Le Télévie en folie, c’était la folie !

La troupe du Télévie en folie a sillonné la Wallonie pendant trois semaines à votre rencontre ! De Charleroi, en passant par Marche-en-Famenne, pour finir à Malmedy, vous avez été presque 9 000 à assister au spectacle et à les soutenir pour la recherche contre le cancer.

Ce n’était pas un exercice facile, mais ils et elles l’ont fait ! Les animateurs, animatrices et journalistes de RTL sont montés sur les planches de trois grandes salles wallonnes pour amuser et faire rire le public venu en nombre pour les supporter.

L’origine du Télévie en folie

L’idée du Télévie en folie prend sa source lors d’une discussion entre Géraldine Gautier, responsable des évènements à RTL Belgium, et Olivier Leborgne, metteur en scène et humoriste, afin de renouveler la pièce de théâtre, ancien spectacle au profit du Télévie.

Cette année, pour la deuxième saison, l’équipe de RTL a vu les choses en grand. Après le succès de la première édition, la troupe est repartie pour une tournée qui mélange humour, émotions et musique. Ce n’est plus une date qui était prévue mais trois, à Charleroi, Marche-en-Famenne et Malmedy, avec 4 représentations, de quoi satisfaire le plus grand nombre.

Un sentiment de joie

L’émotion qui ressort le plus lorsque l’on pose la question aux animateurs, animatrices et journalistes à la sortie de la scène est la joie. À chaque date, peu importe le lieu, le public les soutenait et riait avec elles et eux.

« Faire rire un public, c’est l’une des sensations les plus folles qui existe » Caroline Fontenoy

Ils étaient onze à s’essayer à l’humour et à faire face au public : Sandrine Dans, Olivier Schoonejans, Sophie Pendeville, Sandrine Corman, Olivier Leborgne, Anne Ruwet, Thomas de Bergeyck, Emilie Dupuis, Luc Gilson, Caroline Fontenoy et Jacques van den Biggelaar.

Les premiers pas sur scène à Charleroi étaient stressants pour certains et certaines comme Emilie et Thomas qui appréhendaient ce premier passage. Un sentiment dominait à la sortie : le soulagement. « On se demandait si on était comiques, si ça allait bien se passer, mais avec les rires et l’énergie du public, ça nous a portés. Ce qui est génial, et on ne s’y attendait pas du tout, c’est que le public a ri des mimiques de visage et des silences », conclut le duo.

Le public ravi

À Charleroi, le Dôme était rempli et les spectatrices et spectateurs ravis. « C’est une belle soirée, un beau spectacle. J’ai aimé tous les sketchs. Avant, c’étaient des pièces de théâtre, mais c’est bien comme ça aussi, c’est chouette », « Je suis très contente d’être là, je trouve le début de soirée très sympa », « Une soirée super sympa, c’est vraiment très gai et en plus, c’est pour la bonne cause » peut-on entendre à l’entracte.

Un public qui a comblé Sandrine Corman et Sophie Pendeville : « C’était trop bien cette première, le public était en feu. C’était génial de partager un moment tous ensemble, comme ça, avec un public de folie ! ».

« Je suis mort, mais la récompense, ce sont les rires du public et ça, c’était extraordinaire ! » Olivier Schoonejans

Deuxième date, sold out à Marche-en-Famenne. Les artistes ont senti l’ambiance de folie qui régnait. « On commence vraiment à s’approprier les personnages donc c’est génial, en plus le public est très, très bien » confie Luc Gilson. Son homologue du journal télévisé ne tarit pas d’éloges non plus : « Le sketch devait durer quatre minutes, mais le public était tellement réactif, que ça en a duré dix. On s’est éclatés, on s’est bien amusés ! ».

Côté public, le sourire est sur les lèvres : « J’ai trouvé ce spectacle génial, c’est la première fois et, à mon avis, je reviendrai ! Je donne 10/10 ».

Le public de Malmedy était tout aussi participatif, les deux représentations du jour ont épuisé nos artistes qui se sont reposés après avoir fait la fête pour célébrer la fin de tournée !

Une organisation millimétrée

Le Télévie en folie est une véritable fourmilière, chaque week-end, des dizaines de personnes ainsi que leur matériel est à acheminer à bon port. Géraldine nous a partagé une anecdote : le néon du logo du Télévie en folie, qui est suspendu au fond de la scène, a cassé deux fois en trois week-ends ! Elle nous confie qu’il faut une organisation à toute épreuve pour le déplacer. La veille de la dernière représentation, au soir, les équipes étaient encore occupées à le réparer…

Au fur et à mesure des représentations, la confiance est montée et les pas sur scène étaient plus assurés. La tournée a pris fin, mais n’aurait pas eu ce succès sans toutes les personnes de l’ombre qui travaillent dessus : les techniciens, les coiffeuses et maquilleurs, la régisseuse, les bénévoles, etc.

