Devenir donneur de cellules souches… idéalement, il faut être un homme de moins de 40 ans!

Greffe de moelle, don de cellules souches ou de sang de cordon, comment s’en sortir ?

« L’appellation greffe de moelle était valable dans les années 80. Aujourd’hui la plupart des greffes ne se font pas avec de la moelle osseuse, mais avec des cellules du sang circulant. On parle alors de greffe de cellules souches. La plupart du temps ces cellules viennent du sang périphérique, et plus rarement de la moelle osseuse ou du sang de cordon. »

Est-il vrai qu’il est difficile de trouver un donneur compatible ?

« Dans les années 80, au début de l’existence du registre des donneurs potentiels de cellules souches, il était fréquent qu’un patient ne trouve de donneur compatible ni dans sa famille ni dans le registre. Il y avait peu de donneurs inscrits au registre des donneurs à cette époque. »

Aujourd’hui les choses ont donc bien changé ?

« En 20 ans, on est passé d’une situation, où le premier donneur venu était sélectionné, quelles que soient les conditions de compatibilité, à une situation où le choix du  meilleur donneur pour le patient est la règle… Aujourd’hui, on sait que huit patients sur dix seront greffés dans l’année, et ce dans des conditions idéales. »

Quelle est la procédure à suivre pour trouver un donneur compatible ?

La première question à  poser est : « avez-vous des frères et sœur ? ». Dans le cas d’une réponse positive, la piste de la fratrie est investiguée. En effet, chaque frère ou sœur a 25 % de chance d’être compatible. Dans le cas de cousins, le pourcentage diminue drastiquement. Lorsque l’on est en présence d’un donneur familial qui n’a que la moitié des caractères génétiques en commun, par exemple, un des deux parents ou un enfant du patient, des résultats quasi similaires à une greffe 100 % compatible sont observés. Grâce entre autres aux traitements immunosuppresseurs. Le médecin déterminera la meilleure solution au sein de l’éventail de possibilités.»

Que penser des « appels au secours » lancés par certaines familles de patients pour trouver un donneur compatible?

« Il faut se mettre à la place des familles. Apprendre qu’un membre de la famille est atteint d’un cancer provoque des réactions fortes et compréhensibles. Les proches veulent faire tout ce qui est possible pour venir en aide à la personne malade. Jusqu’à utiliser toutes les voies de communication pour trouver un donneur potentiel. Mais il faut savoir que cela perturbe considérablement les stratégies de planification mises en place pour recruter des donneurs  dans notre pays. »

Quelle est cette stratégie ?

« Le but n’est pas d’augmenter le nombre de donneurs à l’infini, mais d’avoir un nombre de donneurs proportionnel à la population. Aujourd’hui, 70.000 donneurs potentiels sont inscrits. Par conséquent, nous sommes un des pays qui a le mieux recruté, même à l’échelle internationale. L’objectif est de maintenir l’effectif et focaliser l’effort de recrutement sur des donneurs qui ont la meilleure probabilité d’être un jour appelé. Le profil type : un homme, jeune, idéalement de moins de 40 ans. Nous devons élaborer des stratégies de recrutement intelligentes. »

Quel est donc le problème avec les « appels au secours » ?

« Quand une campagne d’appel au don est lancée par un patient ou sa famille, les donneurs se présentent en masse. En quelques semaines, on remplit l’ensemble du plan de l’année. Or, nous ne voulons pas augmenter le volume de donneurs. Ce que nous  voulons,  ce sont des donneurs qui aient les caractéristiques d’âge et de sexe adaptés aux besoins. Quand bien même le nombre de donneurs doublerait, il n’est pas certain que nous  sauverions plus de gens. Il faut améliorer la diversité et non le nombre. »

Peut-on tout de même s’inscrire volontairement ?

« Bien sûr. On prend les inscriptions, mais les gens sont recontactés  au fur et à mesure de nos besoins. Les donneurs potentiels doivent continuer à s’inscrire, mais ils doivent aussi accepter de ne pas recevoir tout de suite une demande de prélèvement. Il faut aussi comprendre qu’il n’est pas possible de devenir donneur pour le patient de son choix. Les critères de compatibilité sont très stricts et la chance de tomber juste est quasi nulle. »

Il est donc probable de recevoir un don de cellules souches qui provient d’un donneur étranger ?

«  La Belgique n’est pas une île. La grande majorité des patients belges reçoivent un don de cellules d’un donneur étranger et inversement. De nos jours, nous avons des moyens simples et fiables de faire voyager les greffons. Les méthodes de prélèvement sont standardisées. Par, exemple nous identifions un donneur aux Etats-Unis, on y envoie un coursier qui ramène les cellules souches dans une enceinte frigorifique. »

Les greffons sont donc de sacrés voyageurs ?

« Chaque jour dans le monde, 20 greffons traversent une frontière. Dans la banque de sang de cordon de Liège, on a déjà envoyé des greffons sur tous les continents. Si aujourd’hui nous devions envoyer un greffon de sang de cordon à New York  endéans  les trois jours, nous serions tout à fait capables de le faire. »

Et le Télévie dans tout ça ?

« Dans les années 90, le Télévie a financé des projets qui ont développé le registre de donneur. Celui-ci  a atteint aujourd’hui le nombre incroyable de 70.000 donneurs potentiels. Le Télévie a contribué massivement à la création et au développement de la banque de sang de cordon francophone. Sans le Télévie, on aurait 5 ans de retard. »

les produits Télévie 2016 sont arrivés!

