L’Institut Albert II, l’humain avant tout

Dans le sillage d’autres instituts de cancérologie en Europe, les Cliniques universitaires Saint-Luc ont fait le choix de rassembler l’ensemble des activités d’oncologie et d’hématologie au sein d’un centre unique, l’Institut Albert II. Fin 2024, l’Institut déménagera vers un nouveau bâtiment, entièrement tourné vers le patient.

Les Cliniques universitaires Saint-Luc font peau neuve. Avec le projet Hôpital 2025, elles ambitionnent de transformer en profondeur l’hôpital bruxellois. L’un des premiers bâtiments à sortir de terre sera le nouvel Institut de cancérologie Albert II, qui devrait accueillir ses premiers patients l’année prochaine. Mais pas question ici de dupliquer l’hôpital. « Ceci n’est pas un bâtiment, sourit le Pr Jean-Pascal Machiels, Chef du Département d’hématologie et de cancérologie adulte et pédiatrique. Cela signifie que, loin d’isoler les patients atteints d’un cancer dans un centre dédié, nous construisons en réalité une extension des Cliniques Saint-Luc qui sera totalement en lien avec l’hôpital. » 

Cette construction est devenue nécessaire du fait de l’évolution de la cancérologie depuis plusieurs années. « L’oncologie est devenue à la fois extrêmement spécialisée et multidisciplinaire, détaille le Pr Machiels. Il n’est aujourd’hui plus possible d’être un oncologue général, et ainsi je ne traite moi-même que certains types de tumeurs. Ensuite, les cancers nécessitent la coordination de plusieurs spécialistes, du radiothérapeute au chirurgien en passant par les généticiens, les anatomopathologistes, … et ce de manière très codifiée. Toutes les décisions sont aujourd’hui prises par des groupes multidisciplinaires au cas par cas. » 

Une multidisciplinarité d’autant plus importante que le traitement d’un cancer ne se limite pas aux seuls traitements médicaux. « Nous sommes très attachés depuis plusieurs années à prendre soin des patients dans leur entièreté, ce qui implique l’intervention de nombreux praticiens, confirme le Pr Machiels. Psychologues, physiothérapeutes, assistants sociaux, coordinateurs de soins et de recherche, esthéticiens, tous ces professionnels sont devenus partie prenante du traitement et du processus de rémission. » C’est dans cette optique qu’a été conçu le nouvel Institut. « Au lieu d’envoyer le patient dans différents services, l’ensemble du personnel se déplacera autour de lui », révèle l’oncologue. On ne fait bien que ce que l’on fait souvent. En centralisant les patients au sein d’un même établissement, on améliore par là même leur taux de survie. Cela favorisera aussi les collaborations entre les groupes. «  Il est très important de garder des ponts entre les différentes pathologies, car vous apprenez toujours des autres, juge le Pr Machiels. Non seulement dans votre propre spécialité, mais également de vos confrères chirurgiens ou radiologues. Tout cela bénéficie in fine au patient. » 

Mais pour autant, pas question de couper les patients du reste de l’hôpital. « Il est fréquent qu’un patient atteint d’un cancer développe une complication comme une pathologie cardiovasculaire, ou une maladie induite par un traitement comme l’immunothérapie, explique le Pr Machiels. En restant lié à un hôpital général, on s’assure alors de traiter efficacement ces pathologies. En définitive, cette nouvelle construction a certes pour but de s’adapter au soin et à la multidisciplinarité que requiert l’oncologie, mais aussi et surtout de rendre les choses beaucoup plus humaines. »

Une place de choix pour la recherche

Cette nouvelle organisation centrée sur le patient ne doit pas pour autant occulter la recherche, aussi indispensable que quotidienne en oncologie. Pleinement intégrée aux soins, la recherche clinique compte ainsi plus de 200 protocoles ouverts en permanence à l’Institut Roi Albert II. «  Il faut battre en brèche cette image d’Hollywood où les essais sont présentés comme un coup de poker à des patients mourants, estime le Pr Machiels. Au contraire, ils sont proposés chaque jour à des patients à un stade encore précoce, et ils ne doivent jamais être une perte de chance pour eux. »  La sécurité du patient est alors assurée grâce à un suivi rigoureux. Afin de mener des recherches de pointe, l’Institut dispose même d’une Unité de phase I, où l’on teste de nouvelles molécules. « La recherche clinique est ici supervisée par une trentaine de coordinateurs de recherche, ce qui représente une immense équipe, relate l’oncologue. La nouvelle infrastructure permettra de regrouper leurs activités et de centraliser la recherche, ce qui aura le double avantage de simplifier certaines procédures, et de la rendre beaucoup plus visible au sein de l’hôpital. » 

