Le Stars Rallye Télévie aura lieu le 15 octobre à l’aérodrome de Temploux

Le Stars Rallye Télévie, une opération caritative en faveur de la recherche contre le cancer, revient le 15 octobre prochain à l’aérodrome de Temploux, ont annoncé mercredi les organisateurs de l’événement. Cette année, pour la 14e édition, le policier Bertrand Caroy et l’animateur de RTL-TVI Ludovic Daxhelet endosseront le rôle de parrain. La pilote Vanina Ickx sera également présente, au volant d’une Porsche GT3 RS, en tant qu’ambassadrice.

L’équipe du Stars Rallye Télévie désire, par le biais de l’événement, offrir aux enfants atteints du cancer ou de la leucémie une journée inoubliable. Un rallye balade démarrera de la Butte du Lion à Waterloo dès 09h00. Les voitures de luxe termineront leur « course » à l’aérodrome de Temploux, après une balade en campagne de trois heures environ. Là, de multiples animations attendront les enfants, orchestrées par l’association Ohana et l’Hôpital Des Enfants Reine Fabiola.

Au départ de l’aérodrome, un défilé de voitures GT et électriques aura également lieu dès 11h30, pour une heure. De nombreuses personnalités seront sur place, en plus des deux parrains et de l’ambassadrice, parmi lesquelles le journaliste Thomas de Bergeyck, les chefs Giovanni Bruno et Lionel Rigolet, la famille Borlée, le pilote automobile Ulysse de Pauw et l’acteur Charlie Dupont.

« On espère venir à bout de la maladie. Il faut se battre. La vie ne fait pas de cadeau. Je suis heureux d’être le parrain », s’est réjoui le policier Bertrand Caroy lors de la présentation de l’événement à la presse.

« La totalité de la somme récoltée durant l’événement, sera entièrement reversée à la recherche pour les enfants malades », ont rappelé les organisateurs.

Source : dhnet.be

Cancer et perte de cheveux : espoir envolé pour les patientes, le chapeau ne sera pas remboursé comme la perruque

C’était une bonne nouvelle pour toutes les personnes atteintes du cancer et subissant les effets secondaires d’une chimiothérapie  : au même titre que la perruque, le couvre-chef allait être remboursé. Cependant, l’espoir est retombé, pour l’asbl « Caring Hat » qui collecte des fonds pour offrir un chapeau aux personnes touchées par la perte de cheveux – aussi nommée alopécie – et qui ont peu de moyens. Le projet d’arrêté royal proposé ce lundi par la Commission des remboursements des produits et prestations pharmaceutiques de l’INAMI ne reconnaît pas le couvre-chef comme une alternative à la perruque, mais seulement comme un accessoire et ne propose un remboursement que de 25 euros, au lieu de 180.

Pourtant, en octobre 2022, l’INAMI, l’Institut National d’Assurance Maladie et Invalidité, avait proposé d’étendre ce remboursement de 180 euros aux couvre-chefs, dont le chapeau.

Le texte expliquait ceci : » La chimiothérapie peut entraîner une perte de cheveux qui est généralement temporaire, mais qui peut néanmoins affecter gravement le patient. La nomenclature existante prévoit déjà une intervention pour l’achat d’une perruque. Les patients peuvent également choisir de porter un foulard, une casquette ou un bonnet après la perte de cheveux. Cependant, aucune intervention n’est prévue dans ce cadre, alors qu’il s’agit d’une alternative valable pour de nombreux patients. La nomenclature sera adaptée pour contribuer à l’achat d’un maximum de trois accessoires, dont au moins un accessoire de type textile (cf. foulard, turban, chapeau, bonnet, béret ou postiche) et ce, dans le cadre du budget existant. »

Et voici que près d’un an plus tard, l’orientation retenue est bien différente. Fabienne Delvigne, créatrice de chapeaux depuis 25 ans et fondatrice de « Caring Hat », ne comprend pas : « On était très impatientes. Les médecins, les patientes nous demandaient quand on aurait le remboursement, comme pour la perruque. Et là, on apprend ce week-end que les chapeaux seraient un accessoire et qu’il n’y aurait un remboursement qu’à concurrence de 25 euros. Nous sommes extrêmement déçus, car nous ne voulions pas que la communauté dépense de façon supplémentaire. On veut simplement que le chapeau soit égal à la perruque. »

Une proposition de loi sans issue

En 2021, la mesure du remboursement pour une alternative à la perruque avait d’abord pris la voie parlementaire : une proposition de loi avait été déposée par l’Open VLD Robby De Caluwé et son collègue député Christian Leysen. Elle avait été cosignée par le MR et Ecolo-Groen. Le site de la Chambre la référence toujours comme « pendante » car elle n’a pas terminé son parcours législatif.

Le député Christian Leysen nous explique que « vu la surcharge de travail« , cette proposition n’a pas encore pu être mise à l’ordre du jour de la commission santé de la Chambre. Il précise que les députés ont contacté le ministre de la Santé en 2022, qui leur a annoncé faire le nécessaire pour englober cette proposition dans un arrêté royal, après avis de l’INAMI. On connaît la suite, sur l’avis d’un groupe de travail interne, le comité « assurances » de l’INAMI a remis un texte ne proposant qu’un remboursement supplémentaire de 25 euros pour tous, au lieu de laisser l’option ouverte entre perruque et couvre-chef.  

