Van den Broeke.

Vaccin préventif et curatif


Qu’en est-il des avancées concernant les autres cancers ? On ne peut pas dire que la recherche n’avance pas, mais il faut prendre conscience que prévenir tout type de cancer à l’aide d’un vaccin unique est une utopie. Pour le moment, dans le cadre du cancer, le vaccin
est d’abord une solution thérapeutique plutôt qu’une solution de prévention. « Le vaccin contre le cancer en traitement curatif reste difficile », concède la chercheuse. « Vacciner contre un virus, c’est vacciner contre un élément étranger au corps. Or, le cancer démarre au sein même du corps c’est-à-dire dans des cellules « du soi » non étrangères et les tumeurs sont entourées d’un micro-environnement qui leur est propre. Cet environnement est, de plus, immunodéprimé : les vaccins ont plus de mal à agir car le système immunitaire est déficient. Le patient atteint d’un cancer ne réagit donc pas comme une personne saine au vaccin. Sans compter les traitements déjà donnés au patient, par exemple la chimiothérapie, qui dans certains cas peut altérer les cellules immunitaires. » L’un des plus gros obstacles à la vaccination est le nombre de cancers différents. Il y en a des centaines, si pas des milliers. « Pour chaque type de cancer du sein par exemple, il faudrait un vaccin différent. Cette diversité est problématique », admet Anne Van den Broeke. Chaque cancer est, de plus, différent pour chaque individu. Le cancer du sein d’une patiente X n’est pas le même que celui de la patiente Y. « Tout à fait. Non seulement la tumeur ellemême peut être différente, mais son micro-environnement peut l‘être également On sait maintenant que le niveau d’infiltration de la tumeur par des cellules bien particulières du système immunitaire peut expliquer pourquoi deux patients réagissent différemment au même traitement. Les différences individuelles sont également une difficulté à surmonter. Heureusement, les progrès en génomique, comme le séquençage du génome humain et des tumeurs elles-mêmes, permettent aujourd’hui à la recherche d’avancer dans la détection de mutations bien spécifiques de la tumeur, donc préférentiellement absentes des cellules saines, qui peuvent être envisagées comme cible pour générer une réponse immunitaire contre la tumeur. » In fine, il y a de nombreux obstacles à la mise au point d’un vaccin anticancer : la diversité des tumeurs, le micro-environnement immunitaire déprimé, la sélection des antigènes tumoraux utilisés comme cibles du vaccin, la méthode que l’on choisit pour l’administrer… Heureusement, la recherche avance et permet aujourd’hui de lever certains freins.

L’espoir est permis


S’il y a encore beaucoup d’écueils, l’immunothérapie permet déjà aujourd’hui d’envisager de nouvelles initiatives dans la recherche de vaccins anticancers. « Des chercheurs travaillent actuellement à la combinaison de vaccins et d’immunothérapies. L’objectif est de lever les freins qui empêchent le système immunitaire de bien fonctionner par le biais de l’immunothérapie afin que le vaccin administré soit plus efficace », explique la Pre Van Den
Broeke. Enfin, la pandémie a malgré elle fait avancer la recherche. « Il faut savoir qu’à l’origine l’utilisation de l’ARN messager comme vecteur d’antigènes en vaccination a été développée dans le cadre de recherches dans le domaine du cancer entre autres, mais non
des virus », recadre Anne Van den Broeke. « Les expériences fondamentales ont été réalisées en ce sens il y des dizaines d’années. Mais l’administration efficace de l’ARN à des patients demandait plus de mise au point. La pandémie et l’urgence de trouver des solutions ont certainement permis d’optimaliser la manière dont on administre aujourd’hui des vaccins à ARN messager. Et cela peut profiter à la vaccination contre le cancer. »

Journaliste : Laurent Zanella

L’Institut de Cancérologie Arsène Burny ouvre ses portes à Liège

Ce vendredi 2 décembre a eu lieu l’inauguration du tout nouvel Institut de Cancérologie du CHU de Liège. Un Institut qui porte le nom d’Arsène Burny, le Professeur qui a consacré sa vie à la recherche et au Télévie.

L’inauguration était attendue. Elle est le fruit d’un travail ambitieux mené de front et sans relâche pendant 8 ans par des équipes qui n’ont jamais ménagé leurs efforts. Depuis plusieurs mois, les activités de Radiothérapie, Médecine nucléaire et Imagerie oncologique, ainsi que les bureaux des médecins et la gestion des études cliniques sont déjà installés au sein de l’Institut. Les laboratoires d’analyses et de Thérapie cellulaire et génique y déménageront en 2023.

Le Pr Arsène Burny n’a pas pu se rendre à l’inauguration de l’Institut de cancérologie pour des raisons personnelles. Il a laissé un message vidéo à toutes les personnes présentes.

Le patient au centre

L’objectif du nouvel Institut « Arsène Burny », à Liège, est tout simplement hors norme : il vise à centraliser tous les besoins des patients en un seul endroit. Une personne qui serait suspectée d’avoir un cancer pourra être suivie par différents spécialistes le même jour : ce sera fini de prendre plusieurs rendez-vous et de devoir revenir à l’hôpital.

Ultramoderne, l’Institut intègre l’excellence et les technologies de pointe dans une architecture très aérée et lumineuse, pensée et adaptée aux besoins des patients et du personnel.

La volonté des concepteurs était de proposer des espaces dans une logique ‘Environnement Healing’, cet « environnement qui contribue à soigner ». Les technologies proposées constituent de réelles avancées pour le patient (p.ex. via l’application de techniques moins invasives), ainsi que pour les professionnels de santé autour du patient (p.ex. grâce à des équipements permettant la plus grande précision).