En plus de la recherche clinique, les Cliniques universitaires Saint-Luc peuvent également compter sur une recherche fondamentale d’immense qualité, grâce à sa collaboration étroite avec l’UCLouvain, à laquelle elle est associée. « La renommée de l’Institut de Duve, notamment, et celle de l’Institut Ludwig, se sont établies bien avant celle de l’hôpital, grâce à leurs travaux pionniers sur l’immunothérapie, dévoile JeanPascal Machiels, et nous avons eu la chance d’en conduire certains essais cliniques. Bien entendu, les chercheurs de ces instituts participent déjà à nos réunions multidisciplinaires. » 

Un centre de référence européen

Grand centre de cancérologie bruxellois, l’Institut Albert II traite la totalité des cancers de l’adulte et de l’enfant. Un étage entier sera d’ailleurs réservé aux cancers pédiatriques, avec les spécificités que requiert cette discipline. Dans l’ensemble, environ 3000 nouveaux diagnostics de cancers seront réalisés dans ce nouveau centre chaque année. Un chiffre important, qui doit avant tout être vu comme la possibilité d’acquérir une plus grande expertise, notamment pour les tumeurs les plus rares, avec à la clé une meilleure prise en charge. « On ne fait bien que ce que l’on fait souvent, résume le Pr Machiels. En centralisant les patients au sein d’un même établissement, on améliore par là même leur taux de survie. » 

À terme, l’Institut Albert II se fixe comme objectif de s’élever au niveau des grands centres européens de cancérologie, que l’on nomme les « Comprehensive Cancer Centers ». Ce réseau, de plus de 100 institutions de pointe dans toute l’Europe, a pour ambition de développer la coopération entre spécialistes et d’ainsi, renforcer l’accès aux soins et faciliter la recherche. L’Union européenne espère que d’ici à 2030, 90 % des patients européens auront accès à une telle qualité de soins.

Thibault Grandjean

Diane Wunsch… Personne ne lui résiste…

Diane Wunsch, coordinatrice du Télévie au Grand-Duché de Luxembourg depuis 8 ans. Née à Wiltz, au nord du pays, Diane est la cadette de 4 enfants, la seule fille de la fratrie. Ce qui a peut-être forgé son caractère bien trempé.

«Un peu comme tout le monde ici », elle a travaillé dans le milieu bancaire, dans une fiduciaire. Elle est passée par Ernst & Young aussi, et en 2015, elle entend à la radio, sur RTL Luxembourg, que le Télévie est à la recherche d’une nouvelle coordinatrice. À cette époque déjà, Diane songe à donner plus de sens à son travail : « Je me suis toujours posé la question : qu’est-ce que tu pourrais faire pour servir les enfants ou les personnes âgées ? Et donc, j’ai sauté sur l’occasion, parce que c’était quelque chose de fantastique de pouvoir travailler pour une association, pour aider. Chacun devrait donner un peu de soi. Si tout le monde donnait un peu de sa personne, la vie serait vraiment meilleure. » Deux semaines plus tard, Diane reçoit la bonne nouvelle : le FNRS a retenu sa candidature. « Mon bureau est dans le bâtiment de RTL à Luxembourg, je fais partie de leur équipe. »

En contact permanent avec la Belgique

Elle commence sa mission après la grande soirée Télévie de 2015. Il y a énormément de travail : « J’ai essayé de gérer le Télévie à ma façon, en prenant des repères un peu partout, et en étant en contact permanent avec les équipes de Bruxelles, à RTL et au FNRS. » Diane Wunsch reconnaît qu’elle est rigoureuse, très directe, qu’elle dit les choses comme elle les pense. Il faut probablement un peu de tout cela pour réussir le défi qu’elle se fixe chaque année : « Tout ce qu’on fait, il faut le faire avec beaucoup d’engagement. Le Télévie est devenu une habitude pour moi : je sais ce que je dois mettre en place, même s’il y a des imprévus tous les jours, mais je reste cool. Je préfère travailler plus d’heures, mais faire tout calmement. Nous, on fonctionne complètement différemment de la Belgique. On travaille avec des centres de promesses : chaque année, je cherche 4 communes qui acceptent ce challenge d’être un centre de promesses. Ce qui n’est pas toujours évident. Cette année, j’ai eu beaucoup de mal à les trouver parce qu’il y a des élections. Ce sont les communes qui s’engagent avec tous leurs clubs, leurs habitants, … à organiser des manifestations à partir du mois de novembre, afin de récolter des fonds pour le Télévie. Et il y a Rodange aussi, qui est un centre de promesses permanent, depuis 20 ans déjà. » Toutes les autres activités, c’est Diane qui les gère. Rien que pour le mois de février 2023, il y en avait 13 de prévues. Le jour du Télévie, inutile de songer souffler un instant puisque Diane Wunsch est en direct depuis tous les centres de promesses, toute la journée : « L’année dernière, on a récolté 2.060.000 euros, c’était une somme record depuis 20 ans. On sait très bien pourquoi on travaille les week-ends ou les soirées, mais franchement, chaque heure vaut le coup, parce qu’on a fait tellement de progrès dans la recherche contre le cancer. »