Et alors, c’est quoi la suite ?

Olivier Leborgne revient sur ces trois dates en tant que metteur en scène et interprète et tient à féliciter toutes les personnes présentes. « C’était une formidable équipe, avec les animateurs, Mister Cover, Manon, les chanteurs, les danseurs de 2MAD, toute l’équipe technique, il y a vraiment beaucoup de monde qui met son énergie positive à faire que ce soit une grande fête, un grand partage avec le public. En plus, le public a réagi magnifiquement bien, tout ça pour le Télévie. On est partis pour une troisième édition ? » conclut-il en laissant planer un doute.

Valentine Jonet

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Le parrain d’honneur du Télévie 2024 est…

Depuis 35 ans, le Télévie incarne l’espoir, la solidarité et l’engagement dans la lutte contre le cancer. Cette année, nous célébrons avec fierté la 36ème édition de cet événement emblématique pour RTL Belgium. Cette édition anniversaire ne pouvait être que portée par un Parrain d’honneur qui a déjà marqué de sa générosité, l’histoire du Télévie et le cœur de notre public.  

C’est donc tout naturellement que Matt Pokora nous fait la joie d’être le Parrain d’honneur du Télévie 2024 aux côtés d’Agustin Galiana, Eddy de Pretto, Jasper Steverlinck, Mentissa, Mosimann, Mustii, et Santa. Cette décision est la preuve que l’artiste aux multiples talents et à l’engagement sans faille porte un attachement indéfectible et un soutien continu à la lutte contre le cancer. 

En 2019, lors de sa précédente participation, Matt Pokora a eu l’occasion de rencontrer Nolwenn, une adolescente courageuse de 15 ans en rémission d’un lymphome d’hodgkin. Leur rencontre a été un moment empreint d’émotions, symbole d’espoir et de force. Ils ont pu se retrouver lors d’un Contact On Stage en septembre dernier, un moment particulièrement émouvant, témoignant de la complicité, toujours intacte, 4 ans après leur rencontre. 

Avec le soutien continu de personnalités engagées comme Matt Pokora, ainsi que celui du public, des bénévoles, des chercheurs et de nos partenaires, nous sommes plus déterminés que jamais à tout donner pour faire, une nouvelle fois, avancer la recherche. En endossant, cette année, le rôle de parrain d’honneur, Matt Pokora nous apportera à nouveau son énergie et sa générosité afin d’inspirer et mobiliser un public toujours plus large, tout en continuant à incarner l’espoir pour ceux qui se battent contre le cancer.  

Ce Pollinois va grimper le col de Joux Plane à vélo pour le Télévie

Florian Caucheteux, de Polleur, se lance un nouveau défi pour la bonne cause. Il participera en juin aux Cyclos du Cœur du Télévie qui se dérouleront à Joux Plane en France.

Opéré de plusieurs tumeurs au cerveau entre 2019 et 2021, Florian Caucheteux, connu aussi sous le nom d’artiste Florkey, a à cœur de soutenir la recherche contre le cancer. En 2022 et 2023, celui-ci avait déjà organisé Résili’art, une expo-vente d’œuvres d’art réalisées par lui-même et d’autres amis artistes qui a permis de récolter quelque 19 400 € pour le Télévie.

Stable depuis 2023, le Pollinois a décidé cette fois de s’investir différemment. De manière plus sportive. “J’ai toujours fait beaucoup de vélo, depuis gamin, raconte Florian Caucheteux. J’ai commencé le VTT il y a 20 ans et il y a une dizaine d’années, je m’étais inscrit au club Spa VTT.” À l’époque, il avait également pris part à des compétitions amateurs telles l’Ardennes Trophy. Pas étonnant donc qu’à chaque fois qu’il va mieux l’une des premières choses qu’il fait est d’enfourcher son deux-roues, électrique désormais. “Au mois de septembre, je suis parti trois jours avec un ami faire le Ride The Track, pour le fun, dans la Drôme. C’était très dur, très technique mais très chouette.”