Le député Robby De Caluwé annonce qu’il va par conséquent remettre la proposition de loi à l’agenda, mais que cela risque encore de prendre du temps.

Frank Vandenbroucke : « C’est une première étape »

Le ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke a réagi à cette déception de « Caring Hat ». Sollicité par la RTBF, le ministre confirme avoir bien demandé une compensation à l’INAMI « dans la limite des budgets actuels » pour les personnes qui ne tolèrent pas les perruques ou sont plus à l’aise avec un chapeau. Il reconnaît que « le projet actuel d’arrêté royal prévoit une allocation de 25 euros pour les accessoires, tels que foulards, casquettes, chapeaux etc. »

Frank Vandenbroucke précise que ce remboursement de 25 euros est « une première étape importante. Je suis conscient« , dit-il, « que les chapeaux sur mesure sont plus chers, et la question se pose de porter leur remboursement au niveau du remboursement des perruques (180 à 270 euros). Nous devons examiner si cela est possible d’un point de vue budgétaire, et l’inclure dans une deuxième phase le cas échéant.« 

L’incompréhension

Dans certaines circonstances, c’est le chapeau qui nous porte.

De plus en plus de jeunes viennent frapper à la porte de Fabienne Delvigne : « Ces jeunes me disent on ne veut pas la perruque. On se sent déguisés, ce n’est pas nous, on ne veut pas de ça.’ C’est comme si on les pénalisait en disant ‘voilà, vous pouvez avoir un petit accessoire, un petit bonnet cancer à 25 euros’. Non, ce n’est pas ça qu’on veut. On a obtenu que les parlementaires soient sensibilisés à ça. Et puis maintenant, on reçoit ça ! »

Cette décision pourrait-elle être corrigée et dans quel délai ? C’est ce qu’espère la créatrice qui cite cette phrase :  » En temps normal, on porte en chapeau. Mais dans certaines circonstances, c’est le chapeau qui nous porte. »

Source : RTBF.be

L’Institut Albert II, l’humain avant tout

Dans le sillage d’autres instituts de cancérologie en Europe, les Cliniques universitaires Saint-Luc ont fait le choix de rassembler l’ensemble des activités d’oncologie et d’hématologie au sein d’un centre unique, l’Institut Albert II. Fin 2024, l’Institut déménagera vers un nouveau bâtiment, entièrement tourné vers le patient.

Les Cliniques universitaires Saint-Luc font peau neuve. Avec le projet Hôpital 2025, elles ambitionnent de transformer en profondeur l’hôpital bruxellois. L’un des premiers bâtiments à sortir de terre sera le nouvel Institut de cancérologie Albert II, qui devrait accueillir ses premiers patients l’année prochaine. Mais pas question ici de dupliquer l’hôpital. « Ceci n’est pas un bâtiment, sourit le Pr Jean-Pascal Machiels, Chef du Département d’hématologie et de cancérologie adulte et pédiatrique. Cela signifie que, loin d’isoler les patients atteints d’un cancer dans un centre dédié, nous construisons en réalité une extension des Cliniques Saint-Luc qui sera totalement en lien avec l’hôpital. » 

Cette construction est devenue nécessaire du fait de l’évolution de la cancérologie depuis plusieurs années. « L’oncologie est devenue à la fois extrêmement spécialisée et multidisciplinaire, détaille le Pr Machiels. Il n’est aujourd’hui plus possible d’être un oncologue général, et ainsi je ne traite moi-même que certains types de tumeurs. Ensuite, les cancers nécessitent la coordination de plusieurs spécialistes, du radiothérapeute au chirurgien en passant par les généticiens, les anatomopathologistes, … et ce de manière très codifiée. Toutes les décisions sont aujourd’hui prises par des groupes multidisciplinaires au cas par cas. » 

Une multidisciplinarité d’autant plus importante que le traitement d’un cancer ne se limite pas aux seuls traitements médicaux. « Nous sommes très attachés depuis plusieurs années à prendre soin des patients dans leur entièreté, ce qui implique l’intervention de nombreux praticiens, confirme le Pr Machiels. Psychologues, physiothérapeutes, assistants sociaux, coordinateurs de soins et de recherche, esthéticiens, tous ces professionnels sont devenus partie prenante du traitement et du processus de rémission. » C’est dans cette optique qu’a été conçu le nouvel Institut. « Au lieu d’envoyer le patient dans différents services, l’ensemble du personnel se déplacera autour de lui », révèle l’oncologue. On ne fait bien que ce que l’on fait souvent. En centralisant les patients au sein d’un même établissement, on améliore par là même leur taux de survie. Cela favorisera aussi les collaborations entre les groupes. «  Il est très important de garder des ponts entre les différentes pathologies, car vous apprenez toujours des autres, juge le Pr Machiels. Non seulement dans votre propre spécialité, mais également de vos confrères chirurgiens ou radiologues. Tout cela bénéficie in fine au patient. » 

Mais pour autant, pas question de couper les patients du reste de l’hôpital. « Il est fréquent qu’un patient atteint d’un cancer développe une complication comme une pathologie cardiovasculaire, ou une maladie induite par un traitement comme l’immunothérapie, explique le Pr Machiels. En restant lié à un hôpital général, on s’assure alors de traiter efficacement ces pathologies. En définitive, cette nouvelle construction a certes pour but de s’adapter au soin et à la multidisciplinarité que requiert l’oncologie, mais aussi et surtout de rendre les choses beaucoup plus humaines. »

