20 km de Bruxelles : courez ou marchez pour vaincre le cancer

Le dimanche 25 mai 2025, Bruxelles vibrera à nouveau au rythme des foulées des 20 km, une course mythique qui réunit chaque année des milliers de participants. Et cette édition, nous avons besoin de vous pour écrire un nouveau chapitre extraordinaire sous les couleurs du Télévie !

Pourquoi rejoindre l’équipe Télévie ?

En participant avec nous, vous faites bien plus que courir ou marcher. Vous contribuez activement à la recherche contre le cancer. Chaque kilomètre parcouru, chaque goutte de sueur versée devient un symbole d’espoir pour les patients et leurs familles. Imaginez-vous franchir la ligne d’arrivée avec la certitude d’avoir apporté une vraie différence !

L’édition 2024 a été marquée par l’enthousiasme et la générosité de 190 coureurs et marcheurs. Et si vous décidiez de rejoindre notre équipe cette année ?

Ce que nous vous offrons :

  • Un t-shirt sportif exclusif, pour porter fièrement les couleurs du Télévie.
  • Un accueil chaleureux sous notre tente : un lieu de convivialité pour se préparer et se retrouver.
  • Des boissons et des en-cas, pour reprendre des forces.
  • Un vestiaire, pour une organisation sans stress.

Comment vous inscrire ?

  1. Complétez le formulaire d’inscription avant le 10 février.
  2. Versez une participation de 45 € sur le compte du FNRS/Télévie : BE64 0013 6399 9852. Ce montant couvre votre inscription, le t-shirt et tous les avantages cités.
  3. Créez une page de collecte : mobilisez vos proches et collectez des dons en individuel ou en équipe. Chaque euro compte pour soutenir la lutte contre le cancer.

Une autre manière de contribuer

Si vous ne pouvez pas courir ou marcher cette année, vous pouvez toujours encourager nos participants en effectuant un don sur la page de collecte des 20 km de Bruxelles. Votre soutien est précieux, quel que soit le moyen choisi.

Attention, places limitées !

En 2025, le nombre de dossards pour les équipes est limité à 65 % du total des participants. Les inscriptions fonctionnent sur le principe du « premier inscrit, premier servi ». C’est pourquoi nous devons impérativement clôturer les inscriptions le 10 février.

Préparez-vous à une journée exceptionnelle

Rien n’égale l’énergie d’une ville entière qui applaudit les vaillants sportifs. Partager cette expérience dans une ambiance festive, tout en soutenant une cause essentielle, est une opportunité à ne pas manquer. Alors, chaussez vos baskets, préparez-vous à #toutdonner et rejoignez-nous pour une journée inoubliable.

Nous avons hâte de vous retrouver sur la ligne de départ. Ensemble, courons pour la vie !

Thérapie par radioligands et radiothérapie sous apnée, plus qu’une mode

La thérapie par radioligands (RLT) et la radiothérapie sous apnée sont deux nouvelles thérapies qui ont fait l’actualité et qui ont le vent en poupe. Mais d’où viennent ces techniques ? Pourquoi en parle-t-on aujourd’hui ? Et surtout, que nous réservent-elles à l’avenir ?

Les réponses des Pr Xavier Geets, Chef de service de radiothérapie oncologique aux Cliniques Universitaires St-Luc (CUSL), et de son confrère, le Pr Renaud Lhommel, Chef de service de médecine nucléaire aux CUSL.

La radiothérapie sous apnée
Abordons d’abord peut-être la plus accessible de ces techniques, la radiothérapie sous apnée.

« Certaines tumeurs bougent et compliquent la radiothérapie. Les tumeurs du poumon, mais aussi du rein ou du foie, sont soumises au mouvement respiratoire. Or, la radiothérapie est une thérapie ciblée : il faut que les rayons arrivent au bon endroit », explique le Pr Xavier Geets.

Les radiothérapeutes avaient pris pour habitude d’irradier une zone plus large que la tumeur pour être certains de ne pas louper la cible. La conséquence ? Davantage de tissus sains sont irradiés, augmentant ainsi la toxicité du traitement. Certains se sont donc demandé : et si le patient ne respirait pas pendant l’irradiation ? « Cela rend la tumeur immobile et permet de limiter la région irradiée. »

Dans la plupart des centres, les traitements sont délivrés lorsque les patients font une inspiration bloquée volontaire. « Cela demande une participation active du patient. Or, ici, aux Cliniques Universitaires Saint-Luc (CUSL), c’est une machine qui induit cette inspiration bloquée. C’est un respirateur – une machine utilisée en anesthésie pour ventiler le patient endormi – qui a l’avantage de mieux réguler la respiration que l’humain. Cela permet de reproduire des apnées de façon stable et répétée d’une fois à l’autre. Et cela permet de tenir sur une plus longue durée sans respirer. »

Cela se fait sans sédation, en appliquant simplement un masque sur le patient, que l’équipe aura entraîné au préalable. « Il suffit de se laisser faire. Cela demande du lâcher-prise, mais c’est une démarche sécurisée puisque les machines sont dédiées à la respiration et permettent de monitorer le patient. »

La technique est employée depuis plusieurs années aux CUSL et a démontré son efficacité pour le cancer du sein. Au-delà, elle ouvre la porte à d’autres applications en radiothérapie, comme le traitement du cancer du poumon, du foie, du rein ou des tumeurs de l’abdomen supérieur.