Le nouvel objectif qu’il s’est fixé n’est pas anodin non plus. Il s’apprête à prendre le départ, le 7 juin prochain, des Cyclos du Cœur, mené par l’animateur de RTL-tvi Jean-Michel Zecca. Cette année, après l’Alpe d’Huez en 2023, l’initiative solidaire prévoit l’ascension du col de Joux Plane, où le Tour de France est déjà passé onze fois. Situé entre Samoëns et Morzine, dans le massif du Chablais, en Haute-Savoie, il s’étire sur 11,6 km et présente 8,5 % de pente moyenne. “Je savais que mon ami Jean-Thomas Coumont, de Theux, dont la fille, Célia, s’est battue contre la leucémie, a participé aux Cyclos du Cœur à plusieurs reprises, explique Florian Caucheteux. Quand j’ai vu qu’il le refaisait, j’ai trouvé que ce serait sympa de le tenter aussi.”

En vue de ce challenge, le Pollinois s’entraîne de façon sérieuse au minimum trois fois par semaine (en alternant avec des moments de récupération). Une rigueur bien nécessaire. D’autant qu’ici, il roulera sur un gravel musculaire, c’est-à-dire sans assistance. “Le col de Joux Plane est quand même mythique. L’idée est que cela se passe bien et que j’éprouve du plaisir”, confie-t-il. C’est tout ce qu’on lui souhaite !

À la recherche de parrainage

Le but de cet exercice sportif est également de récolter des fonds pour la recherche. De ce fait, il est d’ores et déjà possible de parrainer la performance de Florian Caucheteux. « J’ai déjà recueilli 270 €, c’est super », se réjouit-il. Les dons peuvent se faire en ligne et à partir de 1 €. Il espère pouvoir atteindre 1000 €.

Florkey recherche aussi des personnes, propriétaire de VTT ou de gravel, pour venir rouler avec lui en semaine ou le week-end, au départ de Polleur (parcours d’une durée de 2h30 à 3 heures).

Infos : www.florkey.be ou https ://bit.ly/3TWRd45

Crédits : L’avenir

Mademoiselle Luna ou le combat d’une grande dame

Derrière les platines ou son micro, Mademoiselle Luna est connue pour son énergie communicative et son sens de la fête. Atteinte d’un cancer, le message qu’elle partage depuis le début avec ses auditeurs et followers n’a pas changé. Profiter de la vie reste la priorité. Et alors qu’elle vit aujourd’hui une récidive de la maladie, cela n’a peut-être jamais été aussi essentiel.

Mademoiselle Luna ne fait rien comme tout le monde. Il en va de même pour cette interview qui se déroule durant sa séance de chimiothérapie. «  Ça m’arrange de faire ça à ce moment-là, ça passe le temps et je serai bien concentrée », explique-t-elle. Le matin même, elle l’a posté sur son compte Instagram : « la journée sera belle. » Installée dans une chambre d’hôpital, elle discute avec une infirmière qui s’occupe d’elle depuis quelques mois maintenant. Elle lui recommande un restaurant grec qui vaut le détour. Qui a dit qu’une chimio devait être pénible et déprimante ? Au moment de l’annonce de son cancer du sein, en novembre 2021, Delphine — son «  vrai » prénom — n’en mène pourtant pas large. «  Forcément, quand vous apprenez que vous souffrez d’un cancer, c’est le branle-bas de combat. Certains mots font particulièrement peur, comme « triple négatif », « stade 3 »,… Vous avez l’impression que tout bascule autour de vous et que vous n’avez plus de maîtrise, ni sur ce qui se passe dans votre corps ni dans votre vie. En plus de se lancer dans un protocole médical lourd avec ses effets physiques, vous devez gérer l’impact émotionnel sur vous et votre entourage, les conséquences au boulot,… » Plusieurs moments seront déterminants dans son parcours et contribueront à la booster. «  Lors de l’une de mes premières chimios, une amie ayant aussi vécu un cancer m’a accompagnée. Et ses mots résonnent encore en moi. Elle m’a vraiment rassurée sur les conséquences de la maladie. Une chimio ne fait pas mal. Un cancer ne t’empêche pas de t’amuser, de travailler. OK, il y aura des moments moins fun, mais tout reste possible et la vie continue. À ce moment-là, j’ai décidé que c’était la devise qui allait me guider. »

