« On a dormi ici! »: plus de 300.000 euros récoltés lors des 24h Vélo du Télévie à Liège

Dans le cadre de la recherche contre le cancer, plusieurs sportifs participent actuellement aux 24 Heures Vélo au profit du Télévie à Liège. Cette activité est organisée pour la dixième fois par l’Université de Liège et le CHU.

Présente à Liège pour suivre l’événement au plus près, notre journaliste fait le point sur les 24 heures vélo. « L’opération se termine à 15 heures, il ne reste donc que deux heures pour tous les participants et ils sont vraiment déterminés à récolter un maximum de fonds pour la lutte contre le cancer« .

Pour tenir durant 24 heures, certains étudiants adoptent des techniques bien spécifiques. C’est notamment le cas de Lola : « Ça fait 24 heures qu’on est ici, on a dormi ici, et toutes les quinze minutes, on change, comme ça, on reste à fond les ballons tout le temps« , explique l’étudiante.

Mais qu’en est-il des dons ? Pour y répondre, Michaël Herfs, coordinateur du Télévie au CHU : « Ça se passe extrêmement bien, tout passe maintenant par une plateforme en ligne, et nous sommes à plus de 3 500 dons« .

Quant au montant récolté jusqu’à présent, il dépasse celui de l’année passée, comme le précise Michaël Herfs : « L’année dernière, on a récolté 220 000 euros, ce qui était déjà exceptionnel. Il y a quelques heures, nous avons franchi la barre des 300 000 euros, et nous pouvons espérer encore plus« .

Crédits : RTL Info

Où déposer vos pièces rouges ?

L’Opération Pièces Rouges de bel RTL au profit du Télévie a pour objectif de récolter un maximum de petites pièces qui traînent dans les poches, tirelires ou fonds de tiroirs.

Le but de l’opération est de soutenir le Télévie pour financer la recherche contre le cancer.

Aujourd’hui, il reste plus de 2 milliards de pièces rouges en Belgique !

Grâce à l’Opération Pièces Rouges et à votre générosité, donnez-leur une nouvelle vie au profit de la recherche.

Leurs grandes sœurs (les pièces jaunes) et leurs grands frères (les billetssont bien évidemment les bienvenus.

Un bilan impressionnant

Lors des 5 premières éditions de l’Opération Pièces Rouges, votre générosité a permis de récolter 2.306.345,01 € au profit de la recherche contre le cancer.

C’est une magnifique mobilisation qui continue !

Merci d’avance pour votre nouvelle participation.

L’Opération Pièces Rouges se clôture le 7 mai 2025.

Allez, on se bouge pour l’Opération Pièces Rouges !

Où déposer vos pièces ?

Rendez-vous dans les agences Belfius

Toutes vos récoltes de pièces rouges, jaunes et de billets peuvent être déposées dans les agences Belfius du 24 mars au 7 mai 2025.

– Trouvez une agence Belfius près de chez vous ici.

Rendez-vous dans les magasins Jouets Broze

Les magasins Jouets Broze vous proposent également de venir déposer vos pièces dans les tirelires situées dans les magasins.

Les bénévoles dans les centres commerciaux

Les bénévoles de l’Opération Pièces Rouges vous donnent rendez-vous 4 samedis de suite dans des centres commerciaux près de chez vous entre 10h et 16h pour déposer vos pièces rouges :

  • Samedi 29 mars : Esplanade de Louvain-la-Neuve – Province du Brabant Wallon
  • Samedi 5 avril : Shopinstock de Fosses-la-Ville – Province de Namur
  • Samedi 12 avril : Belle Île en Liège – Province de Liège
  • Samedi 19 avril : Grands Prés à Mons – Province du Hainaut

Bérénice et Léon dans les écoles

Du 24 mars au 25 avril, Bérénice et Léon se rendent tous les mardis et les jeudis dans des écoles de Wallonie et à Bruxelles pour rencontrer les élèves et les profs mobilisés pour l’Opération Pièces Rouges.

Ils vous feront vivre leurs journées OPR dans les écoles sur bel RTL mais aussi en télé et sur les réseaux sociaux.

Le 7 mai 2025, Bérénice vous attend sur bel RTL pour une grande journée de mobilisation pour clôturer l’Opération Pièces Rouges 2025 tous ensemble.

Les écoles : partenaires clés

Les élèves, étudiants, instituteurs, professeurs et les directions des écoles sont les meilleurs partenaires de l’Opération Pièces Rouges !

Merci pour votre mobilisation et votre participation exceptionnelle.

Que ce soit par des récoltes de pièces, la création de super tirelires ou de fêtes au profit d’OPR, votre présence est essentielle pour la réussite de l’Opération !

Entre le 24 mars et le 25 avril, chaque mardi et jeudi, Bérénice et Léon iront à la rencontre des élèves mobilisés pour l’Opération Pièces Rouges.

