Les personnes malades du cancer DOIVENT bénéficier d’horaires adaptés quand ils reviennent travailler …
Publié le 13 mars 2018 dans News
De retour au travail après une longue absence à cause d’un cancer, une vendeuse bruxelloise souhaitait bénéficier d’horaires adaptés afin de recommencer en douceur. Mais son employeur lui a refusé et l’a carrément licencié.
Le 20 février dernier, le juge a condamné cet employeur à verser 12.500 euros à la jeune femme pour discrimination.
Une première en Belgique
Selon le Centre Interfédéral pour l’Egalité des chances (Unia) « c’est la première fois qu’un juge belge statue en ce sens et considère les effets durables du cancer comme un handicap ». Son directeur, Patrick Charlier ajoute que « se battre contre la maladie, c’est souvent être mis à l’écart de la société. Subir une nouvelle mise à l’écart est véritablement traumatisante ».
Cette décision de justice est donc un signal fort. D’autant que cette jeune femme n’est pas la seule dans le cas. Selon une étude néerlandaise, 57% des anciens patients atteints de cancer subissent des réactions difficiles de la part de leur employeur.
Unia estime que, sur base de cette jurisprudence, d’autres employés qui se rétablissent d’un cancer pourraient désormais demander des conditions de travail adaptées à leur employeur.
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