Donner et recevoir

En tant que personnage public, Mademoiselle Luna s’est aussi demandé si elle allait révéler l’épreuve qu’elle traversait à sa communauté ou garder cela pour elle. Le choix a été vite fait. «  Nous sommes des milliers à faire face à cette maladie, et nous serons de plus en plus nombreux à y être confrontés dans les années qui viennent. On doit pouvoir en parler sans que cela soit un tabou et apprendre à vivre avec. Je n’ai donc pas voulu cacher ce qui m’arrivait. J’ai même tenu à le partager, notamment sur mes réseaux sociaux et dans un podcast. » Mademoiselle Luna a vécu une autre étape clé au moment de la perte de ses cheveux. «  Ici aussi, j’ai été très bien entourée et j’ai pu en faire une force. On a fait des photos, je les ai publiées sur les réseaux, et j’ai été assaillie de messages de soutien, ainsi que de témoignages de femmes qui ont décidé de retirer leur foulard ou leur perruque. Mon expérience leur a donné le courage d’assumer ce geste et ces histoires m’ont, à leur tour énormément encouragée. » Depuis toujours, la DJ et animatrice radio a l’habitude de communiquer de l’énergie au travers de la musique. « Quand je mixe, quand je suis sur scène, je me donne à fond et je fais tout pour que le public s’éclate. Mais ce qui est incroyable, c’est tout ce que je reçois à ce moment-là. Quand tu donnes, tu reçois, et c’est pareil ici. » Donner d’elle-même, Delphine le fait aussi pour le Télévie en s’investissant dans l’opération. «  Soutenir la recherche est fondamental. Je suis subjuguée par la vitesse des avancées. En ce qui me concerne, j’ai droit aujourd’hui à un nouveau protocole, de l’immunothérapie, qui n’existait pas quand ma maladie s’est déclarée. Même si je complète mon traitement avec un suivi nutritif, du reiki, du sport, etc., je sais que c’est la chimio qui va me sauver la vie. »

Récidive et remise en question

En décembre dernier, alors qu’elle arrive au terme de son traitement, les résultats ne sont pas bons. Même si elle a suivi scrupuleusement le protocole, et malgré une mastectomie, les médecins constatent une récidive. Pour Mademoiselle Luna, c’est la douche froide. « Depuis le début de ma maladie, j’ai voulu montrer qu’en respectant tout à la lettre et même plus, on y arrive. Et là, j’ai dû me rendre à l’évidence : la maladie me prouve encore qu’on ne peut pas tout maîtriser. » Comme à son habitude, Mademoiselle Luna trouve l’énergie pour repartir en chimio, continuer à partager son quotidien, mais cette fois, l’envie de performer est moindre. « Alors que je souhaitais donner un exemple de comment faire tout comme il faut, je veux faire passer le message qu’il n’y a pas de règles, il n’y a aucune manière de faire. Chacun doit faire comme il le sent, en fonction de ses envies. S’autoriser à s’écouter et prendre du temps pour soi. » Et comme pour joindre le geste à la parole, cette combattante partageait récemment quelques photos et vidéos sur son compte Instagram : celles d’une journée à la mer au cours de laquelle elle a réalisé un rêve, celui de galoper à dos de cheval sur la plage, au bord de l’eau et vivre un jour à la fois.

Catherine Frennet

Les cancers chez les hommes

Les hommes ne sont pas épargnés par le cancer. C’est pour cela que beaucoup participent au « movember ». Contraction des phonèmes anglo-saxons « mo » (moustache) et « november » (novembre), cet événement encourage les hommes à laisser pousser leur moustache durant le mois de novembre. Le but ? Sensibiliser le grand public aux maladies masculines, notamment le cancer de la prostate et le cancer des testicules.  

Le cancer de la prostate

Deuxième cancer le plus fréquent chez les hommes, il touche 10 000 hommes par an en Belgique. Il est généralement diagnostiqué vers l’âge de 70 ans. Les symptômes sont souvent d’ordre urinaires : blocage à la miction, sang dans les urines ou envie plus fréquente. Le cancer de la prostate est d’évolution lente et se traite très bien. Les chirurgiens vont procéder à une ablation de la prostate. Ensuite, le patient devra suivre des séances de radiothérapie ou d’hormonothérapie. Si vous avez des antécédents de cancer de la prostate, de cancer du sein ou de cancer des ovaires dans votre famille, vous êtes plus à risque d’être touché par un cancer de la prostate.

Le cancer du testicule

Même si ce cancer est peu fréquent, les médecins constatent une légère augmentation de cas diagnostiqués. Cette fois-ci, ce sont les hommes jeunes, entre 15 et 44 ans avec un pic à 30 ans, qui sont le plus touchés. Les signaux d’alarme sont les suivants : changement d’apparence ou de volume du testicule, apparition d’une boule sur le testicule. Comme premier traitement, les médecins vont enlever la tumeur présente dans le testicule. Dans de rares cas, le patient peut suivre une chimiothérapie si le cancer s’est propagé au-delà du testicule. Il n’existe pas d’antécédents familiaux dans ce cancer. Seuls les hommes dont l’un ou les deux testicules ne sont pas descendus correctement sont plus à risque.