Ces différents rendez-vous seront à suivre sur l’antenne de bel RTL mais aussi en télé et sur les réseaux sociaux.

Allez, on se bouge pour l’Opération Pièces Rouges !

Une nouvelle technologie pourrait révolutionner le traitement du cancer du sein

Une innovation scientifique pourrait bien transformer le diagnostic et le traitement du cancer du sein. Des chercheurs de l’université d’Aberdeen, en collaboration avec le NHS Grampian, ont mis au point un scanner magnétique à ultra-bas niveau capable de détecter des tumeurs jusqu’ici indétectables.

Le Field Cycling Imager (FCI), premier et unique en son genre, constitue une avancée majeure par rapport à l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Contrairement à cette dernière, il ne nécessite pas l’utilisation d’agents de contraste intraveineux, ce qui réduit les risques d’effets secondaires, notamment les lésions rénales et les réactions allergiques.

Lors des tests menés sur des patientes atteintes d’un cancer du sein, le FCI a permis de distinguer avec une précision inégalée les tumeurs des tissus sains. Cette avancée pourrait réduire le nombre d’opérations nécessaires après une tumorectomie.

Environ 15 % des femmes doivent actuellement subir une seconde intervention chirurgicale, car les bords de la tumeur ne sont pas entièrement retirés lors de la première opération. Le scanner FCI pourrait permettre une délimitation plus précise, évitant ainsi ces interventions supplémentaires.

Le Dr Lionel Broche, chercheur principal de l’étude et spécialiste en physique biomédicale, souligne : « Nous avons découvert que les images générées par la FCI peuvent caractériser les tumeurs du sein avec plus de précision. Cela signifie qu’elles pourraient améliorer le plan de traitement des patientes en perfectionnant les procédures de biopsie et en réduisant les interventions chirurgicales répétées. L’impact potentiel sur les patientes est donc extraordinaire. »

Une technologie issue d’un héritage scientifique prestigieux

Ce projet novateur s’inscrit dans la tradition d’excellence de l’université d’Aberdeen en matière d’imagerie médicale. Il y a près de 50 ans, cette même université avait déjà marqué l’histoire en mettant au point le premier scanner IRM du corps entier. Le Field Cycling Imager en est une évolution : il permet de moduler l’intensité du champ magnétique durant l’examen, offrant ainsi plusieurs types d’informations sur les tissus en une seule analyse.

Le Dr Gerald Lip, radiologue consultant au NHS Grampian et récemment nommé président de la British Society of Breast Radiology, estime que cette innovation pourrait transformer la prise en charge des patientes : « Nous traitons chaque année entre 400 et 500 femmes atteintes d’un cancer du sein au sein du NHS Grampian. Le potentiel de cette technologie pour réduire la nécessité pour les femmes de revenir pour une opération supplémentaire est énorme, ce qui leur est bénéfique et permet de réduire les temps d’attente et les ressources des salles d’opération. »

Un avenir prometteur

Les résultats obtenus avec le tissu mammaire s’ajoutent à des succès précédents, notamment dans l’identification de lésions cérébrales liées aux AVC. Les chercheurs estiment que les applications cliniques du Field Cycling Imager sont encore loin d’avoir révélé tout leur potentiel.

« Il s’agit d’une innovation vraiment passionnante et comme nous continuons à améliorer la technologie de l’IRM à cyclage rapide, le potentiel des applications cliniques est illimité », conclut le Dr Broche.

Les découvertes de cette étude ont été publiées dans Nature Communications Medicine, renforçant l’espoir que cette nouvelle technologie puisse bientôt révolutionner la manière dont le cancer du sein est diagnostiqué et traité.

Mister Cover enflamme le Wex pour une soirée caritative avec le Télévie !

Le vendredi 21 mars à 20h30, le Rotary Club Liège Airport organise un événement musical incontournable : Mister Cover en live au Wex. Après avoir conquis les plus grandes salles de Belgique comme Forest National et l’Ancienne Belgique, Mister Cover vient enflammer la scène du Wex à Marche-en-Famenne.  

Depuis plus de 20 ans, Mister Cover est devenu une référence en matière de concerts en revisitant des titres emblématiques. Le groupe belge se distingue par un répertoire varié, allant des Beatles et Queen à des titres plus récents. Leur capacité à embarquer le public amène une ambiance festive et conviviale.

Mister cover n’en est pas à son premier engagement avec le Télévie, le groupe a déjà participé à plusieurs éditions du « Télévie en folie ». Cette fois encore, ils seront là pour faire vibrer la scène et le public.

Au-delà de la musique, cet événement prend une dimension caritative. Organisé par le Rotary Club Liège Airport, il soutient des causes comme le Télévie.  Venez vivre une soirée inoubliable et laissez-vous emporter par 2 heures de show électrisant où l’ambiance sera au rendez-vous. Réservez vite vos places !

