Relevez le défi des 20 km de Bruxelles… aux couleurs du Télévie !

Chaque année, les 20 km de Bruxelles rassemblent des milliers de personnes prêtes à se dépasser au cœur de la capitale. En 2025, nous vous proposons de transformer ce moment sportif en un geste fort de solidarité : rejoignez l’équipe Télévie et courez pour faire avancer la recherche contre le cancer.

Courir pour soi… et pour les autres

Participer aux 20 km, c’est déjà un beau défi personnel. Mais courir avec le Télévie, c’est lui donner un sens encore plus grand.
Chaque foulée devient un message d’espoir. Chaque kilomètre contribue à financer des chercheurs qui, chaque jour, travaillent pour sauver des vies.

Que vous soyez coureur débutant, joggeur du dimanche ou marathonien aguerri, votre place est parmi nous. L’esprit Télévie, c’est avant tout une équipe qui se soutient, se motive et avance ensemble.

Une expérience unique au cœur de Bruxelles

Imaginez : les rues emblématiques de Bruxelles, la foule qui applaudit, l’énergie de milliers de participants… et vous, au milieu de tout ça, avec un dossard Télévie sur le cœur. Notre équipe se distingue par sa bonne humeur !

 Comment vous inscrire ?

1. Remplissez le formulaire d’inscription avant le 1er février 2026 

2. Créez votre page de collecte, seul·e ou en équipe, afin de mobiliser votre entourage et soutenir encore un peu plus la recherche

Et rendez-vous le dimanche 31 mai 2026 sur la ligne de départ pour continuer à #Toutdonner  

Notre gamme de produits s’agrandit !

Vous les attendiez avec impatience… les voici enfin !

Dès ce vendredi, notre gamme de produits Télévie s’agrandit avec plein de belles nouveautés à découvrir. Pensés pour être utiles, originaux et porteurs de sens, ces articles vous permettent de soutenir la recherche contre le cancer tout en faisant plaisir à vos proches ou à vous-même.

🍬 Sachet de bonbons (3 €) – De petites douceurs à partager… ou pas !
📍 Pins (3 €) – Le petit accessoire parfait pour afficher votre soutien avec style.
🖍️ Set de 3 surligneurs (5 €) – Colorés et pratiques, ils illumineront vos idées.
🎨 Pochette de 5 autocollants (5 €) – À coller partout pour ajouter une touche fun et solidaire.
👜 Sac en toile de jute (8 €) – Solide, pratique et écologique, il deviendra vite indispensable.
🧦 Chaussettes (10 €) – Confortables et originales, elles réchaufferont les pieds comme les cœurs.
🌂 Parapluie (20 €) – Élégant et utile, pour affronter la pluie avec le sourire.

Chaque achat compte. En craquant pour un ou plusieurs de ces produits, vous contribuez directement au financement de la recherche contre le cancer. Ces coups de cœur sont disponibles dès maintenant sur le webshop du Télévie. Faites-vous plaisir, et faites avancer la recherche !

Acheter les produits

Inscrivez-vous pour monter le Cormet de Roselend avec les cyclos du cœur en 2026 !

Le Télévie et RTL Belgium vous proposent d’embarquer une nouvelle fois dans l’aventure des Cyclos du cœur.

Nous sommes déjà à la 6ème édition ! Et pour ce défi 2026 nous gravirons le col du Cormet de Roselend ! Un des plus beaux cols de France, emprunté encore cette année par les routes du Tour !

Du mercredi 1er juillet au samedi 4 juillet 2026, vous serez accueillis dans le magnifique CLUB MED 4 tridents de La Rosière !

Perché à 1600 mètres d’altitude, ce Resort très récent vous offrira des services exceptionnels en plus d’une vue panoramique sur la vallée de la tarentaise !

Sur la route du col du petit Saint Bernard, la station de la Rosière est réputée pour la beauté de ses paysages et située à 20km de Bourg Saint Maurice et de sa gare TGV.