Les larmes aux yeux

Diane Wunsch a beau avoir un caractère bien trempé, elle ne peut s’empêcher d’être extrêmement touchée par la solidarité des gens, par ces parents à qui on annonce que leur enfant a un cancer, par ces personnes qui lui téléphonent pour lui dire : « Diane, merci pour votre travail, mon mari ou mon enfant est guéri, grâce à la recherche ». Elle ne s’en vante pas, mais pour tout son travail et son engagement, Diane Wunsch a reçu une distinction d’honneur de la part du Grand-Duc et de la Grande-Duchesse : « J’ai eu les larmes aux yeux quand le palais grand-ducal m’a téléphoné pour me l’annoncer. Je ne le croyais pas. C’est vrai, j’ai reçu cette médaille avec cette belle lettre, j’étais très très fière, c’est un honneur de la recevoir ! »

Christine Calmeau

Pourquoi je donne au Télévie ?

Pour aider la recherche, bien sûr, mais pas que. Si nous sommes si nombreux à donner de l’argent et/ou du temps, c’est parce que, 35 ans après sa première édition, le Télévie fait partie de notre quotidien.

« En 2008, raconte Corinne, j’ai eu l’occasion d’assister à un concert donné par Jean-Charles De Keyser pour le Télévie. La présentation était faite par le Professeur Arsène Burny, et une de ses phrases m’a marquée. Il a dit qu’en 1989, au début du Télévie, un enfant frappé par la leucémie n’avait qu’une chance sur deux de survivre, alors que vingt ans plus tard, grâce à la recherche, le taux de guérison dépassait déjà 80% ! Pour moi, jeune maman, ce n’était pas qu’une statistique : je ressentais toute la différence que ça pouvait faire au sein d’une famille… Depuis lors, je ne me demande même plus si je dois donner au Télévie : c’est une évidence ! » Une évidence que Myriam, Jean-Paul ou Evelyne résument à leur manière : « Je donne car il est indispensable de soutenir la recherche », « La recherche est notre seule alliée contre le cancer ! » ou « Je donne au Télévie, car les progrès de la recherche prouvent le bien-fondé de cet appel aux dons ».

Comme un cadeau

Le cancer, en effet, est omniprésent. Qui ne connaît pas, dans sa famille, ou parmi ses amis, ses collègues, ses voisins, quelqu’un qui en est atteint ? « Ma maman a été touchée par deux cancers, et aujourd’hui elle n’est plus parmi nous… » confie Christelle, du Comité de Braine-leComte. Patrick, des Œuvres policières ixelloises, se souvient que « Deux de nos collègues sont décédés d’un cancer, et, quand le fils d’un troisième a été touché par la leucémie, nous nous sommes dit qu’il fallait faire quelque chose ! » Et Christie, de l’Amicale Télévie de Lessines, constate : « Une personne de notre groupe est actuellement en rémission, alors que les médecins lui avaient donné trois mois d’espérance de vie. La voir accueillir chaque jour comme un cadeau, ça nous encourage à nous démener pour la recherche… au point d’organiser une activité par mois ! »

Résiliart

Et puis, il y a ceux qui donnent parce qu’ils sont personnellement concernés, comme le peintre Florian Caucheteux, dit Florkey. « Une tumeur au cerveau m’a obligé à renoncer momentanément à l’enseignement – je suis professeur d’art à Saint-Luc – et aux expos. Mais, comme je ne voulais pas que ma vie se limite à la maladie et aux traitements, je me suis lancé un défi : produire 100 tableaux en 100 jours, chaque tableau étant vendu 100 euros au profit du Télévie, sur un site spécial que j’ai appelé Résiliart* – pour art et résilience. Des amis artistes n’ont pas tardé à me rejoindre et, tous ensemble, nous avons pu remettre au Télévie, en 2022, un chèque de 12.100 euros ! » Pour « gonfler la cagnotte » en 2023, il a doublé son site d’une véritable exposition, organisée au centre culturel de Theux avec 20 autres artistes. « J’ai encore plein d’idées pour ramener un maximum d’argent au Télévie avec mon art et celui des autres, affirme Florkey. Comme ça, au moins, ma maladie sert à quelque chose… Et je suis prêt à accueillir avec enthousiasme toute nouvelle proposition de traitement. La vie est trop importante pour dire non ! »

