Radio Contact et le Télévie mettent du Feel Good à l’HUDERF
Publié le 17 janvier 2025 dans News

Un an après le départ de Mademoiselle Luna, et dans le cadre du Télévie, Henri PFR et les dj’s de Contact Dj’s sont partis à la rencontre des enfants malades de l’Huderf pour leur offrir un cours de deejaying suivi d’une boum festive.
Le 21 janvier 2024, la célèbre DJ belge Mademoiselle Luna disparaissait des suites de son cancer. Un an plus tard, en hommage à l’as des platines belge, ses camarades dj’s des ondes de Radio Contact – Henri PFR, Maya Cox et Simon B – ont voulu lui rendre hommage en proposant un moment “feel good” aux enfants malades et au personnel soignant de l’hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola (Huderf) à Jette (Bruxelles).
Et dès que l’on franchit les portes de l’Huderf, on oublie les masques, les tuyaux et autres instruments, machines ou soignants qui entourent ces enfants. Le son de la boum en préparation en cette matinée froide et enneigée de janvier se faisant déjà entendre au loin. Les basses faisaient même trembler le bâtiment, tout comme le cœur de ces enfants atteints de cancer… mais pétillants de joie de vivre cette expérience. “Il y a une ambiance de folie !”, nous glisse Alix, qui a appris à mixer avec Henri PFR. “Ils devraient faire cela plus souvent”, poursuit cette jeune fille de 11 ans, originaire de Soignies. “J’étais tellement stressée que j’avais des nausées (sourire) !”
Un exercice “pas si simple car c’est une machine assez compliquée” assure le dj belge mais relevé haut la main par une Alix très réceptive et qui a “la musique dans la peau”. Pour preuve (CFR notre vidéo sur dh.be), elle fera même une dédicace spéciale à Hoshi et Mustii qu’elle rêverait de voir faire la fête ici “à tous les étages de l’Huderf” !
”Quand t’arrives ici, nous confesse Simon B entre deux cours de deejaying avec le jeune Silina (12 ans et originaire de Mauritanie et qui voyait la neige pour la première fois), il faut déjà garder un petit peu le facteur émotion et historique de ces enfants un peu derrière. Tu ne peux pas les regarder et qu’ils voient dans tes yeux leurs conditions. Il faut justement éviter ça. Les enfants, c’est un sujet sensible. Les malades, aussi. Ici, tu as les deux ensemble, c’est très compliqué.” Mais d’insister sur le fait qu’il était très heureux d’avoir participé à ce moment. “Voir le bonheur et les sourires sur le visage de ses enfants alors qu’ils vivent des choses très compliquées, ça n’a pas de prix ! Leur donner quelques minutes d’évasion et que, pendant un moment, ils dansent et arrêtent de penser à leurs conditions. C’est vraiment très intense et fort”. Et le dj de Contact DJ’s d’avoir aussi une pensée pour son ancienne collègue et regrettée Mademoiselle Luna. “La table de mixage sur laquelle on mixe, c’est justement celle que Mlle Luna a léguée, parce que c’est la sienne. Elle est donc toujours avec nous… Elle a eu la chance de vivre jusqu’à un âge où peut-être que ces enfants n’auront pas la chance de vivre. C’est très bouleversant.”
Et ce n’est pas Henri PFR qui dira le contraire. “C’est mignon et vraiment touchant. Récemment, chez mes parents, je suis d’ailleurs retombé sur un papier que j’avais dans mes tiroirs, raconte celui qui mixe aussi pour nos Diables rouges aujourd’hui. C’était un diplôme de dj que Mademoiselle Luna m’avait donné parce que j’avais gagné un concours dans lequel elle était prof et moi son étudiant. Cela a m’a particulièrement touché. Mlle Luna a laissé une belle trace et là, aujourd’hui, je pense que je l’ai vraiment fort ressentie avec nous.”
Une matinée remplie d’émotion pour celui qui pense encore plus à avoir des enfants après cette expérience de transmission. “Pour être honnête, je suis venu ici avec une boule au ventre, confie-t-il à la sortie de l’hôpital. Je ne savais pas comment j’allais tenir. Et, au final, t’arrives et tu fais face à des enfants souriants, plein d’énergie et d’envie. En fait, ce sont des enfants qui t’apportent énormément. C’était plus du bonheur qu’émouvant, même si je pense que je vais avoir un petit contrecoup quand même après. Parce que oui, ça reste lourd quand même à voir. Mais on prend conscience aussi à quel point on a de la chance, tout simplement, d’être né dans un corps qui fonctionne. Ces petits enfants, ils ont un corps qui fonctionne moins bien qu’un autre et ils ont un combat au jour le jour qui est extrêmement lourd. Et donc tu les vois ici avec des sourires et qui dansent et qui apprennent à mixer, c’est juste génial.” Et de conclure, finalement ému d’avoir mis sa notoriété au profit d’une belle cause comme le Télévie : “J’étais très anxieux à le faire, mais je suis très heureux d’avoir pu faire face à ça et de voir des étoiles dans les yeux. C’est une victoire quelque part d’avoir su leur apporter un peu de bonheur. Car ils n’ont rien fait pour mériter ça.”
Source : DH Les Sports