Une place de choix pour la recherche

Cette nouvelle organisation centrée sur le patient ne doit pas pour autant occulter la recherche, aussi indispensable que quotidienne en oncologie. Pleinement intégrée aux soins, la recherche clinique compte ainsi plus de 200 protocoles ouverts en permanence à l’Institut Roi Albert II. «  Il faut battre en brèche cette image d’Hollywood où les essais sont présentés comme un coup de poker à des patients mourants, estime le Pr Machiels. Au contraire, ils sont proposés chaque jour à des patients à un stade encore précoce, et ils ne doivent jamais être une perte de chance pour eux. »  La sécurité du patient est alors assurée grâce à un suivi rigoureux. Afin de mener des recherches de pointe, l’Institut dispose même d’une Unité de phase I, où l’on teste de nouvelles molécules. « La recherche clinique est ici supervisée par une trentaine de coordinateurs de recherche, ce qui représente une immense équipe, relate l’oncologue. La nouvelle infrastructure permettra de regrouper leurs activités et de centraliser la recherche, ce qui aura le double avantage de simplifier certaines procédures, et de la rendre beaucoup plus visible au sein de l’hôpital. » 

En plus de la recherche clinique, les Cliniques universitaires Saint-Luc peuvent également compter sur une recherche fondamentale d’immense qualité, grâce à sa collaboration étroite avec l’UCLouvain, à laquelle elle est associée. « La renommée de l’Institut de Duve, notamment, et celle de l’Institut Ludwig, se sont établies bien avant celle de l’hôpital, grâce à leurs travaux pionniers sur l’immunothérapie, dévoile JeanPascal Machiels, et nous avons eu la chance d’en conduire certains essais cliniques. Bien entendu, les chercheurs de ces instituts participent déjà à nos réunions multidisciplinaires. » 

Un centre de référence européen

Grand centre de cancérologie bruxellois, l’Institut Albert II traite la totalité des cancers de l’adulte et de l’enfant. Un étage entier sera d’ailleurs réservé aux cancers pédiatriques, avec les spécificités que requiert cette discipline. Dans l’ensemble, environ 3000 nouveaux diagnostics de cancers seront réalisés dans ce nouveau centre chaque année. Un chiffre important, qui doit avant tout être vu comme la possibilité d’acquérir une plus grande expertise, notamment pour les tumeurs les plus rares, avec à la clé une meilleure prise en charge. « On ne fait bien que ce que l’on fait souvent, résume le Pr Machiels. En centralisant les patients au sein d’un même établissement, on améliore par là même leur taux de survie. » 

À terme, l’Institut Albert II se fixe comme objectif de s’élever au niveau des grands centres européens de cancérologie, que l’on nomme les « Comprehensive Cancer Centers ». Ce réseau, de plus de 100 institutions de pointe dans toute l’Europe, a pour ambition de développer la coopération entre spécialistes et d’ainsi, renforcer l’accès aux soins et faciliter la recherche. L’Union européenne espère que d’ici à 2030, 90 % des patients européens auront accès à une telle qualité de soins.

Thibault Grandjean

Echappée solidaire à l’Alpe d’Huez : 500 Cyclos du Cœur gravissent le col mythique au profit du Télévie !

Ce vendredi 23 juin, 500 Cyclos du Cœur ont tout donné pour gravir ensemble le col mythique de l’Alpe d’Huez et récolter des fonds au profit du Télévie afin soutenir la recherche contre le cancer.

500 participants ont été accueillis du 21 au 24 juin dans le magnifique complexe du Club Med de l’Alpe d’Huez par les équipes de RTL et un parrain exceptionnel et généreux : Philippe Gilbert.

Jean-Michel Zecca : « Grâce à l’élan formidable d’encouragement et à l’aide d’une équipe incroyable, j’ai eu l’honneur d’accompagner 500 compagnons de route au sommet de l’Alpe d’Huez. Relever ce défi exigeant et émotionnellement très prenant, et faire partie d’une telle échappée au profit du Télévie furent un véritable cadeau. Merci à tous pour l’énergie positive et l’envie de faire avance la recherche ! »

Guillaume Collard, CEO RTL Belgium : « J’ai eu le plaisir de faire partie de cette aventure exceptionnelle, en gravissant les 21 virages mythiques de l’Alpe d’Huez aux côtés de tous les Cyclos. Merci à nos partenaires Club Med, Skoda, Groupe Gobert, Bioracer, aux participants, aux donateurs, au FNRS, et à toutes les équipes de RTL impliquées dans un tel événement qui nous a permis de récolter près de 100.000 EUR. »

L’aftermovie de l’événement est à découvrir ici !

Commission Scientifique du Télévie : une centaine de projets analysés à la loupe

C’est une étape importante aujourd’hui pour les chercheurs et chercheuses du télévie. La commission scientifique se réunit. Son but est répartir les 11 millions d’euros récoltés lors de la dernière édition du Télévie. Au total, 117 dossiers de candidature ont été rentrés entre le 1er février et le 1er mars 2023. Il faut à présent faire une sélection. 