L’ascension vers la Rosiere est également mythique avec cette magnifique « route rose » en venant de Montvalezan.

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Les dates :

Du mercredi 1er juillet au samedi 4 juillet 2026.

L’ascension du Cormet de Roselend se fera le vendredi 3 Juillet.

Prix par personne en chambre double (à partager) : 749 € ttc

Ce prix comprend :

  • Un service médical
  • Un service technique
  • Les repas et les boissons,
  • Toutes les animations CLUB MED
  • L’organisation du jour du défi (motards, bus, Dj, ravitaillement  etc.)
  • Un maillot pour les cyclos
  • un t-shirt  pour les accompagnants

Il ne comprend pas le transport jusqu’à La Rosière.

A savoir :

  • Early Booking, 5% de remise, soit 712 euros, pour les participants des années précédentes pour une réservation avant le 31/12/24. Idem pour votre CYCLO DU CŒUR parrainé !
  • Même tarif pour participants et accompagnants.

Conditions de remboursement :

  • Plus de 30 jours avant – 100% remboursement 
  • 30 à 15 jours – 50% de remboursement 
  • 15 jours au jour J – non remboursable, possibilité de céder sa participation

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Institut Roi Albert II : un tout nouveau centre d’excellence contre le cancer vient d’être inauguré

Le roi Albert II et la reine Paola ont participé ce matin à l’inauguration d’un nouveau centre d’excellence contre le cancer, baptisé à l’occasion Centre Roi Albert II. Il s’agit d’une extension des Cliniques Saint-Luc avec une particularité : il a été pensé selon une approche multidisciplinaire.

Nos anciens souverains, le roi Albert II et la reine Paola ont participé ce matin à l’inauguration d’un nouveau centre d’excellence contre le cancer, baptisé Centre Roi Albert II. Il s’agit en réalité d’une extension des Cliniques Saint-Luc, avec un mode de fonctionnement tout à fait innovant dans la région.

Le bâtiment, flambant neuf, s’étend sur sept étages et est directement connecté aux Cliniques Saint-Luc grâce à une passerelle. L’idée à l’origine du projet était de pouvoir regrouper sous un même toit tous les services d’oncologie, c’est-à-dire tous les services qui permettent de soigner les différents types de cancers et les leucémies.

Une approche concertée

En d’autres termes, il s’agit là d’une approche multidisciplinaire, encore inhabituelle dans les hôpitaux. Jean-Pascal Machiels, directeur médical des Cliniques Universitaires Saint-Luc, a déclaré qu’il s’agissait « probablement d’une première en région francophone ».

Concrètement, cette façon d’organiser la clinique permet aux médecins, aux spécialistes, aux psychologues de pouvoir travailler tous ensemble. En effet, l’organisation du bâtiment a été pensée de manière à ce que tous ces acteurs du monde médical puissent travailler de concert.

Meilleure prise en charge des enfants

Jean-Pascal Machiels insiste d’ailleurs sur l’importance de cette approche plus concertée : « On a intégré les soins pédiatriques avec les soins adultes, ce qui devient quelque chose d’extrêmement nécessaire aujourd’hui puisqu’on guérit certes 85 % des enfants, mais ils vont ensuite devenir adolescents puis adultes. Et on a parfois des cancers qui surviennent à cette limite entre l’adolescence et l’âge adulte. Dans ces cas-là, on a besoin des expertises, à la fois des cancérologues pédiatres et des cancérologues adultes. »

Un autre avantage de ce nouveau centre contre le cancer est expliqué par Jean-Pascal Machiels : « On est aussi sur un site universitaire, ce qui veut dire qu’on a à disposition un gros pôle de recherche, fondamental, qui est vraiment tourné aussi vers l’Institut Roi Albert II ». Le directeur médical illustre d’ailleurs concrètement cet atout : « Lorsqu’on a une unité de thérapie innovante, on peut par exemple tester de nouveaux médicaments et amener de ce fait les découvertes qui ont été faites à l’université, auprès de nos patients assez rapidement. »

Le confort des patients

Outre cet enjeu de l’innovation et de la concertation, l’immeuble est également à jour en termes de modernité. Il est plus lumineux et plus chaleureux que le vieux bâtiment qui abritait les anciennes Cliniques Saint-Luc. Ce critère du confort est d’autant plus fondamental sachant que les patients souffrant d’un cancer sont souvent amenés à rester de longues heures à l’hôpital.