Produits Télévie

La force du Télévie, c’est aussi la proximité. Proximité de la recherche, d’abord. « Ça se passe en Belgique, tout près de chez nous, souligne Christelle, on sait à quels chercheurs va l’argent, on a des preuves ! » Proximité des comités, ensuite. « Tout le monde est lié, d’une manière ou d’une autre, à quelqu’un qui se dévoue dans un comité, rappelle Corinne. Moi, c’est mon oncle : à plus de 70 ans, il passe des journées entières, par tous les temps, à la porte des magasins, pour vendre des produits Télévie. Alors, bien sûr, je lui en achète : un parapluie, des essuies de cuisine… Tant qu’à acheter, autant donner pour le Télévie ! » Proximité des activités, enfin. « Livraison de petits déjeuners à domicile, dîner cabaret, balade canine avec vente de gaufres – plus de 4000, la dernière fois… Toutes ces activités reviennent régulièrement, précise Christie, et les gens de la région les attendent avec impatience. Pour moi, si le Télévie a tant de succès, c’est parce qu’au plaisir de donner s’ajoute celui de faire des rencontres, de partager, de s’amuser ensemble… C’est une opération gagnant-gagnant ! »

Affaire de famille

D’autant que, souvent, les activités se font en famille. « Je travaille avec mon épouse et mon fils de 15 ans, souligne Patrick. Lors du concert de jazz que nous avons organisé récemment, je m’occupais des tickets, mon fils du vestiaire et mon épouse du bar ! » Et qu’à force d’entendre parler du Télévie, les personnes qui cherchent à se rendre utiles, comme Christelle, pensent tout naturellement au Télévie. « Ma maman m’a éduquée dans le bénévolat depuis mon adolescence, raconte Christelle. Quand je me suis rendu compte qu’il n’y avait plus de comité Télévie à Braine, j’ai été trouver l’ancien président, Hervé Thibaut, et nous sommes repartis de zéro. Mais les Brainois n’ont pas tardé à revenir : aujourd’hui, j’ai l’impression d’être constamment entourée de fans du Télévie ! »

Toujours plus loin

Le Télévie procure en outre aux donateurs le plaisir de rencontrer des personnalités comme les animateurs de RTL – « Je pense que beaucoup de gens adorent Ludovic Daxhelet, Christian De Paepe ou Bérénice, remarque Christie, et qu’ils n’hésitent pas à donner rien que pour les croiser ‘en vrai’ », mais aussi des chercheurs comme Arsène Burny, qui n’a pas influencé que Corinne. « Il explique les succès de la recherche avec tant de conviction, conclut Christelle, qu’en l’entendant on n’a qu’une envie : donner toujours plus pour aller toujours plus loin… »

Echappée solidaire à l’Alpe d’Huez : 500 Cyclos du Cœur gravissent le col mythique au profit du Télévie !

Ce vendredi 23 juin, 500 Cyclos du Cœur ont tout donné pour gravir ensemble le col mythique de l’Alpe d’Huez et récolter des fonds au profit du Télévie afin soutenir la recherche contre le cancer.

500 participants ont été accueillis du 21 au 24 juin dans le magnifique complexe du Club Med de l’Alpe d’Huez par les équipes de RTL et un parrain exceptionnel et généreux : Philippe Gilbert.

Jean-Michel Zecca : « Grâce à l’élan formidable d’encouragement et à l’aide d’une équipe incroyable, j’ai eu l’honneur d’accompagner 500 compagnons de route au sommet de l’Alpe d’Huez. Relever ce défi exigeant et émotionnellement très prenant, et faire partie d’une telle échappée au profit du Télévie furent un véritable cadeau. Merci à tous pour l’énergie positive et l’envie de faire avance la recherche ! »

Guillaume Collard, CEO RTL Belgium : « J’ai eu le plaisir de faire partie de cette aventure exceptionnelle, en gravissant les 21 virages mythiques de l’Alpe d’Huez aux côtés de tous les Cyclos. Merci à nos partenaires Club Med, Skoda, Groupe Gobert, Bioracer, aux participants, aux donateurs, au FNRS, et à toutes les équipes de RTL impliquées dans un tel événement qui nous a permis de récolter près de 100.000 EUR. »

L’aftermovie de l’événement est à découvrir ici !

Les 11.229.081,08 euros récoltés financeront 88 projets et 95 scientifiques dans la recherche contre le cancer !

En avril dernier, l’opération Télévie s’est clôturée sur un montant exceptionnel de 11.229.081,08 euros, grâce à l’extrême générosité des Belges. L’intégralité de cette somme va servir à financer la recherche contre le cancer.