D’autres techniques existent, comme le tracking, où le faisceau irradiant suit en temps réel la position de la tumeur. Mais ces techniques sont plus complexes, coûtent cher et ne sont pas appropriées pour tous les patients. Or, tous les hôpitaux disposent de ventilateurs mécaniques qui leur permettent d’appliquer cette technique innovante à de nombreux patients. « Si l’on regarde un service de radiothérapie de plus près, on constate que quasiment la moitié des patients viennent pour des tumeurs mobiles. »

La thérapie par radioligands (RLT)
La RLT, en revanche, est plus difficile à comprendre.

« La RLT consiste à faire de la radiothérapie interne vectorisée. Si l’on identifie une cible cellulaire à la surface de cellules cancéreuses et qu’il existe une molécule connue, telle une protéine ou un anticorps spécifique, qui permet d’accéder et de se lier à la cible, il est possible d’ajouter un effet thérapeutique supplémentaire en fixant sur ce vecteur un isotope émetteur de particules bêta (électrons) ou alpha (noyau d’hélium), permettant d’irradier localement la cellule tumorale », explique le Pr Renaud Lhommel.

Il s’agit, plus simplement, d’une thérapie plus ciblée et, dès lors, plus efficace, qui comporte également assez peu d’effets secondaires grâce à un ciblage de plus en plus sélectif des tumeurs disséminées dans l’organisme. « Plusieurs études de phase 2 et de phase 3 démontrent aujourd’hui que la RLT ne présente pas de toxicité plus élevée que les stratégies thérapeutiques actuelles, ce qui pourrait à l’avenir éviter de recourir à des traitements plus délétères pour le patient, comme la chimiothérapie. »

Les effets bénéfiques de ce traitement ont d’abord été démontrés chez les patients qui étaient très loin dans leur maladie. C’est finalement une thérapie nouvelle, puisque des études pionnières concernant la RLT, telles que les études VISION et NETTER-1, n’ont été publiées dans le New England Journal of Medicine, une référence, qu’en 2017 et 2021. Cela a conduit au remboursement d’un médicament pour le cancer de la prostate en avril 2024.

Aujourd’hui, la RLT est utilisée pour traiter les tumeurs neuroendocrines – c’est par là que la thérapie par radioligands a commencé – et le cancer de la prostate métastatique.

Quel avenir pour ces deux technologies ?
« On a prouvé que l’on était capable de traiter des patients à des stades très avancés sans avoir de toxicité supplémentaire grâce à la RLT. Tout doucement, il y a une évolution de la stratégie thérapeutique pour proposer ce type de thérapies plus tôt dans la prise en charge, avant des thérapies plus délétères pour le patient, à l’instar des chimiothérapies », explique le Pr Lhommel.

D’autres cancers pourraient être ciblés par la RLT grâce aux molécules ciblées (HER2, FAPI…), comme le cancer du sein, les fibroblastes associés à certains cancers (tête et cou), ou encore les cancers du côlon, du pancréas ou du poumon. « Je pense que nous allons connaître des avancées significatives avec ce type de thérapies dans les prochaines années », confie le spécialiste.

L’avenir est également tout tracé pour la radiothérapie sous apnée. « L’objectif est de cibler davantage de cancers », explique le Pr Xavier Geets. « Le plus bel avenir de cette technique, c’est la radiothérapie adaptative, une radiothérapie où, à chaque séance, on peut observer l’anatomie du jour. Cela permet d’ajuster le traitement au mieux par rapport aux besoins du patient. C’est une étape clé vers une radiothérapie personnalisée, individualisée. »

All I Want For Christmas Is… des produits Télévie !

Des classiques revisités

Quoi de plus iconique que le BIC 4 couleurs ? Le célèbre BIC 4 couleurs, ici en version Télévie, est un incontournable pour petits et grands. Pratique et intemporel, il est l’allié idéal pour vos notes et idées. Et pour compléter, le carnet de notes, avec sa couverture rouge douce et élégante ajoute une touche de style à tous vos rêves et inspirations. Autre produit phare : l’essuie de cuisine 100% coton, parfait pour toutes les cuisines. Un accessoire qui, en plus d’être pratique, rappelle la solidarité au quotidien.

Pratique et astucieux

Le mug de voyage Télévie, pratique et réutilisable, conserve vos boissons à la bonne température. Prendre une boisson chaude en déplacement n’aura jamais été aussi simple. Et pour éviter de chercher désespérément une pièce pour votre caddie au supermarché, le porte-clés jeton Télévie s’attache aisément à vos clés et vous simplifie la vie.

De la douceur et de la tendresse

Les amateurs de petites douceurs ne seront pas en reste avec notre barre de chocolat « Meurisse », un remarquable et authentique chocolat belge qui existe depuis 1845. Cette barre associe la douceur du chocolat au lait à l’onctuosité du caramel intense et une touche subtile de fleur de sel. Parfait pour des moments gourmands, seul ou à partager. Et pour un plaisir plus fruité, nos bonbons au goût pêche ajoutent une note sucrée aux fêtes. Un geste solidaire pour des fêtes qui ont du sens

En choisissant les produits Télévie, vous faites bien plus qu’un cadeau : vous contribuez à la recherche et à l’espoir. Tous les produits Télévie sont disponibles sur notre webshop (www.shoptelevie.be), auprès de nos bénévoles ou dans les hypermarchés Cora et magasins Trafic.