Le bâtiment est composé de sept niveaux, de plusieurs laboratoires : en tout 6.000 mètres carrés au total. L’Institut s’est doté également de toutes dernières technologies en termes de soin : des services de radiothérapie de dernière génération ou encore dans le bien-être du patient.

Crédits : RTL Info, CHU Liège

Les particules élémentaires accélèrent la lutte contre le cancer

Les chercheurs du CERN, l’un des plus prestigieux laboratoire du monde, brisent les particules élémentaires pour tenter d’élucider les mystères de l’Univers. Mais leur savoir-faire permet aussi de repousser les limites du traitement de certains cancers jusque-là mortels.

Les physiciens de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire -à cheval entre la Suisse et la France près de Genève- travaillent avec des accélérateurs de particules géants pour trouver les moyens d’étendre la portée de la radiothérapie anticancéreuse et de s’attaquer ainsi à des tumeurs difficiles d’accès qui, autrement, signaient l’arrêt de mort du patient.

Roberto Corsini est le coordinateur du laboratoire CLEAR, au coeur du CERN. Il se tient debout à côté d’un grand accélérateur linéaire de particules: une poutre métallique de 40 mètres avec des tubes emballés dans de la feuille d’aluminium à une extrémité, et une vaste gamme d’instruments de mesure et un bouquet de câbles de toutes les couleurs.

La recherche ici, a-t-il déclaré à l’AFP lors d’une récente visite, vise à créer des faisceaux d’électrons à très haute énergie qui pourraient éventuellement aider à combattre plus efficacement les cellules cancéreuses. Il s’agit de mettre au point une « technologie pour accélérer les électrons aux énergies nécessaires pour traiter les tumeurs profondes, soit supérieures à 100 millions d’électron-volts » (MeV), a expliqué le docteur Corsini. L’idée est d’utiliser ces électrons de très haute énergie en combinaison avec une nouvelle méthode de traitement prometteuse appelée FLASH.

– Dommages collatéraux-

Cette méthode consiste à délivrer la dose de rayonnement en quelques centaines de millisecondes, au lieu de quelques minutes comme c’est le cas actuellement.

Il a été démontré que cela a le même effet destructeur sur la tumeur ciblée, mais cause beaucoup moins de dommages aux tissus sains environnants.

Avec la radiothérapie traditionnelle, « vous créez des dommages collatéraux », a déclaré Benjamin Fisch, responsable du transfert de connaissances au CERN. L’effet du traitement FLASH bref mais intense, a-t-il déclaré aux journalistes, est de « réduire la toxicité pour les tissus sains tout en endommageant correctement les cellules cancéreuses ».

FLASH a été utilisé pour la première fois sur des patients en 2018, sur la base d’accélérateurs linéaires médicaux actuellement disponibles, les linacs, qui fournissent des faisceaux d’électrons à faible énergie d’environ 6 à 10 MeV.

Cependant, à une énergie aussi faible, les faisceaux ne peuvent pas pénétrer profondément, ce qui signifie que le traitement très efficace n’a jusqu’à présent été utilisé que sur des tumeurs superficielles, comme dans les cancers de la peau.

Mais les physiciens du CERN collaborent désormais avec le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) de Lausanne pour construire une machine capable de délivrer un faisceau d’électrons de 100 à 200 MeV, ce qui permettrait de détruire des tumeurs beaucoup plus difficiles à atteindre.

– Changement de paradigme –

Les tumeurs cancéreuses profondes qui ne peuvent être traitées ni par la chirurgie, la chimiothérapie ou la radiothérapie traditionnelle, sont souvent considérées comme des arrêts de mort.

« Ce sont (les cancers) qu’on ne guérit pas pour le moment qui seront les cibles », a déclaré à l’AFP le professeur Jean Bourhis, chef du service de radiologie du CHUV. Pour ces cancers « qui peuvent représenter un tiers des cas, cela pourrait changer la donne », dit-il.

Les chercheurs espèrent notamment que la méthode FLASH, avec son impact beaucoup moins nocif sur les tissus environnants, pourrait permettre de s’attaquer à des tumeurs logées dans le cerveau ou à proximité d’autres organes vitaux.

– Compact –

L’un des défis consiste à rendre le puissant accélérateur suffisamment compact pour tenir à l’intérieur d’un hôpital.

Au CERN, une grande galerie a été dédiée à l’accélérateur CLEAR, qui nécessite 20 mètres pour pousser les électrons jusqu’au niveau d’énergie requis, et 20 mètres supplémentaires pour conditionner, mesurer et délivrer le faisceau.

Mais Roberto Corsini estime que le CERN a le savoir-faire pour « accélérer dans un espace beaucoup plus compact ». Le prototype en cours de conception avec le CHUV aura pour objectif de faire le travail avec une machine de 10 mètres.

Selon M. Corsini, cette solution, « réduit les coûts, réduit la consommation d’énergie et la variabilité, et vous pouvez facilement l’installer dans un hôpital sans avoir à construire tout un bâtiment ».

La construction du prototype devrait commencer en février 2023 et les essais cliniques sur les patients pourraient commencer en 2025, a déclaré le docteur Bourhis, « si tout se passe bien ».

Photo : Roberto Corsini, coordinateur du laboratoire CLEAR, au coeur du CERN, à Meyrin (Suisse) le 17 octobre 2022Elodie LE MAOU

Crédits : RTL Info

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