11 229 081, 08 euros ont été récoltés lors de la grande soirée de cloture du Télévie le 22 avril dernier. Une immense générosité, qui va trouver aujourd’hui, sa finalité. La commission scientifique du Télévie se réunit pour répartir l’enveloppe. 117 projets de recherche en cancérologie lui ont été soumis. Environ la moitié sera retenue, en fonction de critères bien précis: « On veut faire quoi, à partir de quoi, sur quelle base, sur quelle hypothèse? Est-ce que ce projet est faisable? Et enfin, est-ce que si ce projet réussit, cela peut donner des avancées pour traiter les patients? Nous ne sommes pas dans une recherche théorique, nous sommes dans une recherche pratique. Dans le cadre du Télévie, cette recherche vise à améliorer le sort des patients cancéreux« , explique Jacques Boniver, membre de la commission scientifique du Télévie.

Les projets présentés visent à mieux comprendre le développement des cancers, ou à concevoir de nouveaux traitements. Cancers du sein, du poumon, du tube digestif, de nombreux chercheurs souhaitent aussi s’attaque aux difficiles tumeurs cérébrales: « Nous recevons beaucoup de projets s’intéressant à la biologie des gliomes et des glioblastomes, qui sont les tumeurs cérébrales primitives les plus agressives. Il faut mettre le maximum de financement sur ces projets, qui proposent différentes manières de soit mieux les comprendre, dans le but de mieux les cibler, soit de proposer de nouvelles approches thérapeutiques, qui pourraient être très prometteuses« , affirme Emanuelle Huillard, chercheuse au CNRS à l’Institut du cerveau. 

Les projets choisis seront dévoilés début juillet, pour que les recherches puissent être lancées dès cet automne.

Depuis la création du Télévie, près de 2.700 études en cancérologie ont ainsi été financées.

Source : RTL Info

News : Promesses de dons

Pour information, les promesses de dons effectuées par téléphone ou par sms lors du week-end de clôture (21-22-23 avril) seront débitées automatiquement des comptes des donateurs à la date du mardi 9 mai prochain.

Il s’agit d’une domiciliation européenne avec un prélèvement unique.

Merci encore à toutes et à tous pour votre générosité.

Ensemble vous avez #toutdonner

Courez les 20km de Bruxelles pour le Télévie !

Coureurs et marcheurs, enfilez vos baskets et soutenez la recherche contre le cancer !

Dès aujourd’hui, les inscriptions sont ouvertes pour participer aux 20 km de Bruxelles, le dimanche 28 mai 2023, sous les couleurs du Télévie.
Au-delà de l’événement sportif, ce défi des « 20 km de Bruxelles » est aussi le rendez-vous de la solidarité ! Cette année encore, le Télévie prendra le départ de cette course mythique.

Comment s’inscrire ?
– Complétez notre formulaire d’inscription avant le 24 avril : https://survey.alchemer.eu/s3/90531086/20km-Bruxelles-2023
– Versez la somme de 40 € (frais d’inscription + t-shirt + accueil sous la tente du Télévie + vestiaire durant la course) sur le compte du FNRS/Télévie BE64 0013 6399 9852
– Mobilisez vos proches et récoltez au min. 100 euros via votre page de parrainage : https://parrainage.televie.be/…/les-20km-de-bruxelles-2023

En 2022, 96 coureurs et marcheurs ont porté haut les couleurs du Télévie. Cette mobilisation a permis de récolter la somme de 9.882 euros. Et si en 2023, on doublait l’objectif ? 200 coureurs/marcheurs et 20.000 euros récoltés. ?

Des questions ? Envoyez un email à l’adresse televie@frs-fnrs.be

Bon entrainement à toutes et à tous !

Pour la Saint-Valentin, touchez-vous !

Contre le cancer, il y aussi des préliminaires. La palpation fait partie des méthodes les plus accessibles pour une détection contre le cancer du sein et des testicules. Alors, ce soir, touchez-vous !

Les cancers du testicule touchent majoritairement les jeunes hommes entre 15 et 44 ans. N’entrainant généralement aucun symptôme, ils sont souvent diagnostiqués tardivement, ce qui amène des traitements lourds et compliqués. Pourtant, il existe un moyen simple de dépister une éventuelle tumeur à faire chez soi : l’autopalpation des testicules.

En Belgique, le cancer du sein est un des cancers les plus fréquents, touchant près d’une femme sur huit au cours de sa vie. Un diagnostic précoce de la maladie, permet non seulement des traitements moins intrusifs mais augmente aussi le taux de guérison. L’autopalpation de la poitrine est un des moyens de dépister les éventuelles anomalies à faire chez soi. 

S’autopalper les testicules :

Il est recommandé de pratiquer l’autopalpation testiculaire une fois par mois à partir de 14 ans. Le but ? Apprendre à connaitre son corps pour déceler au plus vite l’apparition d’une anomalie.

  • Etape 1 : L’observation
  • Réalisez l’examen à la sortie d’une douche chaude, afin que la peau du scrotum soit détendue ce qui permettra de faciliter la palpation.
  • Devant un miroir, commencez par examinez vos testicules, soyez attentifs aux changements d’apparence ou de volume.  Le testicule présente une forme d’œuf allongé surmonté en arrière de l’épididyme, petit organe allongé, dont la tête peut être palpée au dessus du testicule comme une sphère d’un centimètre de diamètre.
  • Etape 2 : La palpation
  • Placez 4 doigts en dessous d’un des testicules et le pouce au-dessus, palpez un testicule puis l’autre à la recherche d’une éventuelle masse. Soyez particulièrement attentifs au-devant et aux côtés des testicules.