– Tarifs :

  • Place assise en tribune : 38€
  • Place libre debout : 33 €

-Parking gratuit avec 3 000 places disponibles.

-Accès PMR disponible.

-Réservations : par téléphone au 084/77.07.00 ou sur place le jeudi

Parler du cancer aux enfants avec les mots justes

Enseignante en primaire, Florence Valentin s’est remise d’un cancer de l’ovaire. Depuis, elle passe dans toutes les classes de son école pour expliquer ce qu’est le cancer à l’aide du kit pédagogique du Télévie.

Solaire et enjouée, Florence Valentin est enseignante de 1ère primaire à l’école Saint-Antoine de Bouvy (La Louvière) depuis 2015. En juillet 2018, alors âgée de 26 ans, elle commence les vacances en repeignant sa classe. Pensant faire une allergie à la peinture en raison d’un gonflement anormal du ventre, elle décide, bien qu’elle ne consulte jamais de médecin, d’y aller cette fois-ci. L’échographie d’urgence prescrite lui sauvera la vie : Florence Valentin a un cancer de l’ovaire au stade 3A.

La prise en charge est immédiate et extrêmement intensive. Son cancer, un dysgerminome ovarien, est une forme rare pour laquelle les chances de survie sont meilleures. « Le traitement a très bien fonctionné. J’ai été opérée mi-juillet et une dernière fois mi-décembre. Ce furent six mois d’enfer total et de souffrances, avec beaucoup d’effets secondaires. Mais après, je n’avais “que” le suivi », relate-t-elle.

Une histoire à raconter

Dès 2019, dans les périodes de répit, elle décide de venir dans les classes raconter son histoire. « J’ai un lien très fort avec cette école. Et puis les enfants se demandaient pourquoi je n’étais pas là. Beaucoup d’adultes ont tendance à ne pas dire qu’il s’agit d’un cancer. Les enfants ont besoin de rester naïfs, bien sûr. Mais quand on ne dit pas les choses, ils s’inquiètent, s’imaginent des scénarios, restent seuls avec leurs questions et leurs émotions. Il est sain d’en parler. Que ce ne soit pas un tabou.

D’autant qu’aujourd’hui, il y a un cancer dans presque chaque famille. Avec mon vécu, je crois que je sais utiliser les mots justes pour expliquer ce qu’est le cancer. Et puis j’ai aussi découvert, à ce moment-là, le kit pédagogique du Télévie, qui est super bien fait. Il est disponible en ligne gratuitement et il décrit formidablement bien la vie avec cette maladie. Dans ce kit, il y a une histoire, celle de Lulu, une enfant qui a un cancer. Je me reconnaissais tellement dans cette histoire », raconte Florence Valentin.

Un flot de questions

Avec les tout-petits, elle ne raconte pas l’histoire, mais présente l’affiche du Télévie qui est dans toutes les classes. À partir de la 3ème maternelle, elle lit l’histoire de Lulu dans sa version « mini » et distribue les coloriages. Avec les plus grands, c’est la version « maxi » qui propose des activités et exercices du kit.

« Au final, Lulu est un fil rouge entre tous les âges. Tous connaissent l’histoire de Lulu », épingle la jeune femme.

Rodée et investie, Florence Valentin arrive en classe pour ces séances avec son pull et sa gourde Télévie. Et tout part de là. Les enfants veulent comprendre : qu’est-ce que le Télévie ? C’est une opération pour récolter de l’argent afin de lutter contre le cancer. Et le cancer, c’est quoi ? Est-ce qu’on en meurt forcément ? Est-ce que c’est contagieux ? Est-ce qu’on a beaucoup de piqûres ? Est-ce qu’on a mal quand on perd ses cheveux ? Mon chien a le cancer, est-ce qu’il va perdre tous ses poils ?

« Les enfants sont sans filtre. La réflexion est là et la discussion est ouverte. Ils ont une intelligence stupéfiante. On les sous-estime vraiment, alors qu’ils perçoivent énormément de choses et qu’ils comprennent », pointe l’enseignante.

Un partage de valeurs

« Je leur raconte l’histoire Lulu a un cancer… Et alors ? de Maureen Dor. Dans ce récit, c’est une enfant qui parle. Avec des mots d’enfant. Et je fais le lien avec mon histoire. Puis ils posent leurs questions parce que je suis aussi là comme témoin. Et on en vient à ce qu’on peut faire pour aider les gens qui ont le cancer : récolter de l’argent, acheter des objets du Télévie pour financer la recherche, être attentif à l’isolement social des personnes malades, leur demander comment elles vont, souligner qu’elles ont besoin de leurs amis et amies.

Tout cela charrie plein de valeurs : l’empathie, l’entraide, la générosité, la solidarité, l’altruisme. Ce sont les citoyens et citoyennes de demain. Si tous et toutes peuvent avoir ces valeurs-là, c’est tout gagné », souligne Florence Valentin.