Acheter nos produits !

Faire un don au Télévie en 2024 : un geste solidaire et avantageux pour votre portefeuille

Chaque année, des milliers de personnes se mobilisent pour soutenir des causes caritatives, et le Télévie figure parmi les initiatives les plus emblématiques en Belgique et au Luxembourg. Si la générosité reste la motivation première des donateurs, il est bon de rappeler qu’un don au Télévie peut également offrir des avantages fiscaux intéressants en 2024. Un coup de pouce qui allie solidarité et gestion intelligente de ses finances.

Les avantages fiscaux d’un don en 2024

En Belgique, les dons faits à des organismes agréés, comme le Télévie, peuvent être déduits des impôts sous certaines conditions. Voici les principaux points à connaître :

  1. Un minimum de 40 euros : Pour bénéficier de l’avantage fiscal, votre don doit être d’au moins 40 euros, que ce soit en un seul versement ou réparti sur plusieurs dons au cours de l’année.
  2. Réduction fiscale de 45 % : En 2024, la déduction fiscale pour les dons reste fixée à 45 %. Concrètement, si vous donnez 100 euros au Télévie, vous pourrez récupérer 45 euros via votre déclaration fiscale, votre don ne vous coûte en réalité que 55€.
  3. Un plafond de déduction : La déduction fiscale est limitée à 10 % de vos revenus nets imposables, avec un maximum absolu de 392.200 euros (montant indexé en 2024). Cela offre une belle marge de manœuvre pour les particuliers comme pour les entreprises.
  4. Allier générosité et avantage fiscal : une démarche gagnante

En 2024, faire un don au Télévie n’est pas seulement un acte de solidarité envers les personnes touchées par le cancer. C’est aussi une opportunité d’optimiser votre déclaration fiscale tout en donnant un sens supplémentaire à votre geste.

Alors pourquoi hésiter ? Chaque euro compte, non seulement pour faire avancer la recherche, mais aussi pour alléger votre facture fiscale. Un geste généreux aujourd’hui peut faire toute la différence pour des milliers de vies demain.

Faites un don maintenant !

Depuis le 1erjanvier 2024, le SPF Finances exige de recevoir le numéro de registre national de chaque donateur et donatrice pour autoriser l’octroi de l’attestation fiscale.

Si vous avez effectué un don de 40€ ou plus, et que vous ne nous avez pas encore communiqué ces renseignements, nous vous invitons à le faire via ce formulaire.

Tout don effectué et reçu jusqu’au 31 décembre 2024 donnera lieu à l’octroi d’une attestation d’exonération fiscale, qui sera envoyée en mars/avril 2025.

Soigner le cancer de l’oeil grâce à une plaque en or radioactive

Il existe une forme rare et méconnue de cancer : le mélanome intraoculaire. Il s’agit d’une tumeur qui grossit dans l’œil. 130 Belges sont diagnostiqués chaque année. Les cliniques Saint-Luc à Bruxelles proposent un traitement unique en Belgique : une plaque radioactive en or qui est implantée dans l’œil durant 4 jours.

RTL info a pu suivre en exclusivité une opération impressionnante : celle du placement d’une plaque radioactive dans l’œil d’un patient atteint d’un mélanome de taille moyenne. « Elle a une forme de cœur, cette tumeur », constate Paulina Bartoszek, chirurgienne spécialisée en oncologie oculaire, après avoir ouvert l’œil du patient de 65 ans. 

L’intervention dure une trentaine de minutes. Et il faut avoir l’estomac bien accroché pour en voir les images. La chirurgienne que nos reporters ont suivi place une plaque radioactive contre la tumeur et l’enlèvera quatre jours plus tard. Un traitement qui présente plusieurs avantages. « Si on veut retirer la tumeur chirurgicalement, il faudrait retirer l’œil, explique la chirurgienne. Si on pratique ce genre d’interventions, c’est pour pouvoir conserver l’œil du patient ».

Le rayonnement radioactif va frapper la tumeur

Le patient sentira une simple gêne peu douloureuse. Les cliniques Saint-Luc possèdent une trentaine de plaques artisanales. Elles sont ré-utilisées et adaptées à chaque nouveau cas. « Elles sont différentes en taille et certaines ont des encoches pour pouvoir bien se mettre près du nerf optique », explique Jean-Marc Denis, physicien médical. 
La plaque est en or. Ce métal fonctionne comme un blindage qui protège les tissus sains. Un physicien médical y colle des grains d’iode. « Cinq grains d’iode 125 qui émettent un rayonnement », poursuit Jean-Marc Denis.

Frappée par les rayons radioactifs, la tumeur va progressivement se dégonfler. Le résultat est contrôlé tous les 6 mois.