Le Conseil d’Administration du FNRS vient en effet d’officialiser ce 20 juin les décisions de financement, sur base des recommandations de la Commission scientifique qui s’est réunie fin mai : dès cette année, 88 projets (dont 6 grands projets inter-universitaires) et 95 scientifiques (85 chercheuses et chercheurs, 3 scientifiques non-doctorant(e)s et 7 technicien(ne)s) seront financés par le Télévie. Des chiffres en hausse par rapport à l’an dernier (77 projets et 85 scientifiques soutenus en 2022) grâce à des dons plus importants (près d’1,2 millions supplémentaires en 2023).

L’argent récolté est précieux et la procédure d’allocation de ces fonds est très rigoureuse. Des experts nationaux et internationaux ont évalué les projets, sur base de critères d’excellence, de réalisme, de faisabilité et d’originalité notamment.

Les nouveaux chercheuses et chercheurs et les projets de recherche démarreront dès le 1er octobre.

Depuis 1989, le Télévie a récolté plus de 240 millions d’euros et permis au FNRS de soutenir plus de 2700 chercheuses et chercheurs dans la lutte contre le cancer.

Les beaux dessins des élèves de 5ème primaire de l’Institut Notre-Dame-Jacobs

Pour parler du cancer aux enfants, nous avons créé des kits pédagogiques.

A la fin de ces kits, les enfants ont la possibilité de réaliser un dessin sur le thème du Télévie et de nous les envoyer ! Merci aux élèves de 5ème primaire de l’Institut Notre-Dame-Jacobs à Anderlecht pour leurs beaux dessins !

Vous voulez aussi sensibiliser vos élèves à la recherche contre le cancer ? Téléchargez nos kits : https://televie.be/vous-etes/enseignant/kits-pedagogiques/

Commission Scientifique du Télévie : une centaine de projets analysés à la loupe

C’est une étape importante aujourd’hui pour les chercheurs et chercheuses du télévie. La commission scientifique se réunit. Son but est répartir les 11 millions d’euros récoltés lors de la dernière édition du Télévie. Au total, 117 dossiers de candidature ont été rentrés entre le 1er février et le 1er mars 2023. Il faut à présent faire une sélection. 

11 229 081, 08 euros ont été récoltés lors de la grande soirée de cloture du Télévie le 22 avril dernier. Une immense générosité, qui va trouver aujourd’hui, sa finalité. La commission scientifique du Télévie se réunit pour répartir l’enveloppe. 117 projets de recherche en cancérologie lui ont été soumis. Environ la moitié sera retenue, en fonction de critères bien précis: « On veut faire quoi, à partir de quoi, sur quelle base, sur quelle hypothèse? Est-ce que ce projet est faisable? Et enfin, est-ce que si ce projet réussit, cela peut donner des avancées pour traiter les patients? Nous ne sommes pas dans une recherche théorique, nous sommes dans une recherche pratique. Dans le cadre du Télévie, cette recherche vise à améliorer le sort des patients cancéreux« , explique Jacques Boniver, membre de la commission scientifique du Télévie.

Les projets présentés visent à mieux comprendre le développement des cancers, ou à concevoir de nouveaux traitements. Cancers du sein, du poumon, du tube digestif, de nombreux chercheurs souhaitent aussi s’attaque aux difficiles tumeurs cérébrales: « Nous recevons beaucoup de projets s’intéressant à la biologie des gliomes et des glioblastomes, qui sont les tumeurs cérébrales primitives les plus agressives. Il faut mettre le maximum de financement sur ces projets, qui proposent différentes manières de soit mieux les comprendre, dans le but de mieux les cibler, soit de proposer de nouvelles approches thérapeutiques, qui pourraient être très prometteuses« , affirme Emanuelle Huillard, chercheuse au CNRS à l’Institut du cerveau. 

Les projets choisis seront dévoilés début juillet, pour que les recherches puissent être lancées dès cet automne.

Depuis la création du Télévie, près de 2.700 études en cancérologie ont ainsi été financées.

Source : RTL Info

Courez les 20km de Bruxelles pour le Télévie !

Coureurs et marcheurs, enfilez vos baskets et soutenez la recherche contre le cancer !

Dès aujourd’hui, les inscriptions sont ouvertes pour participer aux 20 km de Bruxelles, le dimanche 28 mai 2023, sous les couleurs du Télévie.
Au-delà de l’événement sportif, ce défi des « 20 km de Bruxelles » est aussi le rendez-vous de la solidarité ! Cette année encore, le Télévie prendra le départ de cette course mythique.