Un exemple rassurant

L’école Saint-Antoine est d’autant plus sensible que trois enfants ont été tout récemment touchés par le cancer. Giulian, 8 ans, est décédé le 19 décembre 2023. Olivia, en maternelle, est guérie. Et Kiara, 9 ans, aussi. Elle qui, en plus de son combat contre la leucémie, a réussi à récolter plus de 3 tonnes de pièces rouges pour le Télévie 2024.

« Le plus beau des cadeaux, c’est la phrase de Kiara : quand elle a découvert son cancer, ses parents m’ont dit que grâce à vos interventions, Kiara savait ce que c’était. Elle leur a dit “C’est facile, je vais guérir comme Mme Florence.”

Si ça peut donner de l’espoir, mon expérience est utile. C’est la manière que j’ai trouvée pour avancer, pour “justifier” ce qui m’est arrivé », avoue Florence Valentin, qui nous demande de l’excuser parce qu’elle est intarissable. Mais cela tombe bien, puisque parler du cancer est l’un des leviers d’action.

Madeleine Cense

L’IA, une nouvelle alliée dans la lutte contre le cancer

Dans plusieurs disciplines, telles que l’imagerie médicale, l’intelligence artificielle fait parfois déjà partie du quotidien. Et de plus en plus, elle s’invite aussi dans la recherche en cancérologie. Avec, à la clé, des diagnostics plus rapides, mais aussi des traitements plus précis et personnalisés.

Joan Somja est pathologiste au CHU de Liège. Toute la journée, elle observe minutieusement des cellules prélevées chez des patients lors de biopsies, et cherche à déterminer si ces dernières sont cancéreuses ou susceptibles de le devenir. Et alors que cette pratique passe depuis longtemps par un microscope, elle se fait aussi désormais par le biais d’un ordinateur assisté par des algorithmes d’intelligence artificielle. L’IA en médecine est actuellement une révolution en marche, s’enthousiasme la praticienne. De nombreux praticiens l’utilisent très souvent, et il s’agit véritablement d’un outil universel.

Impossible ces derniers temps de passer à côté de l’IA, tant ses usages explosent dans tous les corps de métiers. Et pourtant, si cette technologie semble être apparue au milieu des années 2010, elle est en réalité née au milieu des années 1960, avec la création des neurones artificiels. Ces derniers sont inspirés de la capacité de notre cerveau à reconnaître de nouvelles choses à partir de ce qu’il a déjà vu. Une compétence très utile, alors que la quantité de données médicales augmente très rapidement.

Les cellules que l’on observe sont déposées sur des lames, que l’on regarde au microscope à très fort grossissement, dévoile la pathologiste. Pour être exploitées par un algorithme, il faut donc qu’elles soient scannées à très haute résolution. Cela peut facilement atteindre jusqu’à deux gigaoctets de données par lame, et on peut en recevoir plus d’une vingtaine par patient.

Mais pour la scientifique, le jeu en vaut largement la chandelle. Dans le cas du cancer de la prostate, par exemple, avant même que l’on ne regarde les images par nous-mêmes, l’algorithme va guider notre attention vers les zones à risques, explique la Pre Somja. On obtient alors une sorte de carte, avec en rouge les cellules que l’IA estime cancéreuses, en orange les zones pré-cancéreuses, etc. Cela nous fait gagner un temps extrêmement précieux, et cela se traduit par un diagnostic plus rapide pour le patient.

Si ces algorithmes sont si performants, c’est grâce aux dizaines de milliers d’images patiemment accumulées au fil des années, puis classées, stockées dans des bases de données, et finalement décrites en détail par des scientifiques du monde entier. Le principe est simple : une fois qu’ils ont analysé ces milliers d’images, les algorithmes d’IA sont désormais capables d’émettre un diagnostic sur des images qu’ils n’ont jamais vues. En fonction des bases de données qui ont servi à leur entraînement, certains algorithmes peuvent également déterminer certaines caractéristiques liées au cancer, afin de nous aider à déterminer son agressivité par exemple, et d’établir un pronostic, ajoute la clinicienne.

Cette capacité fait actuellement l’objet de nombreuses recherches, en raison de la capacité des algorithmes à déceler des choses invisibles aux yeux des pathologistes. Dans certains cas, l’IA va reconnaître des configurations de cellules qu’elle estime être associées à un moins bon pronostic, sans que l’on en comprenne la raison, révèle la Pre Somja. Cela peut être lié aux interactions entre les cellules, à l’environnement immunitaire… En travaillant sur ces résultats, cela va nous permettre aussi de faire des recherches qui vont améliorer notre compréhension des cancers.

Croiser les données

Spécialiste du cancer du sein, le Pr Christos Sotiriou, Directeur de recherches FNRS et Directeur du laboratoire de recherche en cancérologie Jules Bordet, partage totalement l’enthousiasme de Joan Somja pour l’utilisation de l’IA. Personne ne peut contester la rapidité des IA à établir, à partir d’une simple image de biopsie, la présence ou non d’un cancer, estime-t-il.