Michèle « a fait confiance » et s’est « sentie bien »

Michèle a été opérée en janvier dernier. Sa vue s’était en partie voilée. « Apprendre que l’on a une tumeur, c’est toujours effrayant mais j’ai fait confiance. Je me suis sentie bien du début à la fin« , témoigne Michèle Friedlich, patiente. 

Le risque de mélanome intraoculaire augmente avec l’âge. « Beaucoup de gens ne savent pas qu’un cancer peut apparaître dans l’œil, explique Paulina Bartoszek, chirurgienne spécialisée en oncologie oculaire. Donc, il est important d’attirer l’attention dessus ».

L’opération est une réussite dans 98% des cas. L’œil est totalement cicatrisé au bout de deux ans. 

Le Télévie de retour à Liège en 2025

La soirée de clôture du Télévie fera son grand retour à Liège le 10 mai 2025, a annoncé RTL Belgium mercredi. Ce sera la première fois depuis 2000 que la cité ardente accueille l’événement caritatif au profit de la recherche contre le cancer.

La soirée se tiendra à Liège Expo, le tout nouveau complexe événementiel liégeois, qui peut accueillir jusqu’à 10.000 personnes.

« Nous sommes très heureux de faire notre retour dans la Cité Ardente », déclare Guillaume Collard, CEO de RTL Belgium, dans un communiqué. « Les nouvelles infrastructures de Liège Expo sont parfaitement adaptées à un événement de l’envergure du Télévie. Nous savons combien les Liégeois font preuve de ferveur et de générosité lorsqu’il s’agit de se mobiliser et nous sommes convaincus que cette édition sera un grand succès grâce à leur soutien ».

Depuis sa création en 1989, le Télévie a permis de récolter 253 millions d’euros au profit de la recherche contre le cancer. L’édition 2024 a permis à elle seule de rassembler 12.239.019,49 euros.

Grimpez le Col de l’Izoard à vélo avec les Cyclos du cœur !

Du 18 au 21 juin 2025

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Le Télévie et RTL Belgium vous proposent d’embarquer une nouvelle fois dans l’aventure des Cyclos du cœur !

L’aventure des cyclos du cœur, auprès de Jean-Michel Zecca, a commencé en 2019 au Mont Ventoux. Forte de son succès, elle s’est poursuivie au Galibier en 2022, à l’Alpe d’Huez en 2023 et à Joux-Plane en 2024.

Le Défi 2025 pour la 5ème édition sera l’ascension du magnifique col de l’Izoard. Celle-ci se fera par le versant Sud : donc descente par la vallée vers Guillestre, puis remontée par la vallée du Queyras pour ascension avec la traversée d’Arvieux.

Ce col mythique culmine à 2362 mètres d’altitude, et propose à 2 km de son sommet, la traversée de la « casse déserte » endroit hors du temps sans végétation faisant penser à un décor lunaire.

Nous vous proposons donc un séjour dans le tout nouveau Club Med Serre-Chevalier qui vient de réouvrir en format 4 🔱

L’ascension du col de l’Izoard se fera le vendredi 20 juin au départ de Briançon !

Tarifs

Participants/Accompagnants : 749 € en chambre double (à partager)

Ce prix comprend :

  • les repas,
  • les boissons,
  • toutes les animations CLUB MED

Il ne comprend pas le transport jusqu’à Serre-Chevalier.

Arrivée le mercredi 18 juin à partir de 15h et check out le samedi 21 juin avant 10h.

Le 21 juin, il vous sera encore proposé le petit-déjeuner et le déjeuner de midi.

Pour ceux qui souhaiteraient encore effectuer une dernière petite sortie le samedi matin, les douches dans le vestiaire de la piscine seront ouvertes.

Possibilité également cette année de prolonger votre séjour par jour ou par semaine !

Cette année le Club Med de Serre-Chevalier a entièrement été rénové et est passé d’un label 3 tridents à un label 4 tridents ! Nous serons les premiers à l’étrenner en version « été ». 🔱🔱🔱🔱

Dans le prix également, le maillot « collector » pour les participants et le t-shirt « supporters » pour les accompagnants.

Conditions de remboursement :

  • 15 jours au jour J – non remboursable, possibilité de céder sa participation
  • Plus de 30 jours avant – 100% remboursement
  • 30 à 15 jours – 50% de remboursement


Alors, vous avez envie de tout donner ?

S’INSCRIRE

Rejoignez Sandrine Dans pour un cours de Zumba au profit du Télévie ! 

Vous cherchez une activité à la fois fun et dynamique pour vous remettre en forme ? Ne cherchez plus ! Rejoignez Sandrine Dans aux cours de Zumba du David Lloyd Sterrebeek ces samedi 12 et dimanche 13 octobre, animés par l’incroyable Concetta. Le prix est de 15 euros par personne et tous les profits seront reversés au Télévie.

Sandrine Dans a commencé la Zumba au David Lloyd de Sterrebeek il y a plus d’un an maintenant. Elle a tout de suite accroché avec ce sport qui mélange danse et fitness tout en s’amusant. Mais elle a également eu un coup de coeur pour son instructrice : Concetta. A deux, elles ont eu l’idée de faire un week-end spécial Zumba au profit du Télévie au David Lloyd de Sterrebeek.