Comment s’inscrire ?
– Complétez notre formulaire d’inscription avant le 24 avril : https://survey.alchemer.eu/s3/90531086/20km-Bruxelles-2023
– Versez la somme de 40 € (frais d’inscription + t-shirt + accueil sous la tente du Télévie + vestiaire durant la course) sur le compte du FNRS/Télévie BE64 0013 6399 9852
– Mobilisez vos proches et récoltez au min. 100 euros via votre page de parrainage : https://parrainage.televie.be/…/les-20km-de-bruxelles-2023

En 2022, 96 coureurs et marcheurs ont porté haut les couleurs du Télévie. Cette mobilisation a permis de récolter la somme de 9.882 euros. Et si en 2023, on doublait l’objectif ? 200 coureurs/marcheurs et 20.000 euros récoltés. ?

Des questions ? Envoyez un email à l’adresse televie@frs-fnrs.be

Bon entrainement à toutes et à tous !

Pour la Saint-Valentin, touchez-vous !

Contre le cancer, il y aussi des préliminaires. La palpation fait partie des méthodes les plus accessibles pour une détection contre le cancer du sein et des testicules. Alors, ce soir, touchez-vous !

Les cancers du testicule touchent majoritairement les jeunes hommes entre 15 et 44 ans. N’entrainant généralement aucun symptôme, ils sont souvent diagnostiqués tardivement, ce qui amène des traitements lourds et compliqués. Pourtant, il existe un moyen simple de dépister une éventuelle tumeur à faire chez soi : l’autopalpation des testicules.

En Belgique, le cancer du sein est un des cancers les plus fréquents, touchant près d’une femme sur huit au cours de sa vie. Un diagnostic précoce de la maladie, permet non seulement des traitements moins intrusifs mais augmente aussi le taux de guérison. L’autopalpation de la poitrine est un des moyens de dépister les éventuelles anomalies à faire chez soi. 

S’autopalper les testicules :

Il est recommandé de pratiquer l’autopalpation testiculaire une fois par mois à partir de 14 ans. Le but ? Apprendre à connaitre son corps pour déceler au plus vite l’apparition d’une anomalie.

  • Etape 1 : L’observation
  • Réalisez l’examen à la sortie d’une douche chaude, afin que la peau du scrotum soit détendue ce qui permettra de faciliter la palpation.
  • Devant un miroir, commencez par examinez vos testicules, soyez attentifs aux changements d’apparence ou de volume.  Le testicule présente une forme d’œuf allongé surmonté en arrière de l’épididyme, petit organe allongé, dont la tête peut être palpée au dessus du testicule comme une sphère d’un centimètre de diamètre.
  • Etape 2 : La palpation
  • Placez 4 doigts en dessous d’un des testicules et le pouce au-dessus, palpez un testicule puis l’autre à la recherche d’une éventuelle masse. Soyez particulièrement attentifs au-devant et aux côtés des testicules.

    Si vous remarquez une anomalie, il est important de consulter un médecin.  Un symptôme n’est pas automatiquement synonyme de cancer mais quand il est question de santé, la prudence reste toujours de mise. 

S’autopalper les seins :

Il est conseillé de réaliser l’autopalpation de la poitrine une fois par mois juste après le cycle menstruel et en dehors d’épisodes de tensions dans les seins (pour les femmes non réglées).

  • Etape 1 : L’observation
  • Commencez par observer votre poitrine dans un miroir, en étant débout, droit, les bras le long du corps. Comparez l’un à l’autre l’aspect des deux seins.  Soyez attentive à la modification de l’apparence de la poitrine que ce soit l’aspect de la peau, une déformation de sa surface, une rougeur, un œdème, une différence de volume, une déviation ou une rétraction du mamelon. Répétez l’examen en levant les bras, face au miroir. 

  • Etape 2 : La palpation
  • Palpation debout puis répétée couchée sur le dos
  • Levez le bras du côté du sein à examiner puis à l’aide de la pulpe des doigts tendus de l’autre main, effectuez des petits mouvements circulaires, les doigts à plat (ne pas pincer le sein entre les doigts) , en commençant par la partie externe.
  •  Dessinez des cercles en vous rapprochant de plus en plus du mamelon de telle sorte que toute la surface du sein soit palpée. 
  • Palpez également l’aisselle et la zone au-dessus de la clavicule.
  • La dernière étape consiste à presser légèrement les mamelons afin de vérifier qu’aucun liquide ne s’écoule.

Les éléments à surveiller durant  la palpation sont d’éventuelles grosseurs, de consistance plus dure. Il est utile de comparer la palpation des seins l’un à l’autre comme pour l’observation. Si vous remarquez une anomalie, il est important de consulter un médecin.  Un symptôme n’est pas automatiquement synonyme de cancer mais quand il est question de santé, la prudence reste toujours de mise. 

Avec l’aimable collaboration scientifique du Professeur Jacques Boniver, membre de la Commission Scientifique du Télévie, du Professeur Eric Lifrange, Chef du service sénologie au CHU de Liège , du Professeur Pierre Bonnet, urologue au CHU de Liège, le Professeur Bertrand Tombal, Chef de Département de Chirurgie aux Cliniques universitaires Saint Luc, et Orlane Paridans, médecin en voie de spécialisation en urologie. 