Un gain en rapidité, donc, mais également en précision. Il existe jusqu’à cinq types de cancer du sein, qui répondent à des traitements différents, révèle le chercheur. Et même dans le cas des cancers dits triple négatif, qui ont malheureusement un pronostic assez défavorable, il existe cinq sous-types différents, avec une expression génique particulière. Aujourd’hui, ces sous-types ne peuvent être détectés que grâce à l’analyse moléculaire des cellules, ce qui prend du temps. Mais nos recherches sont en train de montrer qu’un algorithme est capable, en analysant simplement une image de biopsie, de déterminer au moins 3 sous-types de cancer triple négatif !

Une découverte importante, qui a des conséquences directes pour les patientes. L’identification de ces sous-types est primordiale, car leur réponse à l’hormonothérapie et à la chimiothérapie est différente, dévoile-t-il. Or, l’analyse d’une image prend une heure quand près de 2 semaines sont nécessaires pour obtenir une signature génique. C’est donc un gain de temps important pour les patientes, et cela permet d’éviter des traitements qui seraient inutiles, avec tous les effets secondaires que cela implique.

Et en recherche, le laboratoire du Pr Sotiriou compte bien utiliser la formidable capacité de l’IA à analyser et combiner des données à la fois visuelles, mais aussi génétiques. Nous travaillons actuellement sur les cancers qui ont métastasé, afin de mieux comprendre ce qui différencie, au niveau moléculaire, les cellules métastasées des cellules de la tumeur primitive, explique-t-il. Nous avons déjà réalisé une étude au niveau de l’expression génique et constaté des différences…

Radio Contact et le Télévie mettent du Feel Good à l’HUDERF

Un an après le départ de Mademoiselle Luna, et dans le cadre du Télévie, Henri PFR et les dj’s de Contact Dj’s sont partis à la rencontre des enfants malades de l’Huderf pour leur offrir un cours de deejaying suivi d’une boum festive.

Le 21 janvier 2024, la célèbre DJ belge Mademoiselle Luna disparaissait des suites de son cancer. Un an plus tard, en hommage à l’as des platines belge, ses camarades dj’s des ondes de Radio Contact – Henri PFR, Maya Cox et Simon B – ont voulu lui rendre hommage en proposant un moment “feel good” aux enfants malades et au personnel soignant de l’hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola (Huderf) à Jette (Bruxelles).

Et dès que l’on franchit les portes de l’Huderf, on oublie les masques, les tuyaux et autres instruments, machines ou soignants qui entourent ces enfants. Le son de la boum en préparation en cette matinée froide et enneigée de janvier se faisant déjà entendre au loin. Les basses faisaient même trembler le bâtiment, tout comme le cœur de ces enfants atteints de cancer… mais pétillants de joie de vivre cette expérience. “Il y a une ambiance de folie !”, nous glisse Alix, qui a appris à mixer avec Henri PFR. “Ils devraient faire cela plus souvent”, poursuit cette jeune fille de 11 ans, originaire de Soignies. “J’étais tellement stressée que j’avais des nausées (sourire) !”

Un exercice “pas si simple car c’est une machine assez compliquée” assure le dj belge mais relevé haut la main par une Alix très réceptive et qui a “la musique dans la peau”. Pour preuve (CFR notre vidéo sur dh.be), elle fera même une dédicace spéciale à Hoshi et Mustii qu’elle rêverait de voir faire la fête ici “à tous les étages de l’Huderf” !

”Quand t’arrives ici, nous confesse Simon B entre deux cours de deejaying avec le jeune Silina (12 ans et originaire de Mauritanie et qui voyait la neige pour la première fois), il faut déjà garder un petit peu le facteur émotion et historique de ces enfants un peu derrière. Tu ne peux pas les regarder et qu’ils voient dans tes yeux leurs conditions. Il faut justement éviter ça. Les enfants, c’est un sujet sensible. Les malades, aussi. Ici, tu as les deux ensemble, c’est très compliqué.” Mais d’insister sur le fait qu’il était très heureux d’avoir participé à ce moment. “Voir le bonheur et les sourires sur le visage de ses enfants alors qu’ils vivent des choses très compliquées, ça n’a pas de prix ! Leur donner quelques minutes d’évasion et que, pendant un moment, ils dansent et arrêtent de penser à leurs conditions. C’est vraiment très intense et fort”. Et le dj de Contact DJ’s d’avoir aussi une pensée pour son ancienne collègue et regrettée Mademoiselle Luna. “La table de mixage sur laquelle on mixe, c’est justement celle que Mlle Luna a léguée, parce que c’est la sienne. Elle est donc toujours avec nous… Elle a eu la chance de vivre jusqu’à un âge où peut-être que ces enfants n’auront pas la chance de vivre. C’est très bouleversant.”