L’énergie contagieuse et le sourire de Concetta vous motiveront à donner le meilleur de vous-même. Toujours à l’écoute, elle adapte les mouvements pour que chacun puisse suivre à son rythme, tout en gardant le plaisir au centre de l’expérience. Que vous veniez seul, entre amis ou en famille, Concetta saura créer une ambiance chaleureuse et conviviale.

Le cadre du David Lloyd Sterrebeek est idéal pour vous offrir une expérience sportive complète. Mettez vos baskets, attrapez une bouteille d’eau et venez danser avec nous. Vous ne regretterez pas d’avoir essayé !

Le prix est de 15 euros par personne. Ces cours sont ouverts à tous, pour la Family Zumba nous accueillons vos enfants dès 3 ans. Vous n’avez pas besoin d’être membre du David Lloyd pour participer.

Pour vous inscrire, cliquez sur le nom du cours qui vous intéresse :

SAMEDI 12/10/2024

12H-13H                             AQUA ZUMBA

14H30 -16H                     FAMILY ZUMBA (à partir de 3 ans)

19H00 -20H30                    SALSA OPEN

DIMANCHE 13/10/2024

14H15 -15H45             FAMILY ZUMBA

16H15 -17H                    AQUA ZUMBA

18H-19H                          ZUMBA

19H-20H                         ZUMBA LATIN MIX

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Les différents cours de Zumba :

L’Aqua Zumba est une version de la Zumba qui se pratique dans l’eau, combinant danse et fitness aquatique. Elle offre un entraînement cardio efficace avec un faible impact sur les articulations, grâce à la résistance de l’eau qui tonifie les muscles. Idéale pour tous les niveaux, elle améliore l’équilibre et la coordination tout en offrant un environnement rafraîchissant. C’est une façon amusante de se dépenser tout en profitant des bienfaits de l’entraînement aquatique.

La Family Zumba est un cours de danse et fitness conçu pour que parents et enfants s’entraînent ensemble. Adaptée à tous les âges, elle propose des chorégraphies simples sur des musiques entraînantes, permettant à toute la famille de se dépenser tout en s’amusant. C’est une activité ludique qui renforce les liens familiaux et encourage les enfants à bouger de manière amusante et saine.

La Salsa Open est un cours de danse qui fusionne la Zumba et la salsa, accessible à tous les niveaux. Il combine des mouvements de fitness avec des pas de salsa pour un entraînement cardio amusant. Ce cours permet de se dépenser tout en améliorant sa coordination. Ouvert aux débutants comme aux expérimentés, il offre une ambiance festive sur des rythmes latins.

Le Latin Mix est un cours qui combine plusieurs danses latines comme la salsa, le merengue, la bachata et le reggaeton. Avec des chorégraphies variées et dynamiques, il offre un entraînement cardio complet et amusant. Idéal pour brûler des calories et améliorer la coordination, tout en profitant des rythmes latins. Ce cours convient à tous les niveaux et rend l’exercice ludique et motivant.

Inscrivez-vous au Stars Rallye Télévie

Le Stars Rallye Télévie revient le 12 octobre prochain. Au programme: une « parade » de véhicules électriques et hybrides haut de gamme, mais aussi la présence de voitures qui font rêver, comme des GT et supercars.

Le Stars Rallye Télévie revient pour une nouvelle édition le 12 octobre prochain et voit les choses en grand avec, au programme, une « parade » des voitures électriques et hybrides haut de gamme mais surtout la présence des voitures qui font rêver: le retour des GT et Supercars.

Parmi les voitures de luxe haut de gamme, il y a des marques comme Lotus, Genesis, Porsche, Lamborghini, Alpine, Mercedes, Jaguar, Audi, Mc Laren, Rolls Royce, Bugatti, Bentley, Ferrari… De quoi ravir les plus grands passionnés d’automobile. Et pour l’occasion, des personnalités belges, à l’instar de Sandrine Dans, Thomas de Bergeyck, Stephan Van Bellinghen, Yves Mattagne ou encore Benny B, prendront le volant de ces véhicules de luxe, accompagnées d’enfants qui luttent contre le cancer.  

Comme chaque année, le but de l’événement est de récolter l’argent nécessaire pour faire avancer les recherches contre les maladies cancéreuses des enfants. Un hommage sera d’ailleurs rendu à Delphine, plus connue sous le nom de Mademoiselle Luna, qui nous a quittés début d’année 2024. 

L’itinéraire

Le cortège prendra le départ à la ferme de Mont-Saint-Jean, à Waterloo. Les personnalités prendront ensuite la direction du domaine du Chant d’Éole à Quévy-le-Grand (région montoise), avant de reprendre la route vers le club automobile DriveCity à Nivelles. Les deux circuits, traversant tous deux la campagne montoise et marquant les mêmes pauses, dureront environ trois heures.  

Les enfants présents seront encadrés par l’ASBL Ohana, dont l’objectif est de « répandre le bonheur parmi les enfants malades ou porteurs d’un handicap en Belgique », en collaboration avec l’Hôpital universitaire des Enfants Reine Fabiola.  

Deux personnalités emblématiques

Outre les personnalités au volant de ces véhicules, les jeunes amateurs de belles voitures auront l’occasion de rencontrer l’animatrice et présentatrice météo Émilie Dupuis, qui endossera le rôle de marraine de cette édition, mais aussi le policier Bertrand Caroy, qui endossera celui de parrain.  