    Si vous remarquez une anomalie, il est important de consulter un médecin.  Un symptôme n’est pas automatiquement synonyme de cancer mais quand il est question de santé, la prudence reste toujours de mise. 

S’autopalper les seins :

Il est conseillé de réaliser l’autopalpation de la poitrine une fois par mois juste après le cycle menstruel et en dehors d’épisodes de tensions dans les seins (pour les femmes non réglées).

  • Etape 1 : L’observation
  • Commencez par observer votre poitrine dans un miroir, en étant débout, droit, les bras le long du corps. Comparez l’un à l’autre l’aspect des deux seins.  Soyez attentive à la modification de l’apparence de la poitrine que ce soit l’aspect de la peau, une déformation de sa surface, une rougeur, un œdème, une différence de volume, une déviation ou une rétraction du mamelon. Répétez l’examen en levant les bras, face au miroir. 

  • Etape 2 : La palpation
  • Palpation debout puis répétée couchée sur le dos
  • Levez le bras du côté du sein à examiner puis à l’aide de la pulpe des doigts tendus de l’autre main, effectuez des petits mouvements circulaires, les doigts à plat (ne pas pincer le sein entre les doigts) , en commençant par la partie externe.
  •  Dessinez des cercles en vous rapprochant de plus en plus du mamelon de telle sorte que toute la surface du sein soit palpée. 
  • Palpez également l’aisselle et la zone au-dessus de la clavicule.
  • La dernière étape consiste à presser légèrement les mamelons afin de vérifier qu’aucun liquide ne s’écoule.

Les éléments à surveiller durant  la palpation sont d’éventuelles grosseurs, de consistance plus dure. Il est utile de comparer la palpation des seins l’un à l’autre comme pour l’observation. Si vous remarquez une anomalie, il est important de consulter un médecin.  Un symptôme n’est pas automatiquement synonyme de cancer mais quand il est question de santé, la prudence reste toujours de mise. 

Avec l’aimable collaboration scientifique du Professeur Jacques Boniver, membre de la Commission Scientifique du Télévie, du Professeur Eric Lifrange, Chef du service sénologie au CHU de Liège , du Professeur Pierre Bonnet, urologue au CHU de Liège, le Professeur Bertrand Tombal, Chef de Département de Chirurgie aux Cliniques universitaires Saint Luc, et Orlane Paridans, médecin en voie de spécialisation en urologie. 

Pourquoi est-ce qu’un vaccin contre le cancer n’aboutit pas ?

La pandémie a montré aux yeux du monde que la recherche et l’industrie pouvaient aller très vite pour élaborer un vaccin contre une maladie virale : le coronavirus. Mais qu’en est-il d’un vaccin contre le cancer ? Si l’on a pu réaliser un vaccin en quelques mois contre une maladie jusqu’alors inconnue, pourquoi ne pourrait-on pas le faire contre le cancer ? Explications…

En réalité, ce n’est pas aussi simple que cela… D’abord, parce que le coronavirus n’était pas, en vérité, une maladie inconnue. Ensuite, parce que prévenir d’une maladie virale est une chose, et prévenir un cancer en est une autre. Car le cancer revêt une grande variété de formes différentes selon l’organe qu’il touche, selon le type cellulaire affecté dans
cet organe, selon l’individu touché et son histoire…

Il existe des vaccins

Le Télévie s’est donc tourné vers la Pre Anne Van den Broeke pour trouver réponse à ces questions. Elle dirige l’équipe de recherche sur la cancérogenèse virale à l’Institut Bordet et est promotrice de projets Télévie. « Il y a plusieurs choses à dire. D’abord, il y a des vaccins anticancers qui ont abouti et qui sont utilisés : les vaccins contre les virus HPV qui causent plus de 90% des cancers du col de l’utérus », explique Anne Van den Broeke. Les jeunes filles ne sont pas les seules concernées. « Ce même vaccin est utile contre les cancers qu’on appelle ‘tête et cou’ dont une proportion de plus en plus importante est liée au même virus. » Un autre vaccin préventif qui existe : celui contre le virus de l’hépatite B. « Ce virus contribue à l’apparition de cancers du foie », détaille la chercheuse. Ainsi, il existe donc des cancers pour lesquels un vaccin préventif existe. « Il ne s’agit pas du plus grand nombre des cancers – 20% des cancers sont liés à des virus –, mais il y a tout de même des vaccins qui aboutissent », conclut Anne Van den Broeke.

