Des chercheurs de l’UCL soutenus par le Télévie identifient un nouveau traitement expérimental qui prévient les métastases d’un mélanome
Publié le 4 décembre 2017 dans News
Une découverte de l’équipe du professeur Sonveaux
Vous l’aurez compris, la découverte du Professeur Sonveaux est importante, parce qu’elle donne l’espoir qu’un jour on puisse empêcher qu’un cancer se généralise chez les patients. L’objectif est que la maladie pourra rester plus longtemps sous contrôle, de sorte que le cancérologue aura plus de temps pour traiter la tumeur de départ et donc plus de chance de guérir ses patients.La nouvelle molécule vient s’ajouter à une autre molécule, le mitoQ, déjà validée par la même équipe de l’UCL. Elle offre donc une seconde chance de succès.
« La validation de la nouvelle molécule permet de doubler les chances qu’un jour on puisse proposer un médicament qui empêche qu’un cancer se généralise. La catéchine:lysine 1:2 et le mitoQ sont deux candidats sérieux. Ceci dit, les tests chez l’homme ne sont pas encore d’actualité », commente le professeur Sonveaux.
Il faut en effet encore tester les deux composés dans différents types de cancers expérimentaux, pour identifier ceux qui répondent. Et il faut aussi faire des tests en combinaison avec les traitements classiques pour voir qu’il n’y a pas d’effets toxiques ni d’interférences.
Mais, déjà, la firme pharmaceutique belge BePharBel a décidé de joindre ses forces à celles de l’équipe de l’UCL et de VALORE pour accélérer le développement de la catéchine:lysine 1:2 et sa production industrielle. La Région Wallonne soutient ces efforts.
« Sans le Télévie, nous ne serions nulle part dans ces recherches. Aujourd’hui, notre découverte nous enthousiasme, mais nous nous devons de rester prudents. Nous avons remporté une petite victoire, mais la partie n’est pas encore gagnée », conclut Pierre Sonveaux.