Crédits : RTL Info

Cancers génétiques : ce que vous devez savoir

À l’occasion de la Journée Nationale contre les cancers génétiques, il est essentiel de mettre en lumière une composante cruciale, mais souvent mal comprise : les cancers génétiques et héréditaires. Contrairement à la croyance populaire, la majorité des cancers ne sont pas transmis, mais pour les 5 à 10 % qui le sont, la connaissance et le dépistage précoce sont des atouts vitaux.

Qu’est-ce qu’un cancer génétique ?

Un cancer est dit génétique lorsqu’il est favorisé par une anomalie, ou mutation, dans les gènes. Il est important de distinguer deux origines principales :

  1. Le cancer héréditaire (5 à 10 % des cas) : La mutation est héritée d’un parent et est présente dans toutes les cellules du corps dès la naissance. Elle augmente considérablement le risque de développer certains types de cancers, souvent à un âge plus jeune.
  2. Le cancer acquis ou sporadique (la grande majorité des cas) : La mutation se produit au cours de la vie à cause de facteurs externes (tabac, radiations, alimentation, virus) ou simplement par hasard lors du vieillissement et de la division cellulaire.

Les gènes : des sentinelles essentielles

Les gènes qui, lorsqu’ils sont mutés, sont le plus souvent impliqués dans les formes héréditaires sont :

  • BRCA1 et BRCA2 : Ces gènes sont les plus célèbres, car ils augmentent fortement le risque de cancers du sein et de l’ovaire, mais aussi parfois de la prostate et du pancréas.
  • Les gènes du Syndrome de Lynch (MLH1, MSH2, etc.) : Ils sont responsables d’une prédisposition aux cancers colorectaux et de l’utérus, notamment.
  • APC : Impliqué dans la polypose adénomateuse familiale, qui cause un risque très élevé de cancer colorectal.
  • TP53 : Associé au Syndrome de Li-Fraumeni, qui prédispose à plusieurs types de cancers dès l’enfance.

Attention : Être porteur d’une mutation ne garantit pas l’apparition d’un cancer. Cela signifie simplement que le risque est significativement plus élevé que dans la population générale.

🔬 L’oncogénétique : la clé de la prévention

L’identification d’une prédisposition génétique commence par l’analyse des antécédents familiaux. Si plusieurs cas de cancers du même type apparaissent dans la même lignée ou à un jeune âge, une consultation d’oncogénétique peut être proposée.

Le processus de dépistage génétique

  1. Consultation spécialisée : Un oncogénéticien ou un conseiller en génétique analyse l’arbre généalogique familial et évalue la probabilité d’une mutation.
  2. Test génétique : Si le risque est jugé significatif, un test génétique (généralement une simple prise de sang) est proposé pour identifier la présence d’une mutation. Ce processus est long et se fait avec un consentement éclairé.

Agir : surveillance et prévention personnalisées

Lorsqu’une mutation génétique est identifiée, le patient n’est pas laissé seul face au risque. Au contraire, cette information permet de mettre en place des stratégies de prise en charge personnalisées, qui augmentent considérablement les chances de guérison :

  • Surveillance renforcée : Dépistage plus fréquent et plus précoce que pour la population générale (ex : IRM mammaires régulières, coloscopies précoces, dépistage spécifique pour d’autres organes).
  • Prévention proactive : Dans certains cas de très haut risque, des gestes préventifs peuvent être envisagés (comme une chirurgie prophylactique, par exemple l’ablation préventive des seins ou des ovaires).