Vaccin préventif et curatif


Qu’en est-il des avancées concernant les autres cancers ? On ne peut pas dire que la recherche n’avance pas, mais il faut prendre conscience que prévenir tout type de cancer à l’aide d’un vaccin unique est une utopie. Pour le moment, dans le cadre du cancer, le vaccin
est d’abord une solution thérapeutique plutôt qu’une solution de prévention. « Le vaccin contre le cancer en traitement curatif reste difficile », concède la chercheuse. « Vacciner contre un virus, c’est vacciner contre un élément étranger au corps. Or, le cancer démarre au sein même du corps c’est-à-dire dans des cellules « du soi » non étrangères et les tumeurs sont entourées d’un micro-environnement qui leur est propre. Cet environnement est, de plus, immunodéprimé : les vaccins ont plus de mal à agir car le système immunitaire est déficient. Le patient atteint d’un cancer ne réagit donc pas comme une personne saine au vaccin. Sans compter les traitements déjà donnés au patient, par exemple la chimiothérapie, qui dans certains cas peut altérer les cellules immunitaires. » L’un des plus gros obstacles à la vaccination est le nombre de cancers différents. Il y en a des centaines, si pas des milliers. « Pour chaque type de cancer du sein par exemple, il faudrait un vaccin différent. Cette diversité est problématique », admet Anne Van den Broeke. Chaque cancer est, de plus, différent pour chaque individu. Le cancer du sein d’une patiente X n’est pas le même que celui de la patiente Y. « Tout à fait. Non seulement la tumeur ellemême peut être différente, mais son micro-environnement peut l‘être également On sait maintenant que le niveau d’infiltration de la tumeur par des cellules bien particulières du système immunitaire peut expliquer pourquoi deux patients réagissent différemment au même traitement. Les différences individuelles sont également une difficulté à surmonter. Heureusement, les progrès en génomique, comme le séquençage du génome humain et des tumeurs elles-mêmes, permettent aujourd’hui à la recherche d’avancer dans la détection de mutations bien spécifiques de la tumeur, donc préférentiellement absentes des cellules saines, qui peuvent être envisagées comme cible pour générer une réponse immunitaire contre la tumeur. » In fine, il y a de nombreux obstacles à la mise au point d’un vaccin anticancer : la diversité des tumeurs, le micro-environnement immunitaire déprimé, la sélection des antigènes tumoraux utilisés comme cibles du vaccin, la méthode que l’on choisit pour l’administrer… Heureusement, la recherche avance et permet aujourd’hui de lever certains freins.

L’espoir est permis


S’il y a encore beaucoup d’écueils, l’immunothérapie permet déjà aujourd’hui d’envisager de nouvelles initiatives dans la recherche de vaccins anticancers. « Des chercheurs travaillent actuellement à la combinaison de vaccins et d’immunothérapies. L’objectif est de lever les freins qui empêchent le système immunitaire de bien fonctionner par le biais de l’immunothérapie afin que le vaccin administré soit plus efficace », explique la Pre Van Den
Broeke. Enfin, la pandémie a malgré elle fait avancer la recherche. « Il faut savoir qu’à l’origine l’utilisation de l’ARN messager comme vecteur d’antigènes en vaccination a été développée dans le cadre de recherches dans le domaine du cancer entre autres, mais non
des virus », recadre Anne Van den Broeke. « Les expériences fondamentales ont été réalisées en ce sens il y des dizaines d’années. Mais l’administration efficace de l’ARN à des patients demandait plus de mise au point. La pandémie et l’urgence de trouver des solutions ont certainement permis d’optimaliser la manière dont on administre aujourd’hui des vaccins à ARN messager. Et cela peut profiter à la vaccination contre le cancer. »

Journaliste : Laurent Zanella

Les particules élémentaires accélèrent la lutte contre le cancer

Les chercheurs du CERN, l’un des plus prestigieux laboratoire du monde, brisent les particules élémentaires pour tenter d’élucider les mystères de l’Univers. Mais leur savoir-faire permet aussi de repousser les limites du traitement de certains cancers jusque-là mortels.

Les physiciens de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire -à cheval entre la Suisse et la France près de Genève- travaillent avec des accélérateurs de particules géants pour trouver les moyens d’étendre la portée de la radiothérapie anticancéreuse et de s’attaquer ainsi à des tumeurs difficiles d’accès qui, autrement, signaient l’arrêt de mort du patient.

Roberto Corsini est le coordinateur du laboratoire CLEAR, au coeur du CERN. Il se tient debout à côté d’un grand accélérateur linéaire de particules: une poutre métallique de 40 mètres avec des tubes emballés dans de la feuille d’aluminium à une extrémité, et une vaste gamme d’instruments de mesure et un bouquet de câbles de toutes les couleurs.

La recherche ici, a-t-il déclaré à l’AFP lors d’une récente visite, vise à créer des faisceaux d’électrons à très haute énergie qui pourraient éventuellement aider à combattre plus efficacement les cellules cancéreuses. Il s’agit de mettre au point une « technologie pour accélérer les électrons aux énergies nécessaires pour traiter les tumeurs profondes, soit supérieures à 100 millions d’électron-volts » (MeV), a expliqué le docteur Corsini. L’idée est d’utiliser ces électrons de très haute énergie en combinaison avec une nouvelle méthode de traitement prometteuse appelée FLASH.

– Dommages collatéraux-

Cette méthode consiste à délivrer la dose de rayonnement en quelques centaines de millisecondes, au lieu de quelques minutes comme c’est le cas actuellement.

Il a été démontré que cela a le même effet destructeur sur la tumeur ciblée, mais cause beaucoup moins de dommages aux tissus sains environnants.

Avec la radiothérapie traditionnelle, « vous créez des dommages collatéraux », a déclaré Benjamin Fisch, responsable du transfert de connaissances au CERN. L’effet du traitement FLASH bref mais intense, a-t-il déclaré aux journalistes, est de « réduire la toxicité pour les tissus sains tout en endommageant correctement les cellules cancéreuses ».

FLASH a été utilisé pour la première fois sur des patients en 2018, sur la base d’accélérateurs linéaires médicaux actuellement disponibles, les linacs, qui fournissent des faisceaux d’électrons à faible énergie d’environ 6 à 10 MeV.

