Le mot d’Arsène
Publié le 31 mars 2020 dans News
Dirons-nous avec Alfred de Vigny :
« Vivez, froide Nature, et revivez sans cesse, vous n’aurez pas un cri d’amour de moi ! »
« Duchesse était la jument préférée de mon père. La nature et la vie, pour l’enfant de 6 ans que j’étais, c’était d’être à 4 pattes entre les deux gros sabots avant de Duchesse et de la regarder brouter, tranquille, paisible. Image tendre ! Quand elle avait brouté la surface accessible, elle relevait la tête et attendait. J’appuyais bien fort, caressant ses deux pattes. J’étais prêt, attentif, elle avançait d’abord sa patte gauche puis lentement la droite. C’était le rituel, elle sentait le petit garçon. Jamais son sabot n’a touché ma main ; c’est cela la vie, la nature !
Mais le blé qui lève, le blé qui meurt tué par le gel, le virus qui cause une tumeur, le virus qui tue la bactérie nuisible, le virus qui agresse l’homme, l’humain qui fait fondre la glace polaire, c’est aussi la vie et la nature. étrange, tout cela, mélange subtil !
Seuls le courage et l’intelligence humaine peuvent permettre d’y voir clair. Pénétrons les ressorts de la vie et unissons-nous toujours plus fort. Soyons préparés et préparons ceux qui nous suivent pour tous les combats à venir ! »