Et ce n’est pas Henri PFR qui dira le contraire. “C’est mignon et vraiment touchant. Récemment, chez mes parents, je suis d’ailleurs retombé sur un papier que j’avais dans mes tiroirs, raconte celui qui mixe aussi pour nos Diables rouges aujourd’hui. C’était un diplôme de dj que Mademoiselle Luna m’avait donné parce que j’avais gagné un concours dans lequel elle était prof et moi son étudiant. Cela a m’a particulièrement touché. Mlle Luna a laissé une belle trace et là, aujourd’hui, je pense que je l’ai vraiment fort ressentie avec nous.”

Une matinée remplie d’émotion pour celui qui pense encore plus à avoir des enfants après cette expérience de transmission. “Pour être honnête, je suis venu ici avec une boule au ventre, confie-t-il à la sortie de l’hôpital. Je ne savais pas comment j’allais tenir. Et, au final, t’arrives et tu fais face à des enfants souriants, plein d’énergie et d’envie. En fait, ce sont des enfants qui t’apportent énormément. C’était plus du bonheur qu’émouvant, même si je pense que je vais avoir un petit contrecoup quand même après. Parce que oui, ça reste lourd quand même à voir. Mais on prend conscience aussi à quel point on a de la chance, tout simplement, d’être né dans un corps qui fonctionne. Ces petits enfants, ils ont un corps qui fonctionne moins bien qu’un autre et ils ont un combat au jour le jour qui est extrêmement lourd. Et donc tu les vois ici avec des sourires et qui dansent et qui apprennent à mixer, c’est juste génial.” Et de conclure, finalement ému d’avoir mis sa notoriété au profit d’une belle cause comme le Télévie : “J’étais très anxieux à le faire, mais je suis très heureux d’avoir pu faire face à ça et de voir des étoiles dans les yeux. C’est une victoire quelque part d’avoir su leur apporter un peu de bonheur. Car ils n’ont rien fait pour mériter ça.”

Source : DH Les Sports

Les bénévoles, ces héros de l’ombre

Chaque année, environ 600 événements sont organisés en Belgique par des comités bénévoles au profit du Télévie. Grâce à leur engagement, plusieurs millions d’euros ont été récoltés pour soutenir la recherche contre le cancer. À l’occasion de la Journée mondiale des Bénévoles, célébrée le 5 décembre, rendons hommage à ces acteurs engagés qui agissent dans l’ombre.

Joseph Jandrain : une dévotion de plusieurs décennies

Depuis la création du Télévie en 1989, Joseph Jandrain, 80 ans, est un pilier de l’organisation. Chaque année, il organise un souper caritatif à Vieusart, dans la salle Saint-Martin. Lors de la première édition, 1.700 francs belges avaient été récoltés. Aujourd’hui, cet événement traditionnel attire entre 300 et 400 participants et génère plus de 20.000 euros par an.

« Tant que j’aurai le bonheur de vivre, je continuerai mon rôle de bénévole ! » affirme Joseph.

En tout, son comité de Chaumont-Gistoux a permis de récolter 528.000 euros depuis ses débuts.


Chantal Dejehet et sa « Dream Team des marmottes »

Avec 37 participations, Chantal Dejehet est une autre figure emblématique du Télévie. Surnommée « Saint-Bernard » pour sa générosité, elle organise tout au long de l’année des événements variés : stages d’aïkido, tournois sportifs, ventes de produits Télévie, emballages cadeaux, etc.

« Quand mon fils était enfant, il séjournait à l’étage des petits cancéreux à l’hôpital. Cela m’a marquée et donné envie de m’engager dans la lutte contre la maladie. »

Il y a dix ans, ses copines l’ont rejointe sous le nom de la Dream Team des marmottes. En 2025, elles prévoient de nouvelles activités : blind tests, marchés de Noël, balades à vélo, entre autres. Mais Chantal souligne une difficulté récurrente :

« Beaucoup se montrent intéressés lorsqu’ils assistent à nos actions, mais rares sont ceux qui s’engagent vraiment ensuite. »


Sophie Theys et les nouveaux bénévoles

Sophie Theys a rejoint le Télévie cette année, après que sa sœur a reçu un diagnostic de cancer.

« Malheureusement, c’est souvent dans ce genre de circonstances qu’on se réveille… »

Pour contribuer, elle a organisé une balade de dalmatiens à Froidchapelle, rassemblant 35 chiens et leurs propriétaires, et réfléchit déjà à de nouvelles idées.

De son côté, Jean-Michel Acar, touché par un cancer en 2022, a participé au Relais pour la Vie en chaise roulante avant d’organiser un souper dansant à Grosagele après sa rémission. Pour lui, chaque geste compte :

« Chaque initiative permet de faire avancer la recherche. »


Le sport au service de la solidarité

Certains allient leur passion sportive à leur engagement pour le Télévie. Thomas Petit, 23 ans, a relevé le défi de l’Half Ironman de Genève en 2024 avec son meilleur ami. Leur aventure a permis de récolter 2.000 euros.