Cependant, à une énergie aussi faible, les faisceaux ne peuvent pas pénétrer profondément, ce qui signifie que le traitement très efficace n’a jusqu’à présent été utilisé que sur des tumeurs superficielles, comme dans les cancers de la peau.

Mais les physiciens du CERN collaborent désormais avec le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) de Lausanne pour construire une machine capable de délivrer un faisceau d’électrons de 100 à 200 MeV, ce qui permettrait de détruire des tumeurs beaucoup plus difficiles à atteindre.

– Changement de paradigme –

Les tumeurs cancéreuses profondes qui ne peuvent être traitées ni par la chirurgie, la chimiothérapie ou la radiothérapie traditionnelle, sont souvent considérées comme des arrêts de mort.

« Ce sont (les cancers) qu’on ne guérit pas pour le moment qui seront les cibles », a déclaré à l’AFP le professeur Jean Bourhis, chef du service de radiologie du CHUV. Pour ces cancers « qui peuvent représenter un tiers des cas, cela pourrait changer la donne », dit-il.

Les chercheurs espèrent notamment que la méthode FLASH, avec son impact beaucoup moins nocif sur les tissus environnants, pourrait permettre de s’attaquer à des tumeurs logées dans le cerveau ou à proximité d’autres organes vitaux.

– Compact –

L’un des défis consiste à rendre le puissant accélérateur suffisamment compact pour tenir à l’intérieur d’un hôpital.

Au CERN, une grande galerie a été dédiée à l’accélérateur CLEAR, qui nécessite 20 mètres pour pousser les électrons jusqu’au niveau d’énergie requis, et 20 mètres supplémentaires pour conditionner, mesurer et délivrer le faisceau.

Mais Roberto Corsini estime que le CERN a le savoir-faire pour « accélérer dans un espace beaucoup plus compact ». Le prototype en cours de conception avec le CHUV aura pour objectif de faire le travail avec une machine de 10 mètres.

Selon M. Corsini, cette solution, « réduit les coûts, réduit la consommation d’énergie et la variabilité, et vous pouvez facilement l’installer dans un hôpital sans avoir à construire tout un bâtiment ».

La construction du prototype devrait commencer en février 2023 et les essais cliniques sur les patients pourraient commencer en 2025, a déclaré le docteur Bourhis, « si tout se passe bien ».

Photo : Roberto Corsini, coordinateur du laboratoire CLEAR, au coeur du CERN, à Meyrin (Suisse) le 17 octobre 2022Elodie LE MAOU

Crédits : RTL Info

C’est quoi « les lymphomes » ?

Représentant près de la moitié des cancers du sang, les lymphomes sont des cancers complexes. Il en existe plus de 80 différents ! Ils sont généralement localisés dans les ganglions mais ils peuvent atteindre tous les organes du corps. Stefan Constantinescu, Professeur ordinaire à l’UCLouvain, Promoteur de projets Télévie et Président de la Fédération des académies européennes de médecine, et Sarah Bailly, hématologue, ont répondu conjointement à nos questions.

Qu’est-ce qu’un lymphome ?

Le lymphome est un cancer du sang. Il touche des cellules du système immunitaire, les globules blancs, qui circulent dans le sang et dans les ganglions. Le système immunitaire permet à notre corps de se défendre contre tout ce qui peut l’agresser. Il est composé de différentes cellules immunitaires dont les globules blancs. Dans le cas du lymphome, certains globules blancs, les globules blancs lymphocytes, vont présenter des anomalies. Au lieu d’être supprimés naturellement par le corps, les globules blancs lymphocytes anormaux vont survivre et se multiplier. Cela crée un cancer. Mais comment peut-on savoir que l’on souffre d’un lymphome ? Le Pr Constantinescu et le Dr Bailly répondent « Généralement, à cause de la prolifération des lymphocytes malades, le lymphome entraîne une augmentation anormale de la taille des ganglions lymphatiques. ». Par ailleurs, les lymphomes peuvent aussi atteindre toutes les parties du corps. En effet, les globules blancs lymphocytes circulent dans tout notre corps via le sang et la lymphe. Les cellules cancéreuses peuvent donc toucher les ganglions, les amygdales, la rate, l’estomac, la peau, les os, la moelle osseuse et le sang.

Existe-t-il différents types de lymphomes ?

On peut classer les lymphomes en deux grands groupes : les lymphomes Hodgkiniens et les lymphomes non-Hodgkiniens. Les lymphomes Hodgkiniens sont caractérisés par la présence d’une cellule, la cellule de Reed Sternberg. Ce lymphome touche en particulier les jeunes adultes, âgés d’entre 20 et 40 ans.  Tous les autres lymphomes où la cellule de Reed Sternberg n’est pas présente sont appelés les lymphomes non-Hodgkiniens. Il en existe environ 80 différents. Ils touchent généralement les personnes de plus de 60 ans. Chaque type de lymphome non-Hodgkinien sera localisé à un endroit différent, aura une agressivité différentes, touchera certaines cellules,.. « Il est crucial de déterminer le sous-type exact du lymphome car l’évolution de la maladie et les traitements peuvent être très différents. » nous expliquent le Pr Constantinescu et le Dr Bailly.

Comment développe-t-on un lymphome ?