Les inscriptions à la parade sont possibles via le formulaire disponible sur le site internet dédié à l’événement. La somme récoltée sera entièrement reversée à la recherche contre les cancers de l’enfant.

Crédits : RTL Info

Kate Middleton parle de son combat contre le cancer dans un texte touchant

La princesse Kate annonce avoir terminé son traitement de chimiothérapie.

La princesse Kate, qui avait annoncé fin mars suivre une chimiothérapie préventive contre un cancer, a indiqué lundi avoir terminé ce traitement dans un message publié sur les réseaux sociaux :

« Alors que l’été touche à sa fin, je ne peux pas vous dire quel soulagement c’est d’avoir enfin terminé mon traitement de chimiothérapie.

Ces neuf derniers mois ont été incroyablement difficiles pour nous en tant que famille. La vie telle que vous la connaissez peut changer en un instant, et nous avons dû trouver un moyen de naviguer dans des eaux tumultueuses et sur une route inconnue.

Le parcours du cancer est complexe, effrayant et imprévisible pour tout le monde, en particulier pour ceux qui vous sont les plus proches.

Avec humilité, cela vous met aussi face à vos propres vulnérabilités d’une manière que vous n’aviez jamais envisagée auparavant, et avec cela, une nouvelle perspective sur tout.

Cette période nous a surtout rappelé, à William et à moi, de réfléchir et d’être reconnaissants pour les choses simples mais importantes de la vie, que beaucoup d’entre nous tiennent souvent pour acquises. Simplement aimer et être aimé.

Mon objectif est désormais de faire tout ce que je peux pour rester sans cancer. Bien que j’aie terminé la chimiothérapie, mon chemin vers la guérison et le rétablissement complet est long, et je dois continuer à prendre chaque jour comme il vient.

Cependant, j’attends avec impatience de retourner au travail et de participer à quelques autres engagements publics dans les mois à venir, lorsque je le pourrai.

Malgré tout ce qui s’est passé, j’entre dans cette nouvelle phase de rétablissement avec un sens renouvelé de l’espoir et une appréciation de la vie.

William et moi sommes tellement reconnaissants pour le soutien que nous avons reçu et avons puisé une grande force chez tous ceux qui nous aident en ce moment. La gentillesse, l’empathie et la compassion de chacun ont été véritablement bouleversantes.

À tous ceux qui poursuivent leur propre parcours contre le cancer – je reste avec vous, côte à côte, main dans la main. De l’obscurité peut jaillir la lumière, alors laissez cette lumière briller de tout son éclat. »

Quel est ce cancer rare dont souffrait Emilie Dequenne ?

Révélée en 1999 par les frères Dardenne dans le film Rosetta, Émilie Dequenne avait révélé en octobre 2023 être atteinte d’un cancer rare : un corticosurrénalome. Malgré de bonnes nouvelles en avril 2024, elle avait annoncé en septembre 2024 devoir se concentrer à nouveau sur sa santé. Elle est malheureusement décédée le 16 mars 2025. Le cancer dont elle soufrait, le corticosurrénalome, est un cancer rare et peu connu. La Dr Oriane Génard, endocrinologue, a répondu à nos questions.

Qu’est-ce qu’un corticosurrénalome ?

Un corticosurrénalome (ou carcinome corticosurrénalien) est un cancer de la glande surrénale située au-dessus du rein et plus particulièrement de la zone externe de cette glande, appelée le cortex surrénalien, responsable de la synthèse et la sécrétion de plusieurs hormones stéroïdiennes :

  • Les glucocorticoïdes (dont le cortisol) jouant un rôle dans le métabolisme des glucides, lipides et protéines, la réponse immunitaire ou encore le rythme circadien.
  • Les minéralocorticoïdes (dont l’aldostérone) jouant un rôle sur la régulation de la pression artérielle.
  • Les androgènes convertis ensuite en hormones sexuelles (testostérone).

Il s’agit d’une tumeur maligne rare avec environ 1 à 2 cas par million d’habitants par an. Elle est plus fréquente chez l’adulte autour de 50 ans mais peut également survenir plus rarement chez l’enfant de moins de 15 ans.

Existe-t-il différents corticosurrénalomes ?

Les corticosurrénalomes diffèrent selon leur taille à la découverte et leur degré d’extension dans le corps (envahissement des organes adjacents voire métastases dans d’autres organes comme les poumons, le foie ou les os) et sont ainsi répartis en différents stades (de I à IV) avec un pronostic propre à chaque stade. Comme dit précédemment, ils se développent au sein d’une zone de sécrétion hormonale et peuvent donc également sécréter en excès différentes hormones. Ils sont alors appelés « corticosurrénalomes sécrétants ». Les traitements initiés dépendront du stade ainsi que des sécrétions hormonales si présentes.

Est-ce que cela a un rapport avec les néphroblastomes ?