À retenir : La connaissance de votre risque génétique est un outil puissant. Elle permet de transformer l’inquiétude en action concrète et de donner une longueur d’avance sur la maladie.

Des chevaux pour… apaiser les personnes atteintes d’un cancer

Dans le cadre verdoyant du Château de La Hulpe, l’ASBL « Les Rênes de la vie » propose aux malades du cancer des moments de répit et de reconnexion grâce aux chevaux.

Il y a trois ans, Valériane a été diagnostiquée d’un cancer du sein. Durant son combat contre la maladie, elle trouvait du réconfort auprès de son cheval. Aujourd’hui en rémission, elle est administratrice déléguée de l’association « Les Rênes de la vie », fondée pour offrir aux patients ce qu’elle a elle-même expérimenté.

« Ce que je retrouvais en venant ici, c’était vraiment une échappatoire », confie-t-elle. Être avec me cheval, « ça me permet de me reconnecter à moi-même, en me reconnectant avec le cheval, qui est quand même un animal très puissant, parce qu’on dit souvent qu’il est le reflet des émotions qu’on va lui projeter. »

Les séances se déroulent au cœur du domaine du Château de La Hulpe, dans un cadre calme et verdoyant, propice à l’apaisement. Les patients atteints de cancer y vivent une expérience unique avec les chevaux, souvent accompagnés d’un proche.

« Ils vont pouvoir choisir un cheval », explique l’hippothérapeute Parisa Carmona, « mais souvent ce qui se passe, c’est que c’est le cheval qui va venir vers eux et les choisir. Certains patients aiment bien connaître l’histoire de chacun des poneys du troupeau pour pouvoir peut-être choisir le cheval en fonction de quelque chose qui les a touchés dans leur histoire. »

« Tout est sorti »

Ces séances, d’une durée de deux heures, sont entièrement gratuites. Elles offrent un espace où les émotions peuvent enfin s’exprimer, loin du cadre médical habituel.

« Je pense à cette patiente qui est venue ici et qui m’expliquait qu’autour de la maladie, c’était quelqu’un de très actif qui avait besoin d’être occupée tout le temps », raconte Parisa Carmona. « Arrivée dans ce contexte, ici, elle s’est posée avec les chevaux autour de nous et tout est sorti. Tout ce qu’elle n’avait pas pu exprimer pendant tout ce temps, ce qu’elle avait retenu, en quelques secondes, elle a pu l’exprimer. »

Depuis le début de l’été, environ cinquante patients ont déjà pu profiter de ces bulles d’oxygène, pensées comme des pauses bienfaisantes au cœur du parcours de soins.

Le site de l’ASBL « Les rênes de la vie » : https://www.lesrenesdelavie.com/

Crédits : RTL Info

Les cas de cancer du foie pourraient doubler d’ici 2050 : est-ce possible d’éviter ce cancer mortel ?

Les cas de cancer du foie pourraient doubler d’ici 2050 en Belgique. Ce cancer est le troisième le plus meurtrier. La plupart du temps, il découle d’une maladie chronique du foie comme la cirrhose. Et cette maladie chronique résulte d’une consommation d’alcool excessive ou d’obésité. Est-ce possible d’éviter ce cancer particulièrement mortel ?

En Belgique en 2024, on dénombre 1.000 cas de cancer du foie. C’est quatre fois plus qu’en 2004. Et les perspectives ne sont pas optimistes. D’ici 2050, les cas de cancer du foie pourraient doubler, avec plus d’un million et demi de cas par an dans le monde.

Ces cancers sont intimement liés à notre hygiène de vie au quotidien. Le cancer du foie concerne principalement des hommes de plus de 50 ans.