Et si on donnait tous 1 euro aujourd’hui ?

Ce samedi 4 février est la Journée Mondiale contre le cancer.
Pour vaincre le cancer, nous avons besoin de la recherche. Pour financer les chercheurs, nous avons besoin de dons. Nous sommes 11,58 millions de Belges.​​​​​​​
​​​​​​​Et si tous les Belges donnaient 1 euro aujourd’hui ? 

Par Internet :

Par virement

IBAN : BE44 0000 0001 4245
BIC : BPOTBEB1

Communication libre :
« Don Télévie + Année »

Roulez avec Philippe Gilbert au profit du Télévie

En 2023, grimpez l’Alpe d’Huez avec les Cyclos du cœur ! Un défit hors norme accompagné de Jean-Michel Zecca et du champion Philippe Gilbert.

Cette ascension avec ses 21 virages est une des plus connues du Tour de France. Le dénivelé est de 1 090 mètres et l’ascension présente un profil de 13,8 km à 7,9% de moyenne.

Et belle surprise, les cyclos du coeur seront accompagnés d’un parrain de choix cette année : Philippe Gilbert ! Coureur offensif, il a notamment remporté le championnat du monde sur route en 2012, le Tour de Lombardie en 2009 et 2010Paris Tours en 2008 et 2009, l’Amstel Gold Race en 201020112014 et 2017, le Tour des Flandres en 2017Paris-Roubaix en 2019 ainsi que la Flèche wallonneLiège-Bastogne-Liège et la Classique de Saint-Sébastien en 2011. Ses résultats en 2011 lui ont permis de terminer l’année à la première place de l’UCI World Tour. Outre le fait qu’il a remporté quatre des cinq classiques « Monument », il fait également partie des coureurs à avoir remporté des étapes sur les trois grands tours. Son palmarès en fait l’un des meilleurs coureurs belges et l’un des meilleurs coureurs de classiques de l’histoire.

Du 21 au 24 juin 2023, ce sont des dossards « Télévie » qui se lanceront à l’assaut de l’Alpe d’Huez !

Inscrivez-vous en cliquant ici

LE SEJOUR :

· 4 jours, 3 nuits du mercredi 21 juin 14 heures au samedi 24 juin 14 heures

· Club Med de l’ALPE D’HUEZ : 4 tridents ( Serre-Chevalier était un 3 tridents )

· Club Med qui sera cette année privatisé pour les CYCLOS DU CŒUR !

· Formule all-in ( repas + boissons )

· Maillot BIORACER collector ( valeur 79€ )

· Privatisation de l’ascension de l’ALPE D’HUEZ , le vendredi 23 juin

· Avec assistance de motards, assistance technique ( les 3 jours ), et service médical !

· Propositions de balades accompagnées ou via fichier gpx, les jeudi et samedi matin

· Spectacle d’Olivier Laurent avec ses musiciens, le jeudi 22 juin en soirée

· Soirée Jeux animée par Jean-Michel Zecca, le vendredi 23 juin en soirée

· Photographe « gratuit » sur place les 4 jours !

+ UNE AMBIANCE INDESCRIPTIBLE ! ??

Prix : 649€ ttc pour les Cyclos participants au défi et 589€ ttc pour les accompagnant(e)s

Source : Wikipédia

Philippe Delusinne : « Le Télévie fait partie de ma vie »

Philippe Delusinne, qui fut durant 20 ans à la tête de RTL Belgium, dont Guillaume Collard a repris les rênes
depuis le 13 juin dernier, prendra sa retraite en avril prochain, à la fin de son mandat d’administrateur. Il
deviendra Président du Télévie.

Quel est votre état d’esprit à l’approche de ce nouveau départ ?


Très serein, parce que je crois avoir fait du bon boulot. L’entreprise a augmenté ses effectifs, ses chiffres, ses performances… De plus, grâce au Covid, j’ai bénéficié d’une sorte
de préparation à la retraite : moi qui arrivais au bureau à 7 heures chaque matin, j’ai découvert les vertus du foyer. Et, comme je l’ai dit à mes collaborateurs, je conserve suffisamment d’activités – je reste notamment Président du Conseil d’Administration de la Monnaie – pour continuer à porter ma cravate deux ou trois jours par semaine. Depuis mon premier jour de travail, je ne l’ai jamais quittée. C’est la fable de RTL !

Quand vous avez pris les rênes de RTL, le Télévie existait déjà depuis 1989. Comment le considériez-vous de l’extérieur ?