Le néphroblastome est un cancer du rein survenant majoritairement chez l’enfant et exceptionnellement chez l’adulte. Il peut constituer un diagnostic différentiel du corticosurrénalome car il se présente lui aussi comme une masse tumorale abdominale située dans la zone rénale. Cependant, les néphroblastomes et les corticosurrénalomes sont deux tumeurs bien distinctes et leur traitement et prise en charge sont très différents.

Comment développe-t-on un corticosurrénalome ?

Il n’existe aucune cause ni facteur favorisant identifié à ce jour à l’origine du corticosurrénalome.

Comment détecter ce type de cancer ?

Les circonstances de découverte du corticosurrénalome sont très variées et dépendent notamment de la présence ou non d’une sécrétion hormonale par la tumeur.

On identifie trois grands types de présentation clinique pouvant faire suspecter un corticosurrénalome. La plus fréquente correspond à des symptômes en rapport avec une hypersécrétion hormonale. Le plus souvent, les signes cliniques traduisent une sécrétion importante de cortisol, appelée également syndrome de Cushing, caractérisé par un changement d’aspect physique avec un visage rond et rouge, une prise de poids au niveau du tronc, des ecchymoses à cause d’une fragilité vasculaire, des vergetures pourpres sur l’abdomen, les cuisses et les bras, une faiblesse musculaire, des troubles du sommeil, des troubles de la concentration ou une perte de mémoire, un diabète et une hypertension artérielle. Cependant, le syndrome de Cushing peut avoir d’autres causes et seuls 5 à 10 % d’entre eux sont dus à un corticosurrénalome.

On peut également détecter un corticosurrénalome devant des symptômes traduisant l’existence d’une volumineuse tumeur comme la perception d’une masse lors de la palpation abdominale, l’existence de nausées et de vomissements, de douleurs abdominales ou lombaires. Plus rarement, des signes plus généraux de cancer comme une altération de l’état général, une fièvre, une perte de poids ou un manque d’appétit peuvent conduire au diagnostic.

Une imagerie (scanner, IRM,…) et un bilan hormonal permettront alors d’orienter le diagnostic, mais seuls la chirurgie et l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire permettront de poser le diagnostic.

Le corticosurrénalome peut également être découvert fortuitement à l’occasion d’un examen d’imagerie (scanner, échographie) effectué pour un autre motif de consultation.

Existe-t-il une prédisposition génétique ?

Comme dit précédemment, il n’existe aucune cause ni facteur favorisant identifié à l’origine du corticosurrénalome chez la très grande majorité des patients. Dans de très rares cas, il peut être associé à une maladie génétique héréditaire rare comme le syndrome de Li-Fraumeni, le syndrome de Wiedemann-Beckwith ou encore la néoplasie endocrinienne multiple de type 1.  

Est-il possible de prévenir l’apparition de ce cancer ?

Le corticosurrénalome n’ayant pas de cause connue ni facteur favorisant, il est impossible de prévenir l’apparition de ce cancer qui survient de manière aléatoire, en dehors d’un contexte génétique héréditaire. En revanche, la prise en charge précoce permet d’améliorer le pronostic grâce notamment à la chirurgie.

Quels sont les traitements habituels mis en place pour combattre le corticosurrénalome ?

Les différents traitements ont pour objectif de limiter la prolifération et détruire les cellules cancéreuses. Ils peuvent être associés entre eux et sont prescrits selon les facteurs pronostiques présents (stade de la tumeur, caractéristiques anatomopathologiques, possibilité d’exérèse chirurgicale, âge et état général du patient, existence d’une hypersécrétion).

La chirurgie est le traitement de premier choix lorsque celle-ci est possible et a pour objectif de retirer la totalité de la tumeur.

Le traitement médical est envisagé en cas de chirurgie incomplète ou impossible, ou en traitement adjuvant après chirurgie. Il s’articule principalement autour du Mitotane qui a un effet antitumoral et diminue ou bloque les sécrétions hormonales. La chimiothérapie (par voie orale ou par voie intraveineuse) peut également être utilisée et permet avant tout de ralentir la croissance tumorale.

Enfin, des traitements dits loco-régionaux comme la radiothérapie externe, la chimio-embolisation hépatique ou la radiofréquence, peuvent être utilisés seuls ou associés au traitement médical, essentiellement pour traiter les métastases à distance.

Monique Fleres « De belles choses à vivre… » 

Après lui avoir pris son mari, le cancer s’en est pris à elle. Selon son oncologue, elle n’en avait plus que pour quelques mois. Un an et demi après, elle est toujours là. Et elle profite de chaque journée. « La peur me rattrape parfois, mais ça fait partie de mon chemin… » 

Juste avant de mourir d’un cancer de stade 4 diagnostiqué tardivement, en 2020, son mari lui a dit :  « Je veux que tu continues à vivre. À aimer. À voyager. De là où je serai, rien ne me fera plus plaisir que de te voir heureuse… » Et, aujourd’hui encore, dans les moments difficiles, elle sent sa présence : « Il me répète de m’accrocher, parce que ma vie, ce n’est pas seulement le cancer… » 

Mon tour était venu 

Le cancer, Monique, qui adorait son métier d’aide-soignante en milieu psychiatrique, était loin d’y penser quand elle a contracté la covid, en décembre 2022. « Comme j’étais vaccinée, je ne me suis pas inquiétée. Jusqu’à ce que je me rende compte que je ne me remettais pas : j’étais terriblement fatiguée, certaines odeurs et certains aliments me dégoûtaient, et même au travail, je n’étais plus moi-même ! Pour en avoir le cœur net, j’ai demandé à mon médecin de me faire un examen complet. Et là, j’ai appris que mon tour était venu… » 

À quoi bon ? 