Dans 90 % des cas, il découle d’une maladie chronique, comme la cirrhose. Elle fragilise l’organe et favorise le développement d’une tumeur. Pour prévenir le cancer du foie, il faut limiter la consommation d’alcool, manger sainement et éviter l’obésité.

« On sait que dans plus de 50 % des cas, on peut éviter le développement d’un cancer du foie si on a une hygiène alimentaire, une hygiène de vie qui est meilleure en termes de consommation d’alcool, en termes de perte de poids et de prise en charge de l’obésité », confirme Astrid Marot, gastro-entérologue au CHU UCL de Namur.

Selon l’Observatoire mondial du cancer, à l’échelle de la planète en 2050 le nombre de nouveaux cas grimpera à 1,52 million par an, soit un quasi-doublement, tandis que 1,37 million de personnes en mourront. Le cancer du foie est particulièrement virulent et mortel. Il n’y a que 25 à 30 % de survie dans les 5 ans après le diagnostic.

Crédits : RTL Info

Le Télévie vous a appelé ? Ce n’est pas une arnaque !

À partir de ce 28 août, le Télévie lance une campagne de télémarketing. Concrètement, vous pourriez recevoir un appel téléphonique de la part de nos équipes, et ce jusqu’au 21 septembre, puis à nouveau entre le 19 octobre et le 5 novembre.

Ces appels ont pour but de vous informer et de vous proposer de soutenir la recherche contre le cancer via le Télévie.

Important : si vous êtes contacté(e) par le numéro 02 808 96 13, il s’agit bien d’un appel officiel du Télévie.
Il ne s’agit donc pas d’une arnaque, mais bien d’une campagne encadrée par notre prestataire de confiance.

Chaque don, chaque geste compte pour faire avancer la recherche scientifique et donner plus de chances de guérison aux patients. Merci d’avance pour votre confiance et votre générosité.

Plus de 1.400 km à vélo, de Strasbourg à Budapest

Le Télévie, ce n’est pas qu’une soirée annuelle : c’est une mobilisation de chaque instant pour des milliers de bénévoles. Eric Nicaise vient de rentrer d’un périple de plus de 1.000 km à vélo. Le cycliste a perdu sa femme, décédée d’un cancer, il se bat désormais pour la recherche.

De Strasbourg à Budapest, Eric a parcouru plus de 1400 km sur son vélo en 27 jours. S’il est soulagé d’être rentré en Belgique, c’est avec une pointe de nostalgie qu’il repense à son voyage.

«Ce double sentiment que lorsqu’on arrive au terme du voyage, on n’a pas envie que ça s’arrête. En fait, on aimerait que ça continue, on aimerait rouler moins vite, parfois freiner aussi pour se dire je suis bien sur le vélo, je vais y arriver. Mais finalement, ces 27 jours, ça a passé très vite», témoigne-t-il.

Par 30 degrés ou sous la pluie, Eric a roulé au moins 7 heures par jour avec un objectif : longer le Danube et passer par des endroits historiques, comme des passags par l’Autriche, avec un passage près d’anciens portails du Rideau de Fer.

Un voyage entièrement dédié à son épouse, Bénédicte, décédée d’un cancer en 2012 et à la recherche contre la maladie. Grâce à son périple, Eric a récolté pas moins de 9.000 euros et rencontré des personnes aux histoires touchantes. «Des gens qui viennent me dire parfois que sans la recherche, ils ne seraient plus là. C’est une dimension émotionnelle et c’est d’autant plus enrichissant parce que ça donne du sens et de la profondeur à ce qu’on fait. On se dit qu’on a raison d’être sur le vélo et de continuer chaque année».

Eric en est déjà à son 7e voyage et plus de 60 000 euros récoltés au total. Pour son prochain périple, il envisage peut-être la Nouvelle-Zélande.