Les cancers de la verge et de l’anus

Moins de 1% des hommes sont touchés par ces cancers, ils sont très rares. Liés à l’infection au papillomavirus (HPV), ils peuvent être évités en étant vacciné contre le HPV. La Belgique rembourse les vaccins pour les filles et les garçons. Pour un cancer de la verge, les malades ont souvent remarqué une modification de la peau du pénis, une plaie qui ne cicatrise pas ou un écoulement persistant sous le prépuce. Le cancer de l’anus apparait lui plutôt sous la forme d’une masse dans la zone anale, de douleurs anales ou de sang dans les selles.

Le cancer du sein

Les femmes sont évidemment plus touchées par ce cancer. Surtout si elles ont plus de 50 ans. Mais les hommes sont à risque également. Chaque année en Belgique, une centaine de cas masculins de cancers du sein sont recensés. Une raison de plus de faire attention si le patient voit une boule suspecte apparaitre sur son torse.  

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Le premier geste contre le cancer du sein

En Belgique, le cancer du sein est un des cancers les plus fréquents, touchant près d’une femme sur huit au cours de sa vie. Un diagnostic précoce de la maladie, permet non seulement des traitements moins intrusifs mais augmente aussi le taux de guérison. Zoom sur l’autopalpation de la poitrine ; un des moyens de dépister les éventuelles anomalies à faire chez soi. 

Il est conseillé de réaliser l’autopalpation de la poitrine une fois par mois juste après le cycle menstruel.

  • Etape 1 : L’observation. 
  • Commencez par observer votre poitrine dans un miroir, en étant débout, droit, les bras le long du corps. Soyez attentif à la modification de l’apparence de la poitrine que ce soit l’aspect de la peau, une différence de volume, ou l’aspect et la couleur des mamelons.
  • Etape 2 : La palpation.
  • Levez le bras puis à l’aide des trois doigts du milieux de l’autre main, effectuez des petits mouvements circulaires, les doigts à plat, en commençant par la partie externe
  •  Dessinez des cercles en vous rapprochant de plus en plus du mamelon. 
  • Palpez la zone au-dessus de la clavicule, une importance particulière doit être accordée à la zone entre l’aisselle et le mamelon.
  • La dernière étape consiste à presser légèrement les mamelons afin de vérifier qu’aucun liquide ne s’écoule.

Les éléments à surveiller durant ces mouvements sont d’éventuelles grosseurs de consistance dures.

Si vous remarquez une anomalie, il est important de consulter un médecin.  Un symptôme n’est pas automatiquement synonyme de cancer mais quand il est question de santé, la prudence reste toujours de mise. 

Le cancer du sein, c’est quoi ?

Cancer du sein

En octobre, tous les regards sont braqués sur le cancer du sein. À raison car ce cancer touche plus de 11 000 personnes en Belgique par an, ce qui en fait le deuxième cancer le plus fréquent chez les Belges. Mais, c’est quoi en fait un cancer du sein ? Le Pr François Duhoux, Chef de clinique associé au service d’oncologie médicale des Cliniques universitaires Saint-Luc, et le Pr François Fuks, Directeur du laboratoire d’épigénétique à l’ULB et Promoteur Télévie, ont répondu à nos questions.

Quels sont les différents types de cancer du sein ?

Il existe plusieurs types de cancers du sein comme le carcinome canalaire. Celui-ci se décline sous deux formes : in situ et infiltrant. Le carcinome canalaire in situ se développe via une tumeur qui atteint les canaux du sein transportant le lait. Le carcinome canalaire infiltrant se développe via une tumeur qui atteint les mêmes canaux mais qui va également s’étendre aux tissus mammaires. C’est le cancer du sein le plus commun.

Un autre type de cancer du sein est le carcinome lobulaire. Les carcinomes lobulaires ne se développent pas via une tumeur mais directement dans les glandes mammaires. Le carcinome lobulaire in situ se limitera aux glandes mammaires, tandis que le carcinome lobulaire infiltrant s’étendra aux tissus mammaires.

Comment soigne-t-on un cancer du sein ?