Comme le cancer du duodénum de son mari, le sien – un cancer du pancréas – avait été diagnostiqué trop tard. « J’avais déjà des métastases dans le foie, le thorax et les ganglions ! Tout ce que mon oncologue a pu me proposer, c’étaient des chimiothérapies palliatives. J’avoue que ma première réaction a été : ‘À quoi bon ?’ Mon fils et ma fille m’ont dit que c’était à moi de choisir. Mais, quand j’ai vu leur tristesse – la leur et celle de mes quatre petits-enfants – je me suis dit : ‘Je les aime tellement ! Je n’imagine pas de ne plus les voir…’ Et j’ai décidé de faire le nécessaire. » 

Petits plats 

Le nécessaire, c’est une chimiothérapie à l’hôpital, tous les quinze jours. « Les premières séances ont été terribles. Je ne parvenais pas à gérer les effets secondaires, je ne mangeais plus rien, je ne pesais plus que 49 kilos. Mon oncologue m’a même proposé de me placer une sonde gastrique, mais j’ai refusé. Je lui ai dit : « Je veux bien mourir de mon cancer, mais pas de ma chimio ! » Alors, elle a accepté de diminuer les doses, « et tout le monde s’est donné le mot pour me pousser à manger : mon fils, qui aime bien cuisiner, m’apportait des petits plats, une amie du village me faisait du potage, une autre des petites crèmes… Résultat : aujourd’hui, après ma 35e chimio, je pèse 66 kilos. » 

Que du bonheur… 

Entre-temps, elle a découvert des alternatives aux antalgiques pour soulager les douleurs et les malaises dus aux chimios. « En octobre dernier, j’ai fait ma première séance d’acupuncture à la Bulle d’Être, l’espace de ressourcement du CHU de Dinant, et ça marche ! La réflexologie plantaire m’aide beaucoup aussi. Et puis, entre deux chimios, je profite des plaisirs de la vie. Je vais à la Côte d’Opale, à la Mer du Nord. En mai, j’ai passé dix jours en Espagne, chez mon frère. Manger dehors matin, midi et soir, profiter de la piscine, rencontrer d’autres gens, partager… que du bonheur ! Et j’adore aller au resto avec mes amies, en particulier avec Caro, qui sait me remonter le moral ! » 

Itinéraire d’un crabe 

Si Monique ne laisse pas son cancer envahir sa vie, en effet, elle ne le nie pas non plus. « J’écoute mon corps, je prends soin de lui. Je suis plus vite fatiguée qu’avant, je ne peux plus nettoyer toute ma maison en un jour, je ne fais plus qu’une pièce à la fois, mais j’ai arrêté de culpabiliser. Quand le temps le permet, je préfère aller faire une promenade dans la campagne. Et puis, depuis le début de mon cancer, je tiens un cahier, que j’ai intitulé ‘Itinéraire d’un crabe qui s’est invité dans mon corps’. Ça m’aide beaucoup au quotidien. J’écris tout : ce qui m’arrive, ce que je pense, ce dont j’ai peur… Ma colère aussi, parce que, parfois, elle remonte ! Mais je ne la laisse prendre le dessus. Parce que je ne veux pas que la lutte contre le cancer accapare toute mon existence. Je veux rester moi-même. » 

J’ai de la chance ! 

Monique étant avant tout une femme réaliste, cette fan de Johnny Hallyday a déjà choisi la chanson – Ma religion dans son regard – qu’elle veut entendre à ses funérailles. Elle a même préparé un texte pour « les petites cartes du funérarium » : « Continuez à rire, chanter, danser, profiter de la vie. Pourquoi serais-je hors de vos pensées, parce que je suis hors de votre vue ? »  Mais, malgré son cancer, elle estime qu’elle a beaucoup de chance, et elle n’hésite pas à le dire. « J’ai des enfants et des petits-enfants merveilleux, qui me font confiance : même quand ils sont inquiets pour moi, ils n’essaient pas de m’imposer quoi que ce soit. Je n’ai pas beaucoup d’amies, mais elles sont omniprésentes : elles ne me lâchent jamais ! Il y a aussi l’équipe de l’hôpital de jour du CHU de Dinant, mon médecin traitant, Timothée Leroy, et Florie, mon infirmière à domicile… tous ces gens qui sont là pour moi ! Et ma chatte Maya, que j’ai recueillie, et dont je me sens responsable. » 

La force est en moi 

Son témoignage, Monique espère qu’il pourra aider d’autres personnes. « Mon mari a raison : ma vie, ce n’est pas seulement la maladie. Et je ne veux pas mourir – pas tout de suite, du moins – parce que je sais que j’ai encore de belles choses à vivre. Il m’arrive de me décourager, mais je rebondis toujours. Comme je le dis parfois en riant à mes petits-enfants, la force est en moi… »  

Journaliste : Marie-Françoise Dispa 

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