Le cancer du poumon est « l’un des plus mortels », par quoi est-il provoqué ? Le tabagisme n’est pas l’unique cause

Le cancer du poumon est le deuxième plus fréquent. Selon le registre belge du cancer, il est en recul chez les hommes mais en augmentation chez les femmes. Les spécialistes appellent à un dépistage plus systématique. Quelles sont les causes de cette maladie ?

« Le tabac est responsable de 8 cas de cancer du poumon sur 10 », rappelle la Dre Véronique Le Ray, directrice médicale et porte-parole de la Fondation contre le Cancer. Elle explique que les deux autres cas sont « la faute à pas de chance ». Avant de préciser : « Pas de chance, c’est en partie la pollution aérienne et d’autre part, des facteurs héréditaires ou des facteurs génétiques. Des mutations qui se font et qui engendrent un cancer. »

Le cancer du poumon est aujourd’hui le deuxième plus fréquent en Belgique, tous sexes confondus. Mais c’est aussi l’un des plus meurtriers. « Il n’y a que trois personnes sur dix qui continuent à vivre avec un cancer du poumon, cinq ans après le diagnostic », souligne la Dre Le Ray.

Une progression marquée chez les femmes

Alors qu’il est en recul chez les hommes, le cancer du poumon connaît une augmentation chez les femmes. Une tendance confirmée par les données du registre belge du cancer, qui pointent une hausse régulière au cours des vingt dernières années.

Renaud Louis, directeur du service de pneumologie au CHU de Liège, explique : « Les cancers que l’on voit aujourd’hui chez les femmes sont les conséquences d’un tabagisme qui a été initié il y a une trentaine d’années. »

Si la majorité des cas sont liés au tabac, un patient sur cinq atteint de cancer du poumon n’a jamais fumé. Et ces cas concernent de plus en plus souvent des femmes. « La part des cancers pulmonaires chez les non-fumeurs reste faible, autour de 5 %, mais elle est souvent liée à des mutations génétiques », avance Renaud Louis.

Un appel au dépistage

Face à ces constats, les médecins plaident pour un dépistage plus précoce du cancer du poumon, à l’image de celui organisé pour le cancer colorectal, qui est gratuit dès l’âge de 50 ans. Une détection plus précoce pourrait augmenter les chances de survie, qui, bien que faibles, sont en progression : +13,5 % en Belgique ces dernières années.

Crédits : RTL Info

Mort de Thierry Ardisson : le cancer du foie tue en silence

Thierry Ardisson, célèbre animateur et producteur français, est décédé à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer du foie. Cette disparition remet en lumière un type de cancer encore méconnu du grand public, souvent silencieux mais redoutable. Le cancer du foie est une pathologie grave, qui touche un organe essentiel à notre organisme. Le foie joue un rôle central dans la digestion, la détoxification du sang et le métabolisme. Lorsqu’un cancer s’y développe, les conséquences peuvent être lourdes, d’autant plus qu’il reste souvent asymptomatique à un stade précoce.

Qu’est-ce que le cancer du foie ?

Le cancer du foie se caractérise par la croissance anarchique de cellules dans le tissu hépatique. Il peut être :

  • Primaire : c’est-à-dire qu’il prend naissance directement dans le foie. Le type le plus fréquent est le carcinome hépatocellulaire (CHC), qui touche les cellules principales du foie, appelées hépatocytes.
  • Secondaire (ou métastatique) : dans ce cas, le cancer provient d’un autre organe (comme le côlon, le sein ou les poumons) et s’est propagé au foie. Le foie est un site fréquent de métastases en raison de son rôle dans la filtration du sang.

Quels sont les facteurs de risque ?

Plusieurs facteurs augmentent le risque de développer un cancer du foie, notamment :

  • Les hépatites B et C chroniques, qui provoquent une inflammation persistante du foie.
  • La cirrhose, souvent liée à une consommation excessive d’alcool, mais aussi à la stéatose hépatique non alcoolique (foie gras).
  • Le diabète, l’obésité et le syndrome métabolique.
  • Une exposition à certaines toxines, comme l’aflatoxine (présente dans des aliments mal conservés dans certaines régions du monde).