Pour soigner un cancer du sein, il faut connaitre son sous-type. Toutes les tumeurs sont différentes mais on peut les regrouper dans trois grandes catégories : les cancers du sein hormonodépendants, les cancers du sein HER2 surexprimés ou les cancers du sein triple négatifs. Selon le Pr Fuks, c’est en définissant le sous-type du cancer que les oncologues pourront trouver le traitement adapté. « Le but ultime, c’est de pouvoir à un moment détecter et traiter chaque personne, chaque patiente atteinte d’un cancer du sein. »

Les cancers du sein hormonodépendants sont les plus fréquents chez les femmes ménopausées. Les patients vont d’abord subir une chirurgie pour retirer la tumeur, et seront ensuite traités avec une chimiothérapie ou une radiothérapie. Ils pourront également devoir prendre une hormonothérapie pendant plusieurs années.

Les cancers du sein HER2 surexprimés sont qualifiés de cancers agressifs, néanmoins il existe de très bons traitements pour combattre ces cancers comme les thérapies ciblées.

Les cancers du sein triple négatifs apparaissent plus souvent chez les femmes jeunes qui ont des prédispositions génétiques. C’est un cancer rare mais qui peut envoyer beaucoup de métastases dans le corps. Le Pr Duhoux explique « C’est les plus dangereux parce qu’en fait, on a beaucoup moins de traitements disponibles pour ces cancers-là » En effet, jusqu’à il y a peu, seules la chirurgie et la chimiothérapie pouvaient être utilisées contre ce cancer. On peut à présent aussi utiliser l’immunothérapie, dans certains cas sélectionnés.

Comment développe-t-on un cancer du sein ?

Le développement d’un cancer du sein peut prendre plusieurs années. Dans la plupart des cas, une petite tumeur va apparaitre sur le sein et va grandir de plus en plus. Les personnes touchées par un cancer du sein vont avoir différents symptômes comme une masse dure dans un sein aux contours irréguliers, des ganglions gonflés et durs au niveau de l’aisselle, des écoulements au niveau d’un des deux mamelons ou encore une modification du mamelon ou de la peau du sein.

Comment détecter un cancer du sein ?

Les médecins vont procéder à une palpation de la poitrine pour détecter une éventuelle tumeur, ils vont aussi demander une mammographie ou une échographie. Il est également conseillé aux femmes de pratiquer l’autopalpation. Le Pr Duhoux revient sur l’importance du dépistage. « Ce qu’on essaye de faire par le dépistage, c’est de le détecter le plus tôt possible parce qu’on sait qu’au plus il est pris tôt, au plus on a de chances d’en guérir. » En effet, un cancer du sein détecté à un stade précoce n’aura pas encore eu le temps d’envoyer des métastases à d’autres endroits du corps.

Quelles sont les personnes le plus à risque ?

Les femmes sont évidemment plus touchées par ce cancer. Surtout si elles ont plus de 50 ans.  Mais le Pr Duhoux tient à rappeler que les hommes sont à risque également. « Il y a à peu près 11 000 nouveaux cas de cancer du sein en Belgique chaque année, et sur les 11 000 il y a à peu près une centaine d’hommes ». Il existe des cas de cancers du sein chez les jeunes adultes, mais cela reste très rare.  Il y aussi une dimension génétique dans le cas de ce cancer. Si vous avez des antécédents de cancer du sein ou de cancer des ovaires dans votre famille, il est conseillé de consulter son médecin plus régulièrement. Les personnes qui prennent des traitements hormonaux de substitution, les femmes qui ont eu leurs règles jeunes, les femmes ménopausées tardivement ou les femmes qui sont tombées enceintes tardivement sont également plus concernées.

Est-ce que la recherche a aidé à faire avancer les traitements contre les cancers du sein ?

De nos jours, 90% des personnes touchées par un cancer du sein guérissent. Le taux de guérison du cancer du sein a fort augmenté ces dernières années car des patients ont pu participer à des études et ont pu profiter de traitements expérimentaux. Ces traitements se sont montrés si efficaces qu’ils sont utilisés maintenant dans les protocoles de traitements contre le cancer du sein.

Et parfois, certains traitements trouvés pour soigner d’autres cancers se montrent également efficaces. Un traitement utilisé pour combattre le mélanome est en train d’être testé pour combattre le cancer du sein. Le Pr Fuks rajoute « Il y a quelques mois on pensait que ça ne fonctionnerait peut-être pas dans d’autres cancers tels que le cancer du sein, et il y a des résultats intéressants. »

Quel est le futur du cancer du sein ?

Le Pr Duhoux est optimiste « Dans 30 ans, j’espère ne plus avoir de travail. » En effet, les chercheurs comprennent de mieux en mieux les mécanismes du cancer du sein et les cellules cancéreuses. Ils arriveront un jour à comprendre pourquoi elles résistent aux traitements.