C’est pour moi une question très sensible. Mon épouse, que je connais depuis 43 ans, a perdu sa petite soeur, Martine, d’une leucémie foudroyante. Un jour de juin, elle est rentrée de l’école malade. Le médecin a cru à une angine blanche, mais c’était une leucémie. Elle a
subi une des premières greffes de moelle de l’époque, greffe qui n’a pas fonctionné, et elle est décédée au mois de novembre, il y a 42 ans. La leucémie de l’enfant nous touche donc personnellement, mon épouse et moi, et nous avons toujours soutenu le Télévie. Sur les 34 éditions, j’en ai fait 22, et j’en suis très fier !

En quoi consiste le rôle de Président du Télévie, titre que personne n’a porté depuis la mort de Jean-Pierre de Launoit, un des fondateurs du Télévie, en 2014 ?

C’est Jean-Pierre de Launoit qui m’a fait entrer chez RTL – auparavant, j’étais dans la publicité – et, quand j’ai signé mon contrat, il m’a dit : « Ce n’est pas dans le contrat, mais
vous devez me promettre de soutenir le Télévie de toutes vos forces ». Je le lui ai promis, et j’ai tenu parole : de 3 millions de recettes, nous sommes passés à 13 millions. Alors, je suis
très honoré que le FNRS m’ait demandé de succéder à Jean-Pierre de Launoit comme Président du Télévie. Pour moi, c’est un acte de foi, un engagement personnel et moral de mettre toute mon énergie et mes relations au service du Télévie.

Qu’est-ce qui explique le formidable succès populaire du Télévie ?

Tout le monde est concerné par le cancer. Tout le monde connaît dans sa famille, son voisinage, au boulot, à l’école, quelqu’un qui en est atteint. C’est pourquoi le Télévie a
un tel succès. En plus d’apporter de l’argent à la recherche, c’est un fabuleux liant social : chaque initiative locale pour récolter des fonds – une balade à vélo, un repas de quartier,
une brocante… – crée du lien entre les gens. De plus, le Télévie a sorti le mot cancer de son ghetto. Il y a 40 ans, quand on avait un cancer, on s’en cachait. Aujourd’hui, on en parle et, de plus en plus souvent, on s’en sort. La leucémie de l’enfant guérit dans 92% des cas, alors qu’à l’époque de Martine, on comptait 65% de décès.

Au cours de vos 21 ans comme CEO, y a-t-il un moment Télévie dont vous vous souvenez particulièrement ?

L’an dernier, à 89 ans, ma maman s’est découvert un cancer du poumon, alors qu’elle n’avait jamais fumé. La maladie étant déjà très avancée, elle a décidé de ne subir ni intervention chirurgicale ni chimiothérapie, mais de mourir dignement chez elle. Quelques semaines plus tard, le 19 septembre, à la soirée de clôture du Télévie, j’ai dit au micro : « Je pense à ma mère qui me regarde ». Le lendemain, j’ai été la voir, comme chaque jour, et elle m’a dit combien elle était fière de moi. Elle avait regardé jusqu’au bout : l’infirmière qui passait la nuit auprès d’elle me l’a confirmé. Mais, à midi, elle est tombée dans le coma, et elle est morte le soir même, dans mes bras. Alors oui, le Télévie fait vraiment partie de ma vie…

Comment fonctionne la collaboration RTL-FNRS ?

C’est plus qu’une collaboration : une symbiose. Au sein de la maison RTL, Philippe Jaumain, notre Brand Communication Director, fourmille d’idées pour donner un nouveau souffle au Télévie, qui a quand même été mis à mal par le Covid. Et au FNRS, l’équipe Télévie est sur tous les fronts pour gérer l’opération au quotidien avec les équipes de RTL. Et puis, il y a aussi, Arsène Burny, le Président de la Commission scientifique Télévie, une figure emblématique : les gens l’adorent. À cause du Covid, le record de 13,3 millions d’euros,
atteint en avril 2019, n’a évidemment pas été battu, mais tout l’argent récolté, jusqu’au moindre euro, va à la recherche. C’est-à-dire aux chercheurs, qui sont là avec nous, à la soirée de clôture, avec leur tablier et leur logo du Télévie… Nous avons mis la recherche en
phase avec les gens qui donnent.

Qu’avez-vous envie de dire aux bénévoles que le Covid a démobilisés ?

Je voudrais leur dire que nous avons plus que jamais besoin d’eux. Ils ont été les premiers frustrés de ne pas pouvoir vendre des bonbons à l’hôpital, organiser une kermesse de quartier ou programmer une activité sportive. Mais c’est à nouveau possible ! Alors, reprenez vos contacts, reformez vos comités, refaites-le ! Parce que le Télévie, c’est vous !

Journaliste : Marie-Françoise Dispa

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