Vrai ou faux sur le cancer du sein

Publié le 18 octobre 2016 dans News


Cancer du sein : départir le vrai du faux

Avoir des antécédents familiaux favorise le cancer du sein
VRAI : Le fait d’avoir des antécédents familiaux de cancer du sein incite à la prudence. Il faut toutefois savoir que la majorité des cancers du sein ne sont pas héréditaires.
Seuls 5 % des cancers sont liés à une prédisposition génétique. On suspecte cette prédisposition quand il y a de nombreux cas de cancers du sein ( et aussi de l’ovaire) dans une même lignée (qui peut être maternelle ou paternelle).
Dans ce cas, il est important d’en parler à son médecin pour adapter le rythme et le mode de dépistage.
Avoir des enfants permet de limiter les risques du cancer du sein
VRAI ET FAUX.  Cela dépend surtout de l’âge de la patiente. Faire un enfant assez tôt, idéalement avant 25 ans, protège contre le cancer, tandis que les grossesses tardives (après 30 ans) sont un facteur à risque. « Ce qui compte également c’est l’allaitement. Plus l’allaitement dure longtemps, plus on diminue le risque de cancer » précise le Dr Schillings.
Prendre la pilule peut provoquer l’apparition de cellules cancéreuses
FAUX.  La pilule n’est pas cancérigène. Le risque est vraiment très léger. Par contre, elle diminue le risque de cancer des ovaires et de l’utérus qui sont deux cancers souvent plus graves que celui du sein.
Donc l’un dans l’autre,  la balance est plutôt bénéfique.
Avoir des kilos en trop peut être un facteur aggravant
VRAI.  Être en surpoids, surtout après la ménopause augmente le risque.
Pourquoi ? Parce que dans la graisse du corps on fabrique des hormones.
Comme la plupart des cancers sont stimulés par les hormones, quand on est en surpoids, cela augmente le risque de cancer du sein.
Résultat : Rien ne vaut le sport pour se protéger !
Le cancer du sein c’est uniquement pour les femmes
FAUX. Il y en a également chez l’homme.  Moins de 1% de tous les cancers du sein les affectent. Mais cela arrive souvent dans des familles à problèmes génétiques.
Une grosseur au sein est toujours synonyme de cancer
FAUX.  Une grosseur au niveau du sein peut représenter diverses choses.  Il y a des grosseurs bégnines comme des kystes.
Ces boules de liquides sont très fréquentes puisqu’une femme sur trois en a.
Donc attention grosseur n’est  pas systématiquement synonyme de cancer, il faut être vigilent et consulter sont gynécologique.
Plus un cancer du sein est détecté tôt, plus les chances de guérison sont importantes
VRAI. Plus un cancer est détecté tôt, plus on a de chance qu’il reste localisé dans le sein et qu’il n’y ait pas encore de cellules qui se soient déplacées dans les organes à distance, c’est-à-dire les  métastases. « Quand le cancer est encore petit, on a pratiquement 100% de guérison. Les traitements sont beaucoup moins lourds, et on a moins de risque de devoir enlever l’entièreté du sein » explique le Dr Schillings.
La mammographie c’est douloureux
VRAI ET FAUX. C’est désagréable mais l’examen dure très peu de temps et s’il est  bien fait il n’est pas douloureux. Pour faire une mammographie, on est obligé de compresser le sein, c’est vrai,  mais pas comme une crêpe !
Cela dépend vraiment de l’infirmière qui fait le dépistage. Conseil : faites part de vos craintes au radiologue.
Faire une mammographie jeune peut provoquer un cancer du sein
VRAI. Le débat de l’âge sur le dépistage est compliqué.
L’avantage est qu’on trouve un cancer tôt, mais l’inconvénient est que les rayons d’une mammographie peuvent être néfastes.
Faire une mammographie jeune n’est pas une bonne idée parce qu’il y a peu de risque de trouver quelque chose et que la toxicité des rayons est plus importante que chez une femme plus âgée.
La vitamine D contribue à la prévention du cancer du sein
VRAI. On prend souvent de la vitamine D pour avoir des os solides, pour fixer le calcium dans les os.
Mais depuis quelques années, on sait aussi que cela intervient en prévention du cancer du sein, surtout quand on a déjà été malade et que l’on veut éviter la rechute.
Le bisphénol A et les parabens, peuvent favoriser l’apparition d’un cancer du sein
VRAI. Les moments de la vie où le sein est le plus sensible à ces produits, parce qu’ils se développent, sont l’étape du fœtus et l’adolescence.
Selon le docteur Schillings, il est important pour une femme enceinte et une adolescente d’éviter ces produits à tout prix.
Ces substances se trouvent dans les plastiques rigides transparents, comme dans les gourdes de sport, les canettes et boîtes de conserves.

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