Les métastases sont également étudiées. Comment faire en sorte qu’elles ne se propagent plus du sein au reste du corps ? C’est la question que se pose l’équipe du Professeur Fuks. Tous les jours, ils effectuent des recherches sur ce sujet en épigénétique.

Même s’ils sont peu fréquents, les cas de récidives de cancers du sein existent. Beaucoup de recherches existent également sur ce sujet. Pour le Pr Fuks « Le Télévie contribue beaucoup à ce genre de recherche et je pense que ça c’est aussi essentiel. »  

Le Stars Rallye Télévie aura lieu le 15 octobre à l’aérodrome de Temploux

Le Stars Rallye Télévie, une opération caritative en faveur de la recherche contre le cancer, revient le 15 octobre prochain à l’aérodrome de Temploux, ont annoncé mercredi les organisateurs de l’événement. Cette année, pour la 14e édition, le policier Bertrand Caroy et l’animateur de RTL-TVI Ludovic Daxhelet endosseront le rôle de parrain. La pilote Vanina Ickx sera également présente, au volant d’une Porsche GT3 RS, en tant qu’ambassadrice.

L’équipe du Stars Rallye Télévie désire, par le biais de l’événement, offrir aux enfants atteints du cancer ou de la leucémie une journée inoubliable. Un rallye balade démarrera de la Butte du Lion à Waterloo dès 09h00. Les voitures de luxe termineront leur « course » à l’aérodrome de Temploux, après une balade en campagne de trois heures environ. Là, de multiples animations attendront les enfants, orchestrées par l’association Ohana et l’Hôpital Des Enfants Reine Fabiola.

Au départ de l’aérodrome, un défilé de voitures GT et électriques aura également lieu dès 11h30, pour une heure. De nombreuses personnalités seront sur place, en plus des deux parrains et de l’ambassadrice, parmi lesquelles le journaliste Thomas de Bergeyck, les chefs Giovanni Bruno et Lionel Rigolet, la famille Borlée, le pilote automobile Ulysse de Pauw et l’acteur Charlie Dupont.

« On espère venir à bout de la maladie. Il faut se battre. La vie ne fait pas de cadeau. Je suis heureux d’être le parrain », s’est réjoui le policier Bertrand Caroy lors de la présentation de l’événement à la presse.

« La totalité de la somme récoltée durant l’événement, sera entièrement reversée à la recherche pour les enfants malades », ont rappelé les organisateurs.

Source : dhnet.be

Cancer et perte de cheveux : espoir envolé pour les patientes, le chapeau ne sera pas remboursé comme la perruque

C’était une bonne nouvelle pour toutes les personnes atteintes du cancer et subissant les effets secondaires d’une chimiothérapie  : au même titre que la perruque, le couvre-chef allait être remboursé. Cependant, l’espoir est retombé, pour l’asbl « Caring Hat » qui collecte des fonds pour offrir un chapeau aux personnes touchées par la perte de cheveux – aussi nommée alopécie – et qui ont peu de moyens. Le projet d’arrêté royal proposé ce lundi par la Commission des remboursements des produits et prestations pharmaceutiques de l’INAMI ne reconnaît pas le couvre-chef comme une alternative à la perruque, mais seulement comme un accessoire et ne propose un remboursement que de 25 euros, au lieu de 180.

Pourtant, en octobre 2022, l’INAMI, l’Institut National d’Assurance Maladie et Invalidité, avait proposé d’étendre ce remboursement de 180 euros aux couvre-chefs, dont le chapeau.

Le texte expliquait ceci : » La chimiothérapie peut entraîner une perte de cheveux qui est généralement temporaire, mais qui peut néanmoins affecter gravement le patient. La nomenclature existante prévoit déjà une intervention pour l’achat d’une perruque. Les patients peuvent également choisir de porter un foulard, une casquette ou un bonnet après la perte de cheveux. Cependant, aucune intervention n’est prévue dans ce cadre, alors qu’il s’agit d’une alternative valable pour de nombreux patients. La nomenclature sera adaptée pour contribuer à l’achat d’un maximum de trois accessoires, dont au moins un accessoire de type textile (cf. foulard, turban, chapeau, bonnet, béret ou postiche) et ce, dans le cadre du budget existant. »

Et voici que près d’un an plus tard, l’orientation retenue est bien différente. Fabienne Delvigne, créatrice de chapeaux depuis 25 ans et fondatrice de « Caring Hat », ne comprend pas : « On était très impatientes. Les médecins, les patientes nous demandaient quand on aurait le remboursement, comme pour la perruque. Et là, on apprend ce week-end que les chapeaux seraient un accessoire et qu’il n’y aurait un remboursement qu’à concurrence de 25 euros. Nous sommes extrêmement déçus, car nous ne voulions pas que la communauté dépense de façon supplémentaire. On veut simplement que le chapeau soit égal à la perruque. »

Une proposition de loi sans issue

En 2021, la mesure du remboursement pour une alternative à la perruque avait d’abord pris la voie parlementaire : une proposition de loi avait été déposée par l’Open VLD Robby De Caluwé et son collègue député Christian Leysen. Elle avait été cosignée par le MR et Ecolo-Groen. Le site de la Chambre la référence toujours comme « pendante » car elle n’a pas terminé son parcours législatif.