Quels sont les symptômes ?

Le cancer du foie peut rester silencieux pendant longtemps. Lorsque des symptômes apparaissent, ils peuvent inclure :

  • Une fatigue inhabituelle
  • Une perte de poids inexpliquée
  • Des douleurs dans la partie droite de l’abdomen
  • Une sensation de masse sous les côtes
  • Un jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse)
  • Des nausées ou une perte d’appétit

Ces signes ne sont pas spécifiques au cancer du foie, mais ils doivent alerter, surtout chez les personnes à risque.

Comment est-il diagnostiqué ?

Le diagnostic repose généralement sur plusieurs examens :

  • Des prises de sang, notamment la mesure de l’alpha-fœtoprotéine (AFP), un marqueur tumoral.
  • L’échographie du foie, puis des examens d’imagerie plus poussés comme le scanner (CT) ou l’IRM.
  • Une biopsie du foie, si nécessaire, pour analyser les cellules au microscope.

Quels sont les traitements possibles ?

Les options de traitement dépendent du type de cancer, de sa taille, de son extension, de l’état du foie et de la santé générale du patient. On peut envisager :

  • La chirurgie, pour retirer la tumeur si elle est localisée.
  • La greffe de foie, dans certains cas précis.
  • Les traitements locorégionaux, comme la radiofréquence ou la chimioembolisation (injection de médicament directement dans la tumeur).
  • Les thérapies ciblées et l’immunothérapie, pour bloquer les mécanismes spécifiques de la tumeur ou stimuler le système immunitaire.
  • La chimiothérapie, utilisée dans certains cas avancés.

Peut-on prévenir le cancer du foie ?

Oui, plusieurs mesures permettent de réduire les risques :

  • Vaccination contre l’hépatite B
  • Dépistage et traitement des hépatites B et C
  • Réduction de la consommation d’alcool
  • Alimentation équilibrée et activité physique régulière
  • Surveillance régulière chez les personnes à risque, notamment les personnes atteintes de cirrhose

En conclusion, le cancer du foie est une maladie grave, mais mieux connue aujourd’hui. Les progrès de la médecine permettent des traitements de plus en plus ciblés et efficaces. Le dépistage précoce et la prévention sont essentiels pour améliorer le pronostic. Informer, sensibiliser et accompagner les patients sont des étapes clés dans la lutte contre cette maladie.

Les 13.351.977 € récoltés financeront 99 projets et 104 scientifiques dans la recherche contre le cancer

Le 10 mai dernier, l’opération Télévie s’est refermée sur un montant record de 13.351.977 €, grâce à la générosité extraordinaire des Belges. L’intégralité de cette somme va servir à financer la recherche contre le cancer.


Le Conseil d’administration du FNRS vient d’officialiser les décisions de financement, sur base des recommandations de la Commission scientifique internationale qui s’était réunie fin mai : dès cette année, 99 projets (dont 5 grands projets inter-universitaires) et 104 scientifiques (93 chercheurs, 6 scientifiques non-doctorants et 5 techniciens) seront financés par le Télévie. Des chiffres en hausse par rapport à l’an dernier (90 projets et 99 scientifiques soutenus en 2024) grâce à la somme inédite récoltée (plus d’1 million € supplémentaire).


Les dons du public sont précieux et la procédure d’allocation de ces fonds est très rigoureuse. Des experts nationaux et internationaux ont évalué les projets, sur base de critères d’excellence scientifique, de faisabilité et d’originalité notamment.


Les nouveaux chercheuses et chercheurs et les projets de recherche démarreront dès le
1er octobre.

Depuis 1989, le Télévie a récolté plus de 267 millions € et permis au FNRS de soutenir près de 3.000 chercheuses et chercheurs ainsi que près de 3.000 projets dans la lutte contre le cancer

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