Dans la majorité des cas, les scientifiques ne savent pas pourquoi le corps développe un lymphome. Certains facteurs de risques sont connus, comme l’exposition aux pesticides, certaines infections virales ou la baisse d’immunité. C’est là que se situe le travail du Pr Constantinescu « Un des objectifs de la recherche est d’essayer de mieux comprendre les causes du lymphome. »

Comment détecter les lymphomes ?

Le diagnostic du lymphome dépend de sa localisation et des symptômes présentés par le patient. Lorsqu’on présente de la fièvre, un ganglion qui a augmenté de volume ou encore une perte de poids inexpliquée, les médecins vont réaliser des examens supplémentaires pour vérifier la présence ou non d’un lymphome. « Le bilan comporte généralement une prise de sang, un examen de la moelle, des scanners, une biopsie de ganglion et de l’organe touché. » rajoute le Dr Bailly.

Est-il possible de prévenir l’apparition des lymphomes ?

Il est possible de lutter contre certains facteurs de risque mais à l’heure actuelle il n’est pas vraiment possible de prévenir l’apparition des lymphomes.

Est-ce que la recherche a aidé à faire avancer les traitements contre les lymphomes ?

Grâce à la recherche, les traitements des lymphomes ont énormément évolué ces dernières années. Même si la chimiothérapie reste pour l’instant le traitement de base du lymphome, il existe beaucoup d’autres pistes de traitements comme l’immunothérapie ou les traitements ciblés « qui ciblent uniquement les cellules malades et comportent donc moins d’effets secondaires. » expliquent le Pr Constantinescu et le Dr Bailly. 

Quel est le futur des lymphomes ?

Le Professeur Constantinescu et le Dr Bailly sont optimistes. « Nous espérons pouvoir guérir de plus en plus de malades grâce à l’avancée de la recherche, et peut-être pouvoir nous passer définitivement de la chimiothérapie qui comporte encore beaucoup d’effets secondaires. » La recherche permet en effet de trouver de nouveaux traitements mais également d’étudier ce cancer et d’en connaitre mieux les causes. Il sera peut-être bientôt possible de prévenir l’apparition des lymphomes. 

Quelle est la différence entre les leucémies et les lymphomes ?

Les leucémies et les lymphomes sont tous les deux des cancers du sang. Comme dit plus haut, le lymphome est un cancer du globule blanc lymphocyte. La plupart du temps, il est localisé dans les ganglions. La leucémie, elle, est un cancer d’un autre globule blanc, le globule blanc neutrophile. Elle est localisée dans le sang et la moelle osseuse.  « Il s’agit dans tous les cas d’une maladie très agressive traitée par des chimiothérapies de longue durée, et souvent des greffes de la moelle. » rajoutent le Pr Constantinescu et le Dr Bailly. Selon la Voixdupatient.fr, les leucémies et les lymphomes sont les formes les plus fréquentes de cancers pédiatriques.

Existe-t-il une prédisposition génétique ?

Il n’existe pas de prédisposition génétique au développement d’un lymphome. Certains gènes « pro-cancers » sont transmis par les parents et peuvent augmenter le risque de souffrir d’un cancer, dont les lymphomes. Mais s’il y a eu un cas de lymphome de votre famille, vous n’avez pas plus de risque de développer un lymphome que quelqu’un qui n’a pas d’antécédents familiaux. Le Pr Constantinescu et le Dr Bailly rappellent « Encore une fois, la recherche est cruciale pour déterminer l’existence de potentiels facteurs de prédisposition, ce qui permettrait d’améliorer la prise en charge de ces patients. »

Voici les deux facteurs principaux responsables des cancers dans le monde

Près de la moitié des cancers mondiaux sont attribuables à un facteur de risque donné, dont en premier lieu le tabac et l’alcool, conclut une gigantesque étude publiée vendredi, insistant sur l’importance des mesures de prévention sans en faire une panacée. « Selon notre analyse, 44,4% des morts par cancer dans le monde (…) sont attribuables à un facteur de risque qui a été mesuré », avance cette étude, publiée dans le Lancet et réalisée dans le cadre du Global Burden of Disease.

Ce vaste programme de recherche, financé par la fondation Bill Gates, est d’une ampleur sans équivalent, impliquant plusieurs milliers de chercheurs dans la majeure partie des pays du monde.

Ce travail permet donc de connaître plus en détail les facteurs de risques selon les régions du monde même si, dans l’ensemble, ses conclusions confirment ce qui était déjà connu: le tabac est de loin le principal élément ayant favorisé un cancer (33,9%), suivi par l’alcool (7,4%). Surtout, ces conclusions plaident pour accorder une grande place à la prévention en matière de santé publique, puisque nombre de ces facteurs de risques se rapportent à des comportements qui peuvent être changés ou évités.

Toutefois, une grosse moitié de cancers ne sont pas attribuables à un facteur de risque donné, ce qui montre que la prévention ne suffit pas.

Celle-ci, selon les auteurs, doit donc s’accompagner de deux autres piliers: un diagnostic suffisamment précoce et des traitements efficaces.

Dans un commentaire indépendant, publié dans la même édition du Lancet, deux épidémiologistes ont appuyé ces conclusions, estimant également que l’étude souligne l’importance de la prévention.

Ces deux commentateurs, Diana Sarfati et Jason Gurney, ont toutefois appelé à ne pas forcément prendre pour argent comptant la précision des estimations données, remarquant que le recueil des données est par nature sujet à de nombreuses insuffisances dans plusieurs pays.

Source : RTL Info

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