Le député Christian Leysen nous explique que « vu la surcharge de travail« , cette proposition n’a pas encore pu être mise à l’ordre du jour de la commission santé de la Chambre. Il précise que les députés ont contacté le ministre de la Santé en 2022, qui leur a annoncé faire le nécessaire pour englober cette proposition dans un arrêté royal, après avis de l’INAMI. On connaît la suite, sur l’avis d’un groupe de travail interne, le comité « assurances » de l’INAMI a remis un texte ne proposant qu’un remboursement supplémentaire de 25 euros pour tous, au lieu de laisser l’option ouverte entre perruque et couvre-chef.  

Le député Robby De Caluwé annonce qu’il va par conséquent remettre la proposition de loi à l’agenda, mais que cela risque encore de prendre du temps.

Frank Vandenbroucke : « C’est une première étape »

Le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke a réagi à cette déception de « Caring Hat ». Sollicité par la RTBF, le ministre confirme avoir bien demandé une compensation à l’INAMI « dans la limite des budgets actuels » pour les personnes qui ne tolèrent pas les perruques ou sont plus à l’aise avec un chapeau. Il reconnaît que « le projet actuel d’arrêté royal prévoit une allocation de 25 euros pour les accessoires, tels que foulards, casquettes, chapeaux etc. »

Frank Vandenbroucke précise que ce remboursement de 25 euros est « une première étape importante. Je suis conscient« , dit-il, « que les chapeaux sur mesure sont plus chers, et la question se pose de porter leur remboursement au niveau du remboursement des perruques (180 à 270 euros). Nous devons examiner si cela est possible d’un point de vue budgétaire, et l’inclure dans une deuxième phase le cas échéant.« 

L’incompréhension

Dans certaines circonstances, c’est le chapeau qui nous porte.

De plus en plus de jeunes viennent frapper à la porte de Fabienne Delvigne : « Ces jeunes me disent on ne veut pas la perruque. On se sent déguisés, ce n’est pas nous, on ne veut pas de ça.’ C’est comme si on les pénalisait en disant ‘voilà, vous pouvez avoir un petit accessoire, un petit bonnet cancer à 25 euros’. Non, ce n’est pas ça qu’on veut. On a obtenu que les parlementaires soient sensibilisés à ça. Et puis maintenant, on reçoit ça ! »

Cette décision pourrait-elle être corrigée et dans quel délai ? C’est ce qu’espère la créatrice qui cite cette phrase :  » En temps normal, on porte en chapeau. Mais dans certaines circonstances, c’est le chapeau qui nous porte. »

Source : RTBF.be

Un voyage de 1400km à vélo pour le Télévie

Eric Nicaise est un professeur de langue au grand cœur. Il vient de terminer son 5e grand périple à vélo en reliant Saint-Jacques-de-Compostelle et tout cela pour la bonne cause du Télévie. 

Après 1 400 kilomètres et 27 jours de route, Eric était content de retrouver ses proches, même s’il assure ne jamais avoir été solitaire. « Le voyage seul peut avoir des avantages en ce sens que vous pouvez aller vers les gens et que les gens viennent vers vous. On se vide l’esprit, on se reconnecte à la nature pendant un mois. On se déconnecte des réseaux sociaux, des informations et de tout ce qui nous entoure qui sont parfois trop négatifs.« 

Cet habitant de Marcinelle a récolté 28 000 euros pour la recherche contre le cancer, une cause qui lui tient particulièrement à cœur. Il y a 10 ans, sa femme Bénédicte est décédée de cette maladie. 

« La recherche a énormément progressé. C’est un peu ce qui me motive. Cette motivation me donne une dimension supplémentaire pour le voyage. Quand ça devient dur physiquement, je me rappelle de tout ça« , confie-t-il à notre micro.

Le rêve d’Eric serait à présent de parcourir la Nouvelle-Zélande et d’écrire un livre pour partager son voyage.

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