Éric Nicaise, passionné de cyclisme, parcourt chaque année des milliers de kilomètres en hommage à sa femme décédée d’un cancer. En 2024, il a réalisé un voyage à vélo entre Porto et Gibraltar.

« J’ai transformé la douleur en énergie positive pour sensibiliser et collecter des fonds. »

Depuis 2019, il a récolté plus de 48.000 euros pour la recherche.


Mille et une façons de s’engager

Qu’il s’agisse de courir, de cuisiner ou d’organiser des événements, chaque action compte pour soutenir la recherche contre le cancer. Les bénévoles du Télévie montrent que la solidarité peut transformer des défis personnels en espoir collectif.

Gwendoline Cuvelier

20 km de Bruxelles : courez ou marchez pour vaincre le cancer

Le dimanche 25 mai 2025, Bruxelles vibrera à nouveau au rythme des foulées des 20 km, une course mythique qui réunit chaque année des milliers de participants. Et cette édition, nous avons besoin de vous pour écrire un nouveau chapitre extraordinaire sous les couleurs du Télévie !

Pourquoi rejoindre l’équipe Télévie ?

En participant avec nous, vous faites bien plus que courir ou marcher. Vous contribuez activement à la recherche contre le cancer. Chaque kilomètre parcouru, chaque goutte de sueur versée devient un symbole d’espoir pour les patients et leurs familles. Imaginez-vous franchir la ligne d’arrivée avec la certitude d’avoir apporté une vraie différence !

L’édition 2024 a été marquée par l’enthousiasme et la générosité de 190 coureurs et marcheurs. Et si vous décidiez de rejoindre notre équipe cette année ?

Ce que nous vous offrons :

  • Un t-shirt sportif exclusif, pour porter fièrement les couleurs du Télévie.
  • Un accueil chaleureux sous notre tente : un lieu de convivialité pour se préparer et se retrouver.
  • Des boissons et des en-cas, pour reprendre des forces.
  • Un vestiaire, pour une organisation sans stress.

Comment vous inscrire ?

  1. Complétez le formulaire d’inscription avant le 10 février.
  2. Versez une participation de 45 € sur le compte du FNRS/Télévie : BE64 0013 6399 9852. Ce montant couvre votre inscription, le t-shirt et tous les avantages cités.
  3. Créez une page de collecte : mobilisez vos proches et collectez des dons en individuel ou en équipe. Chaque euro compte pour soutenir la lutte contre le cancer.

Une autre manière de contribuer

Si vous ne pouvez pas courir ou marcher cette année, vous pouvez toujours encourager nos participants en effectuant un don sur la page de collecte des 20 km de Bruxelles. Votre soutien est précieux, quel que soit le moyen choisi.

Attention, places limitées !

En 2025, le nombre de dossards pour les équipes est limité à 65 % du total des participants. Les inscriptions fonctionnent sur le principe du « premier inscrit, premier servi ». C’est pourquoi nous devons impérativement clôturer les inscriptions le 10 février.

Préparez-vous à une journée exceptionnelle

Rien n’égale l’énergie d’une ville entière qui applaudit les vaillants sportifs. Partager cette expérience dans une ambiance festive, tout en soutenant une cause essentielle, est une opportunité à ne pas manquer. Alors, chaussez vos baskets, préparez-vous à #toutdonner et rejoignez-nous pour une journée inoubliable.

Nous avons hâte de vous retrouver sur la ligne de départ. Ensemble, courons pour la vie !

Thérapie par radioligands et radiothérapie sous apnée, plus qu’une mode

La thérapie par radioligands (RLT) et la radiothérapie sous apnée sont deux nouvelles thérapies qui ont fait l’actualité et qui ont le vent en poupe. Mais d’où viennent ces techniques ? Pourquoi en parle-t-on aujourd’hui ? Et surtout, que nous réservent-elles à l’avenir ?

Les réponses des Pr Xavier Geets, Chef de service de radiothérapie oncologique aux Cliniques Universitaires St-Luc (CUSL), et de son confrère, le Pr Renaud Lhommel, Chef de service de médecine nucléaire aux CUSL.

La radiothérapie sous apnée
Abordons d’abord peut-être la plus accessible de ces techniques, la radiothérapie sous apnée.

« Certaines tumeurs bougent et compliquent la radiothérapie. Les tumeurs du poumon, mais aussi du rein ou du foie, sont soumises au mouvement respiratoire. Or, la radiothérapie est une thérapie ciblée : il faut que les rayons arrivent au bon endroit », explique le Pr Xavier Geets.