En commandant les produits, vous recevrez également des affiches et des présentoirs aux couleurs du Télévie !

Cette année, huit produits sont disponibles ! Voici un petit aperçu de la gamme

Parmi les incontournables:

  • Un pin’s Télévie 2016, classique mais indémodable,
  • Un sachet de bonbons au design plus coloré,
  • Un stylo à bille mauve à quatre couleurs,
  • Un CD du Télévie 2016 qui, cette année, regroupe les 25 plus belles chansons des années ’80 qui rappelleront votre jeunesse.

Dans les nouveautés :

  • Un bracelet brésilien qui se décline en trois couleurs de bracelets et deux médaillons différents… de quoi rassembler une véritable collection,
  • Un sac de course à la fois pratique et design. Il peut servir au supermarché ou comme sac pour transporter vos cahiers et autres affaires de classe,
  • Une trousse pratique et compacte pour ranger vos affaires personnelles,
  • Les chocolats du cœur aux bons goûts de Leonidas (blanc, noir, lait, nibs, orange, feuilletine) !

Plus d’informations, c’est par ici !

Le Télévie compte sur votre générosité !

Le Télévie Luxembourg prend son envol !

Cette manifestation qui a eu lieu sur le site de RTL Lëtzebuerg au Kirchberg et initiée par la nouvelle coordinatrice du Télévie, Diane Wunsch, a marqué le lancement officiel de la nouvelle campagne du Télévie. Rappelons-nous que RTL Luxembourg  a rejoint l’opération Télévie en 2002.

Lors de cette 15ème édition du Télévie au Luxembourg, RTL Luxembourg multipliera les initiatives pour récolter un maximum de dons. Parmi les nombreuses manifestations figurent notamment le Gala Télévie Dinner à Belenhaff, sans oublier le traditionnel Télévie Challenge au siège social de RTL Group qui aura lieu le 15 avril, ainsi que le Télévie Challenge on Tour en date du 23 avril 2016.

Tout un programme ! Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Télévie du Luxembourg.

Faisons gagner la vie

Adeline : « 2015 est un bon cru ! »

A 26 ans, Adeline alors jeune mariée, découvre qu’elle est atteinte d’un lymphome. En 8 jours seulement, elle ressent certains symptômes du cancer des ganglions, subit des premiers examens et un premier diagnostic tombe : elle est atteinte de la maladie d’Hodgkin, une forme de Lymphome.

Sa vie bascule. Au programme : fécondation In Vitro à cause de la chimiothérapie qui peut rendre stérile, nombreux examens pour évaluer l’étendue du cancer, plusieurs mois de chimiothérapie suivi d’un mois de radiothérapie.

Aujourd’hui, trois ans après la fin de ses traitements, Adeline a conscience que même si son état s’est amélioré, tout peut encore basculer : « Un cancer cela reste marquant physiquement et moralement, mais on profite de l’instant présent. Au final, ça a renforcé notre couple. D’ailleurs 2015 est un bon cru, puisque j’ai fêté mes 30 ans, mes 6 ans de mariage et bonne nouvelle, je suis enceinte de 8 mois de mon premier bébé ».

Une grossesse presque miraculeuse puisque les médecins lui donnaient très peu de chance de tomber enceinte naturellement après tous les traitements qu’elle a subis. Elle n’a donc pas eu recourt à une fécondation In-vitro, pour son plus grand bonheur !

Aujourd’hui, Adeline a repris le yoga et découvert l’acupuncture pour se remettre sur pied et la méditation pleine-conscience à « la vie-là » d’Ottignies. « J’ai toujours un suivi oncologique tous les 4 mois, cela reste quand même toujours stressant. Il faut attendre 5 ans avant d’être considérée théoriquement comme guérie », explique-t-elle.

Rappelons-nous que la maladie de Hodgkin est une forme de cancer du système lymphatique. En cas de maladie de Hodgkin, la prolifération de cellules anormales entraîne une augmentation de volume des ganglions lymphatiques. Les lymphocytes ne fonctionnent plus correctement. L’organisme perd donc une partie de son système de défense contre les virus et les bactéries et, par conséquent, des infections surviennent plus aisément. La maladie de Hodgkin est relativement rare. En Belgique on diagnostique chaque année environ 300 nouveaux cas

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¹ sources : La Fondation contre le Cancer

Une victoire pour le Télévie !

La semaine dernière, une équipe de chercheurs de l’université libre de Bruxelles (ULB), en partie financée par le Télévie, a identifié la « clé » du cancer du sein très agressif. Cette découverte est incroyable à plusieurs niveaux. Premièrement, elle pourrait permettre des traitements adaptés en fonction du type de tumeur. Ensuite, elle ouvre la voie à une détection plus précoce de la tumeur par une simple prise de sang…

Cette découverte a fait l’objet d’une publication dans la très connue revue scientifique « Nature».  Alors, bravo à nos chercheurs !

N’oublions pas que le cancer du sein est le premier cancer chez les femmes. Il touche une femme sur sept.

Encore merci pour votre soutien et votre générosité… Si la recherche avance, c’est grâce à vous !

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Le prochain Télévie c’est le 23 avril 2016 !

 

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