Les radiothérapeutes avaient pris pour habitude d’irradier une zone plus large que la tumeur pour être certains de ne pas louper la cible. La conséquence ? Davantage de tissus sains sont irradiés, augmentant ainsi la toxicité du traitement. Certains se sont donc demandé : et si le patient ne respirait pas pendant l’irradiation ? « Cela rend la tumeur immobile et permet de limiter la région irradiée. »

Dans la plupart des centres, les traitements sont délivrés lorsque les patients font une inspiration bloquée volontaire. « Cela demande une participation active du patient. Or, ici, aux Cliniques Universitaires Saint-Luc (CUSL), c’est une machine qui induit cette inspiration bloquée. C’est un respirateur – une machine utilisée en anesthésie pour ventiler le patient endormi – qui a l’avantage de mieux réguler la respiration que l’humain. Cela permet de reproduire des apnées de façon stable et répétée d’une fois à l’autre. Et cela permet de tenir sur une plus longue durée sans respirer. »

Cela se fait sans sédation, en appliquant simplement un masque sur le patient, que l’équipe aura entraîné au préalable. « Il suffit de se laisser faire. Cela demande du lâcher-prise, mais c’est une démarche sécurisée puisque les machines sont dédiées à la respiration et permettent de monitorer le patient. »

La technique est employée depuis plusieurs années aux CUSL et a démontré son efficacité pour le cancer du sein. Au-delà, elle ouvre la porte à d’autres applications en radiothérapie, comme le traitement du cancer du poumon, du foie, du rein ou des tumeurs de l’abdomen supérieur.

D’autres techniques existent, comme le tracking, où le faisceau irradiant suit en temps réel la position de la tumeur. Mais ces techniques sont plus complexes, coûtent cher et ne sont pas appropriées pour tous les patients. Or, tous les hôpitaux disposent de ventilateurs mécaniques qui leur permettent d’appliquer cette technique innovante à de nombreux patients. « Si l’on regarde un service de radiothérapie de plus près, on constate que quasiment la moitié des patients viennent pour des tumeurs mobiles. »

La thérapie par radioligands (RLT)
La RLT, en revanche, est plus difficile à comprendre.

« La RLT consiste à faire de la radiothérapie interne vectorisée. Si l’on identifie une cible cellulaire à la surface de cellules cancéreuses et qu’il existe une molécule connue, telle une protéine ou un anticorps spécifique, qui permet d’accéder et de se lier à la cible, il est possible d’ajouter un effet thérapeutique supplémentaire en fixant sur ce vecteur un isotope émetteur de particules bêta (électrons) ou alpha (noyau d’hélium), permettant d’irradier localement la cellule tumorale », explique le Pr Renaud Lhommel.

Il s’agit, plus simplement, d’une thérapie plus ciblée et, dès lors, plus efficace, qui comporte également assez peu d’effets secondaires grâce à un ciblage de plus en plus sélectif des tumeurs disséminées dans l’organisme. « Plusieurs études de phase 2 et de phase 3 démontrent aujourd’hui que la RLT ne présente pas de toxicité plus élevée que les stratégies thérapeutiques actuelles, ce qui pourrait à l’avenir éviter de recourir à des traitements plus délétères pour le patient, comme la chimiothérapie. »

Les effets bénéfiques de ce traitement ont d’abord été démontrés chez les patients qui étaient très loin dans leur maladie. C’est finalement une thérapie nouvelle, puisque des études pionnières concernant la RLT, telles que les études VISION et NETTER-1, n’ont été publiées dans le New England Journal of Medicine, une référence, qu’en 2017 et 2021. Cela a conduit au remboursement d’un médicament pour le cancer de la prostate en avril 2024.

Aujourd’hui, la RLT est utilisée pour traiter les tumeurs neuroendocrines – c’est par là que la thérapie par radioligands a commencé – et le cancer de la prostate métastatique.

Quel avenir pour ces deux technologies ?
« On a prouvé que l’on était capable de traiter des patients à des stades très avancés sans avoir de toxicité supplémentaire grâce à la RLT. Tout doucement, il y a une évolution de la stratégie thérapeutique pour proposer ce type de thérapies plus tôt dans la prise en charge, avant des thérapies plus délétères pour le patient, à l’instar des chimiothérapies », explique le Pr Lhommel.

D’autres cancers pourraient être ciblés par la RLT grâce aux molécules ciblées (HER2, FAPI…), comme le cancer du sein, les fibroblastes associés à certains cancers (tête et cou), ou encore les cancers du côlon, du pancréas ou du poumon. « Je pense que nous allons connaître des avancées significatives avec ce type de thérapies dans les prochaines années », confie le spécialiste.

L’avenir est également tout tracé pour la radiothérapie sous apnée. « L’objectif est de cibler davantage de cancers », explique le Pr Xavier Geets. « Le plus bel avenir de cette technique, c’est la radiothérapie adaptative, une radiothérapie où, à chaque séance, on peut observer l’anatomie du jour. Cela permet d’ajuster le traitement au mieux par rapport aux besoins du patient. C’est une étape clé vers une radiothérapie personnalisée, individualisée. »

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